Renforcer la ligne 1 risque d'être compliqué.
Par exemple le matin, il y a (en horaire pratique et non pas théorique) un 1 double toute les 2 - 3 minutes vers Belle Beille et ils sont tous rempli. Idéalement il faudrait que le tramway y aille. Mais bon ca, il va falloir voir avec Antonini, qui n'as pas l'air pressé, puisqu'il parle d'une seconde ligne pour 2015, ce qui avec les délais des travaux signifie plutôt 2020.
La faute ne revient-elle pas plutôt au président de l'agglo? C'est bien lui qui décide s'il souhaite injecter des subventions supplémentaires pour pouvoir assurer des services en plus? Si c'est non. Bah, en effet, Kéolis fait à moyen constant, quitte à déshabiller Pierre pour habiller Paul. Il y a une DSP, non? Il y a une AO, non? Kéolis ne fait qu'obéir, non?POMPIERS Wrote:La phrase du responsable de la COTRA ("travailler à moyens constants") est révélatrice de la vision de Keolis et de l'Agglo sur les transports (le nb de bus est relativement constant depuis 25 ans, et ce alors qu'Angers se développe...).
Chauffeur de bus à Angers, le tram en ligne de mire
Georges Quinton, délégué CFTC, sera en grève ce jeudi. Ce chauffeur de bus, depuis 36 ans à la Cotra, revient le temps d'un trajet, sur l'actualité et les réalités du métier, avec le tramway en perspective.
Georges Quinton, 57 ans, à la CFTC depuis 1994, fait partie des 390 chauffeurs de la Cotra. Il officiait hier matin, sur la ligne 5A Verneau-Europe.
8 h 34, hier. Arrêt Vauban. Embarquement sur la ligne 5A, Verneau-Europe, direction centre-ville. Au volant, Georges Quinton, qui assure le service 6 h 23 - 9 h 59. « Il ne devrait pas y avoir trop de perturbations », pronostique le Chalonnais, 36 ans à la Cotra en mai.
Notre délégué CFTC, en repos ce jeudi, fait partie de la quarantaine de grévistes déclarés. Il sera présent, dès 6 h, au dépôt à Saint-Barthélemy-d'Anjou. « Je suis par solidarité. »
Pas de revendications salariales à l'ordre du jour. Il nous le dira après au téléphone, le chauffeur de bus touche 1 822 € bruts à l'embauche, 2 369 bruts en fin de carrière, plus les primes. « L'intéressement a diminué de moitié. Avec la crise », grincera un confrère d'une autre ligne. Chaque semaine, le conducteur effectue 39 h payées 35 avec un système de RTT.
150 chauffeurs par jour
En 24 h, 150 chauffeurs de bus officient sur l'ensemble du réseau (12 lignes de jours et 3 de nuit). Le métier réclame une vigilance constante. D'autant plus avec les travaux du tramway. « Nous sommes embêtés, c'est vrai. Mais au-delà de ça, nous sommes secoués dans certaines rues mal entretenues. » De citer la rénovation de la rue Marceau entreprise à la suite de la pression des chauffeurs.
Car l'impératif principal reste d'être à l'heure ou du moins pas trop en retard. Le tableau de bord affiche trois minutes de retard. « Il faut surtout éviter d'être en avance », sourit Georges. Sous peine d'être rappelé à l'ordre par les deux ou trois personnes au central à Saint-Barth'; qui sera déménagé au centre de maintenance du tram au début de l'été.
L'arrivée du tram rime avec redéploiement du réseau. Une réfection vue d'un bon oeil : « 90 personnes vont être embauchées. Des chauffeurs, des personnes à la maintenance et dans les bureaux. » Georges de l'annoncer : « Dorénavant, il va y avoir plus de fréquence et d'amplitude horaire. »
Les chauffeurs ont reçu le nouveau plan du réseau. « C'est une version non définitive. Les lignes structurantes sont presque figées, mais il reste les lignes de maillage. » Il faudra les connaître sur le bout des doigts. « De toute manière, concède Georges, nous devons conduire sur toutes les lignes. A l'embauche, on fait trois semaines accompagnés d'un tuteur pour les mémoriser. »
Georges passe d'ailleurs actuellement sa formation continue, devenue obligatoire. Quid des lignes de nuit ? « Je ne l'ai jamais fait. Ça repose sur le volontariat. » Ils sont une douzaine dans ce cas. Avec parfois leur lot de problèmes. « Ces temps-ci, sur une des lignes nocturnes, une bande, fume boit et embête d'autres usagers. » Ce qui ne l'empêche pas de reconnaître que la sécurité a progressé. L'instauration des caméras et l'entrée unique par l'avant. Néanmoins, « chaque semaine, nous avons au moins un caillassage ». 9 h 07, arrêt Lizé. Descente.
Pierrick HAMON.
Ouest-France
Latil 22 Wrote:Ce ne sera donc même pas une trolleybus guidé alors ?
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