Salut,
Petite revue de presse sur le sujet. Quoi qu'on en dise, il est évident que chez connex Nancy, on manque reelement de fiabilité en ce qui concerne la maintenance; de sérieux problèmes dans ce domaine dans cete entreprise : on reste quand même les seuls à battre tous lesr ecords en la matière (problèmes sur les bus GNV : on est champions; sur le tram : pareil...). Quoi qu'on dise, si la compagnie qui exploite tous ces véhicules n'y met pas du sien, on est pas sortis....
C'est grave, mais bon, comme le dit un conducteur dans un des articles, depuis 1 an et demie, RAS sur le tram, donc...
Bref, un petit concentré de ce qu'on a pu lire dans la presse, à lire, et à comprendre (on a beaucoup d'articles alarmistes de l'opposition, mais aussi tres peu d'articles rassurants de la majorité...
, o na aussi des "débats" sur la T2, bref, des choses parfois intéressantes)
Articles parus dans l'Est Républicain en page Nancy cette semaine,
www.estrepublicain.fr
Tram : la polémique...
Ubuesque, la chute du moteur Bombardier, mardi à la station Rossevelt, allume une sévère polémique dans les rangs de l'opposition.
La dernière mésaventure du tram Bombardier secoue la torpeur estivale (lire également en Région, l'article de Ghislain UTARD). En vacances à Bangkok où les Thaïlandais lancent leur métro aérien, le patron de l'opposition socialiste à la Communauté urbaine, Pascal Jacquemin, qualifie l'incident « d'aussi inquiétant qu'effarant ! »
« Après les problèmes de frottements de roues qui n'ont heureusement pas débouché sur des éclatements de pneus, la perte d'un moteur efface les efforts accomplis ces dix derniers mois », commente-t-il. « Nous pensions que les problèmes techniques étaient définitivement résolus et que le tram allait enfin pouvoir réhabiliter son image auprès de la clientèle. Tout était prévu pour cela. Cet incident remet tout en question », ajoute le leader socialiste, qui reviendra à Nancy dans une dizaine de jours.
Une option catastrophique
En résidence sur la Côte d'Azur, Nicole Creusot, leader du groupe « Nancy Energie » au conseil municipal, « reste pantelante devant ce qui ressemble à un grave défaut de maintenance. Relevant d'un choix politique précipité à la veille des municipales 2001, ce tram est une erreur », affirme-t-elle.
« Chaque événement qui se succède confirme une option catastrophique qui condamne les Grands Nancéiens à faire les frais d'une technologie qui se voulait innovante, mais qui ne donne pas satisfaction ». Caustique, l'édile socialiste fait valoir « qu'à Caen, les élus qui ont opté pour la même technologie ont été sanctionnés et que certains ont démissionné. A Nancy, ce ne sera jamais le cas », poursuit l'opposante d'André Rossinot « car la majorité ne sait jamais reconnaître ses erreurs ». Se projetant vers l'avenir pour évoquer le Plan de déplacement urbain (PDU) en gestation, Nicole Creusot estime « que les avatars de Bombardier devraient logiquement prémunir la ville d'autres désagréments. Pourtant », poursuit la leader de « Nancy Energie », « je crains que le choix du tracé et de la technologie de la ligne 2 relèvent encore du fait du prince et que les décisions du souverain ne prennent pas en considération les remarques de l'opposition ».
Fidèle à sa ligne de défiance qui l'a amenée à dénoncer la technologie Bombardier dès la première délibération en conseil municipal, Françoise Hervé sort confortée du fiasco qu'elle avait annoncé. « Ce tram devient une pitié », dit-elle. « Ça ne me réjouit pas. Je constate les déboires. C'est presqu'incroyable », déplore la leader de « Victoire pour Nancy ».
Faut-il le mettre à la casse ?
Rares sont les élus qui peuvent afficher leur légitimité sur le sujet. « Ceux de la majorité ont voté comme un seul homme », rappelle-t-elle. « Ceux de l'opposition socialiste sont restés très vagues, à l'exception de Michel Stricher et de Jean-Jacques Guyot qui ont accompagné à titre personnel les recours que j'ai déposés », se souvient-elle. Rappelant que les sept marchés de maîtrise d'ouvrage qu'elle avait dénoncés devant le tribunal administratif ont tous été qualifiés d'illégaux a posteriori, Françoise Hervé n'entend pas refaire l'histoire. Ce qui l'intéresse, c'est le prochain PDU. « Je veux me référer à la loi », répète l'opposante d'André Rossinot. « On ne saurait envisager de voter un PDU sans que la situation présente ne soit financièrement et technologiquement évaluée », insiste-t-elle.
« Quelle longévité doit-on accorder à la T1 ? Devant ce jeune tram de 5 ans, n'importe quel chien coiffé s'interroge aujourd'hui pour savoir s'il est encore capable de rouler. Ou s'il ne faut pas le mettre à la casse. Bien sûr, ce ne sera pas le même choix, si on décide d'arrêter le tram actuel dans un délai rapproché... »
Fâchée « qu'à Nancy on avance avec un bandeau sur les yeux en niant la réalité », Françoise Hervé se veut sévère. « La gestion du tram me renverse. C'est une atteinte intolérable aux finances publiques », avertit solennellement celle qui n'a jamais cessé de demander des comptes sur le sujet.
Jean-Louis ANTOINE
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Article paru dans l'Est Républicain en page Région Lorraine
Nouveaux boulons pour le tram
Après la perte d'un moteur par une des rames, toutes les fixations seront changées sur les tramways de Nancy. Mais la polémique enfle.
NANCY. - « C'est complètement fou ! On se demande ce que ce tram va encore pouvoir nous inventer. Tout le monde va encore bien rire de nous... »
Il est 15 h 45 hier dans la rue Saint-Jean. Et Sandrine s'apprête à attraper, « sans appréhension aucune » une des rames de la ligne T1 : « Parce c'est quand même pratique quand ça marche. » Acquiescements d'usagers autour d'elle... L'épisode traduit l'étrange rapport des Nancéiens et de leur tramway sur pneus. Un tram qui n'en finit plus d'accumuler les déboires depuis son lancement, il y a plus de 5 ans. La perte d'un moteur par un des véhicules, mardi à Essey-Mouzimpré (Notre édition d'hier), ne va pas redorer le blason de cet engin, à l'heure même où l'agglomération a amorcé les premières procédures pour la création d'une seconde ligne de transport en commun en site propre. Dont la technologie n'est pas arrêtée.
Toujours est-il que les huit rames mises en ligne hier matin (une flotte réduite en raison de travaux sur la plate-forme) ont fait l'objet d'une vérification préalable des fixations de leurs deux moteurs électriques. Et notamment des quatre gros boulons qui maintiennent l'unité arrière en position suspendue sous le capot.
L'un d'eux avait cédé avant que deux autres ne lâchent sous l'effet des secousses et vibrations, entraînant la chute au sol du moteur de 800 kg, seulement maintenu solidaire de l'engin par une ultime fixation malmenée.
« Principe de précaution »
Hier, les examens déjà réalisés sur « quatorze rames ont montré que sur un total de 112 boulons, deux étaient desserrés de moins d'un quart de tour », soulignait Thierry Marchal, directeur général adjoint du Grand Nancy. L'ensemble du parc sera évidemment vérifié au cours des prochains jours. Et, selon une procédure désormais classique, l'agglomération de Caen, qui utilise aussi le tram sur pneus Bombardier, engage les mêmes contrôles.
« Nous avons confié la pièce en cause à un laboratoire », poursuit Thierry Marchal. « Mais les analyses demanderont un délai. Nous avons parallèlement, selon le principe de précaution, et en liaison avec Bombardier, décidé de changer tous les boulons de toutes les rames. » Une opération qui sera effective « pour la fin août », précise un représentant du constructeur qui s'empresse de rappeler, passif du tram oblige, que « les choses se passaient plutôt bien depuis un an et demi... »
Les bureaux d'ingénierie de Bombardier repréciseront par ailleurs les conditions de serrage. Sur l'origine de l'incident de mardi, deux hypothèses sont en effet avancées : un serrage excessif du boulon, soit au montage en usine, soit lors d'une vérification effectuée tous les 30.000 km, ou un défaut dans la pièce elle-même. Le moteur de cette rame n'a pas fait l'objet d'une pose-dépose lors d'opérations de maintenance. Une maintenance qui est pourtant pointée du doigt parce qu'elle n'a rien décelé. Du coup, avec cette incroyable péripétie, la polémique est plus que jamais relancée à Nancy autour du tram sur pneus. Les élus d'opposition parlent d'événement « effarant et incroyable », dénoncent « un choix politique précipité à la veille des municipales de 2001 », d'« une erreur ». Et s'interrogent même sur les capacités à rouler de l'engin, voire la nécessité de l'envoyer à la casse ! Discours évidemment moins alarmiste, un peu plus tôt, du vice-président aux transports du Grand Nancy, Christian Parra : « Un boulon a cassé. Il faut savoir raison garder ! »
Sandrine, elle, a pris le tram... « De toute façon, j'ai pas le choix. »
Ghislain UTARD
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Article paru dans l'Est Républicain en page Nancy Un tram peut en cacher un autre Poursuite, hier, des contrôles des tramways. Rien d'anormal sur les fixations moteur. Mais la perspective de la ligne 2 booste la controverse autour de la technologie sur pneus. 17 rames contrôlées. Et « rien d'anormal ». Si ce ne sont les deux boulons desserrés de moins d'un quart de tour détectés mercredi...
Après la chute mardi, d'un des deux moteurs équipant un des tramways, les vérifications des fixations se sont poursuivies hier. Deux rames devaient encore être inspectées dans la nuit. Le restant de la flotte (25 engins au total) sera ensuite ausculté au fil des remises en service. Plusieurs rames sont actuellement neutralisées pour des mises à niveau - programmées - du système de guidage par le constructeur. Lequel, selon le protocole d'accord de septembre 2005, censé clore le contentieux entre le Grand Nancy et l'industriel, assure désormais en sous-traitance la maintenance jusqu'en 2009.
Restera à connaître les résultats des analyses de la fixation qui a lâché. En attendant, dans un communiqué signé André Rossinot et Christian Parra, président et vice-président au transport, le Grand Nancy, qui qualifie « l'incident » de « particulièrement atypique et surprenant », a indiqué hier « avoir exigé » de Connex et de Bombardier qu'ils assument « leurs responsabilités » en mettant en oeuvre « toutes les mesures garantissant la continuité et la sécurité attendues ». Comme nous l'annoncions hier, l'ensemble des fixations des moteurs sera remplacé.
« Des fins politiques »Le Grand Nancy dit aussi attendre « dans les meilleurs délais des explications argumentées sur les causes de l'incident », « regrette qu'en cette période estivale certains souhaitent utiliser à des fins politiques cet incident de nature technique ». Et renvoie aux procédures qui permettront « à chacun de s'exprimer sur les enjeux de déplacement » dans l'agglomération. C'est le débat en octobre sur le PDU. C'est la concertation et l'enquête publique sur la future ligne 2.
Mais justement : les boulons du tram sur pneus fusent comme des projectiles dans le débat sur la technologie à adopter pour cette nouvelle ligne. Faut-il envoyer dès maintenant à la casse un matériel, dont certains doutent qu'il tiendra 30 ans, au profit d'un nouvel ensemble cohérent ? Sinon, quelle technologie adopter pour ces 11 km de T2 entre Sapinière et Jarville ?
Tour d'horizon (rapide) des options. C'est d'abord le tram Bombardier ! Officiellement, le constructeur l'a toujours au catalogue. Sauf qu'il l'a fait glisser dans sa division « système de transports » (tout est fourni clé en main de la plate-forme aux véhicules). Ce choix aurait l'avantage (sic) de donner une cohérence à la flotte et au dispositif de transport. Il permettrait des tronçons communs aux lignes. Personne n'y croit vraiment
Guidage optiqueAutre tram sur pneus potentiellement en piste : celui de Lohr Industrie, adopté par Clermont-Ferrand (inauguration en octobre). Mais il doit être guidé de bout en bout alors que l'on ne sait si la T2 (le tracé jouera son rôle) le sera effectivement. Et les deux systèmes (rails, longueur du véhicule... ) ne sont pas pour l'instant compatible.
Du tram sur fer alors ? On le dit peu adapté aux villes moyennes. Et, au moins en théorie, il serait plus coûteux que les pneus (affirmation souvent contestée à Nancy... ) car il nécessite de dégager les réseaux souterrains pour éviter les interventions et les ruptures de service. Il faudrait aussi un dépôt-atelier supplémentaire et adapté ainsi que des rails pour y arriver...
Du coup, des formules comme le troleybus à guidage optique, moins coûteuses, paraissent en pole position. Certains les imaginent même remplacer le tram sur pneus, voire cohabiter sur une partie de la T1 avec des véhicules étroits !
Rendez-vous en principe en 2010 pour les premiers tours de roues. Reste à savoir de quoi.
Ghislain UTARD
Bus, tram sur fer, sur pneus... : l’incident de mardi nourrit le débat sur l’avenir de la T1 et de la T2. Photo Pierre MATHIS
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Article paru dans l'Est Républicain en page Nancy
Jean-Jacques Guyot retrouve Françoise Hervé
Le conseiller socialiste de « Nancy Energies » réclame un « débat public ouvert et transparent ».
Dès novembre 1996, Jean-Jacques Guyot aux côtés de Françoise Hervé et Michel Stricher avait dénoncé « la magistrale erreur du choix tant au sein du conseil de communauté que devant le tribunal administratif. Aujourd'hui, le conseiller de Nancy-Energies se positionne sans ambiguïté : « Les multiples incidents depuis 5 ans et l'ultime difficulté constatée pèsent lourdement sur la fiabilité technique et la sécurité du tram sur pneu », déclare-t-il. « Cette situation exige désormais une évolution rapide vers une nouvelle technologie et la mise en oeuvre d'une procédure et d'un calendrier conduisant au changement de ce matériel désuet avec le seul souci d'économiser l'argent public et de protéger la fiscalité des ménages ».
« Aucun débat sérieux »
Sur la même ligne que Françoise Hervé (ER d'hier), le conseiller socialiste poursuit : « Même si l'utilisation de ce matériel en service depuis 2001 contraint à en rechercher la valorisation, même si le rail unique restera une contrainte forte dans la mutation, il n'est pas concevable de mettre en place une seconde ligne sans une évaluation et un maximum d'assurance ». « Malheureusement », regrette Jean-Jacques Guyot, « le maire de Nancy, soucieux de préserver sa carrière, n'a jamais entendu son opposition, ni su faire évoluer ses choix vers un matériel et des tracés urbains plus adaptés. L'exécutif en place à Nancy et à la CUGN se doit désormais de surseoir à tout engagement sur la Ligne 2 avant d'avoir conduit un débat public et transparent ».
« A ce jour », conclut-il, « toutes les décisions semblent prises alors qu'aucun débat sérieux n'a été mené au sein des assemblées démocratiques représentatives, toujours placées devant le fait accompli tant sur le choix du matériel que sur celui de l'homogénéité du réseau de transports en commun et des parcours urbains les plus adaptés ».
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Edredon
Circulez, il n'y a rien à voir ! Drapé dans une sérénité « flots bleus », l'exécutif du Grand Nancy regrette que l'opposition utilise à des fins polémiques la chute ubuesque d'un moteur de tram à la station Roosevelt. C'est de bonne guerre... La stratégie de l'édredon tant de fois éprouvée par André Rossinot en éminent spécialiste de la politique vise à relativiser... Et à ramener la quiétude en ce début de mois d'août parti sur les chapeaux de roues.
Cool, la CUGN renvoie à la procédure édictée pour l'approbation du Plan de Déplacement Urbain en octobre. Poursuite de la concertation préalable, enquête publique sur la ligne 2, etc... Après l'édredon : la sieste. Comptez les moutons. C'est l'été : relax, relax ! Reste les questions que se posent les Nancéiens, notamment les usagers de l'été confrontés aux spectaculaires travaux de restauration de la ligne, à la rupture de charge de République et aux avatars surréalistes et répétitifs de la chenille. L'expérience Bombardier est-elle un échec ? Quelles incidences réelles ces cinq années de déconfiture entraîneront-elles sur les feuilles d'impôts ? Pour garantir une meilleure cohérence économique avec la T2, faudra-t-il mettre le tram actuel à la casse ? Y aura-t-il, comme la loi le recommande, une évaluation de la situation avant le vote du PDU ? Etc... Autant d'interrogations qui tournent en boucle dans les têtes. Et qui méritent assurément des réponses à mûrir paisiblement sous les parasols.
Jean-Louis ANTOINE
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L'hypothèse du serrage excessif
L'analyse des boulons du tram ne tombera pas avant la deuxième quinzaine d'août. Mais un serrage excessif avec micro-fissures semble plausible.
Après la perte de son moteur par un tram mardi, le contrôle de deux rames supplémentaires a été effectué dans la nuit de jeudi à vendredi. Cette fois encore, rien d'anormal n'a été constaté. Au total, 19 rames sur 25 ont donc été inspectées, les autres étant actuellement en ateliers pour mise à niveau du système de guidage.
Côté expertise, les résultats de l'analyse du boulon qui a cédé ne devraient pas être connus avant la deuxième quinzaine d'août. C'est le laboratoire nancéien du CRITT Metal 2T qui a été chargé de l'opération. Il semble néanmoins de plus en plus probable qu'un serrage excessif, lequel aurait pu entraîner des micro-fissures, soit à l'origine de la rupture de la fixation.
Quoi qu'il en soit, une réunion du CHSCT de la Connex (Comité d'hygiène et de sécurité) devrait se tenir la semaine prochaine à la demande des syndicats de l'entreprise exploitante du réseau Stan. La date précise n'est encore fixée.
Fin de chantier
Dans un tout autre registre, la reprise du service sur l'intégralité de la ligne T1 a été confirmée hier pour le 16 août. La section entre la station République et le CHU de Brabois est, en effet, neutralisée depuis le 24 juillet en raison de travaux de réfection de la plate-forme, laquelle avait notamment souffert de l'orniérage. Plusieurs stations sont en remise en état. Les travaux sont bouclés ou presque pour Jean-Jaurès, Garenne et Kennedy. Reste à achever les chantiers de Brabois et du « S » de République pour lesquels les équipes d'intervention devraient être doublées.
Un temps de séchage du nouveau revêtement à base de béton est, en effet, nécessaire avant la reprise normale du service. Quatorze rames (service vacances oblige) seront alors injectées sur la ligne contre huit actuellement, qui n'effectuent que la liaison Essey-Maginot avec relais de bus vers Vandoeuvre. Il va sans dire que toutes ces rames auront été vérifiées...
G. U.