Il y a eu une erreur de frappe : une fois que l'on est habitué.
Sinon oui, il y a un petit temps d'adaptation. Il faut une journée ou deux le temps de prendre ses marques.
Le ralenti est beaucoup plus marqué : dès qu'on lâche l'accélérateur le bus perd rapidement de la vitesse, donc difficile de faire des marches sur l'erre et de continuer sur sa lancée en jouant sur l'inertie du véhicule.
Par contre, si on se débrouille bien, il n'y a quasiment plus besoin d'appuyer sur la pédale de frein pour s'arrêter, sauf en toute fin de course pour immobiliser le bus.
Et il vaut mieux, car j'ai remarqué que le freinage est plus sec.
On appuie à peine sur la pédale et cela freine fort.
Le premier jour, je les aient un peu secoués les voyageurs sur la ligne 63...

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Et pour l'accélération, ils ont la pêche les GX 337 Elec.
Autre différence avec un bus thermique, la mise en route du moteur est plus lente. Avec un bus diesel où hybride, quand on appuie sur le bouton ad-hoc, le moteur se met tout de suite en route et on peut démarrer, alors qu'en électrique il y a une réinitialisation du système qui dure à chaque fois une bonne vingtaine de secondes.
Pour l'autonomie, dans Paris intra-muros, avec les feux rouges, le trafic et la limitation à 30 km/h, on est à environ 250 km : on perd 10 % tous les 25 km.
J'ai fait une fois en août un service de remplacement de métro en banlieue du côté d'Asnières - Gennevilliers où j'ai pu rouler à 50 quasiment tout le service, que ce soit pour y aller sur le périphérique ou ensuite avec les voyageurs. Et là, j'étais plutôt à 350 km d'autonomie.