re-motorisation electrique

[gede]

C'est passé un peu inaperçu vu la situation actuelle : le gouvernement vient d'autoriser la re-motorisation en électrique des véhicules de plus de cinq ans. certains pays comme la Grande Bretagne autorisaient déjà cette pratique qui est utilisée pour les bus : en particulier les bus à impériale découverte qui circulent dans certaines villes touristiques.
La remotorisation hydrogène est également autorisée.
Pensez-vous que cette technique puisse se développer en France ?

[citaro27]

cela permettrait d'électrifier des bus à mi-vie pour leur faire une durée de vie plus longue pour un investissement moitié moindre que l'achat d'un bus électrique neuf.

En Hongrie le réseau de Sgezed a transformé quelques Citaro I en trolleybus,ce qui est une autre approche !

[andrei]

Cela se fait aussi en Roumanie.

Au début des années 90, l'opérateur de Bucarest a racheté quelques dizaines de vieux bus Saurer genevois. Les véhicules ont été exploités durant un an ou deux sur la ligne express reliant le centre-ville à l'aéroport, après quoi ils ont été transformés en trolleybus par les ateliers centraux et affectes à des lignes locales dans le sud de la ville.

Plus récemment, l'opérateur de la ville transylvaine de Cluj a racheté des Agora L ex-parisiens (dont quelques autoroutiers dédiés à la ligne Roissybus) et en a converti la majeure partie en trolleybus. L'opération a eu lieu chez le carrossier Astra Bus d'Arad (autre ville de Transilvanie) ; pour la petite anecdote, celui-ci a déjà assemblé des Citelis 12 trolleybus pour Bucarest, et des Citelis 12 diesel pour d'autres villes roumaines.

Je sais aussi qu'une petite ville allemande a converti (une partie de ?) ses Citaro C1 en électrobus sur batterie, et qu'il existe une entreprise allemande spécialisée en ce type d'opération. Mais je n'ai, malheureusement, aucune référence à vous fournir.

[citaro27]

Rénovation au lieu de nouvelle construction: conversion du diesel en bus électrique
par Editorial | UTM

Ziehl-Abegg fournit des essieux portiques électriques avec des moteurs de moyeu de roue, ce qui facilite la conversion du diesel au fonctionnement électrique. I © Ziehl-Abegg
Depuis le salon «Busworld» de cette année à Bruxelles, une nouvelle tendance s'est accélérée dans l'industrie du bus. Plusieurs sociétés se sont spécialisées dans la conversion des bus diesel en propulsion électrique. La conversion est non seulement durable, mais aussi nettement meilleure en termes d'investissement et de coût d'exploitation que l'achat de nouveaux bus électriques selon les fournisseurs. Nous avons jeté un coup d'œil aux entreprises afin de donner un aperçu du marché en croissance.

e-trofit
e-troFit est une filiale de la société de développement basée à Garching in-tech. Depuis de nombreuses années, l'in-tech mène des activités de développement pour les principaux constructeurs automobiles. Depuis 2016, une équipe d'innovation en technologie travaille sur la mobilité électrique.

Fin 2017, l'in-tech, dirigé par Andreas Hager, a lancé le projet pilote «e-troFit». Une équipe de spécialistes de tous les domaines du développement de véhicules a conçu une solution de conversion pour les autobus urbains. L'idée a réussi, la décision a été prise de développer une solution en série.

Afin de lancer ces activités, in-tech a fondé sa filiale e-troFit GmbH en 2019. La société basée à Ingolstadt est désormais responsable du développement, de la production en série et de la distribution de la solution e-troFit.

Techniquement, la conversion du diesel au bus électrique est tout un défi. Un avantage est que les essieux ZF installés sur de nombreux bus urbains diesel peuvent être remplacés par un essieu à portail électrique ZF AxTrax AVE. Les axes électriques sont entraînés par des moteurs asynchrones refroidis par liquide d'une puissance de 125 kW chacun.



Les batteries de traction d'une capacité de 240 kWh sont installées à l'arrière et remplacent le moteur diesel. La portée de la batterie est de 200 à 250 km. À l'avenir, la capacité de la batterie sera portée à 300 kWh. La recharge peut avoir lieu par plug-in ou pantographe.

Le contrôle du véhicule est un peu plus complexe. Étant donné qu'e-trofit n'a pas accès au protocole du logiciel econtrol existant, e-trofit a dû faire appel à la rétro-ingénierie. Les développeurs ont analysé plus de 1 000 signaux et les ont intégrés dans le nouvel ordinateur de bord pour s'assurer que toutes les fonctions fonctionnent toujours de la même manière.

e-trofit a déjà converti une Mercedes Benz Citaro en bus électrique et attend les premières commandes. Selon le constructeur, la conversion est beaucoup moins chère que l'achat de nouveaux véhicules. Selon l'état du véhicule et l'étendue des travaux, la conversion peut coûter entre 300 000 et 350 000 euros par bus. Cela représente environ la moitié des nouveaux bus électriques.

Je vois des bus électriques
Sous la direction de la société «Je vois des bus électriques», un consortium de six sociétés convertit un bus diesel en bus entièrement électrique en une semaine de travail. Un bus MAN amélioré a été présenté à Busworld à Bruxelles en octobre.

«Pour les opérateurs de bus, le remplacement de la garniture dans les bus de service public est presque une tâche quotidienne», explique Pfeffer, expliquant comment l'intérieur des bus de service public utilisés est maintenu en si bon état. Pfeffer est l'un des fondateurs de «Je vois des bus électriques». Pfeffer, qui a étudié les moteurs à combustion interne dans le cadre de son cursus, donne un nouveau souffle à ces vieux bus. «Il est désormais presque impossible de vendre de vieux bus en Europe de l'Est car les villes optent également pour des véhicules propres», explique-t-il. "Pratiquement la seule option est de les vendre à un rabais important."

[Olivier]

Exploitants, constructeurs, équipementiers et financeurs ont échangé sur les bus propres à l'occasion d'une conférence organisée par VRT. Le retrofit a été abordé : https://www.transbus.org/actualite/actu-2022-03-bus-propres-motorisation-energie-vrt.html