Installés depuis 1969 au n° 29, les transports Coudert songent à déménager…
Les « Voyages Coudert » et la route de Saint-Germain, une histoire qui dure depuis plus de quarante-deux ans. Mais peut-être plus pour très longtemps… Fondée par Hubert Coudert, l'entreprise éponyme est très implantée dans le tissu économique...
loratorien Wrote:Salut,
Merci de cette info. J'essaie de faire une carto des transporteurs en Auvergne et je cherche qui exploite les lignes du réseau Trans'Allier : je sais qu'il y a plusieurs transporteurs mais l'un d'entre vous a t-il la répartition. J'ai cherché sur le BOAMP mais il me manque l'exploitant des lignes D - G - I - K - P ?
fabuire Wrote:de la même région un autre autocariste avec des cars en parfait état
ici un S 315 HD (ils ont encore me semble t il un S 215 HD dans le même état..)
http://voileux44.skyrock.com/
Vingt et une lignes commerciales régulières, 137 lignes scolaires
Pour répondre à une demande multiple, le transport public personnalise ses offres. A l’heure du développement durable, le service a de beaux jours devant lui.
Chaque jour plus de 400 véhicules transportent des passagers sur les routes de l'Allier pour le compte du Conseil général. Des autocars en majorité, mais aussi des minibus et des taxis.
Les transports scolaires et interurbains sont l'une des six compétences obligatoires d'un Conseil général. Celui de l'Allier consacre 17 M€ chaque année (5 % de son budget) pour transporter 15.000 élèves chaque jour scolaire et 85.000 voyageurs « non scolaires ».
« L'attractivité dépend largement des possibilités de mobilité »
« La mobilité en zone rurale est un enjeu essentiel pour permettre aux gens de vivre sur notre territoire. L'attractivité dépend largement des possibilités de mobilité », justifie Alain Denizot, vice-président chargé du transport au Conseil général.
L'essentiel du budget est affecté au transport scolaire (15 M€). Un service offert gratuitement dans l'Allier. Une option qui a tendance à devenir de plus en plus rare en France. Depuis cette rentrée par exemple, en Corrèze, les familles doivent payer entre 30 et 240 € par enfant et par an.
Ici la seule marge de man'uvre économique réside dans l'organisation la plus rationnelle possible et dans le jeu de la concurrence entre les 8 sociétés qui répondent aux appels d'offres du Conseil général. Des études sont en cours pour évaluer différents types de prise en charge des transports, délégation, création de société anonyme locale… « Pour l'instant, nous attendons surtout un éclaircissement sur l'évolution des compétences entre Région et Département, confie Alain Denizot. Les Régions seraient favorables à récupérer le transport des voyageurs, ce qui serait cohérent avec le TER dont elles ont la charge, mais moins enclines à assurer le transport scolaire ».
Ce poste pèse de plus en plus lourd dans le budget de la collectivité, avec un coût du kilomètre en hausse régulière. « De par la modernisation des bus et la hausse du coût du carburant cela nous coûte 1 M€ de plus qu'en 2008 », signale le vice-président transport. Si la courbe de fréquentation des bus scolaires est essentiellement liée à celles des effectifs scolarisés, celle des voyageurs « classiques » est dépendante de la politique commerciale du Département.
Le prix unique du billet à 2 € et une politique de communication autour du service Trans'Allier a contribué à donner un peu de lisibilité au réseau. L'année dernière le nombre de voyageurs transporté a augmenté de 29 %.
Correspondances TER
« L'intermodalité est aussi un élément important de notre attractivité, commente Alain Denizot. Notamment les correspondances possibles avec le TER. Nous nous attachons à harmoniser nos horaires avec ceux des trains ». Par mesure d'économie, la collectivité cherche à éviter les bus traversant le département à vide. Les 21 lignes régulières ont tendance à devenir des « lignes régulières déclenchées à la demande ». Sur certains jours ou horaires, le bus ou minibus ne prend la route que s'il a été réservé la veille avant 17 heures (*).
Comme dans les agglos, le transport à la demande (TAD) se développe également en secteur rural. Le département a été découpé en 24 zones de TAD autour d'une commune-centre. Depuis deux ans cette action dispose du label Pôle d'excellence rural et des financements d'État qui lui sont liés.
Un service que le Département a tendance à transfèrer actuellement aux communautés de communes qui le développent. C'est le cas depuis quelques mois à Gannat, après Varennes-Forterre, Bourbon-l'Archambault…
« Nous sommes obligés de nous adapter sans cesse. C'est ainsi que nous nous investissons désormais dans le covoiturage ( voir plus haut), poursuit Alain Denizot. Comme le dit notre slogan, nous sommes des facilitateurs de mobilité ».
(*) Réservation au Tél.0.800.800.966 (gratuit depuis un poste fixe).
Une ligne de train Moulins-Bourbon l'Archambault le dimanche
C’est une grande nouveauté pour les curistes qui arrivent le dimanche par le train, qui était réclamée depuis longtemps.
Désormais, à compter du dimanche 7 avril et jusqu’au samedi 16 novembre, le Conseil général de l’Allier met en service une ligne unique de transport public à déclenchement entre la gare SNCF de Moulins et la gare routière de Bourbon-l’Archambault.
Cette liaison est conçue pour correspondre avec l’arrivée du train, en provenance de Paris, qui a lieu à Moulins à 16h28.
Départ par route à 16h45 et arrivée à Bourbon à 17h15 (place des Thermes) et à 17h16 à la gare routière.
=> Réservation préalable obligatoire au numéro vert 0800.800.966, au plus tard le samedi à 12 heures.
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