Les choses commencent à ce préciser concernant la reprise de la ligne 7 par la toute nouvelle SPL, à compter du 01/01/2012.
- 9 cars seront achetés dont 7 IRISBUS Crossway neufs
- 2 dépôts (Mâcon et Chalon-sur-Saône)
- 15 conducteurs RSL qui travaillent à plus de 65% sur la ligne 7 seront repris
- Jean-Luc Fonteray, Vice-président du CG chargé des Transports présidera cette nouvelle entreprise publique
Source : le JSL : http://www.lejsl.com/saone-et-loire/201 ... -en-france / dossier de presse : http://www.cg71.fr/jahia/webdav/site/in ... 092011.pdf
Voici l'article publié sur le site du CG71
Transports publics : la réponse du Département
Un service public ne s’use que si l’on ne s’en sert pas, c'est la réponse du Département à ceux qui ne pensent qu'en termes de rentabilité et opposent des raisonnements comptables aux besoins de la population.
La ligne 7 de Bucéphale, bientôt en gestion publique
La question des transports est au cœur des préoccupations des Saône-et-Loiriens et un enjeu majeur d’aménagement du territoire dans l’un des départements les plus vastes de France. Le défi posé au Conseil général, autorité organisatrice des transports interurbains, est de trouver un équilibre entre offre de transports et coût du service. Nombreux sont les habitants de notre département, demandeur d’emploi, salarié, étudiant, personne âgée ou voyageur en transit, à avoir besoin occasionnellement ou régulièrement de se déplacer : le Département a le devoir d’y répondre.
Depuis plusieurs années, le Conseil général s’efforce d’améliorer son offre en s’adaptant aux demandes de la population tout en veillant au meilleur usage des deniers publics, quitte à supprimer les lignes les moins fréquentées. En 2010, il en a ainsi abandonné une douzaine permettant de réaliser une économie de près de 700 000 euros par an, en lésant un nombre très limité d’usagers, (0, 5 %)..
Le Conseil général, dont les élus ont décidé à l’unanimité de créer une société publique locale de transport (Sud Bourgogne transport mobilité), poursuit ses efforts, en adaptant continuellement les services, en promouvant chaque fois que cela est possible les transports à la demande, en stimulant la concurrence entre les opérateurs afin d’obtenir les meilleurs services au meilleur coût voire en reprenant certaines lignes en gestion publique.
Ainsi, le Département qui transportait 180 000 personnes en 2007, en transporte désormais près de 300 000 tout en réalisant des économies. Ce bond spectaculaire n’est naturellement pas le fruit du hasard.
Les lignes existantes sont donc de plus en plus fréquentées grâce à cette amélioration constante de l’offre et au maintien d’un tarif modéré à 1,50 € permettant de préserver le pouvoir d’achat des usagers. Certaines lignes demeureront peu fréquentées, mais leur maintien permet de ne pas abandonner certaines populations, certains territoires et certains villages qui, sans ces lignes, se trouveraient très isolés. Les raisonnements strictement comptables que certains suggèrent conduisent aujourd’hui nos territoires ruraux, qui comme tout autre paient des impôts, à voir progressivement disparaître bureaux de postes, trésoreries, tribunaux d’instance et autres maternités… Le Département se doit d’être à la fois le garant du bon usage des deniers publics et de la solidarité entre les territoires. Enfin pour conclure, un service public ne s’use que si l’on ne s’en sert pas.
http://www.cg71.fr