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L'Est Républicain.fr Wrote:Article paru dans l'Est Républicain en page Grand Nancy / ESSEY-LES-NANCY . www.estrepublicain.fr
Transport à la demande au printemps
Le TAD (transport à la demande) sur la ligne 162, de La Fallée à la place Barrois de Saint-Max, est sur le point d'être entériné. Une dernière étude par la Connex, menée en novembre dernier, un an après une première enquête, a permis d'apporter de nouvelles solutions pour les usagers de cette ligne. Adjoint délégué aux déplacements, Gilles Sapirstein, fait remarquer que « depuis la réunion publique du 13 septembre dernier, la commission travaux s'est réunie deux fois avec les représentants de la CUGN, de la Connex, les élus locaux, les personnels des services techniques, ainsi que des riverains du Nid, de La Fallée, du Plein Soleil et du Bas Château, tous concernés par le transport à la demande.
Après mûre réflexion, le projet devrait être bouclé lors d'une dernière réunion, en mairie, le 30 janvier. On peut constater, à l'issue des deux enquêtes, une grosse demande des personnes âgées. Le TAD, qui fonctionnera aux heures creuses, est donc le moyen le plus adapté à leurs demandes... La Connex veut aussi fusionner la ligne 162 avec un taxibus. Celui-ci desservirait, en plus, le Plein Soleil et permettrait de redescendre ensuite vers le collège Gallé tout en faisant une halte à l'arrêt du tram Roosevelt/Leclerc. Avec ces nouvelles solutions, on peut considérer que la Connex a répondu aux attentes des usagers. »
Période d'essai
La navette bus-taxibus circulera, sur le parcours Barrois - collège Gallé, uniquement aux heures de pointe, c'est-à-dire de 6 h 45 à 8 h 15 et de 16 h à 19 h. Le reste de la journée, aux heures creuses, c'est le TAD qui prendra le relais. Directeur des services techniques de la ville, Georges Mangenot, précise : « la Connex a fait des efforts en élargissant les heures pleines et avec une fréquence toutes les vingt minutes. Et pour le TAD, elle va implanter de nouveaux arrêts et aussi mettre en place un numéro vert, donc gratuit, pour réserver son transport auprès de l'agence Allostan. Pour le retour des usagers, la Connex réfléchit..... » Comprendre, par ces propos, les possibilités d'appeler Allostan sans que le voyageur ait à débourser un centime.
En tout cas, le TAD est désormais sur de bons rails. Sauf retournement de situation improbable, sa mise en service est prévue pour le printemps. Définitivement ? « Non, d'abord, pour une période d'essai ! » admet Georges Mangenot.
M.G Wrote:peut etre une très bonne idée plutôt que de voir des bus vides circuler. Par contre la question est combien de temps à l'avance il faudra réserver son bus ( je sais que dans certaines villes c'est un jour à l'avance et c'est pas pratique... ).
ArKaNuM Wrote:1 jour à l'avance c'est pas super effectivement pour voyager. J'espère que cela ne sera pas le cas ici !
http://www.premiumwanadoo.com/imaginelebus/Servicedemande.htm
L'Est Républicain Wrote:Article paru dans l'Est Républicain en page Nancy
Le bus au bout du fil
Un service de transport à la demande sera lancé en avril sur Essey-Saint-Max. A Amiens, le « TAD » répond depuis 2 ans à une attente très ciblée. Réservation sur simple appel.
De notre envoyé spécial Ghislain UTARD
« Ametis bonjour »... Bienvenue à l'agence bus d'Amiens. Et plus précisément à la centrale d'information et de réservation du réseau Ametis.
Réservation ? Oui. Tout simplement parce qu'à côté des 21 lignes de bus classiques qui desservent les 27 communes et 175.000 âmes de la Communauté d'agglomération amiénoise, est née en mars 2004 la ligne 56. Sa particularité ? Ses minibus ne roulent que s'il y a de la demande, desservant des arrêts établis (mais très nombreux), n'hésitant pas à couper au court d'ailleurs si personne ne s'est manifesté pour telle ou telle station.
C'est sur un principe similaire qu'un TAD devrait être lancé en avril sur Essey-Saint-Max pour faire la liaison aux heures creuses entre des secteurs comme Plein Soleil, la Fallée et la place Barrois (correspondance tram). En fait, cette formule permet de répondre à des besoins ciblés. En s'épargnant une desserte classique coûteuse ou en créant un service là où une ligne traditionnelle serait économiquement inenvisageable.
Minibus, taxi-bus
C'est ainsi qu'à Amiens, la ligne 56, qui vient de recevoir la visite d'une délégation grand-nancéienne, fait désormais la jonction entre Etouvie, la zone industrielle Nord et Saint-Ladre (un secteur commercial). Cette desserte fonctionne avec des minibus en heure de pointe (dès 4 h 30 et jusqu'à 9h puis de 16 h à 22 h 30) et des taxi-bus en heure creuse. « Cette particularité permet de répondre aux salariés de la zone industrielle et, d'autre part, de se rendre sur le pôle commercial Amiens Nord » explique Hubert Henno, président de Semta-Ametis et vice-président d'Amiens Métropole.
Et justement : en ce jeudi matin, c'est un ouvrier d'une usine qui, en appelant la centrale, effectue sa réservation. Pour être pris en charge chaque matin puis chaque soir au retour de son travail. Pour un mois. L'appel est facturé 0,075 € la mn (il devrait être gratuit à Nancy). Les bénéficiaires du TAD doivent au préalable être inscrits. Ensuite, « les réservations peuvent se faire jusqu'à 4 semaines avant le déplacement et jusqu'à 1 h avant la course ». Le tout étant géré par ordinateur.
Les conducteurs ont une feuille de route, savent qui ils doivent prendre en charge et où.
Même tarif
« En cas d'absence à l'arrêt, ils appellent le voyageur. Faute de réponse, ils n'attendent pas plus de 3 mn ». Pour ne pas pénaliser les autres usagers. « La grille tarifaire est tout simplement celle du réseau » précise Eric Thibault, le directeur d'Ametis. Y compris quand le transport est effectué par « taxi-bus » en l'occurrence des taxis utilisant des monospaces 6 places (eux sont rémunérés par un forfait course et un dédommagement pour l'astreinte) et doté d'un matériel de validation portable.
Pas très rentable pour la collectivité ! Mais beaucoup moins cher qu'une vraie ligne avec des bus circulant pratiquement à vide... C'est en tout cas l'un de ces nouveaux « services de proximité » que développent nombre d'agglomérations dans le cadre de leurs fameux PDU (plan de déplacements urbains). En complément de projets lourds. Des projets qui, à Amiens, vont notamment consister à développer du BHNS sur dix ans.
Kesako ? Du « bus à haut niveau service » (en l'occurrence de la cadence élevée, 27 km de couloirs réservés, de l'accessibilité handicapés...). De toute façon, le BHNS, les Nancéiens aussi vont en entendre parler ! Pour cause : outre la ligne TCSP nème1 (existante) et la 2 (en projet), on parle aussi d'un numéro 3. Mais là, ce sera justement, dans un premier temps, du BHNS.
L'Est Républicain Wrote:Le bus au bout du fil
Service de transport à la demande, Mobi Stan sera lancé le 2 mai sur l'est nancéien : un coup de fil et un minibus vient vous chercher à un arrêt prédéfini. Une première sur l'agglo.
« Mobi Stan, bonjour... » Il est 11 h au petit centre de réservation installé au dépôt de bus de Marcel-Brot. L'opératrice vient de décrocher. A l'autre bout du fil : un client du réseau Stan qui a composé le 0.800.14.24.34. C'est un numéro vert, gratuit. Il aurait pu aussi taper (préférable depuis un mobile) le 03.83.36.21.21.. Son souhait : être pris en charge à 11 h 45 à l'arrêt de bus Plein Soleil sur les hauteurs d'Essey. Pour être déposé à Carnot Saint-Max. Histoire de faire une course. Avant de reprendre le tram vers Nancy.
L'agent d'accueil pianote sur son clavier. L'ordinateur propose alors une prise en charge à 11 h 51 à Plein Soleil (et un retour le cas échéant). Un logiciel spécialisé vient, en effet, en fonction des demandes déjà formulées par d'autres clients, d'optimiser le parcours du minibus qui circule dans les environs. La demande de l'usager est aussitôt transmise au chauffeur sur un assistant électronique...
Cette formule, c'est ce qu'on appelle le transport à la demande (TAD). Avantage ? « Il répond aux attentes des usagers tout en évitant, aux heures creuses par exemple, de faire circuler à vide des bus d'une ligne régulière », explique Christian Parra, du Grand Nancy.
Trente minutes avant
Il permet aussi de s'affranchir, si c'est inutile, du passage à certains arrêts puisque le ramassage se fait sur réservation (30 minutes au plus tard avant la prise en charge). Résultat : un gain de temps.
Et justement : Mobi Stan, c'est son nom de baptême, sera lancé le 2 mai sur l'est de l'agglo, pour remplacer aux heures creuses (de 8 h 30 à 16 h en semaine et de 10 à 18 h le dimanche) la ligne 162, « dont les véhicules traditionnels tournaient à 25 % à vide ». Il couvrira, schématiquement, la zone constituée par les coteaux de Saint-Max et Essey.
Seule contrainte : il faut, au début, s'inscrire (avec délivrance gratuite d'une carte d'adhérent). Mais pour le reste, « les tarifs sont ceux du réseau Stan, les tickets identiques », explique l'exploitant Connex. Et la création de Mobi Stan a même permis d'augmenter le nombre d'arrêts où peuvent s'effectuer les prises en charge. Avec ceux de la ligne 164, leur nombre dépasse la vingtaine. S'y ajoutent ceux de la ligne tram dans Essey et Saint Max.
Arrêts prédéfinis
Autant dire que Mobi Stan « n'est en aucun cas un taxi » ! Il ne dessert que les arrêts prédéfinis. « Il a aussi fait l'objet de réunions avec le public », souligne Jean-Paul Monin, le maire d'Essey. Avec au départ parfois, « nouveauté oblige, des réactions hostiles ». Aujourd'hui, le premier magistrat salue ce service innovant qu'ont déjà développé plusieurs agglomérations. Constat satisfait aussi de Claude Seyer, maire adjoint de Saint-Max : « Mobi Stan permettra par exemple à certains quartiers de rejoindre des commerces sans avoir à faire les détours qu'impose la ligne 162 ».
Une douzaine « d'usagers expérimentateurs » contribuent au rodage du système jusqu'à son lancement le 2 mai. Sera-t-il ensuite instauré sur d'autres communes ou quartiers ? A voir. « Il y aura une période d'observation », souligne Christian Parra. « Ce service, à la fois personnalisé et de proximité, répond d'abord ici à une situation spécifique ». Mais il est au rang « des nouveaux services » qui peuvent être développés en faveur des transports en commun.
Certitude : difficile de ne pas remarquer le minibus Mobi Stan avec son numéro géant sur les flancs ! A noter qu'il sera remplacé dès septembre par des véhicules neufs. A plancher plat.
Le chauffeur reçoit les instructions en temps réel sur écran. Photos Michel FRITSCH
Ghislain UTARD
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