[Exploitation] Kéolis, Transdev et Véolia

Bus, trolleybus, tramways, métros...l'actualité des réseaux en France et à l'étranger !

Modérateurs: jerome, Dorfmeister, Terroir, kyah117

Règles du forum
Avant de poster un message, merci de lire la charte d'utilisation des forums. Vous pouvez aussi consulter les mentions légales de Lineoz.net.

En cas de problème sur un sujet, merci d'alerter l'équipe de modération en cliquant sur le point d'exclamation du message souhaité.

Re: [Exploitation] Kéolis, Transdev et Véolia

Messagepar Didier 74 » 11 Sep 2012 18:13

mobilicites.com, 11 septembre
L'autorité de la concurrence autorise la SNCF à monter à 70% au capital de Keolis

L'autorité française de la concurrence vient d'autoriser la prise de contrôle exclusif du groupe de transport public keolis, et de sa filiale Effia, par la SNCF. Cette autorisation est soumise à un certain nombre d'engagements de l'opérateur ferroviaire.

La SNCF a annoncé, en avril 2012, qu’elle montait au capital de keolis à hauteur de 70% au lieu des 56,7% qu’elle détenait depuis février 2010. Saisi par la commission européenne, l’autorité française de la concurrence après "un examen attentif de cette opération, qui concerne le secteur du transport public de voyageurs ainsi que les activités connexes de conseil, d'audit et de gestion de gares routières", vient de rendre un avis positif. Sous réserve que la SNCF respecte les engagements qu’elle avait pris en 2010, quand sa participation dans keolis était passé de 45% à 56,7.

A cette époque, l’autorité de la concurrence avait en effet considéré que le rapprochement SNCF Keolis Effia "entrainait différents risques d’atteinte à la concurrence". Dans son communiqué du 11 septembre 2012, elle explique que "La prise de contrôle exclusif du groupe Keolis par la SNCF, qui en détenait déjà le contrôle conjoint depuis 2010, ne remet pas en cause le caractère nécessaire et suffisant des engagements".

Même cause mêmes effets
En clair les engagements pris en 2010 sont toujours d’actualité et la décision de l'Autorité de la concurrence un simple copié-collé de celle prise à l'époque.

Par exemple, depuis quelques années la SNCF passe des conventions de correspondances garanties avec les opérateurs urbains et interurbains (le dernier bus attend le dernier train). Pour éviter que la SNCF ne favorise Keolis au détriment de ses concurrents la SNCF s’est engagée à répondre "de manière transparente et non discriminatoire" à toute demande de ce type. La SNCF s’est également engagé à fournir les horaires prévisionnels de ses trains pour l’année à venir à tout transporteur qui en ferait la demande. Même obligation de transparence en cas de changement d’horaires ou pour ce qui concerne les services en gare utilisés par les opérateurs urbains (info voyageur par exemple).

Source http://www.mobilicites.com/fr_actualite ... _2039.html
Didier 74
 

Re: [Exploitation] Kéolis, Transdev et Véolia

Messagepar Didier 74 » 19 Sep 2012 12:50

mobilicites.com, 19 septembre
Veolia-Transdev : la Caisse des dépôts confirme sa volonté de devenir majoritaire

Le désengagement de Veolia Environnement de sa filiale de transport public Veolia Transdev, codétenue à parité avec la Caisse des dépôts (CDC), avance toujours à pas feutrés. La Lettre de l'Expansion annonce l'intérêt du Crédit Agricole, et de la Caisse ne fait que confirmer son intention de devenir majoritaire. Selon son dirigeant Jean-Pierre Jouyet, le dénouement de l'affaire approche.

La vente des 50% de parts que détient Veolia environnement finira-t-elle par se réaliser avant fin 2012 ? Lors d'une conférence téléphonique début août, Antoine Frérot n'en était pas si sûr. Cela fait près d'un an que le patron du groupe a annoncé son intention de se désengager de sa filiale de transport public pour alléger la dette de l'entreprise (1,8 milliard d'euros).

Depuis, le feuilleton Veolia Transdev va de rebondissement en rebondissement. Un jour, c'est un groupe allemand de transport (Rethmann) qui est présenti pour racheter une part du capital détenu par Veolia, le lendemain, c'est le fonds luxembourgeois Cube, aujourd'hui, c'est le Crédit Agricole.

Dans son édition du 17 septembre, la Lettre de l'Expansion rapporte en effet, sans citer ses sources, que des négociations avaient actuellement lieu entre la CDC, Veolia Environnement et le Crédit Agricole afin que cette dernière entre au capital de Veolia Transdev à hauteur de 20%. Rien n'a filtré sur l'évolution du capital restant. Information non commentée par Veolia, ni par la Caisse.

"Dans les meilleurs délais"
Le 19 septembre, la Caisse indique à l'AFP que le directeur général de la Caisse des dépôts (CDC) "Jean-Pierre Jouyet "confirme que les discussions sont activement engagées avec Veolia en vue du renforcement de la part de la Caisse des dépôts au capital de Veolia Transdev. Les décisions relatives à cette recomposition du capital et à la réactualisation de la stratégie seront prises dans les meilleurs délais", a-t-elle ajouté.

Fin juillet, une source proche du dossier avait confirmé à Mobilicités qu'elle envisageait certes d'accroître sa part dans Veolia Transdev mais qu'elle limiterait cette montée à 55% du capital du groupe de transport public, ce qui lui suffirait à en prendre le contrôle.
Or, selon la Correspondance économique, qui ne cite pas ses sources, la participation de la CDC dans Veolia Transdev pourrait atteindre 60%. Interrogée par l'AFP, la Caisse n'a pas souhaité confirmer cette information.

Mais comme elle ne cesse de répéter que son renforcement au capital de Veolia Transdev s'incrira "dans la durée", elle cherche un partenaire ayant la même stratégie. D'où son refus de la candidature du fonds luxembourgeois Cube Infrastructure mi-2012, "pas assez gros", selon un observateur. Et auquel la Caisse prétait l'intention de céder les actifs de Veolia Transdev à l'international.

Toujours citée par l'AFP, la Caisse veut en effet que sa filiale "puisse avoir de vraies marges de manœuvre pour son développement, tant en France qu'à l'international, et qu'elle soit porteuse d'un projet industriel et d'un plan stratégique durables, à la fois en phase avec les attentes des élus et des citoyens".

Source http://www.mobilicites.com/fr_actualite ... _2056.html
Didier 74
 

Re: [Exploitation] Kéolis, Transdev et Véolia

Messagepar Didier 74 » 03 Oct 2012 13:05

mobilicites.com, 3 octobre
Le dossier Veolia Transdev vers une issue proche ?

La Caisse des dépôts et consignations (CDC) et Veolia Environnement seraient tombés d'accord sur une répartition à 60/40 du capital de leur filiale commune spécialisée dans le transport de voyageurs Veolia Transdev, affirme Le Figaro. Ce qui ne suffit pas à déconsolider la dette de Veolia qui cherche à se désengager depuis près d'un an.

Selon le quotidien du 3 octobre 2012, qui cite des sources concordantes, les deux parties se sont entendues sur une montée de la Caisse des dépôts (CDC) fin septembre. Actuellement, Veolia Transdev est détenu à 50/50 par les deux groupes, mais Veolia souhaite s'en désengager dans le cadre de son programme de désendettement. L'hypothèse d'une montée à 55 ou 60% de la CDC est, dans ce cadre, évoquée depuis plusieurs semaines.

Veolia Transdev bénéficierait dans un premier temps d'une recapitalisation par transformation de créances de la CDC en actions, puis d'un apport supplémentaire. Puis, d'ici 2013, la société remboursera l'essentiel de ses dettes à l'égard de Veolia Environnement en cédant des actifs.

Régime minceur
Selon le Figaro, la Caisse s'est en effet résolue à imposer à Veolia Transdev "un régime minceur plus sévère que prévu et qui touchera des actifs internationaux en pertes ou trop consommateurs de capitaux". Ainsi "Veolia pourra diviser par plus de deux son exposition financière à Veolia Transdev d'ici la fin 2013, c'est-à-dire à moins de 500 millions d'euros", selon une source proche du dossier, citée par le journal.

" La Caisse ne veut pas aller au-delà de 60 %", affirme une source proche du dossier, qui confirme l'offre. Le problème est que celle-ci pourrait être insuffisante pour Antoine Frérot, le pdg du Veolia Environnement. "Si Veolia reste à 40 %, la déconsolidation de la dette est très minime. Il aurait souhaité (Antoine Frérot, ndlr) ne pas garder plus de 20 %", poursuit cette même source, qui rappelle que, actuellement, les deux actionnaires portent chacun environ 900 millions d'euros de dette.

En clair, l'opération porterait sur une centaine de millions. Ce que conteste une autre source, arguant du fait qu'en ne détenant plus le co-contrôle, Veolia Environnement pourrait déconsolider l'essentiel de la dette, citant un chiffre de l'ordre de 500 à 600 millions. Mais si tel était le cas, Antoine Frérot devrait sauter sur l'offre de la Caisse. Or, selon les informations de l'AFP, le patron de Veolia aurait commencé à y répondre en mettant des conditions "qui ne vont pas de soi pour la Caisse", indique un proche du dossier.

Source http://www.mobilicites.com/fr_actualite ... _2091.html
Didier 74
 

Re: [Exploitation] Kéolis, Transdev et Véolia

Messagepar Didier 74 » 19 Oct 2012 23:07

mobilicites.com, 19 octobre
Veolia Transdev : la Caisse des dépôts va pousser jusqu'à 60%

Selon Le Monde daté du 20 octobre 2012, après dix mois de difficiles négociations, la Caisse des dépôts devrait annoncer la semaine prochaine sa montée au capital de Veolia Transdev, à hauteur de 60%. Il était temps car les collectivités locales commencent à tourner le dos au géant du transport public.

"Il est temps que l'horizon de Veolia Transdev s'éclaircisse, on ne peut pas se permettre de naviguer à vue encore longtemps", commentait récemment un collaborateur du groupe de transport public, au lendemain de la perte coup sur coup des marchés urbains de Nice (juillet 2012), de Cannes (11 octobre) et de Strasbourg (12 octobre).
Les deux premiers contrats sont passés en régie, le troisième a été raflé par Keolis (en tandem avec SNCF Partenariat), qui depuis quelques mois, taille des croupières au numéro 1 du transport public.

L'incertitude autour du désengagement de Veolia Environnement dans sa filiale codétenue à parité avec la Caisse des dépôts (CDC) depuis la fusion entre Veolia et Transdev en 2011 n'a que trop duré, et les élus semblent perdre confiance.
Antoine Frérot a annoncé en décembre 2011 sa volonté d'abandonner l'activité transport et depuis, les rumeurs de reprise des parts de Veolia par le fonds luxembourgeois Cube, le transporteur allemand Rethmann ou le Crédit Agricole ne se sont jamais concrétisées.
"Il y a une grande incertitude aujourd'hui, la réalité de choses c'est que les équipes de Transdev n'existent plus et que Veolia veut se retirer du transport, cette faible visibilité n'est pas rassurante", expliquait Roland Ries, maire de Strasbourg, après le choix de sa ville de se passer des services de Veolia Transdev pour ses transports.

Cet horizon pourrait enfin s'éclaircir : selon Le Monde du 20 octobre 2012, "les négociations se seraient accélérées ces dernières semaines (entre Veolia et la CDC, ndlr) et les deux groupes se seraient mis d'accord, après moult péripéties pour que la CDC monte à 60% du capital de Transdev, ce qui permettrait à Veolia de se désendetter à hauteur de 550 à 600 milions d'euros", indique le quotidien qui cite une source proche du dossier.
Dans cette configuration, il suffira à la CDC de convertir en capital une partie des 900 millions d'euros de créances qu'elle détient sur Transdev.

Cet accord devait être soumis lundi 22 octobre à l'approbation du conseil d'administration de Veolia, qui ne compte plus Henri Proglio parmi ses membres (ce qui devrait faciliter les choses car l'ancien président de VE était hostile à la stratégie de son successeur Antoine Frérot).
Toujours selon Le Monde, Jean-Pierre Jouyet, directeur général de la Caisse, devrait de son côté présenter ce plan à la commission de suveillance de la CDC le 24 octobre. Sollicité par MobiliCités, son porte-parole n'a pas souhaité répondre.

Source http://www.mobilicites.com/fr_actualite ... _2128.html

lemonde.fr, 20 octobre
Un rapprochement entre Veolia et Suez mis à l'étude

Se dirige-t-on vers un grand chambardement du marché de l'eau et des déchets ? Selon nos informations, Suez Environnement et Veolia Environnement auraient discuté ces dernières semaines d'un rapprochement de leurs activités en France mais aussi à l'international, afin de former le numéro 1 mondial incontesté du secteur.

Jean-Louis Chaussade, directeur général de Suez Environnement, aurait contacté Antoine Frérot, PDG de Veolia, au mois d'août pour lui proposer un rapprochement amical. Plusieurs réunions de travail auraient eu lieu au cours du mois de septembre entre les deux groupes afin d'évoquer le périmètre de fusion, les termes de l'échange en matière d'actionnariat, l'organigramme du futur ensemble, etc. Si elles n'étaient pas officiellement mandatées, plusieurs banques-conseils auraient apporté leur concours à ces négociations : Goldman Sachs puis Rothschild pour Suez, Deutsche Bank pour Veolia.

Sur le papier, l'objectif paraît assez clair. Bousculés par la crise, les deux groupes ont vu leurs résultats se dégrader ces derniers mois et auraient tout intérêt, selon les partisans de cet accord, à se rapprocher pour mettre fin à la concurrence à laquelle ils se livrent sur chaque contrat. De plus, les deux spécialistes de l'eau et de la propreté se complètent bien géographiquement. " Suez est peu présent en Asie, notamment en Chine, en Corée et au Japon, les marchés les plus porteurs, ainsi qu'en Europe de l'Est, là où Veolia est bien positionné ", explique un proche des négociations.

RISQUE DE DILUTION
Le hic ? Les deux groupes occupent une telle position en France qu'un rapprochement semble compliqué à justifier, notamment auprès des autorités de la concurrence. A Bercy, on se dit d'ailleurs abasourdi par le projet. "A eux deux, Suez et Veolia détiennent plus des deux tiers des marchés de l'eau et des déchets, calcule un conseiller influent. Un rapprochement serait immédiatement retoqué pour abus de position dominante." Preuve de la complexité du dossier, les négociations auraient été rompues il y a une dizaine de jours, assurent plusieurs sources, les deux groupes estimant l'opération trop risquée. "Pour que le deal se fasse, il aurait fallu vendre quasiment l'intégralité des activités de l'un des deux groupes en France, ce qui ni l'un ni l'autre ne voulait accepter ", révèle, sous couvert d'anonymat, un banquier d'affaires.

De plus, la parité envisagée aurait fait tiquer Veolia, car trop favorable à Suez Environnement. Alors que le groupe dirigé par Jean-Louis Chaussade emploie près de trois fois moins de salariés que Veolia (hors Veolia Transdev, dont le groupe cherche à se séparer) et réalise un chiffre d'affaires deux fois inférieur, sa capitalisation boursière est quasiment la même : 4,303 milliards d'euros pour Suez à la clôture de la bourse vendredi 19 octobre, contre 4,423 milliards pour Veolia. "Le risque de dilution pour les actionnaires de Veolia serait important en cas de rapprochement amical", confirme un professionnel du secteur.

UNE PORTE DE SORTIE POUR DE NOMBREUX ACTIONNAIRES
Selon différentes sources, GDF Suez, l'actionnaire principal de Suez Environnement, dont il détient 35,7 % du capital, n'aurait pas mis son veto à l'opération, même si son conseil d'administration n'a pas été officiellement saisi de la question, tout comme ceux de Veolia et de Suez. Lourdement endetté (37,6 milliards d'euros à fin 2011), l'énergéticien chercherait en effet à se débarrasser des activités liées à l'environnement, trop gourmandes en cash et pas assez rentables. De plus, le pacte d'actionnaires qui lie les principaux actionnaires de Suez Environnement (GDF Suez, Groupe Bruxelles Lambert, Caisse des Dépôts et Consignations, Areva, CNP Assurances et Sofina se partagent 48,4 % du capital et agissent de concert) arrive à échéance en juillet 2013 et ne devrait pas être renouvelé."Albert Frère a notamment fait savoir qu'il allait se retirer", croit savoir un conseiller du Tout-Paris des affaires. Un rapprochement avec Veolia permettrait d'offrir une porte de sortie à un certain nombre de ces actionnaires.

Lundi 22 octobre, un séminaire est prévu chez Veolia, durant lequel le comité exécutif du groupe doit présenter aux administrateurs la stratégie qu'il entend adopter pour le prochain exercice. Nul doute que la proposition de rapprochement de Suez Environnement devrait y être évoquée. A l'issue de ce séminaire, un conseil d'administration devrait se réunir pour étudier la montée au capital de la Caisse des dépôts et consignations (CDC) dans la société de transports publics Transdev, détenue à parité avec Veolia.

Interrogé par Le Monde, Suez Environnement a réfuté tout projet de rapprochement. "Suez Environnement dément les rumeurs selon lesquelles elle travaillerait à un rapprochement avec Veolia Environnement", a indiqué le groupe dans un communiqué diffusé en début de soirée samedi 20 octobre. Quelques minutes plus tard, Veolia Environnement a lui aussi publié un communiqué, indiquant plus sobrement qu'"un rapprochement avec Suez Environnement n'est pas à l'ordre du jour".

Source http://www.lemonde.fr/economie/article/ ... _3234.html
Didier 74
 

Re: [Exploitation] Kéolis, Transdev et Véolia

Messagepar Didier 74 » 24 Oct 2012 20:01

ville-rail-transports.com, 24 octobre
La Caisse des dépôts prendra le contrôle de Veolia-Transdev

L’avenir de Veolia-Transdev s’éclaircit : la Caisse des dépôts et consignations (CDC) a annoncé, le 23 octobre, qu’elle allait prendre « le contrôle exclusif » de Veolia-Transdev (VTD), en montant à 60% de son capital, Veolia Environnement (VE) descendant à 40%, une part appelée à diminuer encore. L’accord – attendu – est provisoire, mais la Caisse précise que son investissement s’inscrira « dans la durée ». De quoi rassurer les clients de VTD, après l’hémorragie de réseaux récente (Nice, Cannes, Strasbourg, passées en régie ou chez Keolis), les élus s’inquiétant de l’incertitude de l’avenir du groupe et du fait que « les équipes n’existent plus », comme nous confiait récemment un élu de premier plan.
Peu après avoir bouclé la fusion Veolia-Transdev au printemps 2011, Veolia Environnement avait annoncé son intention de se désengager des transports pour se recentrer sur les services et ainsi alléger sa dette, VTD, numéro deux français des transports collectifs derrière Keolis, ployant sous une dette de 1,8 milliard d’euros. Envisagée un temps par Veolia, l’idée d’introduire ses parts en Bourse avait été abandonnée en raison des conditions de marché dégradées, tout comme l’hypothèse d’une cession à un tiers. C’est finalement à travers une augmentation de capital de 800 millions d’euros par conversion des prêts d’actionnaires que se fera la montée au capital de la Caisse.
L’accord prévoit aussi que VE reprenne en direct la participation de 66% de VTD dans la Société nationale Corse Méditerranée (SNCM). En séparant les deux dossiers, le géant des services espère faciliter la vente des 40% de VTD qu’il détient encore, les incertitudes pesant sur la SNCM concernant le remboursement possible des aides perçues plombaient en effet les négociations. Ainsi, au printemps, le fonds Cube Infrastructures (Natixis), candidat à la reprise de VTD, avait clairement refusé le package comprenant la SNCM. Une fois dans le giron de la CDC, VTD procédera à des cessions « ciblées » d’activités et pour refinancer sa dette existante et être en mesure de rembourser son ex-maison mère.

Source http://www.ville-rail-transports.com/co ... m=facebook
Didier 74
 

Re: [Exploitation] Kéolis, Transdev et Véolia

Messagepar Didier 74 » 25 Oct 2012 22:37

mobilicites.com, 26 octobre
Joël Lebreton : "C'est fini la SNCF monolithique et centralisatrice"

Le patron de Proximités, la branche de la SNCF qui regroupe les activités TER, Transilien et Keolis, précise la nature de SNCF Partenariat, cette nouvelle filiale qui vient de rafler à Veolia Transdev le contrat technique des transports urbains de Strasbourg. Il espère faire coup double à Grenoble, toujours en groupement avec Keolis. Interview.

MobiliCités : Depuis quand existe SNCF Partenariat, dans quel but avez-vous décidé de créer cette nouvelle entreprise et sous quelle forme juridique ?
Joël Lebreton : Cette filiale à 100% de la SNCF a été créée début 2012, c'est une SAS que je préside. Il s'agit d'une nouvelle structure destinée à conclure des partenariats complets avec les opérateurs et les collectivités locales. SNCF Proximités a décidé de changer de posture dans ses relations avec les autorités organisatrices de transport; sur les TER, tout le monde le sait, nos relations en tant qu'opérateur n'ont pas toujours été faciles avec les régions. Nous avons donc décidé de revoir nos modes de fonctionnement historiques pour prendre en compte les besoins des AO, notamment des agglomérations. SNCF Partenariat se positionne sur son expertise ferroviaire et entend occuper le champ de l'intermodalité (urbain-périurbain, ndlr).

Pour la SNCF, c'est donc une incursion et une diversification dans le transport urbain via le marché de l'économie mixte dont vous êtes un fin connaisseur puisque vous avez longtemps dirigé Transdev, spécialiste de ce type de partenariat industriel avec les collectivités locales ?
Pour l'heure, notre champ d'action formel reste très limité, nous avons remporté le contrat de partenariat avec les Chemins de fer corses début 2012 dans lequel SNCF Partenariat est actionnaire minoritaire aux côtés de la Collectivité territoriale. Nous avons également remporté l'appel d'offres des transports urbains de Metz avec Keolis, et plus récemment celui de Strasbourg. Il ne s'agit pas tant d'une diversification de la SNCF que d'une autre façon d'aborder le sujet : on ne se substitue pas à l'opérateur urbain mais la problématique posée dans un certain nombre d'agglomérations amène la SNCF à se dire qu'il faut mener un travail d'interface entre le mode ferroviaire et le mode urbain.
Nous nous positionnons comme un partenaire de transport intermodal. A Strasbourg, c'est vraiment ce qui s'est passé. En Corse, la Collectivité territoriale a voulu prendre en main ses transports ferroviaires, elle a créé une société d'économie mixte (Sem) et cherché un partenaire ayant une expertise ferroviaire. L'outil de l'économie mixte avec un opérateur industriel a fait la preuve de son efficacité, c'est une réponse pertinente, et la SNCF doit savoir écouter la demande des collectivités locales. C'est fini la SNCF monolithique et centralisatrice, nous devons montrer que nous sommes capables d'apporter des réponses diversifiées en Sem, en Société publique locale et en régie puisque cette tendance se dessine. Nous devons nous positionner comme un partenaire technique aux côtés d'un opérateur urbain, Keolis en l'occurrence.

Peut-on imaginer un tandem avec un autre opérateur, et aussi à l'étranger ?
A l'urbain, en France, nous sommes forcément en groupement avec Keolis. Ailleurs et avec d'autres opérateurs... La question ne s'est pas encore posée, mais pourquoi pas ? La SNCF adopte une nouvelle attitude, celle de la co-construction de projets. Nous la testons aujourd'hui auprès des collectivités locales françaises.

SNCF Partenariat répond-elle à l'appel d'offres de Grenoble où le contrat avec le candidat sortant (Veolia Transdev) s'achève en juin 2013 ?
Oui, nous avons répondu en toute logique puisque la problématique du périurbain se pose pour les transports de Grenoble. Nous apportons le même type de réponse qu'à Strasbourg, c'est-à-dire un partenariat technique avec une réponse ferroviaire.

Quand la SNCF est devenue majoritaire dans Keolis, la crainte des concurrents était un soutien de la SNCF dans les appels d'offres urbains, voire interurbains. C'est le cas avec SNCF Partenariat, non ? La Commission européenne ne risque-t-elle pas d'y voir un abus de position dominante ?
Je ne vois pas les choses ainsi. C'est un peu comme RATP avec sa filiale RATP Dev créée pour conquérir des marchés en province et à l'étranger. SNCF Partenariat appartient au groupe SNCF mais c'est une entité clairement détourée. Tous les contrats que j'ai cité ont été gagnés après appel d'offres, les Sem sont dans le champ du règlement OSP ou en DSP (Obligation de service public et Délégation de service public, ndlr).

La SNCF et Keolis ne sont-ils pas en train de "profiter" des longs mois de flottement du dossier Veolia Transdev qui commence à peine à se dénouer avec la décision de le Caisse des dépôts de prendre le contrôle exclusif du groupe ?
Il est certain que les deux ans d'hésitations et de revirements stratégiques de Veolia Transdev ont créé une vraie incertitude chez les élus qui ne savent pas très bien à qui ils ont à faire. Cela a certainement joué en notre faveur. N'oublions jamais que dans une délégation de service public, il y a certes des considérations techniques et de prix, mais il y a aussi de la confiance.

Source http://www.mobilicites.com/fr_actualite ... _2136.html
Didier 74
 

Re: [Exploitation] Kéolis, Transdev et Véolia

Messagepar Didier 74 » 29 Oct 2012 15:20

mobilicites.com, 29 octobre
Jérôme Gallot : "Nous sommes concentrés sur le rétablissement financier de Veolia Transdev"

L'accord conclu fin octobre entre Veolia environnement et la Caisse des dépôts prévoyant la montée de la Caisse au capital de Veolia Transdev à hauteur de 60%, éclaircit l'avenir de l'un des premiers opérateurs mondiaux du transport public. Pour Jérôme Gallot, son dirigeant interrogé par la presse à l'occasion d'un déplacement aux Pays-Bas, il s'agit maintenant de remettre le groupe en ordre de marche et de solder un passé qui pèse lourdement sur les comptes.

MobiliCités : Vous êtes soulagé de l'accord conclu entre la Caisse des dépôts et Veolia environnement la semaine dernière ?
Jérôme Gallot : Il y avait urgence car il y avait effectivement des voies d'eau entre le sujet de l’actionnariat et notre activité opérationnelle. Nous avons abouti à la solution que vous connaissez mais qui n'est pas définitive. Il y a un accord de principe entre les actionnaires. Pour l'entreprise, ça signifie qu'elle devra chercher par elle-même ses financements bancaires. C'est une évolution majeure pour une entreprise comme la nôtre dont vous connaissez à la fois l'endettement et l'intensité capitalistique. Nous avons quelques mois pour finaliser le dispositif. Pour le reste, nous sommes en ordre de marche notamment sur la problématique des géographies du groupe. Ces sujets comme les moyens financiers dont nous disposerons doivent être encore avalisés par les actionnaires.

Quels sont les sujets de préoccupation plus quotidiens chez Veolia Transdev ?
Le rétablissement financier de l'entreprise. Cela passe par une amélioration de l'efficacité opérationnelle et par la lutte contre les foyers de pertes de l’entreprise. C’est-à-dire beaucoup de grands contrats urbains, mais pas seulement, gagnés à perte ces dernières années. Certains choix ont été faits en partant d'hypothèses d'évolution de trafic erronées et généralement sur-vitaminées, et des clauses d'indexation qui ressemblent à des gruyères. Un cocktail qui mène au bout de deux à trois ans à des situations dégradées.
Ce redressement prendra du temps. Il y a deux options : si nous sommes proches de l'expiration de ces contrats, nous répondrons aux nouveaux appels d'offres avec des propositions plus réalistes. Si nous sommes au début ou au milieu de contrat, il faudra procéder par avenants. C'est plus compliqué car pour faire un avenant, il faut être deux. Nous allons aussi chercher à rationaliser notre performance opérationnelle, par exemple, la maintenance ou la gestion des achats. Ce qui est très clair, c'est que le Veolia Transdev de l’après fusion ne peut plus supporter de conquérir des parts de marché dans de mauvaises conditions.

Cela signifie que vous préférez perdre un contrat plutôt que de le gagner s’il n’est pas rentable ?
Un service de qualité nécessite un juste prix. Un prix juste, c'est quoi ? Dans notre en activité, c'est un prix raisonnable, une rémunération positive de long terme avec cette idée de donner du contenu à la notion de partenariat avec les collectivités locales. Une entreprise qui perd de l'argent à tel endroit cherche à se refaire ailleurs. Ça induit des mécanismes de transfert, de compensation, qui ne sont pas pertinents. Nous discutons avec les collectivités locales qui ont leurs propres contraintes, mais ce que je ne veux pas, c'est ce qu'il s'est produit chez Veolia transport et Transdev : aucun contrat n'a été négocié ou renégocié dans de bonnes conditions. La situation d'aujourd'hui est le reflet de ce qui s'est passé depuis trois ou quatre ans.

Pouvez-vous nous donner des exemples ?
A Reims, le contrat a été négocié sur la base de chiffres de transfert de fréquentation du bus vers le tram qui ne se sont pas avérés. La cannibalisation du bus par le tram a été beaucoup plus importante que prévu et que ce qui se produit habituellement dans ce type d'agglomération. Ajouté aux problèmes de ticketing et de gestion de la relation avec le concessionnaire, cela a abouti à un réseau déficitaire pour l’exploitant, c’est-à-dire nous. Aujourd'hui c'est Reims, demain ce sera Besançon. Quel sera l'impact du tramway sur le réseau de bus ?

Quelle est la position des collectivités locales qui sont dans ce cas ? Pourquoi renégocieraient-elles leur contrat ?
Je l’ai évoqué, pour renégocier et faire un avenant au contrat, il faut être deux. J'ai aussi évoqué le partenariat, mais on peut aussi parler d'affecto societatis où les deux partenaires se mettent à la place de l'autre pour essayer de créer une communauté d'intérêt et de valeur. Ce n'est pas facile. C'est un travail collectif, il faut que l'équipe locale soit proche des élus. Que le siège montre qu'il s'intéresse à la situation locale, et qu'accessoirement, le patron aille sur le terrain. J'ai fait une quarantaine de déplacements en province depuis début 2012.
A l'international, on demande à l'exploitant de porter les risques et on le rémunère pour ça. Dans le contrat avec le comté de Nassau aux États-Unis par exemple, nous nous sommes substitués à une sorte de régie sur une zone périurbaine beaucoup plus importante, c’est du gagnant-gagnant. On nous a confié une sorte de délégation de compétence pour redessiner le réseau, nous avons pris des risques et notre rémunération est en rapport avec ces risques. Quant aux Américains, les transports leur coûtent moins cher qu'auparavant.

Veolia Transdev exploite treize modes de transport différents dont certains, comme le ferroviaire, sont plus consommateurs de capitaux que d'autres. Cela aura-t-il une influence sur votre stratégie de développement ?
Dans l'activité ferroviaire, il y a plusieurs modèles possibles. En Allemagne, les Landers ont fondé leurs appels d'offres sur un financement du matériel roulant par les opérateurs. Ce sont des investissements lourds à porter. Mais on peut imaginer que dans d'autres pays d'Europe, on fasse du rail avec moins de capitaux mobilisés. Actuellement, nous regardons de près les projets du gouvernement portugais pour le rail régional. Si le modèle économique retenu ne demande pas aux opérateurs de porter les investissements, nous pourrons répondre, forts de notre savoir-faire en matière d'exploitation ferroviaire. Mais si c'est un modèle qui demande de mobiliser des capitaux, ça va nous poser beaucoup plus de difficultés.
En France, il faut être réaliste, l'ouverture à la concurrence n'est probablement pas pour demain. Pas sûr du tout que le gouvernement anticipe les échéances européennes. Être en veille oui, déployer un dispositif trop en avance et qui pèse fortement sur l'entreprise alors que celle-ci est en redressement, non. Nos ambitions ferroviaires seront proportionnées, je souhaite simplement ne pas perdre la compétence.

Ça signifie aussi que vous ne répondrez qu'aux partenariats publics-privés qui ne nécessitent pas de mobilisation de capitaux pour l'opérateur ?
C'est déjà ce que l'on essaie de faire. Nous sommes très prudents sur ces sujets, nous avons été sollicités par exemple pour participer à des PPP en Australie mais nous déclinons lorsqu'ils nécessitent des investissements beaucoup trop lourds à l'entrée. Nous voulons bien mettre un pied dans la porte en nous associant à un consortium mais on ne peut le faire que de manière extrêmement limitée. Nous avons eu également une sollicitation au Brésil en 2011 et nous l'avons décliné.

Votre groupe a maintenant les mains libres pour changer de nom. Où en êtes-vous ?
Nous sommes prêts. Nous attendons simplement l'accord des actionnaires et principalement celui de la Caisse des dépôts, l'actionnaire de référence. C'est un sujet très important pour la mobiliser et dynamiser les énergies de tous les collaborateurs de l'entreprise. Nous avons trois options possibles, aux actionnaires de choisir.

Pour développer l'affecto sociétatis dont vous parliez, le fait d'avoir un actionnaire principal public est un atout par rapport aux collectivités locales ?
Oui c'est un atout. Ce qui a été handicapant ces dernières semaines, même si on imaginait bien que la Caisse des dépôts allait monter au capital, c'était l'incertitude. Les élus se demandaient pourquoi il n'y avait pas d'accord simple et clair. Après, la machine à perdre a été lancée parce que certains imaginaient qu'il y avait des problèmes, des difficultés particulières. Et nos concurrents n'ont pas manqué d'exploiter la situation. Quand quelqu'un écrira toute cette histoire dans 10 ou 15 ans - et ce ne sera pas moi – il arrivera à la conclusion que non seulement on a eu à sauter pas mal d'obstacles dans le grand steeple-chase d'Auteuil mais qu'en plus, on a fait trois fois le tour de l'hippodrome !

Source http://www.mobilicites.com/fr_actualite ... _2140.html
Didier 74
 

Re: [Exploitation] Kéolis, Transdev et Véolia

Messagepar Didier 74 » 07 Nov 2012 16:57

mobilicites.com, 7 novembre
Veolia restera dans Transdev au moins jusqu'en 2014

Après l'accord intervenu le 23 octobre 2012 avec la Caisse des dépôts, Veolia Environnement renvoie à 2014 une nouvelle réduction de sa participation dans sa filiale commune de transports publics, Veolia Transdev. Le groupe restera donc actionnaire à 40% dans cette co-entreprise pendant encore deux ans.

Fin décembre 2011, Antoine Frérot s'était donné deux ans pour retirer Veolia environnement de sa filiale commune avec la Caisse des dépôts, Veolia Transdev. Après un an de tractations avec la Caisse et d'éventuels autres repreneurs, l'échéance n'a pas bougé, ce sera pour 2014 : "Nous souhaitons descendre à 20% dans un avenir raisonnable - disons, d'ici deux ans - afin de revenir sur un investissement minoritaire, même si on comprend très bien qu'il faille accompagner notre partenaire (la CDC) dans sa montée en puissance", a expliqué le directeur financier de Veolia environnement, Pierre-François Riolacci, lors d'une conférence de presse téléphonique, le 7 novembre 2012 sur les chiffres clés du groupe au 30 septembre 2012.

Veolia et la CDC avaient annoncé le 23 octobre un accord qui prévoit une montée de 60% de la CDC dans Veolia Transdev, Veolia descendant ainsi à 40% contre un partenariat à 50-50 jusqu'à présent
Cet accord devrait être effectif "probablement mi-2013", des remboursements des créances de Veolia pouvant s'étaler jusqu'à fin 2013, a encore précisé Pierre-François Riolacci.

Annoncé en décembre 2011, la volonté de Veolia de vendre sa part dans Veolia Transdev s'est avérée plus compliquée que prévu, poussant le leader mondial des services aux collectivités locales à étaler dans le temps son désengagement.
La vente de Transdev s'inscrit dans un vaste plan de réorganisation et de cession, baptisé "Convergence" lancé en 2011 pour alléger sa lourde dette, 15,2 milliards d'euros à fin septembre 2012.

Veolia Transdev, numéro deux français du transport public derrière Keolis (groupe SNCF), ploie elle-même sous une lourde dette de 1,8 milliard d'euros. Mais le récent accord avec la Caisse des Dépôts (CDC) pour descendre à 40% dans leur coentreprise de transports collectifs Veolia Transdev n'aura pas d'impact avant 2013.

Source http://www.mobilicites.com/fr_actualite ... _2157.html
Didier 74
 

Re: [Exploitation] Kéolis, Transdev et Véolia

Messagepar Didier 74 » 08 Nov 2012 13:11

Les Échos, 8 novembre
Nouvelle étape vers le retrait des transports

Veolia compte descendre à 20 % du capital de Veolia Transdev à fin 2014.

Veolia évoque déjà officiellement une deuxième étape de son désengagement de Veolia Transdev (VTD). Le conseil d'administration du groupe a approuvé le 23 octobre l'accord ferme de montée au capital de la Caisse des Dépôts dans VTD et attend désormais, pour une validation définitive, le closing financier. Prévu mi-2013, il fera passer la participation de Veolia de 50% à 40%. Mais déjà, « nous attendons de la ramener à 20% d'ici à fin 2014, a indiqué hier Pierre-François Riolacci. Nous allons en discuter avec la Caisse des Dépôts et Consignations ». Tout en précisant : « Ce n'est pas prévu de façon contractuelle, mais c'est dans cet esprit que l'opération Veolia Transdev a été faite, la Caisse des Dépôts l'a bien compris. »

Différentes opérations
Dans l'immédiat, le closing va comporter plusieurs opérations en cours de montage. « Chacun des deux actionnaires avait mis à l'origine 1,1 milliard dans Veolia Transdev, dont 200 millions de fonds propres et 900 millions de dette, rappelle Antoine Frérot. Veolia Transdev va maintenant se refinancer d'abord par une augmentation de capital de 800 millions -dont 280 millions souscrits par Veolia -, et parallèlement obtenir 700 à 800 millions de dette bancaire ainsi que procéder à des cessions d'actifs ».

Au closing, doit aussi être finalisée la sortie du périmètre de VTD de la SNCM, reprise en directe par Veolia à 1 euro symbolique plus 76 millions de dettes existantes. Veolia affiche sa confiance sur l'avenir de la SNCM, malgré le réexamen en cours par la Commission européenne des aides d’État que la compagnie maritime a reçues, avec le risque qu'elle doive les rembourser. Cela parait peu probable, veut croire Veolia, qui remarque qu'une telle jurisprudence mettrait en difficulté d'autres sociétés européennes dans le même cas.

Ces différentes opérations parallèles conditionnent le closing. Au final, « à l'issue de cette première étape, nous récupérerons de l'ordre de 500 millions d'euros sur le 1,1 milliard investi », résume Antoine Frérot. « Une seconde étape permettra de réduire le solde de notre engagement financier », souligne-t-il lui aussi, les yeux rivés sur l'objectif de descendre à 20%.

Source http://www.lesechos.fr/entreprises-sect ... 508559.php
Didier 74
 

Re: [Exploitation] Kéolis, Transdev et Véolia

Messagepar gede » 08 Nov 2012 13:43

Ces articles de presse sont sans doute intéressants, mais ce n'est peut-etre pas la peine de les mettre à la fois dans le forum urbain et le forum
interurbain ?

Il est vrai que certains sujets sont transversaux (politique des groupes, évolutions législatives...) et peut-etre manque-t'il un espace ad-hoc dans lineoz.
gede
Rang : Passéoz 3 Jours
Rang : Passéoz 3 Jours
 
Messages: 414
Inscription: 21 Sep 2006 15:50

Re: [Exploitation] Kéolis, Transdev et Véolia

Messagepar Didier 74 » 23 Nov 2012 9:53

ville-rail-transports.com, 22 novembre
Jean-Marc Janaillac donné futur patron de VTD

Jean-Marc Janaillac président du directoire de RATP Dev, devrait prendre les rênes de Veolia Transdev (VTD), selon Le Monde du 22 novembre, information confirmée par nos sources. Selon Le Monde, Jean-Marc Janaillac devrait être nommé le 6 décembre par le prochain conseil d’administration de VTD. Âgé de 59 ans, il est issu de la même promotion à HEC et l’ENA que François Hollande, dont il est présenté comme un proche. Selon nos sources, Jean-Marc Janaillac serait effectivement appelé à devenir directeur général de VTD, poste aujourd’hui occupé par Jérôme Gallot, mais la Caisse des dépôts, qui s’est engagée à monter à 60% au capital de VTD, hésiterait encore sur le poste de président. Il y a six mois déjà, le nom de Jean-Marc Janaillac avait circulé, pour la direction générale d’ADP.

Source http://www.ville-rail-transports.com/co ... m=facebook
Didier 74
 

Re: [Exploitation] Kéolis, Transdev et Véolia

Messagepar Didier 74 » 02 Déc 2012 16:31

mobilicites.com, 2 décembre
Jean-Marc Janaillac sera nommé PDG de Veolia Transdev dès le 3 décembre

Selon un article des echos.fr du 2 décembre 2012, la nomination de Jean-Marc Janaillac, l'actuel patron de RATP Dev, au poste de directeur général de Veolia Transdev pourrait être officialisé dès lundi 3 décembre 2012. Le quotidien s'appuie sur des "informations concordantes".

Informations que MobiliCités est en mesure de confirmer. Jean-Marc Janaillac sera bien nommé pdg du groupe Veolia Transdev, à l'occasion de son conseil d'administration qui se tiendra lundi 3 décembre en fin de journée. Il succèdera à Jérôme Gallot, directeur général depuis mars 2011 après le débarquement de Cyrille du Peloux et Joël Lebreton. Quatre patrons en deux ans et demi, c'est sans doute trop pour des salariés du groupe qui aspirent à plus de stabilité.

Source http://www.mobilicites.com/fr_jean-marc ... _2214.html
Didier 74
 

Re: [Exploitation] Kéolis, Transdev et Véolia

Messagepar Didier 74 » 03 Déc 2012 22:43

mobilicites.com, 3 décembre
Jean-Marc Janaillac nommé pdg de Veolia Transdev

Dans un communiqué commun, la Caisse des dépôts (CDC) et Veolia Environnement, co-actionnaires du groupe de transport public Veolia Transdev, ont annoncé la nomination en conseil d'administration d'un nouveau pdg, Jean-Marc Janaillac, ancien patron de RATP Dev.

"C'est une très bonne nouvelle pour Veolia Transdev et une moins bonne pour RATP Dev", a commenté une source proche du dossier à l'annonce officielle de la nomination de Jean-Marc Janaillac au poste de pdg du groupe de transport public. C'est un fin connaisseur du secteur, un homme de management, il saura rassembler les salariés de VTD chahutés depuis deux ans, et redonner confiance aux élus", poursuit cette même source qui se félicite de la création d'un poste de pdg pour diriger la filiale.

Cette nomination est intervenue à la suite de la démission d'Antoine Frérot de son poste de président du conseil d'administration de Veolia Transdev et de celle de Jérôme Gallot de sa fonction de directeur général de Veolia Transdev. Ce dernier assurera la fonction de conseiller auprès de J.M Janaillac pour l'accompagner dans sa prise de fonction.

Dans leur communiqué commun, les deux groupes ont précisé que M. Frérot, par ailleurs pdg de Veolia Environnement, restait administrateur de Veolia Transdev, de même qu'Antoine Gosset-Grainville, directeur général adjoint de la la Caisse des dépôts, pour le compte de la Caisse.

Troisième dirigeant depuis deux ans et demi
Jean-Marc Janailac était depuis 2004 président du directoire de RATP Dev, filiale de la RATP hors Ile-de-France et concurrent de Veolia Transdev. Son successeur à la RATP n'était pas encore connu à l'heure où nous écrivions ces lignes.
Issu de la même promotion que le président François Hollande à l'EN (promotion Voltaire), il rejoint également le comité de direction du groupe Caisse des dépôts.

Pour rappel, Veolia Transdev est né de la fusion en mars 2011 entre Veolia Transport, filiale de Veolia Environnement, et Transdev (Caisse des dépôts) ce qui avait valu le débarquement de Cyrille du Peloux chez Veolia Transport et Joël Lebreton chez Transdev.
Le groupe a récemment fait l'objet d'un accord concernant son capital, le leader des services aux collectivités locales reculant de 50% à 40% du capital, celle de la Caisse grimpant de 50% à 60%.
Veolia Environnement avait annoncé fin 2011 qu'il souhaitait à terme vendre sa part dans Veolia Transdev mais cette cession s'est révélée plus compliquée que prévu, poussant le groupe à étaler dans le temps sa sortie de scène des transports. Sans doute jusqu'en 2014.

Ce désengagement de l'activité de transport s'inscrit dans le vaste plan de cession lancé en 2011 par Veolia pour alléger sa lourde dette, qui flirte avec les 15 milliards d'euros. Celle de Veolia Transdev, numéro deux français dans son secteur derrière Keolis (filiale de la SNCF), représente 1,8 milliard d'euros.

Source http://www.mobilicites.com/fr_actualite ... _2222.html
Didier 74
 

Re: [Exploitation] Kéolis, Transdev et Véolia

Messagepar Didier 74 » 25 Jan 2013 11:56

busetcar.com, 23 janvier
Keolis sera le premier exploitant de bus hybrides en France en 2013

Grâce aux commandes de véhicules hybrides effectuées par le Grand Dijon et Bordeaux en 2012, l'opérateur de transport public deviendra, en 2013, le premier exploitant de véhicules hybrides de France.

Tout roule pour Keolis. Le leader du transport urbain français a annoncé qu’il allait devenir, en 2013, le premier exploitant de bus hybrides de l'Hexagone. Ce tournant a pu être rendu possible grâce aux contrats passés avec la Communauté urbaine de Bordeaux et le Grand Dijon qui ont commandé respectivement 30 et 102 véhicules hybrides en 2012. Les autobus, qui combinent énergie électrique et diesel, sont disponibles en version 12 et 18 mètres. Ils sont développés par le groupe Iveco.

L'hybride pour contribuer à la diminution des gaz à effet de serre
"Nous sommes particulièrement fiers de pouvoir, grâce à l’exploitation de ces véhicules hybrides choisis par nos clients autorités organisatrices, contribuer à la fois à la diminution des gaz à effet de serre et des polluants locaux, et au soutien de la filière française de fabrication de ces véhicules", a expliqué Jean-Pierre Farandou, président de Keolis dans un communiqué le 23 janvier 2013.

Keolis est présent dans 13 pays et travaille avec plus de 50000 collaborateurs. En 2011, le groupe a réalisé un chiffre d’affaires de 4,4 milliards d’euros.

Source http://www.busetcar.com/actualites/actu ... ce+en+2013

Je suis surpris par cet article. Il me semble qu'il y a déjà des bus hybrides en circulation en France, par exemple sur le réseau Sibra, qui n'est pas exploité par Keolis.
Didier 74
 

Re: [Exploitation] Kéolis, Transdev et Véolia

Messagepar gavatx76 » 25 Jan 2013 14:13

Premier réseau en quantité de bus hybrides, faut-il peut-être comprendre? Si ce n'est pas le cas, la France est alors très en retard sur ses voisins...
gavatx76
Rang : Passéoz Hebdo
Rang : Passéoz Hebdo
 
Messages: 811
Inscription: 23 Oct 2012 15:50
Localisation: Catalunya

Re: [Exploitation] Kéolis, Transdev et Véolia

Messagepar Didier 74 » 04 Fév 2013 15:10

mobilicites.com, 4 février
Veolia Transdev, Keolis, SNCF : ils vont vous faire aimer les Sem

Héritière de vingt sociétés d'économie mixte de transport depuis sa fusion avec Transdev en 2010, Veolia Transdev veut protéger cette forme de partenariat avec les collectivités locales séduites ces derniers temps par la gestion directe. Même stratégie chez Keolis, l'autre poids lourd du transport public qui s'attaque au marché des SEM avec son bras armé, SNCF Partenariat. Le duo est en lice à Grenoble contre Veolia Transdev, candidat sortant. Résultat de l'appel d'offres en février 2013.

"S'il n'y avait plus que des régies ou des sociétés publiques locales de transport en France, nous n'existerions plus à l'international, car si nous nous exportons si bien à l'étranger, c'est grâce au modèle français de la délégation de service public, creuset de notre notre expertise d'opérateur", résume en forçant intentionnellement le trait Patrick Jeantet, directeur général France de Keolis (filiale de la SNCF).

Depuis les années 80 et la loi Sapin, la délégation de service public (DSP), modèle très français de gestion des services publics a fait les beaux jours de Keolis, de Transdev, de Veolia en leur permettant de prendre les commandes des métros, des tramways et des bus sur l'Hexagone et à l'international.
Mais aujourd'hui, la DSP (en société d'économie mixte, en contrat avec garanties de recettes ou aux risques et périls), est chahutée par le retour aux affaires de la gestion directe, pour les transports comme pour l'eau.

Transparence économique
"Les élus se sont mis à douter de la transparence économique des groupes, ils veulent se réapproprier le produit transport et sa conception", résume Francis Chaput, directeur délégué Grand Urbain chez Veolia Transdev. En ont-ils les moyens, financiers et techniques ?
"On ne peut pas tout demander à une collectivité, moi, je n'ai pas les moyens de me payer les compétences de Transdev", lance Jean-Pierre Moure, président de Montpellier Agglomération. Avant de se demander si l'on doit passer en régie, en DSP ou en SPL (société publique locale, ndlr), il faut résoudre l'équation équipements/amortissement/renouvellement de matériel/sujets techniques/charges financières. L'économie mixte permet de conjuguer une vision politique, un projet à long terme avec le savoir-faire d'un professionnel du transport", ajoute l'élu socialiste qui a succédé à Georges Frêche à la tête de l'agglomération montpellieraine en 2010.

"J'aime bien rester au capital, l'entreprise privée nous apporte son expertise, le transport c'est un métier à part entière, lui fait écho Brigitte Barèges, maire UMP de Montauban qui a renouvelé fin 2012 sa confiance à Veolia Transdev, pour dix ans. Dans ce nouveau contrat, la Sem des transports montalbanais (SEMTM) porte un projet d'investissement de deux millions d'euros pour construire un nouveau dépôt de bus et renouveler le matériel roulant (31 véhicules). "L'outil Sem permet d'aller plus vite, pense l'élue. Du moment que l'on a un bon service et que ça ne me coûte rien, ça me va...", poursuit-elle. Jean-Luc Frizot, le directeur général de TAM à Montpellier, a raison : "Un élu, ça veut pouvoir dormir sur ses deux oreilles".

Des élus pilotes, un opérateur expert
La première Sem de transport est née en 1973 à Toulouse, une vingtaine ont ensuite vu le jour : à Nantes, Grenoble, Strasbourg, Montpellier, Valenciennnes, Limoges etc. Dans cette formule juridique, la collectivité locale est l'actionnaire majoritaire aux côtés de l'opérateur privé qui est chargé de construire, développer et d'exploiter le réseau de transport, en maîtrisant les résultats techniques et économiques. "L'opérateur privé associé à la collectivité apporte son expertise d'exploitant, ses managers, la synergie et les moyens financiers du groupe pour les innovations", commente Francis Chaput.

Pour les autorités organisatrices, le passage de la gestion déléguée à la gestion directe qui tente certaines collectivités est délicat et risqué, cherche à démontrer Veolia Transdev qui organisait récemment un déplacement avec des journalistes à Montpellier et Montauban. Deux exemples d'agglomérations diamétralement différentes (430000 habitants pour la première, 70000 pour la seconde) qui ont fait le choix de l'économie mixte pour développer leur réseau de transport public.

A Montpellier, TAM (1200 salariés) a assuré la maîtrise d'ouvrage des 56 kilomètres de tram déjà en service, et une cinquième ligne est prévue en 2017. Elle gère aussi la logistique du stationnement de voirie et des parkings relais, 32 lignes de bus (121 véhicules), et 1800 vélos en libre-service A Montauban, la SEMTM (52 salariés) gère 7 lignes de bus, 100 vélos en location, une navette électrique de centre ville et du transport à la demande.

La SNCF sur les rangs
Depuis sa fusion avec Transdev - historiquement leader de l'économie mixte dans les transports - Veolia a hérité d'une vingtaine de Sem. Jusqu'en 2010, le groupe n'en gérait pas une seule, aujourd'hui, elles représentent 50% de l'activité du groupe en France, en transport urbain (soit 600 millions d'euros de volume d'affaires 2012). "Avec la Caisse des dépôts montée à 60% du capital, nous avons une vraie chance de développer cette forme de partenariat avec les collectivités locales", relève Francis Chaput visiblement conscient du danger de la désertion des élus inquiets de la fusion entre Veolia et Transdev en 2010 et échaudés par ses atermoiements jusqu'à l'automne 2012.
"Avec la crise des finances publiques et le système de financement des transports publics à bout de souffle, tout tourne autour du prix, le modèle économique est à reconstruire dans les contrats avec les autorités organisatrices, les opérateurs doivent se positionner dans le co-construction", ajoute t-il.

C'est justement pour faire de co-construction que la SNCF a mis sur pied début 2012 une nouvelle filiale, SNCF Partenariat, dirigée par Joël Lebreton, le pape de l'économie mixte dans le secteur des transports. L'ancien patron de Transdev passé à la SNCF compte bien appliquer ses recettes pour séduire les élus à la tête de Sem et qui auraient mal vécu la saga de la fusion Veolia Transdev. En octobre 2012, il a raflé le contrat technique des transports urbains de Strasbourg, et espère faire coup double à Grenoble où la Semitag doit désigner son nouveau délégataire en février 2013.
Cette fois, avec Keolis comme mandataire comme ce fut le cas à Metz où le duo a remporté la mise en 2011 et lancera le Bus à haut niveau de service Mettis en 2013.

Transfert de risques
Mais aujourd'hui, la philosophie de l'économie mixte basée sur le partage des risques entre l'autorité organisatrice et son délégataire prend certaines libertés. Si le dernier contrat signé à Montpellier est "vertueux" selon Bernard Subrat, l'élu qui préside TAM (au cas où les recettes commerciales ne sont pas au rendez-vous, l'opérateur n'est pas financièrement pénalisé), c'était en 2009... avant la crise.

"Dans les nouveaux contrats de transport en économie mixte, on observe un transfert de risques de l'actionnaire majoritaire (la collectivité) vers l'actionnaire minoritaire (l'opérateur), constate Francis Chaput. On nous impose un système de bonus-malus basé sur des objectifs de recettes".
A Grenoble par exemple, où le réseau de transport est actuellement en appel d'offres, l'opérateur devra prendre en charge 75% du risque commercial, la collectivité locale 25% !
"Concrètement, si les objectifs de recettes sont de 40 millions d'euros et s'il manque un million, Veolia Transdev va apporter 750000 euros", traduit Francis Chaput. L'opérateur doit s'engager donc plus fortement dans la vie de l'entreprise et dans les actions commerciales. En contrepartie, "Si on met plus de moyens, on est plus rémunérés", tempère-t-il.

Quid du partage des bénéfices ? "Il n'y a pas de dividendes dans une Sem, si elle dépense moins que prévu, la collectivité locale nous demande de reverser la partie économisée, explique Emmanuel Boivin, directeur de la Sem de transports de Montauban.
L'économie mixte prend donc certaines libertés et emprunte la notion de risque inhérente à la délégation de service public.

Non contents de s'affronter sur le terrain des Sem, Veolia Transdev et Keolis se disent aujourd'hui prêts à accompagner les régies et les sociétés publiques locales de transport, puisque certaines agglomérations repassent à ce type de gestion. "Car une SPL isolée se met en danger", insiste Francis Chaput. A Cannes, où les élus du Syndicat mixte des transports ont récemment choisi la formule de la régie, un appel d'offres d'assistance technique a été lancé pour la mise en place de ladite régie et du projet de BHNS. Veolia Transdev a remporté le contrat.
"Les régies urbaines nous sollicitent pour faire de l'assistance technique, confirme Patrick Jeantet. Ils veulent profiter de notre retour d'expérience car un groupe, c'est un réseau de savoir-faire, d'expertise, d'innovation, de managers".

Les élus sont libres de choisir le mode d'administration de leurs réseaux de transport, mais pour les opérateurs privés, il ne s'agit pas d'en perdre une miette.

Qui est passé en régie, en SPL, en DSP ?
En 2012, sept agglomérations ont décidé de changer de mode de gestion pour leur réseau de transport selon le dernier recensement d'AGIR, l'association qui réunit les réseaux indépendants :
- délégation de service public vers une régie : Nice, Cannes, Clermont-Ferrand, Périgueux
- délégation de service public vers une Société publique locale (SPL) : Dax, Saint-Brieuc, Thionville

En 2010 (année d'ouverture du statut de SPL pour le transport) et 2011, quatre réseaux urbains avaient franchi le pas :
- délégation de service public (DSP) vers une SPL : Saumur, Forbach, Maubeuge, Saint-Nazaire. Et cinq entreprises de transport interurbain en gestion directe ont vu le jour pour l'exploitation partielle ou totale du réseau d'autocars : Ille-et-Vilaine (régie), Pyrénées Orientales (régie), Ardèche-Drôme (SPL), Saône-et-Loire (SPL), Tarn (SPL).
- SEM passée en DSP : Bayonne, Orléans

Source http://www.mobilicites.com/fr_actualite ... _2313.html

Voir la liste des réseaux de transport en régies ou en SPL (source Agir) http://www.mobilicites.com/admin/docume ... irecte.jpg
Didier 74
 

Re: [Exploitation] Kéolis, Transdev et Véolia

Messagepar citaro27 » 05 Fév 2013 16:12

Lu dans les Echos de ce jour: Veolia Transdev désengagerait des Pays de l'Est en vendant ses entreprises au groupe Deutsche Bahn (via Arriva ?)
pour 200 Million s d'Euros.
Confirmation ou non par DB en mars
citaro27
Rang : Passéoz Mensuel
Rang : Passéoz Mensuel
 
Messages: 1846
Inscription: 16 Avr 2009 7:11

Re: [Exploitation] Kéolis, Transdev et Véolia

Messagepar Didier 74 » 16 Mar 2013 10:54

mobilicites.com, 25 février
Laurence Broseta prend la direction France de Veolia Transdev

Jean-Marc Janaillac, le nouveau pdg de Veolia Transdev, a annoncé des changements dans la composition du Comité exécutif du groupe de transport de voyageurs à compter du 1er mars 2013. Il a nommé Laurence Broseta au poste de directrice France et Richard Dujardin à la direction Asie-Pacifique et Sud-Europe.

Dans un communiqué du 25 février 2013, le groupe dont Jean-Marc Janaillac, ancien patron de RATP Dev, a pris les commandes en décembre 2012, annonce la nomination de Laurence Broseta en tant que directrice France. Elle remplace Dominique Gauthier.

Richard Dujardin prend le poste de directeur Asie Pacifique Sud-Europe et reste par ailleurs responsable de la Belgique et de Veolia Transport Nederland.

Voici la nouvelle composition du comité exécutif de Veolia Transdev :
• Jean-Marc Janaillac, pdg
• Laurence Broseta, directrice France
• Charlie Beaumont, directeur performance et commercial
• Richard Dujardin, directeur Asie Pacifique Sud-Europe
• Marcos Garcia, directeur financier
• Hubert Guyot, directeur général de Connexion
• Mark Joseph, directeur Amérique du Nord
• Jérôme Nanty, secrétaire général.

Laurence Broseta, 44 ans, est diplômée de l’École Polytechnique et de l’École nationale supérieure des télécommunications. Elle a débuté sa carrière sur des postes de responsabilité opérationnelle d'exploitation des bus, tramways et métros à la RATP. Participé à des projets de nouvelles infrastructures ferroviaires en Angleterre, puis en Afrique du Sud, où elle a créé et piloté une filiale d'exploitation locale. Enfin, elle a dirigé jusqu'en août 2012 la Business unit international de RATP Dev en charge des exploitations et du développement commercial dans neuf pays. Depuis septembre 2012, Laurence Broseta était directrice générale de Fives Stein Europe.

Richard Dujardin, 45 ans, est ingénieur de l’Institut catholique des arts et métiers de Lille et diplômé du Centre de formation aux affaires de Reims management school. Ancien de la Générale des Eaux en 1992 dont il a intégré en 1997 la filiale londonienne avec pour objectif de développer le marché irlandais. Il a pris en charge l’activité transport en Irlande en 2002 et démarré en 2004 l’exploitation du nouveau tramway de Dublin.
Nommé en janvier 2008, directeur Général de la zone Benelux-Irlande-Royaume Uni pour Veolia Transport, il siégeait depuis le 15 novembre 2011 au Directoire de Connexxion.

Source http://www.mobilicites.com/fr_infos-pro ... _2370.html

8 mars
Keolis ouvre des bureaux en Chine

Le patron de Keolis, Jean-Pierre Farandou, a inauguré début mars 2013 des bureaux à Wuhan, principale agglomération du centre de la Chine. "Une présence stratégique dans l'Empire du Milieu", souligne un communiqué de la filiale de transport public de la SNCF impliquée dans un projet de hub aéroportuaire intermodal. Elle espère s'ancrer davantage en Asie où sont déjà présents Veolia et RATP Dev dans le cadre d'une joint venture.

La filiale de la SNCF commence par ouvrir des bureaux à Wuhan, un centre industriel important de neuf millions d'habitants situé dans le centre du pays et qui reçoit de nombreux investissements français (PSA a ouvert un site d'assemblage, Renault projette d'y ouvrir une usine). "Cette implantation offre à Keolis de larges perspectives de développement en Chine", indique le communiqué du groupe daté du 8 mars 2013.
Serge Cridlig, directeur des projets ferroviaires internationaux à la SNCF, prend la direction des projets Chine de Keolis.

"Keolis s’intéresse depuis 2009 à cette ville avec laquelle des liens privilégiés ont été noués grâce au jumelage avec Bordeaux, dont le réseau de transport public est exploité par Keolis". Aujourd'hui, le Français participe à la conception du futur hub intermodal du Terminal 3 de l’aéroport de Wuhan dont l'ouverture est prévue fin 2015.

Une fois le Terminal achevé, Keolis exploitera ce pôle intermodal : train, métro, bus et parking dans le cadre d'une joint venture entre Keolis Chine et Wuhan Transportation Engineering Construction Investment Group (WTECI), société municipale publique.

Avec cette première référence, le groupe espère s'ouvrir des perspectives sur l’ensemble des projets de hubs en Chine, mais aussi pour l’exploitation de lignes de métro, de projets de tramways et à plus long terme, de réseaux de trains de banlieue. Avec des partenaires locaux, puisqu'il est impossible de faire autrement en Chine.

Keolis qui a décroché son premier passeport en Asie en mai 2012 avec le contrat du métro automatique d'Yberabad en Inde (71 km de lignes), cherche à y pousser ses pions.

JV entre Veolia Transdev et RATP Dev en Asie
La joint venture entre Veolia Transdev et RATP Dev fait rouler le tram de Hong Kong et les bus de Macao. Le jour où RATP Dev pourra faire jouer son droit de préemption sur cette co-entreprise (suite à la recomposition du capital de Veolia Transdev décidé en 2012, elle pourra le faire lorsque Veolia environnement en aura perdu le contrôle), elle ne s'en privera pas, a t-on pu comprendre lors d'une récente rencontre avec François-Xavier Perin.

L'Asie représente un fort potentiel de développement, admet le nouveau patron de RATP Dev, "un possible portefeuille de 10 à 15% de notre chiffre d'affaires".

Source http://www.mobilicites.com/fr_fil-d-inf ... _2402.html
Didier 74
 

Re: [Exploitation] Kéolis, Transdev et Véolia

Messagepar Didier 74 » 22 Mar 2013 19:49

busetcar.com, 22 mars
Keolis a maintenu sa croissance en 2012

Le chiffre d'affaires annuel du groupe Keolis a progressé de 12,1% pour frôler les cinq milliards d'euros au total, réalisés à 49% à l'international.

"Keolis atteint une taille critique aujourd'hui avec un chiffre d'affaires de près de cinq milliards d'euros en 2012, un actionnariat stable et des expertises solides sur toute les métiers de la mobilité", a résumé Jean-Pierre Farandou, le président de Keolis, lors de la présentation des résultats annuels 2012. Tous les signaux sont au vert pour le groupe dont le chiffre d'affaires se rapproche du cap des cinq milliards d'euros, en hausse de 12,1% par rapport à 2011. L'excédent brut d'exploitation (EBITDA) s'élève quant à lui à 287 millions d'euros (+4,8%), comparé à 2011, pour un résultat net de 24,9 millions d'euros. En France, les renouvellements de contrats à Rennes, Tours, Blois ou Agen ainsi que les gains de Strasbourg, Amiens et Maubeuge ont permis à Keolis de "conforter sa place de leader en France". "On sent toutefois que le contexte économique est difficile pour les collectivités, toujours plus à la recherche de solutions moins coûteuses et plus efficaces", a souligné Jean-Pierre Farandou.

Une première en Inde
Des difficultés que ne rencontre pas Keolis à l'international, où il a réalisé 49% de son chiffre d'affaires en 2012. Le contrat signé l'an dernier pour l'exploitation du futur métro automatique de la ville de Hyderabad en Inde est une première pour Keolis, qui s'implante dans ce nouveau pays, et qui inaugure également son premier métro automatique hors de France. Keolis a par ailleurs présenté une nouvelle organisation de ses équipes, réparties et implantées dans six plateformes dédiées par région du globe : France, Europe Continentale, Royaume-Uni, Amérique du Nord, Australie / Nouvelle-Zélande, et enfin, une zone "Nouveaux Territoires" regroupant l'Inde, le Moyen-Orient, le Brésil et la Chine.
Enfin, Keolis s'est posé un nouvel objectif à l'horizon 2017 : un chiffre d'affaires de sept milliards d'euros dans lequel l'international représentera 57% contre 49% en 2012.

Source http://www.busetcar.com/actualites/deta ... I.facebook
Didier 74
 

Re: [Exploitation] Kéolis, Transdev et Véolia

Messagepar jerome » 23 Mar 2013 12:12

Veolia-Transdev maintenu à Grenoble. Au passage, on apprend que le "nouveau" nom du groupe suite aux évolutions du capital (retrait de Veolia Environnement, montée en puissance de la Caisse de Dépôts) serait... Transdev !

Veolia Transdev reconduit aux commandes des transports de Grenoble

Veolia Transdev a remporté la délégation de service public du réseau de transport de l'agglomération grenobloise. Selon des sources concordantes, la commission d'appel d'offres a pris sa décision il y a quelques jours. Ce choix doit être entériné par un vote des élus du syndicat mixte (SMTC) le 22 avril 2013.

Cette information a filtré en marge de la présentation des résultats de Keolis, le 22 mars 2013. L'opérateur de transport public, dont le chiffre d'affaires a une nouvelle fois progressé de 12% en 2012 à près de 5 milliards d'euros, et qui briguait l'exploitation du réseau de Grenoble face au candidat sortant Veolia Transdev, aurait bien aimé accrocher à son tableau de chasse une nouvelle Société d'économie mixte. Après celle de Strasbourg remportée en octobre 2012 avec la SNCF.

L'essai n'a pas été transformé. Veolia Transdev a sans doute poussé un soupir de soulagement après une longue série noire au cours de laquelle la filiale de la Caisse des dépôts et de Veolia Environnement a perdu quelques réseaux urbains emblématiques : Orléans, Aix-en-Provence, Nice, Cannes.

Michel Issindou, président du Syndicat mixte des transports (SMTC), va annoncer au comité syndical du 24 mars qu'il entre en négociation exclusive avec Veolia Transdev, puis présentera la candidature de l'opérateur au vote du conseil syndical du 22 avril.

Ce nouveau contrat d'assistance de la Société d'économie mixte des transports de l'agglomération Grenobloise (Semitag), débute le 1er juillet 2013, pour sept ans et demi. Il doit générer pour l'opérateur un peu plus d'un million d'euros par an.

Le renouveau de "Transdev"

L'offre de Veolia Transdev était la moins disante. Mais une autre raison a sans doute pesé fortement dans la balance : la sortie partielle de Veolia Environnement dans le capital de Veolia Transdev et la montée à 60% de la Caisse des Dépôts. "Transdev l'a emporté", nous a indiqué une source proche du dossier, oubliant (volontairement ?) Veolia au passage.

Les élus grenoblois, comme ceux de Strasbourg, s'étaient en effet toujours opposés à la fusion entre Transdev, leur "opérateur historique" et Veolia.

C'est comme si aux yeux des élus locaux, Transdev avait retrouvé son ame. D'ailleurs, si l'on en croit le site mobilettre.com, Transdev serait le nouveau nom du groupe, oubliant également Veolia au passage... Jean-Marc Janaillac, son nouveau pdg, pourrait en faire l'annonce le 26 mars lors de la présentation des résultats 2012 et de la nouvelle stratégie du numéro un français des transports publics (1).

Robert Viennet



http://www.mobilicites.com
Avatar de l’utilisateur
jerome
Rang : Passéoz Annuel
Rang : Passéoz Annuel
 
Messages: 3468
Inscription: 24 Jan 2003 12:59
Localisation: Roanne (Loire)

Re: [Exploitation] Kéolis, Transdev et Véolia

Messagepar citaro27 » 23 Mar 2013 13:38

Le nouveau nom du groupe Veolia-Transdev sera Transdev.
je tiens cette info de la directrice du réseau Transbord de Louviers , les cadres étant déjà informés.
Sauf...changement de dernière minute !
citaro27
Rang : Passéoz Mensuel
Rang : Passéoz Mensuel
 
Messages: 1846
Inscription: 16 Avr 2009 7:11

Re: [Exploitation] Kéolis, Transdev et Véolia

Messagepar Didier 74 » 24 Mar 2013 14:29

mobilicites.com, 24 mars
Keolis traque définitivement ses marges à l'international

Avec un chiffre d'affaires en nette progression en 2012, frôlant les cinq milliards d'euros, la filiale de transport public de la SNCF vise le cap des sept milliards en 2017. Dont près de 60% à l'étranger où les marges sont plus confortables qu'en France. Après l'Europe et l'Amérique du nord, cap en Asie, tout en cocoonant les grands contrats urbains hexagonaux, vitrine pour conquérir l'international. En ratant Grenoble, Keolis n'a toutefois pas réussi le doublé strasbourgeois.

Le 22 mars 2013, Jean-Pierre Farandou venait d'apprendre que le tramway de Grenoble lui filait sous le nez (le contrat des transports urbains reste aux mains de Veolia Transdev), mais le patron de Keolis, n°1 du transport public en France et n°2 du stationnement avec sa filiale Effia, affichait un optimisme à tout crin avec des résultats 2012 insolents : un chiffre d'affaires de 5 milliards d'euros en progression de 12,5%, une rentabilité (Ebitda) de 287 millions d'euros, en hausse de 4,8%.

Ce qui place la filiale de la SNCF et de la Caisse des dépôts et de placements du Québec (70/30) au cinquième rang mondial des groupes de transport public de voyageurs derrière DB Arriva, First Group, SNCF Proximités et Veolia Transdev. Et devant RATP Dev.

57% à l'international en 2017
Keolis transporte chaque année deux milliards de voyageurs en France et dans le monde où le groupe réalise déjà la moitié de son chiffre d'affaires. "L'activité française devrait passer sous la barre des 50%, à un moment donné, la bascule va se faire", indique Michel Lamboley, directeur financer. Un objectif visé depuis plusieurs années par le groupe, Jean-Pierre Farandou avance même 57% de chiffre d'affaires à l'international sur les 7 milliards en ligne de mire pour 2017.

"En France, nos clients (les collectivités locales, ndlr) ont du mal, il faut trouver les solutions les moins coûteuses", ajoute le président de Keolis. Les marges sont donc faibles, guère plus de 2%, on comprend pourquoi Keolis, comme ses concurrents, cherche des débouchés à l'étranger où les contrats de transport public offrent des marges plus confortables.
"Le marché de l'urbain a entamé une amélioration en 2012, dans les contrats renouvelés, on a rétabli les marges", indique toutefois Patrick Jeantet, directeur de l'activité France. Les autorités organisatrices (AO) ont par exemple retenu nos propositions tarifaires avec des segmentations plus ciblées selon les voyageurs et leur capacité contributive", ajoute-t-il.
"La tarification, ce n'est plus un tabou, la gratuité, c'est dépassé", reprend Jean-Pierre Farandou. Il n'empêche, "il faut sur- performer et compenser par des gains de productivité". Gains de productivité que Keolis rétrocède à hauteur de 50% aux AO.

C'est donc sur les terres internationales, aidé par la marque de la maison-mère SNCF "extrêmement rassurante", que va chasser de plus en plus Keolis. "Mais pour gagner à l'étranger, il faut avoir de gros contrats urbains en France, c'est une rampe de lancement", poursuit Jean Pierre Farandou.
La vitrine française, ce sont les métros automatiques de Lyon, Lille, Rennes ou CDGVal à l'aéroport de Roissy qui ont permis à Keolis de remporter en 2012 le marché des 71 kilomètres de métro d'Hyderarad, sixième ville indienne, et de forcer ainsi la porte du continent asiatique.
Le groupe vient d'ouvrir des bureaux à Wuhan en Chine où il participe à la conception d'un hub aéroportuaire intermodal, et vise les énormes marchés de transport urbain de l'Empire du Milieu.

Le groupe est déjà bien implanté en Europe continentale et au Royaume Uni où il exploite des franchises ferroviaires et guette comme le lait sur le feu les appels d'offres du RER londonien Crossrail, du métro automatique des Docklands, mais aussi le choix final du réseau ferré Thameslink pour lequel Keolis est préqualifié. En jeu, un chiffre annuel de 420 millions de livres. Outre Manche, plus de la moitié (60%) des franchises ferroviaires va a être renouvelée dans les 18 prochains mois. Un chiffre d'affaires de quatre milliards d'euros.

En 2012, le groupe a décroché un nouveau contrat à Göteborg et l'extension du contrat de Hisingen en Suède, a racheté une société de transport scolaire en Belgique et pris le contrôle de la société de transport public Syntus aux Pays-Bas, rachetée aux chemins de fer néerlandais.

500 millions de dollars à Las Vegas
Après le Vieux Continent, l'Amérique du Nord. Keolis qui avait racheté la société américaine Tectrans en 2011 vient de gagner les bus du Strip, l'avenue des casinos et des hôtels de Las Vegas pour 500 millions de dollars (un contrat de deux fois cinq ans). Et essaie de faire un plus gros coup encore à Boston, avec le marché des trains suburbains de Boston qui doit être renouvelé en 2013.
Au Canada, en revanche, le groupe a cessé ses activités d'autocaristes dans des provinces un peu trop désertes comme le Labrador. Ce qui a en partie impacté la progression de la rentabilité du groupe : elle est inférieure au chiffre d'affaires, pénalisée par l'arrêt de ces services routiers au Canada mais aussi à cause du rachat de Syntus et de l'extension du contrat ferroviaire Transpenine en Grande-Bretagne, avec des marges plus faibles.

Quant aux pays émergents - le Qatar, l'Arabie Saoudite, Dubaï et le Brésil - pour l'heure, Keolis n'y a aucun activité mais a inscrit ces contrées sur son territoire de chasse. Au pays de Dilma Roussef, "Les gros génies civilistes contrôlent le marché des transports, il nous faut un partenaire local", observe Bernard Tabary, directeur international.

Le 26 mars, Veolia Transdev, le concurrent français de Keolis, doit annoncer ses résultats, son nouveau nom (lequel serait tout simplement Transdev, selon certaines indiscrétions), la nouvelle stratégie avec sans doute des cessions d'actifs à l'international. "Nous n'irons pas en Europe de l'Est, ni au Sud", indique d'emblée Jean-Pierre Farandou.
D'ailleurs, les activités bus de Veolia Transdev dans les pays de l'Est (Pologne, République tchèque, Slovaquie, Serbie, Croatie et Slovénie) viennent d'être rachetées par la Deutsche Bahn qui assumera la dette de Veolia Transport Central Europe, soit près de 30 millions d'euros. Ailleurs, Keolis se tient prêt.

86 réseaux en France et 115000 places de stationnement
En 2012, Keolis a remporté le marché des transports d'Amiens, de Maubeuge, et surtout, celui de Strasbourg, en binôme avec la SNCF (le même qui s'était présenté à Grenoble).

Le groupe s'est aussi vu renouvelé pour quasiment tous ses contrats de transport urbain : Rennes, Châtellerault, Angers, Tours, Agen, Blois, Château-Thierry, etc. Et sur des services d'autocars interurbains dans le Rhône, en Gironde et dans les Alpes-Maritimes.

Avec 115000 places de stationnement gérées (dont 30000 gagnées par appel d'offres en 2012), la filiale Effia est le numéro 2 du secteur en France derrière Vinci Park.

Source http://www.mobilicites.com/fr_actualite ... _2433.html
Didier 74
 

Re: [Exploitation] Kéolis, Transdev et Véolia

Messagepar dyonisos » 25 Mar 2013 9:29

Selon Reuters, la DB aurait acheté la division transport urbain et interurbain de Véolia-transdev pour les pays de l'Est.

http://www.reuters.com/article/2013/02/ ... 7R20130204
LE TRAIN Voyage en TALGO en France, C'est possible...
Avatar de l’utilisateur
dyonisos
Rang : Passéoz Mensuel
Rang : Passéoz Mensuel
 
Messages: 2102
Inscription: 16 Oct 2008 18:37
Localisation: saint-denis-lès-martel 46, Dernière gare des trains de nuit pour paris du sud de l'auvergne

Re: [Exploitation] Kéolis, Transdev et Véolia

Messagepar gede » 25 Mar 2013 9:44

Veolia Transdev souhaiterai également se séparer de sa filiale allemande (mais là, ce ne sera pas la DB qui sera l'acheteur...) ainsi que de veolia Nederland (en conservant bien sur Connexxion).
Dernière édition par gede le 26 Mar 2013 13:40, édité 1 fois.
gede
Rang : Passéoz 3 Jours
Rang : Passéoz 3 Jours
 
Messages: 414
Inscription: 21 Sep 2006 15:50

Re: [Exploitation] Kéolis, Transdev et Véolia

Messagepar citaro27 » 26 Mar 2013 12:49

C'est officiel: Veolia-Transdev s'appelle désormais Transdev (voir le nouveau site internet)
Cela passe par un recentrage et l'abandon des exploitations en Europe de l'Est, du Nord, en Belgique, de la partie Veolia aux pays Bas.
Il est envisagé également des cessions d'activités en Allemagne et à la séparation en Asie de la filiale commune avec la RATP.
citaro27
Rang : Passéoz Mensuel
Rang : Passéoz Mensuel
 
Messages: 1846
Inscription: 16 Avr 2009 7:11

PrécédenteSuivante

Retourner vers Forum Transport Urbain

Qui est en ligne

Utilisateurs enregistrés: Bing [Bot], Google [Bot]


Lineoz.net Tous Droits Réservés 2001-2008 :: Création & DeSiGn by ArNaUd OUDARD
Ce site est enregistré à la CNIL sous le numéro 1072137 conformément à l'article 16 de la Loi Informatique et Liberté du 6 janvier 1978

Sites partenaires : Grenoble Snotag | Nancy blogOstan | Angers SnoIrigo | Clermont Ferrand TransClermont | Valence SnoCtav | Marseille Marseille-Transports.com | Dijon SnoDivia