Bonsoir,
Il s'agit sûrement d'un « 5 », mais je ne vois vraiment pas de quoi il s'agit, je n'ai d'ailleurs aucun souvenir de ce panneau.
Les quais n'ont jamais été numérotés, et il n'y avait aucun poteau (et donc pas d'horaires au point d'arrêt) avant 1963 environ. Seules les chicanes sur les îlots avaient une plaque indiquant la destination (Rte de Paris, Rte de Nantes, Génie). Cette plaque horizontale était soudée sur la main courante. Je vois donc mal un numéro de quai, alors que l'information aux arrêts était presque inexistante. Pour Trélazé (T), Érigné (E), Verneau (V), Jean Michel (M) et Belle-Beille (B) il fallait savoir d'où partaient les autobus (les
« cars de la Ville », selon l'appellation très disgracieuse de beaucoup d'angevins et du Courrier de l'Ouest).
Hypothèse : le panneau est rond, cerclé de rouge, à fond blanc. Dans le code de la route il s'agit d'un panneau de prescription absolue. S'agirait-il d'une vitesse limite pour sortir de la station d'autobus, à 5 km/h maxi ? Il y a un petit panneau juste en-dessous. Mais ces deux panneaux sont un peu désaxés par rapport à la station.
En revanche, sur ce même poteau était fixé au dos un panneau circulaire qui pourrait bien avoir indiqué (?) « STATION AUTOBUS ». Un tel panneau a existé jusqu'au début des travaux du parking du Ralliement, vers 1971 (voir la photo jointe).
Cette voie n'était, dans mon souvenir, utilisée à contre-sens que pour des services spéciaux (stade les jours de matches, cimetière de l'Ouest le week-end de la Toussaint), sinon elle servait de parking d'heures creuses. Par la suite elle a toujours servi de parking, mais en sens inverse : sur la photo, le Berliet est en réserve. Contre le kiosque il y avait la tête de ligne vers Trélazé, Les Plaines, St-Léonard.
À remarquer sur la carte postale :
- les magnifiques lampadaires qui ont été détruits vers 1956 (?) pour être remplacés par des lampadaires au néon, d'une esthétique très médiocre. À l'origine il n'y avait même pas ces ridicules jardinières de fleurs qui ont été installées dans les années 50. Sur la photo que je joins on voit un socle en pierre, formant une banquette circulaire : le lampadaire a déjà disparu, et le socle n'en a plus pour longtemps. Bien entendu il ne reste plus rien de ce splendide mobilier urbain qu'on aimerait voir toujours là.
- les Renault 215D avaient à l'avant gauche une porte battante pour le conducteur : sur la carte postale on la voit ouverte. Le conducteur n'avait pas d'autre accès.
Juste un détail : sur la photo ci-dessous, les anneaux que l'ont voit sur les poteaux sont sans rapport avec les autobus : il s'agit de bandes adhésives en plastique blanc/bleu/blanc, collées aussi sur des lampadaires, et indiquant que l'endroit est en zone bleue.
Remarquer aussi que, avant la Cotra, l'indice de la ligne n'était jamais affiché sur l'arrière des autobus. C'était un « particularisme » angevin.
