Le transport de demain
Les premiers cars à haute qualité de service circulent depuis hier. En avril, ce seront les navettes fluviales à Bordeaux. En juin, Régiolis, le nouveau TER sera sur les rails.
À bord de l'e-c@r, le voyage devient plus agréable. Grâce au Wi-Fi, notamment.
Sur les différents réseaux de transport en commun, l'année 2013 s'annonce exceptionnelle. Sur chacun des réseaux, en effet, il y a des nouveautés, même des « premières nationales ».
TransGironde, le réseau interurbain du département que gère le Conseil général a donné le ton hier en mettant en circulation les e-c@rs, les Magelys d'Iveco-Irisbus, les premiers autocars à « haute qualité de service » construits et utilisés en France.
TBC, le réseau tram et bus de la Communauté urbaine de Bordeaux, prendra le relais au printemps en lançant des navettes fluviales hybrides (une création 100 % régionale) dans le port de la Lune. Le réseau TER d'Aquitaine enfin, service géré par la Région, sera le premier à accueillir en France des Régiolis, les TER « nouvelle génération » conçus par Alstom. Tour d'horizon.
1 Les premiers e-c@rs sur Lège-Cap-Ferret
La mise en service des e-c@rs est passée un peu inaperçue hier. Dommage, car c'était un réel événement. L'e-c@r, c'est l'autocar de demain, le grand confort mis à la disposition des passagers quotidiens des réseaux interurbains. On y est mieux assis, plus à l'aise grâce à un espace passager plus vaste, on y bénéfice aussi de services nouveaux : tablette pour travailler, branchements électriques, Wi-Fi pour consulter ses mails et Internet, télévision, presse à disposition, espace convivial… Le tout pour le même prix qu'avant. 2,50 euros le voyage, 4 euros l'aller-retour, quelle que soit la distance parcourue. « C'est un tel confort que des voyageurs n'osaient pas monter ce matin. Ils pensaient que ce véhicule n'était pas pour eux », confie l'un des premiers chauffeurs à avoir fait des navettes hier.
Citram Aquitaine va mettre 24 e-c@rs en service cette année. 14 sur la ligne 601 Lège-Cap-Ferret et 10 sur la ligne 501 Langon. La ligne de Lège est desservie depuis hier avec 17 allers et 14 retours avec passage toutes les quinze minutes aux heures de pointe. La ligne de Langon sera elle dotée d'e-c@rs à l'été prochain.
Gironde : arrivée du premier car à haut niveau de service
Depuis le 1er janvier 2013, l'e-c@r circule sur le réseau interurbain TransGironde. Cet autocar haut-de-gamme, premier du genre sur des lignes routières interurbaines, relie Bordeaux au nord du bassin d'Arcachon. Toujours au prix de 2,5 euros le trajet.
On connaissait le bus à haut niveau de service (BHNS) qui se développe sur les grandes lignes des réseaux urbains. Voici maintenant le car à haut niveau de service, l'e-c@r, qui circule sur les routes départementales de Gironde.
Un autocar qui a tout d'un véhicule grand tourisme, plus confortable que les véhicules de lignes régulières : 55 sièges inclinables, des tablettes rabattables, des espaces de jeu et de lecture avec magazines et presse à disposition, un accès wifi, trois écrans plats et huit prises électriques.
Construit à Annonay (Ardèche) par le français Irisbus, chaque véhicule a coûté 280 000 euros au conseil général de Gironde.
Tarif unique à 2,50 euros
La mise en circulation de ces autocars répond à la hausse de la fréquentation à bord du réseau TransGironde (exploité par Veolia Transdev) : + 70% depuis septembre 2012, conséquence directe et immédiate du passage au tarif unique, soit 2,50 euros par trajet sur toutes les lignes.
Aujourd'hui, 14 e-c@r circulent sur la ligne 601 entre Bordeaux et Lège-Cap Ferret. Dix autres exemplaires devraient équiper la ligne 501, entre Bordeaux et Langon (au sud-est de Bordeaux) à partir de septembre 2013.
Gironde : arrivée du premier car à haut niveau de service
Les hôtesses, mécaniciens et le sellier de la Citram à Bassens
Ils changent d'identité, de robe, sauf que dans la mémoire collective - et pas forcément des plus anciennes générations - les autocars Transgironde demeurent associés à Citram. Ils se sont inscrits dans le paysage de la rive droite, encore plus depuis six ans et l'implantation dans une structure toute neuve de la société Citram Aquitaine à Bassens. Il n'est pas utile que l'intégralité des 150 cars soient stationnés sur le vaste parking de la rue Puy-Pelat, pour remarquer l'importance du site.
« Le siège social comprend la comptabilité, l'exploitation, le service commercial, le central mobilité et les services techniques », énumère Jean-Marc Leborgne, le responsable commercial et marketing.
« Jusqu'à 13000 appels »
Le central mobilité a des allures de centre de traitement d'appel mais version Citram. « Je viens de renseigner une personne pour un transport scolaire pour un trajet Sauveterre-de-Guyenne/La Réole. Il faut compter une heure, confie Sophie. Nous avons beaucoup d'appels de gens excentrés. » Elles sont neuf à répondre aux appels téléphoniques. « Le nombre va de 3500 appels par mois en hiver, entre 8000 et 9000 en période estivale, jusqu'à 13 000 appels en période de rentrée scolaire, avec des pics à 1400 appels par jour », indique Muriel Guerguichon, la responsable du service.
Le téléphone a ses adeptes. « En période d'intempérie, notre réactivité varie entre 10 et 15 minutes de façon à signaler les perturbations aux abonnés, par SMS, et sur le site (1). Beaucoup de personnes appellent pour s'assurer de la validité des informations relevées sur Internet », ajoute Sophie glissant au passage que « l'attente est de 30 secondes en moyenne ». Et Jean-Marc Leborgne note que « les autocars du réseau des lignes étant équipés d'un GPRS, nous pouvons communiquer le moindre retard en temps réel ». L'intérêt de ce central est qu'il renseigne aussi bien sur les informations maison, ramassage scolaire et lignes commerciales réunies, que sur le réseau des TER et de TBC.
À propos des lignes, M. Leborgne note aussi que « le nombre de voyageurs a augmenté de façon spectaculaire, parfois doublé, sur certaines lignes depuis que le Conseil général de la Gironde a appliqué un tarif unique de 2,50€ ».
Une pièce attire l'attention sur le chemin de l'atelier. On fait connaissance de Lionel, le sellier. « Je suis rentré apprenti mécanicien puis j'ai opté pour ce métier que je pratique depuis trente-deux ans », raconte-t-il. « J'essaie de faire du stock de façon à pouvoir changer un siège quand il y a urgence », dit le sellier. Dans la plupart des cas, c'est suite à des dégradations (80%). Il observe que « le modèle de siège recouvert d'un tissu violet, avec des motifs, est le plus détérioré ». « La couleur ne doit pas leur plaire », en déduit-il.
« Conducteur haut-le-pied »
À Bassens, l'atelier de Citram est un service essentiel. Le transport de voyageur est un métier qui a ses contraintes. « Nous sommes 28 mécaniciens pour assurer l'entretien du parc, décrit Pascal Corre. L'immobilisation varie entre quatre et huit jours et on sort entre deux et 20 véhicules par jour. » Un entretien minutieux doublé par une visite aux Mines, tous les six mois, y compris pour un véhicule neuf, tels les 14 e-car(s), le top du confort.
Les conducteurs constituent la catégorie de métier la plus importante. « Nous devons atteindre les 40% », sourit Ginette Courpon.
« Un car, aujourd'hui, se conduit comme une voiture », commente ce « conducteur haut-le-pied. » « Remplaçante, si vous préférez ! C'est mon choix car ça me permet de changer d'itinéraires, de paysages et de voir de nouvelles têtes. »
(1) transgironde.fr ou tél. 09 74 50 00 33 (prix d'un appel local).
Un sceptre vert pour l’autocar
Grâce à ses tarifs attractifs et la modernisation de ses lignes, le réseau du Conseil général a enregistré une hausse record de fréquentation.
L’e-c@r, dernier né du réseau TransGironde. Ou comment voyager tout en travaillant confortablement. Mise en service en juin entre Bordeaux et Langon.
La Gironde est le plus vaste département de France métropolitaine. Les déplacements se font généralement en voiture ou en TER. Pourtant, le réseau des cars TransGironde, qui dessert 379 des 542 communes du département, est une alternative économique et écologique en pleine expansion.
Au 1er septembre 2012, le Conseil général développe et agrandit le réseau TransGironde, déjà fort de 450 cars. Des lignes sont rajoutées le long des rames de TBC et de TER. 24% de km supplémentaires pour un surcoût de 3 millions d’euros. « On a aussi harmonisé nos tarifs. C’est une révolution. Avec un billet à 2,50€, on peut aller n’importe où quel que soit le nombre de kilomètres. 4€ pour un aller-retour. En comparaison, avant, pour un voyage entre Bordeaux et Lesparre, il fallait débourser 6 ou 7 euros », détaille Christine Bost, vice-présidente du Conseil général en charge des transports. En moins de sept mois, le bilan est plus que satisfaisant. « Il dépasse tous nos objectifs. On a atteint une fréquentation comparable à celle d’une année entière. Entre septembre 2012 et janvier 2013, on relève une augmentation de 75% de la fréquentation par rapport à la même période sur l’année précédente. À présent, 130000 personnes voyagent par mois sur nos 64 lignes régulières. » Les scolaires, comme les travailleurs, utilisent en grande partie ce transport. Les gens délaissent leur voiture au profit des cars. Le week-end, le réseau fait aussi des adeptes. Entre septembre et octobre, on note une recrudescence de la fréquentation, surtout vers des destinations de loisirs sur la côte Atlantique, le Bassin et le Médoc.
Une nouveauté high-tech
Mis en service sur la ligne Bordeaux-Lège, le e-c@r est un car dernière génération, muni de prises électriques, d’une connexion Wifi, de magazines, de fauteuils confortables et d’un toit quasi panoramique. Tout a été pensé pour que les usagers puissent se divertir, se reposer, travailler pendant leur trajet quotidien entre le travail et la maison. « On perd beaucoup de temps dans son véhicule pris dans les bouchons où l’on ne peut rien faire que rester concentré sur la route et accumuler de la fatigue supplémentaire. Le e-c@r, c’est autant de temps de vie gagné. En plus, ça contribue à un désengorgement de nos routes et à une diminution de l’impact carbone », analyse Christine Bost. Dès le mois de juin, ces e-c@r seront mis en service sur la ligne Bordeaux-Langon.
« On ne peut pas absorber tous les problèmes de mobilité avec ce seul système. On développe donc des dispositifs alternatifs comme des aires de covoiturage. Celle de Langon, ouverte il y a un mois, a coûté 75000€. Les transports de proximité sont aussi en pleine effervescence. Il est le maillon manquant entre le TransGironde et le transport individuel », détaille la vice-présidente. Le but est de favoriser l’accessibilité du transport pour toutes les catégories d’usagers. La pléiade de formules permet de trouver des solutions pour tous.
François Wrote:Encore un article basé sur la communication du CG... On ne voit pas bien l'augmentation de la fréquentation induite par la mise en place du @car. Il a débuté au premier janvier et les résultats de la fréquentation (donnés gentiment par le CG33) sont "entre septembre 2012 et janvier 2013"...
Ferrovi-Pat Wrote:T'es incomplètement méchant !
Ferrovi-Pat Wrote:Bonjour,
MAN Lion's City 12 m de chez Chaintrier - réseau scolaire Trans'Gironde. Saintes 18 février 2014.
http://img15.hostingpics.net/pics/68757 ... ntrier.jpg
Patrick
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