Bisso76 Wrote:Donc ce qui veut dire que dans mon autre entreprise je travaille 10h la semaine pour que ça fasse 35h ?Moi et la legislation ça fait 2.
Oui c'est cela
Modérateur: Urbino
Bisso76 Wrote:Donc ce qui veut dire que dans mon autre entreprise je travaille 10h la semaine pour que ça fasse 35h ?Moi et la legislation ça fait 2.
Bisso76 Wrote:Salut a tous. A partir de lundi, je commence un emploi de conducteur de transport à la demande du nom de Filo'R exploitée par KEOLIS pour le compte de ma communauté d'agglomeration.
GX217 Wrote:Puisque qu'on est dans la série moi aussi je commence lundi les gars!![]()
Chez Kéolis Gironde pour faire de l'urbain sur le réseau TBC de Bordeaux!
Félicitations Bisso!
amakou Wrote:Ce n'est pas la peine de griller des étapes, on ne devient pas du jour au lendemain un conducteur de tourisme.
Toujours plus (mais pas assez) de conducteurs d'autocars
Le rapport de l'Observatoire prospectif des transports et de la logistique (OPTL) présenté fin janvier 2013 montre que le transport routier interurbain de voyageurs continue d'embaucher, avec près de 2000 emplois créés en 2011. Mais le secteur peine à recruter de nouveaux candidats au volant, au point que l'Observatoire craint une pénurie de conducteurs dans les prochaines années.
Alors que le taux de chômage s'envole en France, le secteur du transport routier de voyageurs (TRV) recrute à tour de bras... ceux qui veulent bien l'être. C'est la principale information du rapport de l'Observatoire prospectif des transports et la logistique (OPTL) présenté le 29 janvier 2013 devant la presse, et qui porte sur l'année 2011.
Le secteur avait alors créé 1 980 emplois, pour atteindre près de 90 000 salariés, soit une hausse des embauches de 2,7% par rapport à 2010. Ce phénomène s'explique par l'augmentation du nombre de voyageurs qui ont emprunté les autocars interurbains en 2011, et particulièrement les écoliers dans les cars scolaires (+70% de fréquentation entre 1990 et 2011 selon le rapport de l'OPTL).
Cette embellie sur le front de l'emploi ne doit toutefois pas cacher la part très importante des contrats à temps partiel dans le TRV puisque 40% des conducteurs y sont soumis. Cette situation particulière est liée aux contraintes imposées par le transport scolaire (deux heures le matin, deux heures le soir). Or, les ramassages scolaires représentent l'activité de loin la plus importante, avec un peu plus de 10 milliards de voyageurs-kilomètres.
Si le nombre de femmes augmente plus vite que le nombre d'hommes parmi les salariés du secteur, elles sont encore peu nombreuses et ne représentent que 28% des effectifs. Mais près de la moitié d'entre-elles travaille à temps partiel, principalement au volant des cars scolaires.
Cinq fois plus de quinquas
Par ailleurs, l'OPTL constate un vieillissement des salariés du secteur : dans les entreprises autocaristes, les plus de 50 ans sont cinq fois plus nombreux que les moins de 30 ans. La conduite d'autocar ne suscite pas assez de vocations chez les jeunes et la pyramide des âges vieillit.
Selon l'enquête de l'Observatoire, plus de la moitié des employeurs exprime des difficultés à recruter. Pour Maxime Dumont, secrétaire général de la CFDT Transport et vice-président de l'OPTL, il n'y a pas de doute : "Avec 1400 euros de salaire mensuel en moyenne, et la moitié si le conducteur est à temps partiel, c'est difficile d'attirer des vocations !"
D'autant que pour avoir le droit de conduire un autocar, il faut avoir son permis de transport en commun certes, mais avoir 21 ans et même 23 ans pour être au volant d'un véhicule scolaire (sauf si le circuit fait moins de 50 km par jour). "A cet âge, un jeune s'est généralement déjà tourné vers d'autres secteurs pour trouver un travail", commente Maxime Dumont.
Le risque de tension sur les recrutements dans le transport collectif routier est donc réel, avec de nombreux départs à la retraite à prévoir dans les prochaines années. Cette pénurie est une véritable épée Damoclès pour les autocaristes.
Il y aurait même "péril en la demeure", selon Maxime Dumont pour qui la profession doit impérativement améliorer son attractivité. Ou bien se tourner vers des actifs qui cherchent une reconversion, comme les militaires en fin de carrière qui sont nombreux à posséder le permis D de transport en commun. D'ailleurs, 450 d'entre eux ont déjà rejoint les rangs en 2011
Les salaires n'ont qu'a être plus motivant ! Tout part de là.
Il faut être réaliste les 3/4 des postes proposés sont en CPS, il n'y a qu'a effectuer une recherche sur le site du pole emploi pour s'en apercevoir.
Le problème c'est que les transporteurs (surtout les grands groupes) tirent les prix au max pour remporter des marchés de transport donc apres ils rognent sur les salaires et pas sur le pourcentage de leurs bénéfices.....
Et puis il faut reconnaitre que ce n'est pas très motivant d'etre payé une poignée de figue pour transporter des "zébulons" et autres trublions.
SETRAMICHEL67 Wrote:Mais tu as entièrement raison dans ton analyse, ce métier est plutot créateur de précarité que créateur d'emploi, et certains employeurs ne se gènent pas...et malheureusement pas que des grands groupes.
Limousin : la pénurie de conducteurs auscultée
Face à la pénurie permanente de conducteurs, notamment scolaires, l'ARACT (Association Régionale pour l'Amélioration des Conditions de Travail) a mené, à la demande de la FNTV Limousin, une étude sur les difficultés de recrutement et les moyens d'y répondre.
La réalisation de cette étude s'est imposée comme une nécessité, compte tenu de la pyramide des âges (40% des effectifs ont plus de 50 ans et 15% + de 60 ans), du taux de rotation (de 24 à 27%) et des délais avant qu'un nouvel embauché soit opérationnel (de 6 mois à un an!).
Selon l'étude, 74,5% des conducteurs sont à temps partiel dont 48% souhaiteraient travailler plus. Concernant les solutions, l'Aract évoque plusieurs pistes : élaborer avec Pôle Emploi une cartographie des demandeurs d'emploi (DE) potentiellement mobilisables ; se rapprocher des maires et des collectivités locales pour identifier les DE et informer des offres d'emploi disponibles sur le secteur ; mener des campagnes de communication dans les communes, écoles, collèges... et auprès des autres secteurs d'activité employant des temps partiels ; la construction d'un "vivier" de candidats formés et à former ; aider les entreprises à connaitre et à mobiliser les aides à l'embauche et à la formation ; augmenter les temps de travail, notamment en diversifiant l'activité de l'entreprise (petite messagerie, transport de salariés,...) ; créer un groupement d'employeur, une plateforme RH,....
Des ébauches de solutions dont certaines sont déjà en cours. Ainsi, la FNTV Limousin recherche avec l’Éducation Nationale la possibilité d'enchainer les circuits, à l'image de ce qui se pratique en Corrèze depuis septembre.
lionel74 Wrote:une féderation de patron malheureux qui ne gagne rien tout juste pour payer un train de pneus du Q7
lionel74 Wrote:dans le camion les heures sont tout payé elles ....
pascaltcs Wrote:je pense que le travail des retraités fait du mal à notre profession
pascaltcs Wrote:je pense que le travail des retraités fait du mal à notre profession
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