En fait, même si un bus quel qu'il soit brûle très vite, c'est pas grave du tout.
Un bus roule en zone urbaine (donc pas très vite), est équipé de larges portes (évacuation rapide de passagers) et ne roule pas dans de longs tunnels (hors passages dénivelés ou qq exceptions type Tunnel de la Croix Rousse à Lyon ou La Défense à Paris).
Dans tous les accidents relatés, aucun passager n'a été blessé, seul le bus y est passé. Alors, tant pis pour le bus, tant mieux pour les passagers.
Et je rejoins la conclusion de Christobal, mais d'une autre manière: ces incendies n'ont pas mis en cause la sécurité des passagers, donc inutile de dépenser du temps et de l'argent à aller vers des bus in-inflammables, car cela coûtera inutilement cher aux collectivités locales. Un bus brûle? on le remplace, y'a de la réserve, c'est fait aussi pour ça.
Faut-il pour autant ne rien faire? Evidemment non, mais il faudrait déjà revenir à du bon sens: les articulés GNV de Nancy souffrent tous les jours à monter du centre-ville vers les plateaux extérieurs, pleins à craquer, moteur à fond... et tout ça sous des bifilaires trolley qui ne demandent qu'à servir !! A sa place, un trolley articulé monterait sans peine (et sans bruit...) et ne ferait courir aucun danger à quiconque.
De même, installer des Filtres A Particules (FAP) sur des bus est, au global, une grosse bêtise car il faut mieux un bus sans filtre que 50 bagnoles qui roulent... Les FAP génèrent de la contre-pression, étouffent le moteur (qui fonctionne moins bien) et apportent beaucoup de chaleur dans le compartiment moteur, déjà étriqué et qu'on a du mal à ventiler... Mais la pression politique est là, histoire de dire que les 2% de pollution généré par les TC sont sous contrôle. Par contre, on ne dit rien sur les 98% restants...
Enfin bref, un Citélis 18 de moins à Rennes, est-ce une bonne ou une mauvaise nouvelle
