Bonsoir à tous,
Voici un article paru dans l'Union de Reims d'aujourd'hui Mardi 23 Février 2010 :
L'Union du 23/02/2010 a écrit :
TUR / Action militante des salariés hier en mairie
Une délégation de salariés CGT des transports urbains rémois de Transdev Reims s'est invitée hier soir à la réunion plénière de la communauté de communes Reims métropole. Leurs principales revendications étaient clairement affichées sur deux banderoles.
Sur la première on pouvait lire : « Contrat tram : M. Lescouet, où sont passées les commissions bancaires ? » Il s'agissait de demander au vice-président de l'agglomération, Alain Lescouet, de s'expliquer sur les nombreuses commissions qui seraient versées annuellement ou par semestre d'un montant de 20.000 à 500.000 € (le maximum) qui accompagnent différents prêts montés avec les banques pour le montage du contrat tram passé entre le groupement Mars et Reims Métropole et révélés dans l'union du mercredi 13 janvier dernier.
Demande de consultation
Sur la seconde banderole des salariés des Tur était écrit : « Création d'un syndicat mixte : pas sans les Tur ».
Il s'agit, cette fois, de monter leur inquiétude face au projet monté entre Reims Métropole et le conseil général de la Marne pour mettre en place un syndicat mixte pour assurer la desserte en bus de la zone périurbaine, en l'occurrence le parc Millésime de Thillois, Champigny et peut-être, plus tard, d'autres communes comme Champfleury etc.
Les salariés des transports urbains entendent que leur entreprise soit aussi consultée pour la mise en place d'un tel service prochainement. (lire aussi en page 5)
Alain MOYAT
Second article :
L'Union du 23/10/2010 a écrit :
Des bus pour le parc Millésime, mais à quel prix ?
Depuis l’ouverture du parc Millésime de Thillois, avec son multiplexe cinématographique, ses restaurants et ses commerces, les habitants de l’agglomération qui n’ont pas la chance d’avoir un moyen de locomotion n’ont pas encore pu se rendre dans cette zone commerciale qui n’est pas desservie par les bus des Tur, la loi ne le lui permettant pas.
A quelques mois de l’ouverture d’Ikea et de Maison +, Reims métropole et le Département de la Marne (dont c’est la compétence) ont décidé de s’unir pour mettre en place rapidement une desserte de bus périurbaine. Les deux collectivités ont commencé à travailler sur le projet de statuts d’un syndicat mixte des transports suburbains.
Le 15 janvier, le Conseil général de la Marne a délibéré sur le principe de création d’un syndicat mixte et la communauté de communes de l’agglomération de Reims a fait de même hier soir. La présidente Adeline Hazan est autorisée à poursuivre les discussions avec le Département. Il est parallèlement demandé au préfet de prendre un arrêté pour autoriser la création d’un tel syndicat mixte.
Reste que si l’idée aurait dû être prise bien avant, a dit sans rire, Jean-Marie Beaupuy (MoDEM) qui faisait pourtant partie de l’ancienne majorité, il faudra savoir qui dans ce syndicat fera quoi et surtout paiera quoi? Et c’est là que les deux collectivités auxquelles devront se joindre les communes de Thilloiset Champigny, mais sans doute aussi la communauté de communes Champagne Vesle vont devoir trouver l’impossible solution. En effet, si l’objectif du syndicat mixte sera de rendre complémentaires les deux réseaux (celui de l’agglo et celui périurbain), les rendre plus performants et attractifs pour les usagers. Si en deux mots un utilisateur du bus Trandev vivant aux Châtillons devra pouvoir avec le même ticket se rendre au parc Millésime ou un lycéen résidant Champigny aller à Reims sans supplément, comme toujours la question financière va être plus délicate. En effet si la loi prévoit la possibilité de prélever un versement transport allant jusqu’à un taux de 0,5 % sur les entreprises basées sur les nouvelles communes desservies, comment faire quand on sait que sur l’agglomération rémoise le taux du versement transport est déjà à son taux maximum, c’est-à-dire à 1,80 % ? La pression sera forte sur les élus pour qu’ils n’acceptent pas ce nouvel impôt. Les discussions qui vont se poursuivre risquent donc d’être ardues pour mettre en place ces bus pour le mois d’août prochain comme c’est prévu. Et Reims métropole devra proposer quelque chose comme monnaie d’échange. Peut-être de la fourniture d’eau potable à un prix défiant toute concurrence comme elle l’a décidé hier pour le secteur de Berru qui ne paiera plus que 0,30€ le m3 d’eau contre 0,70€ auparavant. Le prix à payer pour augmenter le périmètre de l’intercommunalité.
A.M.
Troisième article :
L'Union du 23/02/2010 a écrit :
Le tramway n'ira pas jusque la Gare TGV (de Bezannes)
Faire monter le tramway du terminus de la Zac à la gare TGV de Bezannes coûtant trop cher, Reims métropole a décidé hier soir de créer, avec la SNCF, un mail piétonnier en pente douce.
AU jour d'aujourd'hui, les Rémois qui veulent se rendre à la gare d'interconnexion Champagne TGV de Bezannes ont déjà plusieurs solutions.
Ou ils se rendent à la gare centrale SNCF et utilisent la voie ferroviaire mise en place pour 9 M€ par la SNCF avec la Région dans le cadre du contrat de plan Etat-Région 2000-2006 ; ou ils prennent le bus et la ligne K ; ou ils prennent un taxi. À compter d'avril 2011, ils pourront utiliser le tramway dont le terminus actuel est prévu au bout de la Zac de Bezannes.
Seul inconvénient et non des moindres, la dernière station de tram baptisée « Gare champagne TGV » s'arrête sur une place au bout de la Zac, juste à côté du bâtiment Terranova dont la première pierre a été inaugurée la semaine dernière. Mais à quelques centaines de mètres de la gare.
La prolongation de la ligne de tram jusqu'à la gare coûtant trop cher (on parle de 15 M€), Reims métropole, en accord avec la SNCF, vient d'opter pour une autre solution. Moins rapide, sans doute, plus fatigante, c'est sûr pour les personnes à mobilité réduite, mais qui a le mérite d'exister. Hier soir, les élus de Reims métropole ont décidé de l'aménagement d'une liaison piétonne en pente douce entre la gare TGV et la place centrale du parc d'activités où se situe le terminus du tram. Une dépense prévisionnelle de 2 M€ HT qui pourrait être financée à 22,35 % par la Région Champagne-Ardenne.
Le projet retenu préserve toutefois pour le futur la possibilité, à la fois de prolonger la ligne jusqu'à la gare et l'aménagement d'une vitrine de la Champagne-Ardenne permettant d'accueillir et de promouvoir les activités de la Région dont le montant estimé à 4,1 M€ (dont 22,35 % subventionnés par la Région).
Alain MOYAT
Merci et bonne soirée à tous