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Le tramway est sur les rails pour 2014
samedi 21.03.2009, 04:49 - La Voix du Nord
À partir du 15 avril des plaquettes explicatives seront distribuées et des réunions publiques de concertation préalable organisées. Lundi soir, dans les locaux de la mairie, David Maubert et Benoît Descamps, respectivement directeur général des services et chargé de communication du SMT (syndicat mixte des transports), présentaient au conseil municipal le projet d'implantation du tramway, en particulier, celui prévu sur l'axe desservant Liévin-Lens-Hénin-Noyelles-Godault.
Il convient de préciser que cette présentation précède celle qui est, d'ores et déjà, programmée pour l'ensemble des habitants de la commune.
Le rôle du SMT est d'organiser le transport urbain, de concevoir et de mettre en oeuvre une politique cohérente en matière de transport à l'échelle de son territoire de compétence, en l'occurrence, l'Artois et la Gohelle.
Aujourd'hui, le SMT, c'est, entre autres, le réseau urbain de transport en commun TADAO, composé de 2 lignes Bulle, 69 lignes régulières, 14 lignes Allobus, 283 circuits scolaires et un service de transport à la demande Proxibus.
115 communes
Depuis plusieurs années maintenant, les collectivités ont engagé de profondes réflexions sur le devenir des agglomérations de Lens-Liévin, d'Hénin-Carvin et d'Artois Comm., trois territoires qui représentent 115 communes, environ 600 000 habitants et, surtout, près de 1,9 million de déplacements par jour, dont 600 000 à pied.
C'est dans ce cadre et après plusieurs études que les élus locaux ont acté la décision de réalisation de deux lignes de transport en commun en site propre, le mode de transport retenu étant le tramway. La commune se trouve sur l'axe Lens-Liévin-Hénin-Beaumont qui compte beaucoup de pôles générateurs (gares ferroviaires et routières, pôles commerciaux, centres-villes, université, hôpitaux, stade Bollært).
Informer
La mise en place de cette infrastructure innovante, prévue début 2014, nécessite encore un certain nombre de réflexions à mener, de décisions à prendre et d'explications à apporter, notamment, à l'ensemble des habitants.
C'est ainsi qu'à partir du 15 avril des plaquettes explicatives seront distribuées et des réunions publiques de concertation préalable seront organisées au sein de chacune des communes concernées.
Sans nul doute, cette étape de dialogue avec la population permettra d'informer et de débattre mais aussi de convaincre de l'intérêt que peut représenter cette initiative dans le cadre des transports individuels et collectifs, dont chacun sait qu'ils constituent actuellement une priorité, dans le contexte tant économique que social.
tram21 Wrote:vers un retour en grâce des tramways interurbains (un peu comme feue la SNCV belge) ??![]()
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greg59 Wrote::arrow: En même temps des rumeurs circulent sur une ligne unique de Angres à Valenciennes en tramway, ce qui en fera la colonne vertébrale des transports collectifs du bassin minier, cette ligne pourrait atteindre les 40-60 km
Cette ligne prendra son départ à Angres (ville voisine de Lièvin), Lièvin, Lens, Hénin, Noyelle, Douai, Valenciennes, cette ligne pourrait se prolonger vers Bruay en prenant en compte de la ligne de tram à Béthune.
En même temps, un projet pourrait voir le jour d'un tram-train entre Lille et Lens.
Tout cela bien entendu ce sont les souhaits de Daniel Percheron (Président de la région NPdC)
15063 Wrote:On peut s'attendre à ce que Douai, ville UMP, mette des obstacles à un projet du Conseil Régional. Surtout que, comme je l'ai souligné, le CR n'a aucune compétence dans ce domaine
La chambre de commerce propose une alternative au tramway
Publié le mercredi 01 avril 2009 à 06h00 - Journal : Nord Eclair
Il y a actuellement, 830 voyageurs par jour entre Béthune et Bruay.
Renforcer les liaisons Béthune-Lille et Béthune-Lens : voilà les priorités économiques, proclame la chambre de commerce. Lors de leur assemblée de lundi soir, les patrons ont voté à l'unanimité une motion contre le projet de tramway Béthune-Bruay.
bethune@info-artois.fr « Un tramway nommé délire », selon le mot d'un élu consulaire qui fait sourire Léonce-Michel Deprez mais qu'il se refuse à cautionner. Ce qui n'empêche pas le président de la CCI de repartir à la charge, étendard au vent, contre le projet du syndicat mixte des transports (SMT) qui avait déjà suscité une levée de boucliers des chefs d'entreprise. « Nous sommes d'accord avec les perspectives du Grenelle de l'environnement », se dédouane-t-il en préambule. Mais imaginer que le nombre de voyageurs entre Béthune et Bruay, actuellement de 822 par jour en bus, passera à 23 000 par jour lorsqu'il y aura un tramway lui apparaît « totalement surréaliste ». En résumé, il s'agit d'un « mauvais investissement qui obérera durablement les finances des collectivités ». Et quand la taxe professionnelle aura disparu, c'est sur la taxe d'habitation et la taxe foncière que reposera ce « projet hasardeux », contradictoire avec la volonté de développer la zone commerciale de la Porte Nord « qui stoppe les flux entre Béthune et Bruay ».
Le nouveau réquisitoire est assorti de cinq propositions. D'abord, renforcer d'urgence l'axe métropolitain. « Un grand pas a été fait avec le doublement de la ligne TER sur laquelle il reste à améliorer la vitesse. Il faut maintenant des propositions sérieuses et rapides pour une liaison routière entre l'A25 et l'A26. Sans attendre dix ans. » Deuxième proposition de Léonce-Michel Deprez : améliorer l'axe Béthune-Noeux-Lens, à la fois par une réfection de la route et des cadences ferroviaires soutenues. « Je récuse la thèse du maire », glisse en passant le président de la chambre de commerce. « L'avenir économique de Béthune n'est pas du côté de Saint-Omer mais à Lens et à Lille. » Entre Béthune et Bruay, plutôt que de construire une ligne de tramway, la chambre de commerce préconise de réorganiser le trafic des bus actuels pour irriguer le coeur des centres-villes. « Quitte à faire rouler ces bus en sites propres là où cela s'impose », ajoute Léonce-Michel Deprez en observant que ce sont les entrées et sorties de villes qui allongent le temps de transport. Quant à la liaison Bruay-Lens, elle ne doit pas passer par Béthune. Rejoignant le lobby écolo, les chefs d'entreprises militent pour la réouverture de la ligne ferroviaire Bruay-Bully prise en charge par la Région.
Enfin, tout en applaudissant l'initiative de Martine Aubry de créer une gare TER au sud de Lille, Léonce-Michel Deprez invite les élus du SMT à se rapprocher de leurs collègues de la communauté urbaine de Lille plutôt que de faire un tramway dans leur coin, comme à Douai : « La réflexion sur le transport des arrondissements de Béthune et Lens doit se faire en coordination avec celle de la métropole lilloise. » Concentrant le tir sur le barreau ouest du tramway, il insiste : « La priorité, ce n'est pas Béthune-Bruay mais les liaisons avec Lens et avec Lille . »
15063 Wrote:La ligne Angres-Valenciennes est un projet assez séduisant, même si on n'imagine pas un client aller de bout en bout en tram (déjà que personne ne le fait sur les 67 km du tram belge). Mais lorsqu'il est question de métro Lille-Lens, je pense à la "Wallonnite" (expression perso), à savoir la maladie des socialistes wallons consistant à faire de projets gigantesques sans avoir le moindre financement et souvent au nom d'une évaluation anticipée des besoins très hypothétique qui aboutissent finalement à des trucs qui partent de rien et vont nulle part mais qui ont coûté très cher.
15063 Wrote:En tant qu'ancien usager du T1 parisien, je me souviens que les TFS tiennent bien la voie sur les parcours interurbains.
15063 Wrote:La ligne Angres-Valenciennes est un projet assez séduisant, même si on n'imagine pas un client aller de bout en bout en tram (déjà que personne ne le fait sur les 67 km du tram belge).
15063 Wrote: Mais lorsqu'il est question de métro Lille-Lens, je pense à la "Wallonnite" (expression perso), à savoir la maladie des socialistes wallons consistant à faire de projets gigantesques sans avoir le moindre financement et souvent au nom d'une évaluation anticipée des besoins très hypothétique qui aboutissent finalement à des trucs qui partent de rien et vont nulle part mais qui ont coûté très cher.
nord éclair Wrote:> MERCREDI Deux lignes de tramway
en projet dans l'Artois Le syndicat mixte des transports Artois-Gohelle lance un projet de création de deux lignes de tramway qui devront relier Béthune, Bruay-la-Buissière et Beuvry d'une part et Liévin, Lens, Hénin-Beaumont et le centre commercial régional de Noyelles-Godault d'autre part. Le syndicat des transports en dira plus sur ce projet phare pour le développement économique du bassin minier lors d'un point-presse prévu à la communauté d'agglomération d'Hénin-Carvin.
Tramway Béthune-Bruay : des réponses en attendant de connaître le tracé définitif
jeudi 16.04.2009, 04:49 - La Voix du Nord
Pour l'heure, le tracé correspond à un couloir «ajustable» d'un kilomètre de large reliant Beuvry à Houdain sur près de 17km.
La réunion organisée hier matin à Hénin à l'initiative du Syndicat mixte des transports (SMT), a officiellement lancé la phase légale de concertation de la population en vue de la réalisation des deux lignes de tramway Lens-Liévin, Béthune-Bruay (notre édition d'hier). Nature et coût du chantier, équipements retenus, calendrier, voici un tour d'horizon des annonces qui ont été faites pour l'axe Béthune-Bruay.
> Le « couloir » retenu.- Les financements engagés aujourd'hui sur l'axe Béthune-Bruay concernent la réalisation d'un tramway qui reliera l'hôpital de Beuvry au Haut d'Houdain. Soit une distance de 17 km, jalonnée de 25 stations. Ce tramway traversera les communes de Beuvry, Verquigneul, Béthune, Fouquières, Gosnay, Hesdigneul, Bruay et Houdain. Il desservira notamment l'université de Béthune, les deux centres-villes, la Rotonde, la Porte-Nord, le lycée Carnot, le Stade-Parc etc. Pour l'heure, le tracé correspond grosso modo à un corridor d'un kilomètre de large ( voir carte ci-contre) « ajustable » après concertation de la population.
Pour Alain Wacheux, président d'Artois Comm., des prolongements seraient souhaitables vers Auchel et/ou Divion (polyclinique de la Clarence), via Calonne. Les Auchellois et leurs voisins devront se contenter en attendant de cadences de bus plus importantes. À noter que chaque commune aura la charge de collecter les remarques formulées par sa population sur les dossiers de concertation disponibles en mairie, ou lors des réunions publiques programmées jusqu'au 19 juin (notre édition d'hier). L'avis de la population reste consultatif, le SMT tranchant en dernier ressort.
> Des variantes possibles.- À Bruay, le tramway pourrait ne pas passer par l'ancienne gare pour rallier le haut d'Houdain à la friche Plastic Omnium. À Béthune, l'itinéraire vise à relier le quartier ANRU du Mont-Liébaut au centre-ville et à la gare. Il traversera pour cela la ZAC Actipolis, le Mont-Liébaut, la Rotonde, et les voies SNCF existants grâce à un nouveau pont dédié. Une variante consisterait à longer le quartier ANRU, à franchir les rails par le pont existant et à bifurquer vers la gare. Une dernière option consisterait à traverser le Mont Liébaut et les rails à l'est de la gare.
VQuel coût ? Et pour qui ?.- Le coût total de la ligne s'élève à 270 millions d'euros (HT) répartis entre les collectivités (Région, Département, agglos) et l'État, qui mettra la main au pot, notamment dans le cadre du Grenelle de l'environnement (85 millions d'euros demandés). L'Europe aussi a été sollicitée. Reste que le SMT va contracter un emprunt sur 30 ans de l'ordre de 212 millions d'euros (dont 110 rien que pour la ligne Béthune-Bruay).
Les investissements et le fonctionnement de la ligne seront financés par les recettes du trafic et le versement transport (VT) qui s'impose aux communes du territoire du SMT. Il s'agit d'impôt sur la masse salariale des entreprises et des établissements de plus de 9 salariés. Impôt qui a d'ailleurs été porté en juillet dernier à son plafond (de 1,5 à 1,8 %). Au final, le Syndicat mixte financera le projet global à hauteur de 50 %.
> Le calendrier.- Les travaux de la ligne devraient démarrer début 2011. Ils dureront deux ans et demi, en comptant les travaux de déviations des réseaux enterrés. L'enquête publique aura, elle, démarré un an auparavant. Les premiers trams devraient s'élancer à l'horizon 2014.
> Quid de l'emploi induit ?.- Le SMT, dans ses publications, annonce que le chantier sera générateur d'emploi. « De 100 à 200 au kilomètre de ligne réalisé » durant les travaux.
Cet axe relie les communes les plus denses de l’agglomération : Lens, Liévin, Hénin-Beau- mont. De nombreux pôles générateurs sont situés dans le corridor : gare ferroviaire et routière de Lens, pôles commerciaux, centres-villes.
De nombreux projets en cours ou prévus dans un avenir proche légitiment le choix de cet axe:
Projets de renouvellement urbain à Liévin et à Lens,
Projets de développement de zones d’habitat importantes à Hénin-Beaumont et à Noyelles-Godault,
Urbanisation progressive des « dents creuses » le long de l’axe,
Opération d’amélioration de l’habitat de Lens – Montigny,
Projet du pôle d’excellence sportive à Liévin,
Projet du Louvre – Lens,
Réaménagement du pôle des gares à Lens.
Le tracé serait susceptible de reprendre en grande partie l’itinéraire de la ligne Bulle existante. Dans son itinéraire de base, cet axe mesure 20,8 km de long.
Il traverse successivement les communes de Liévin, Lens, Sallaumines, Noyelles-sous-Lens, Fouquierès-lès-Lens, Billy-Montigny, Montigny-en-Gohelle, Hénin-Beaumont et Noyelles-Godault, soit un total de 144 200 habitants et 51 800 emplois.
Déplacements :
Cet axe concerne 172 500 déplacements tous modes et tous motifs par jour. La part des transports publics urbains est relativement faible dans ce corridor avec 3%. Les migrations alternantes domicile -travail et domicile -études génèrent 76 700 flux tous modes quotidiens le long du corridor. Entre les communes du corridor et Lille, on comptabilise chaque jour 3 580 migrations alternantes.
Dans un corridor de 500 m de part et d’autre, le tramway dessert une population de 71000 habitants (dont 12800 scolaires). 27000 voyageurs par jour sont attendus.
Cet axe permet de desservir la zone dense entre Bruay-la-Buissière et Beuvry. De nombreux pôles générateurs sont situés dans le corridor : pôles scolaires, hospitalier (Béthune - Beuvry), zones ANRU de Béthune (Mont Liébaut) et de Bruay, pôle multimodal gare (vers Lille), centres-villes, l’université. Le tracé est susceptible de reprendre en grande partie les itinéraires de la ligne Bulle existante, de la ligne 60 et de la 4.
A 500 mètres, il dessert 1 600 habitant/km et 700 scolaires et étudiants/km.
Cet axe a une fonction importante de rabattement sur la gare de Béthune pour rejoindre la métropole lilloise. Ce rabattement est d’autant plus important pour les communes au sud de Béthune ne disposent pas de gare, hormis Calonne-Ricouart.
Déplacements
Cet axe concerne quelques 197700 déplacements mécanisés tous modes mécanisés et tous motifs par jour. La part des TCU est très faible dans ce corridor avec 2%. Les migrations alternantes domicile-travail et domicile -études génèrent 25 500 flux tous modes quotidiens le long du corridor.
Chaque jour, 1465 échanges tous modes ont lieu entre les communes de Bruay-la-Buissière, Gosnay, Hesdigneul-les-Béthune, Fouquières, Béthune et Beuvry d’une part vers et depuis Lille / Roubaix / Tourcoing et Villeneuve-d’Ascq d’autre part.
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