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15063 Wrote:Ce que voulais dire, c'est qu'il sera difficile d'améliorer l'efficacité du réseau sans créer des lignes de métro ou de tram. Avec ces 300 millions, on pouvait mettre sur fer la liane 1 dont l'axe correspond au projet abandonné de ligne 3 du métro.
En 2011, Transpole met la tête dans le guidon et 4 000 vélos à disposition
jeudi 04.11.2010, 05:12 - PAR SÉBASTIEN BERGÈS
Un moment mis en balance, le vélo en libre-service arrive en terre métropolitaine
Il aura fallu un an et demi de procédure, seize réunions de négociation avec les deux candidats, deux mois d'ultimes tractations et des litres de café, mais cette fois, ça y est. Le conseil communautaire renouvelle demain la délégation de service public transports. Kéolis, le sortant, a triomphé de Veolia. Alors, on prend le même et on recommence pendant sept ans ? Pas exactement. Revue des nouveautés.
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1. Vélos en libre accès
Vélib', Vélov', Vélille, appelez-le comme vous voulez, il n'a pas encore de nom mais il arrive. Le vélo en libre-service, déployé sur douze communes autour de Lille et Roubaix-Tourcoing, donnera ses premiers coups de pédale en 2011. Le dispositif démarre en septembre avec 1 100 biclous répartis dans 80 stations. Un an plus tard, le VLS comptera 210 stations, 2 000 bicyclettes et 4 200 bornettes (c'est le terme) où les accrocher.
Gratuit la première demi-heure, puis 1 E les suivantes. Et par abonnement, c'est encore mieux : de 1,40 E la journée à 36 E à l'année.
Mais le gros de l'offre vient d'ailleurs. Du vélo en location de longue durée. Trois mille petites reines dès 2011, 8 000 à l'horizon 2014, proposées à des prix dérisoires (on a d'ailleurs cru à une erreur) : 5 E par mois, 36 E par an, et encore, le tarif chute pour les abonnés Transpole. Les bicyclettes pourront être retirées dans quatre Maisons du vélo (à Lille, Roubaix, Tourcoing et Villeneuve-d'Ascq) ou neuf points relais établis dans la métropole. Ajoutons que ces points relais totaliseront 480 places de stationnement, que 28 nouveaux parkings en ajouteront 884, et voilà que le vélo, réduit à 2 % des déplacements métropolitains en 2006, sort la tête du guidon.
2. Bus en « corolle »
Nombres premiers ? Suite mathématique ? Pifomètre ? À la longue, la numérotation (de 1 à 238) des 43 lignes de bus suscitait des abîmes de perplexité. Ça tombe bien, Kéolis compte tout remettre à plat. De septembre 2011 à septembre 2013, en parallèle à un nouveau plan bus, c'est à une restructuration du réseau que se prépare l'exploitant. Hiérarchisation au-tour des huit lignes à haut niveau de service (les Liane, dont trois sont en service aujourd'hui) et une rocade de bus baptisée « Corolle », autour de Lille, sont prévues au programme.
3. Transports innovants
Elle a deux ans pour faire ses preuves. La navette fluviale, entraperçue ponctuellement, débarque dans l'offre de transports. Deux bateaux électriques et deux parcours aux usages distincts. L'un, le citadin, entre le Champ de Mars et Euratechnologies à Lille, cadencé toutes les treize minutes en heures de pointe. L'autre, le bucolique, entre le Champ de Mars et le jardin Mosaïc, à Houplin-Ancoisne, pour départ le matin et retour le soir.
Autre navette, autre ambiance : des minibus dans le Vieux-Lille. Des véhicules plus maniables, capables de serpenter dans le Vieux-Lille à intervalle de dix minutes, en ralliant pour le prix d'un ticket ZAP le Champ de Mars et la Grand-Place. Et les arrêts ? À la demande.
Le dernier « transport innovant » n'est pas exactement révolutionnaire. Pensez, du covoiturage ! Mais il s'agit là de lui donner un coup d'accélérateur, via la mise en relation des usagers sur le web, gratuitement, et leur intégration aux outils d'itinéraires de Transpole.
4. Billettique
Fini de laisser son 06 à une ravissante inconnue au dos d'un ticket : Kéolis est chargé d'accompagner le basculement vers une billettique sans contact, financée par LMCU. Lourds investissements en perspective, et encore quelques arbitrages technologiques à trancher. On en reparlera. •
Transpole : le contrat qui valait (plus d')un milliard
jeudi 04.11.2010, 05:12
Transpole vise les 242 millions de voyages en 2017.
Combien ce nouveau contrat va-t-il coûter à LMCU ? Combien de voyages en 2017 ? Les chiffres pour le dire.
> 1,181 milliard d'euros C'est le montant de la Subvention forfaitaire d'exploitation convenue entre LMCU et Kéolis. Soit, en moyenne, 168,8 millions d'euros par an.
Fixée une fois pour toutes, la SFE est versée par la communauté urbaine à son délégataire pour compenser le déficit d'exploitation du réseau de transports.
Son montant final, âprement discuté, est inférieur de 143,4 ME à l'offre initiale (9 ME ayant été grappillés par LMCU lors des ultimes conciliabules de l'automne). À force de coups de rabot, la rue du Ballon a ramené la facture de Kéolis à moins de 6 millions au-dessus de celle, réputée plus légère, du concurrent malheureux Veolia.
Mais l'écot communautaire ne se résume pas à cette subvention : le remboursement de taxes à la société et la prise en charge publique des réductions tarifaires feront gonfler la note. Un pourboire évalué à plus de 150 millions d'euros sur sept ans mais sujet à fluctuations, le décompte exact étant facturé chaque année par Kéolis.
> 242 millions C'est le nombre de voyages visés, en 2017, par Kéolis. Soit une augmentation de 59 % par rapport à 2009 et ses 152 millions de voyages. Sachant qu'un trafic en deçà des attentes peut entraîner la résiliation du contrat à cinq ans, deux ans avant le terme normal.
> 8 % C'est le taux de fraude espéré en 2017. L'introduction de la billettique doit notamment pourvoir à cette chute de la resquille, qui devrait encore atteindre 12,5 % environ en 2011.
> 1,40 E Ce sera, à compter du 1er janvier 2011, le prix unitaire du titre de transport. Une augmentation comprise dans le réajustement tarifaire voté par les élus communautaires en juin. Hausses pour les carnets, coupons, ticket ZAP et abonnements seniors, mais baisse pour les abonnements jeunes et boursiers ou gratuité pour les seniors non imposables, cette nouvelle grille prendra effet en même temps que le nouveau contrat.
15063 Wrote:Sauf qu'à Dijon, Bordeaux et Brest, la restructuration du réseau a été liée à l'arrivée du tramway. Il n'y aura pas de nouveau tram à Lille puisque les 300 millons ont été employés à autre chose ... Ceci dit, le réseau actuel, organisé pour rabattre le maximum de clients sur le métro, ne donne pas satisfaction. Lille-Hellemmes en 30 mn, il faut le faire ! Espérons qu'un jour qqun aura l'idée de mettre des rails dans les lianes, si les dieux du stade ne nous coûtent pas trop cher.
GX217 Wrote:Ah Kéolis reconduit sur Lille! Kéolis garde donc l'un de ses réseaux phares, avec Lyon, Bordeaux et Rennes.
Il y aura donc 2 restructurations successives, une en 2011 et l'autre en 2013 soit 2ans plus tard?
La Voix du Nord.fr Wrote:Des bus en plus, un métro plus long, un « Vélille »... La métropole change d'aire
Hier, à la communauté urbaine de Lille, on « célébrait » le contrat de délégation de service public confié à Kéolis (Transpole) pour l'exploitation des transports en commun de la métropole jusqu'en 2017. Bien des changements et améliorations en perspective. Dès 2011, on devrait voir arriver les vélos en libre service.
1.Une DSP, c'est quoi ? Par DSP, Lille Métropole Communauté urbaine entend : délégation de service public. Après dix-sept mois de procédure, entre le lancement de l'appel d'offres, l'étude des candidatures (Kéolis et Veolia), le choix final et le vote en conseil de communauté, c'est dit c'est fait, à partir du 1er janvier, LMCU déléguera la gestion de ses transports publics à Kéolis, le candidat sortant. Ce sera donc toujours Transpole. « Cette DSP fait partie de ces grandes décisions de la communauté urbaine, comme l'a été le métro, à une autre époque », déclarait hier Martine Aubry. La présidente de LMCU précise : « Les transports collectifs sont l'élément structurant du développement économique, de l'Eurométropole. » Le budget est à la hauteur des enjeux : 1,7 milliard d'euros jusqu'en 2017.
2.Des transports « articulés ». La nouvelle DSP transports diffère de la précédente sur plusieurs « points forts », dit Martine Aubry. On pourrait même l'appeler DSP mobilité, car Kéolis propose d'y combiner toutes les manières de se déplacer (métro, bus, tram, vélo, voiture, train...). « Un nouveau cap, un changement d'aire », se félicitait-on hier. On prévoit d'ici 2017 de doubler le métro, lancer sur Internet le covoiturage, rénover le tramway, créer de nouveaux parcs relais et pôles d'échanges, lancer le ticket sans contact, unique quel que soit le mode de transport choisi... Même le TER, dans sa partie métropole lilloise, pourra dès 2011 être pris avec un ticket Transpole. « Tous les maillons de la chaîne vont être articulés, c'est majeur, la mobilité est un droit, je pense à ceux qui aimeraient utiliser les transports en commun mais ne le peuvent pas encore. Lorsqu'il y a un trou dans la chaîne, les gens prennent leur voiture. » Eh oui, le but de tout cela, c'est de faire reculer la part de l'automobile dans la somme de nos déplacements (aujourd'hui plus de 50 % ; en 2020, on voudrait que ce soit 25 %)... au profit du vélo. Dans nos mouvements, il n'est sollicité qu'à 2 %. LMCU vise 10 %.
3.Le vélo, en liberté ou en location. Si LMCU déroule les kilomètres de pistes cyclables, sa politique en faveur du deux-roues passe aussi par un système de vélos en libre-service, comme le Vélib parisien. Hier, dans les salons de réception de la communauté, on dévoilait le prototype, siglé b'Twin, baptisé pour l'instant « Vélille » (on pensait un temps à Vél'Up) : il est noir, aux garde-boues rouges, avec un panier à l'avant, une selle « confortable », glisse Martine Aubry qui dit l'avoir essayé. Maniable, pas trop lourd (enfin, si quand même), il sera fabriqué par Oxylane, dans son usine lilloise récemment inaugurée à Fives. On en trouvera 1 000 dès septembre 2011, puis 1 000 autres jusqu'en 2014. Le territoire métropolitain sera maillé de 110 stations Vélille, 28 parkings à vélos, 884 places de stationnement...
La DSP prévoit aussi 8 000 vélos en location longue durée à partir de 2012. « Avec 10 000 vélos, la métropole lilloise possédera à terme la plus importante flotte après Paris », sourit Michel Bleitrach, PDG de Kéolis. En partenariat avec Oxylane, le groupe propose de renouveler la flotte « tous les deux ans ». Le PDG d'ajouter, flatteur : « Vous allez passer en tête des métropoles européennes sur le plan du développement durable. » •
La Voix du Nord.fr Wrote:Trois incidents en moins de dix jours. Il ne fait pas bon en ce moment d'être pressé quand on voyage sur les lignes de métro.
Après un problème de programmation d'une rame il y a dix jours, la crevaison d'un pneu lundi, c'est un nouvel incident technique qui a provoqué ce jeudi une interruption entre 7 h et 10 h 15, sur la ligne 2, entre Saint-Philibert et la gare Lille-Flandres. Résultat : des centaines de voyageurs contraints d'emprunter l'un des sept bus relais mis à disposition dès 7 h.
Alors, dure loi des séries ou vrai problème de sécurité sur les lignes ? Plutôt « la chance à pas de bol », explique t-on chez Transpole. « Ces trois incidents consécutifs sont rares. Même si nous faisons toujours une maintenance continue, nous ne sommes pas à l'abri. »
En cause ce jeudi, une perte progressive du signal de la rame, suite à une détérioration de l'un des câbles, entre Porte d'Arras et Porte des Postes.
Il s'agit du sixième problème technique nécessitant la mise à disposition de bus relais depuis le début de l'année. Il serait tout simplement lié à l'usure du temps et un hiver difficile.
La Voix du Nord Wrote:En livrant les premiers tracés, LMCU met le tram-train sur « des rails irréversibles »
Desservir la métropole lilloise par le biais d'un tramway urbain, c'est le projet de « tram-train ». Il ne date pas d'hier mais cet après-midi, en conseil de communauté urbaine, il prendra une tournure plus concrète. Les élus du territoire vont lancer l'étude des premières lignes. Mise en service, 2017.
1. Un vieux scoop. Éric Quiquet craindrait-il, par superstition, les effets d'annonce ? Le vice-président LMCU aux transports s'apprête cet après-midi à donner un coup d'accélérateur au « fameux » projet de tram-train, mais déclarait hier : « Il n'y a pas de scoop, nous l'avions inscrit dans notre délibération-cadre sur la mobilité en janvier 2009. » Comme si voir ce vieux projet devenir presque concret, ce n'était pas, en réalité, un petit événement... L'idée date de début 2000, fut inscrite au PDU (plan de déplacement urbain) du dernier mandat, sous l'ère de Paul Astier, alors vice-président aux déplacements urbains, mais n'a jamais vu le jour. Les mauvaises langues disaient que métropole et Région ne s'entendraient jamais pour partager une partie du réseau ferroviaire et faire un train urbain... Onze ans après, le conseil de communauté s'apprête à lancer une étude approfondie (pour 800 000 E) afin de préciser la mise en oeuvre de ce futur tram destiné à irriguer les zones urbaines denses, dépourvues d'un transport collectif « lourd ». « Il a pu apparaître comme un véritable serpent de mer mais là, nous sommes dans la phase opérationnelle, le dossier est sur des rails irréversibles. Nous le ferons. »
2. Des tracés... et des précisions. C'est ce qu'apportera l'étude préalable, qui doit durer une année. Parce que si la délibération-cadre de 2009 actait « l'intention » politique de faire, il reste beaucoup à préciser. D'abord les tracés. « Il y a deux ans, nous avions l'idée de deux axes, tracés à trait épais : un nord-sud qui ferait Seclin-Lille-Wattignies, et un ouest-est pour lier Don-Sainghin-Lille-Baisieux, reprend Éric Quiquet. Là, nous avons imaginé des tracés un peu plus précis. » Un atelier transport public de surface a réuni LMCU, Région, ville de Lille, Agence de développement et d'urbanisme... pour aboutir à des tracés prioritaires pour secteurs oubliés. Ils forment une sorte de Y renversé dont le point de jonction est la place de la République à Lille, « car il y a de la place et qu'y convergent déjà d'autres modes de transport ». De là, on filera au sud, vers Seclin , via la porte d'Arras, Wattignies et Templemars (une nouvelle gare TER sera à créer). L'autre ligne de tram-train partirait d'Haubourdin pour passer par Loos, le CHR, Lille, La Madeleine, Marquette, Wambrechies (extension possible vers Comines Belgique). Comme le tram-train roulera en partie urbaine sur la voirie existante, et en partie suburbaine sur ou le long de branches ferroviaires existantes - selon le niveau d'usage des lignes -, l'étude doit affiner cela. « On veut savoir s'il y a des faisabilités d'insertion, résume Éric Quiquet. Y a-t-il compatibilité avec le tissu commercial à La Madeleine ? Vaut-il mieux passer à Lille par le boulevard Vauban ou le port fluvial ? Faut-il à Wattignies doubler la voie TER ? Comment rejoindre Comines ? » L'étude doit interroger des variantes de tracés et apporter des réponses.
3. Quel délai et quel coût ? La mise en oeuvre des trois premiers tracés, qui totalisent 27 km, est estimée à 560 millions d'euros. Car après l'étude, il faudra trouver le matériel roulant, imaginer des solutions techniques pour passer du rail à la route, être sûr d'assurer un cadencement d'un tram-train toutes les 10 à 15 minutes. Pour toutes ces raisons, la communauté urbaine se fixe un délai raisonnable, 2017, pour l'ouverture de la première ligne.
4. Et après 2017 ? Une deuxième phase est prévue à l'horizon 2020 pour renforcer l'axe ouest-est. La ligne partirait de la voie ferrée de Don-Sainghin jusqu'à la voie ferrée de Baisieux, et permuterait sur la voirie pour les passages par le CHR, Saint-Sauveur (Lille), et Pont de Bois (Villeneuve-d'Ascq). Une ligne beaucoup plus complexe, au coût non chiffré, pour laquelle une étude sera lancée dans un an.
5. Qui pourrait s'opposer ? Quatre comités de territoires en février dernier ont permis d'informer les maires des communes concernées. Dans un an, quand l'étude rendra ses conclusions, LMCU validera politiquement et techniquement par un vote, puis l'enquête publique sera lancée.
Les travaux débuteront « au début du mandat prochain », soit 2014. Bien avant cela, le débat de cet après-midi devrait faire apparaître des inquiétudes. Si l'accueil est « nettement positif », le vice-président aux transports dit entendre les interrogations du maire de La Madeleine « qui veut préserver le trafic auto et le stationnement », mais aussi celles du maire de Faches-Thumesnil, à la frontière d'un tracé. « Je peux affirmer que ce tram-train sera une plus-value pour les communes », ajoute Éric Quiquet. Que dire des investissements et aménagements routiers pour les bus ? Inutiles après 2020 ? Non, mais l'élu précise que « la mise en oeuvre du tram-train imposera une redistribution des cartes du réseau de bus, y compris la Liane », à Wattignies par exemple.
Tramfan Wrote:j'ai cherché des renseignements sur le projet de tram train de Lille (tracé...etc...) mais n'ai rien trouvé.
CR NPDC Wrote:12 537,07 € à Lille Métropole communauté urbaine pour la réalisation d'études approfondies préalables à la décision de réalisation d'un réseau de tram-train dans la métropole lilloise (somme complémentaire)
http://www.lille.maville.com/actu/actudet_-En-livrant-les-premiers-traces-LMCU-met-le-tram-train-sur-des-rails-irreversibles-_met-1748424_actu.Htm
citaro27 Wrote:Le representant de ALVA, imprtateur de BREDAMENARINIBUS, m'a indiqué qu'il fournissait (combien ?) un ou des midibus au gaz (8 ou 9metres ?) pour le réseau Transpole (Keolis délégataire ou une de ses filiales comme TVL ?)
Villeneuve-d'Ascq : Retour sur l'invention du métro automatique
Jusqu'au 21 août, puis lors des Journées du patrimoine, deux exposition au château de Flers de Villeneuve-d'Ascq reviennent sur l'histoire des transports urbains dans la région.
C'est l'occasion de rappeler que le métro lillois, le VAL, a été inventé par un physicien de l'université des sciences et techniques de Lille, Robert Gabillard. C'est lui qui a décidé, pour exporter le concept, que l'acronyme VAL signifiait "véhicule automatique léger". A l'origine, c'est trois lettres signifiaient Villeneuve-d'Ascq - Lille !
Voix du Nord Wrote:Métamorphose du réseau de bus Transpole à partir de ce lundi 29 août
vendredi 26.08.2011, 05:17
Objectif de fréquentation du plan bus pour 2014 : atteindre 74 millions de voyageurs.
« Prendre le bus aussi facilement que le métro »,c'est l'objectif du second plan bus, lancé lundi prochainet jusqu'en 2013, dans la métropole. Un réseau présenté comme plus simple, directet plus étendu.
> Des nouvelles lignes. Outre une nouvelle numérotation (pour les lianes et les lignes principales), de nouvelles lignes font leur apparition. La première phase du plan concerne les territoires des couronnes nord et sud de Lille, des Weppes et du Mélantois. Quatre lignes principales nord-sud traverseront, dès lundi, l'hypercentre de Lille : - La liane L1, de Wambrechies à Faches-Thumesnil.
- La liane L90 relie Comines, Quesnoy-sur-Deûle et Lille Siège de Région.
- La nouvelle « 12 » fusionne les anciennes lignes 4 et 12 pour relier Haubourdin, Loos, Lille, La Madeleine et Marcq-en-Baroeul.
- La 14 (anciennes 9 et 51), de Marquette à Wattignies, offre un accès direct au Vieux-Lille.
- Sur le secteur du Mélantois, les lignes 46 et 69 sont renforcées vers le TER et le métro 4 Cantons.
- Dans les Weppes, cinq lignes (58, 61, 63, 64 et 68) desservent plus facilement métro, TER et centres commerciaux.
> Plus de bus. D'ici à 2013, 370 embauches permettront d'augmenter les fréquences pour ne pas dépasser six à huit minutes d'attente sur les treize lignes les plus utilisées. Gain de temps et plus grande amplitude horaire, le service sera par ailleurs assuré de 5 h 30 à 0 h 30 dès lundi. Enfin, les horaires resteront inchangés de septembre à juin, même pendant les vacances scolaires.
> Un bus de nuit. Dès le 8 septembre, la ligne de nuit « démarre quand tout s'arrête ». Elle prendra le relais de la ligne 1 du métro de 0 h 30 à 5 h 30 les jeudis, vendredis et samedis, de Lille Porte-de-Douai, à Villeneuve-d'Ascq Quatre-Cantons, en passant par Lille-Centre et Hellemmes.
> La corolle pour « éviter Lille ». Un premier tronçon de la ligne circulaire sera inauguré lundi entre Villeneuve-d'Ascq, Lezennes, Ronchin, Faches-Thumesnil et le CHR Calmette à Lille. Objectif : « Ne pas entrer dans Lille pour prendre le métro ou le bus », explique Éric Quiquet, vice-président aux transports à la communauté urbaine. Il faudra désormais quatorze minutes pour relier Villeneuve-d'Ascq à Ronchin, contre quarante actuellement.
> Quid des tarifs ? Pas d'augmentation supplémentaire. « Les prix ont déjà été modifiés en janvier, il n'est pas question de les augmenter à nouveau », rassure l'élu Vert : 1,40 E le ticket unitaire, 0,70 E, le ZAP et 2 E le pass' soirée.
V Et après ? En septembre 2012, la deuxième phase du plan concernera le sud de la métropole et les secteurs de Villeneuve-d'Ascq et de Lomme. Le réaménagement pour le nord-est, le nord-ouest, l'Armentiérois et Roubaix-Tourcoing sera effectif en 2013, lors de la troisième phase. Enfin, au printemps 2012, la navette Vieux-Lille sillonnera le secteur avec des véhicules de gabarit réduit. « D'ici là, le bus sera un mode majeur de déplacement dans la métropole », promet Éric Quiquet
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