Modérateurs: Terroir, jerome, kyah117, Urbino
totor Wrote:(23 000 voyages par jour sont annoncés)
François Wrote:Sans vouloir être contre :totor Wrote:(23 000 voyages par jour sont annoncés)
Il y a d'autres collectivités qui n'ont pas choisi un tel mode de transport au regard de la fréquentation annoncée. Y a t'il une étude qui démontre un potentiel plus important ?
François Wrote:Sans vouloir être contre :totor Wrote:(23 000 voyages par jour sont annoncés)
Il y a d'autres collectivités qui n'ont pas choisi un tel mode de transport au regard de la fréquentation annoncée. Y a t'il une étude qui démontre un potentiel plus important ?
totor Wrote:la concertation a commencé
voici le premier article !!!!!
La Voix du Nord du 23/05/09Les opposants au tramway font de la résistance
Pour ou contre un tramway entre Béthune et Bruay en 2014 ? Si la discussion se poursuit sur les variantes du tracé, cette question là est tranchée. Ce qui n'a pas empêché les opposants au projet de remonter au créneau lors de la réunion de concertation, peu suivie, que le Syndicat mixte des transports (SMT) organisait mercredi soir au foyer Albert.
Financeurs malgré eux de ce projet via le versement transport, dont le taux a augmenté, les chefs d'entreprises restent ses plus farouches détracteurs. Ils s'étaient déplacés pour exposer une fois de plus leurs arguments à Jean-Luc Wéry, maire de Sains-en-Gohelle et président du SMT.
Dans un auditoire essentiellement composé d'élus municipaux et de membres des conseils de quartier, un citoyen ordinaire avait été le premier à exprimer son scepticisme, hors micro, par une boutade : « Je viens de croiser le bus Bruay-Béthune à la gare. J'aurais pu transporter tous les voyageurs dans ma Clio. » Un scepticisme que partage Léonce-Michel Deprez. Aux yeux du président de la chambre de commerce de Béthune, également président de la chambre régionale, la construction d'une ligne de tramway entre Hénin-Beaumont et Liévin peut se justifier. Mais pas entre Béthune et Bruay, zone trois fois moins peuplée où la démographie est orientée à la baisse.
Dubitatif pour les mêmes raisons et très inquiet devant l'imprécision du « business plan », Élie Buscot, président du MEDEF Artois, a constaté la fragilité d'un secteur passé de la mono-industrie du charbon à celle de l'automobile. « L'heure est grave pour l'économie de l'Artois. Je me demande si ce projet n'aurait pas pu attendre. » Naguère refroidi par l'optimisme des prévisions de fréquentation, et redoutant un déficit qui retomberait sur les collectivités locales, Stéphane Saint-André est apparu plus serein sur le financement du projet. « Nous avons été rassurés sur ce point-là », affirmait-il mercredi.
« On ne parle que des inquiétudes des entreprises et jamais des salariés. Il est juste que les entreprises paient pour les salariés », s'est récrié Henri-Claude Honnart.
Sur le chapitre de la fréquentation, le directeur du SMT s'est dans un premier temps attaché à souligner que la future ligne de tramway (de Houdain à Beuvry) aurait une desserte plus large que l'actuelle ligne de bus, et qu'il y aurait forcément davantage de voyageurs. Ensuite, il a parié que le nouveau mode de transport séduirait une nouvelle clientèle bien plus large que celle des voyageurs captifs prenant le bus parce qu'ils n'ont pas de voiture. Le phénomène s'observe dans toutes les villes déjà équipées.
« Le tramway n'est pas seulement un outil de transport mais un outil d'aménagement du territoire », a conclu Jean-Luc Wéry, évoquant le Louvre-Lens et entrevoyant déjà le temps où les tronçons Hénin-Liévin et Béthune-Bruay seront reliés. À la fin du XIXe siècle, indiquait-il, il y avait eu un projet de ligne entre Auchel et Hénin-Liétard auquel on avait renoncé parce qu'il était trop coûteux. Aujourd'hui, il ne faut pas passer à côté : « On est partis pour cinquante ans. » •
voix du nord Wrote:> Béthunois. Une ligne d'une longeur de 18 kilomètres est à l'étude entre Beuvry - Béthune - Bruay-La Buissière et Houdain avec un total de vingt-quatre stations.
> Lensois. De Liévin à Noyelles-Godault en passant par Lens et Hénin-Beaumont, la ligne sur un axe d'une vingtaine de kilomètres comporterait une trentaine de stations.
Une première phase de concertation est terminée. La présentation d'un tracé définitif devrait faire l'objet d'une enquête publique au début de l'année prochaine. L'objectif consiste à démarrer les travaux avant la fin de 2011 mais le tramway ne sera pas opérationnel pour l'ouverture du Louvre-Lens en 2012.
> La liaison Lille - bassin minier. Est-ce la solution miracle pour limiter la saturation chronique du trafic sur l'autoroute A1 entre Dourges et Lille ? Daniel Percheron défend l'idée d'une nouvelle liaison rapide entre la capitale régionale et Lens, via Seclin, Carvin et Hénin. S'agira-t-il d'un tram-train, d'un TER aux allures de RER cadencé au rythme d'un métro ? Faudra-t-il réaliser une nouvelle ligne ferrée le long de l'A1 ? Qui financera une telle infrastructure ? Les réponses à ces questions interviendront probablement moins vite que l'arrivée de la carte orange régionale.
Nord Eclair Wrote:Tramway du bassin minier : le marché confié à Transamo
07/04/2010
Selon le communiqué de presse de la direction de Transamo, les dessins des deux futures lignes de tramway est celui de deux axes croisés.
Deux axes pour 54 stations :
D'un côté, un premier axe qui "aura pour objectif de relier les villes de Liévin-Lens-Hénin-Carvin, « coeur urbain » maillé de nombreuses petites et moyennes villes, à la métropole lilloise où sont concentrés la majorité des emplois de l'aire urbaine", qui s'étendra sur 20,15 km et comptera 30 stations.
Le deuxième axe, entre Bruay-La Buissière et Béthune, a pour vocation de "limiter un trop grand étalement urbain". Il fera 17,4 km de long et comptera 24 stations.
Mise en service programmée pour 2014 :
Si les première études doivent démarrer en 2010 et 2011, selon le calendrier délivré par la direction de Transamo, les travaux devraient être lancés en 2011, pour se terminer en 2013, avec pour objectif une mise en service en 2014
Ces travaux doivent également permettre de "revaloriser des terrains en friche", le long du parcours. Les terrains concernés sont : l'ex-site Plastic Omnium à Bruay-La-Buissière, ainsi "qu'un terrain de 11 hectares situé entre le centre-ville, la gare et l'université à Béthune, qui devrait devenir un éco-quartier de logements et bureaux ouvert sur la ville".
Un projet de 548 millions d'euros :
Le chantier a été confié à la société Transamo par le Syndicat Mixte des Transports en Commun (SMTC), qui regroupe des représentants des agglomérations de Lens Liévin, de la Communauté d'Agglomération
d'Hénin-Carvin, de la Communauté d'Agglomération de l'Artois et de la Communauté de Communes de Noeux et Environs.
"Il s'agit d'un mandat de maîtrise d'ouvrage déléguée", détaille David Maubert, du syndicat mixte des transports, qui précise également que, si l'enveloppe globale gérée par Transamo est bien de 548 millions d'euros, le projet de création de ces deux lignes de tramway représente un budget de 657 millions d'euros. David Maubert souligne également que le marché a été remporté par "un groupement d'entreprises qui regroupe Transamo, Adevia et Algoé".
Au total, le projet représente un investissement de 548 millions d'euros. La société Transamo est une filiale du groupe Transdev, qui est lui-même une filiale de la Caisse des Dépôts et consignations. L'entreprise a déjà à son actif la réalisation de Dix réseaux de tram, à Grenoble, Madrid, Montpellier, Mulhouse, Nantes, Nottingham, Orléans, Strasbourg, Tenerife et Utrecht et revendique "une place de leader mondial sur ce marché."
Louvre, Stade Bollaert, gare : le tracé du tramway se dévoile
mardi 21.09.2010, 05:09 - La Voix du Nord PAR PHILIPPE BESSIN
Une percée sous la voie ferrée avant d'arriver au stade Bollaert, un ouvrage d'art à prévoir pour passer la rocade avant Sallaumines... les contours du tramway se dessinent peu à peu. Lors de la dernière réunion publique, Jean-Paul Decourcelles, adjoint chargé des transports et du plan de circulation, et le maire Guy Delcourt ont présenté leur vision du tram dans sa traversée lensoise. Au Syndicat mixte des transports de se prononcer désormais.
Outre l'intérêt d'offrir une alternative à cette satanée voiture, le tramway a aussi pour objectif de desservir le Louvre. Son itinéraire n'est pas encore tracé puisque c'est le Syndicat mixte des transports (SMT) qui devra se prononcer sur le sujet après concertation au préalable. Cela n'empêche pas les élus lensois de présenter quelques pistes. Guy Delcourt ne s'est pas privé, lors de la réunion publique de vendredi soir à la salle Jean-Nohain, de rappeler qu'il s'opposait au passage sous le pont Césarine. Et pour cause, ce petit tunnel à quatre voies est déjà un noeud d'étranglement aux heures de pointe avec ses 26 000 véhicules par jour, ce qui représente près de la moitié du trafic de l'A21 à hauteur de Lens-Ouest.
Percée à Tassette ?
Alors, par où passera-t-il ce tramway dont on annonce 25 à 30 stations entre Liévin et Noyelles-Godault et une cadence de passage d'un tram toutes les six minutes ? Jean-Paul Decourcelles propose quelques pistes de réflexion.
En venant de l'avenue Maës tout d'abord, le tramway doit desservir le Louvre « au pied du musée », soit au niveau de la Maison du projet. Pour y arriver, il passera sur l'emprise soit du vélodrome soit de l'espace voisin de l'usine Zins. « La maîtrise d'oeuvre étudie les courbes pour que le tramway ne soit pas trop ralenti », explique l'adjoint au maire. Arrêt compris, ce moyen de transport ne doit pas descendre en dessous des 20 km/h, d'où l'importance donnée à ces courbes qui doivent être le moins serrées possible.
Au pied du Louvre donc, il faudra passer sous la voie ferrée si l'on veut aussi desservir le stade Bollaert, ce qui est le cas. Une possibilité est de passer par le côté de l'école Paul-Bert puis par l'ancien terrain d'entraînement Tassette. À ce niveau, la voie ferrée ne présente que deux voies, ce qui faciliterait la trouée. On arrive alors à l'entrée principale du stade, au niveau de la boutique Émotion Foot. « C'est à mettre au conditionnel mais une nouvelle entrée du stade par la tribune Delacourt est en projet », précise l'adjoint au maire. L'autre hypothèse serait d'utiliser le passage existant par l'allée Foé. « Plus complexe à réaliser », estime Jean-Paul Decourcelles.
Ensuite, le tramway doit rejoindre le carrefour Bollaert d'où il remontera vers la gare par la voie dédiée qui se trouve à côté de la rue Jean-Létienne.
Partant du principe que le jardin public ne doit pas être touché, il serait possible de passer par l'ancienne gare Sainte-Élisabeth et donc par la rue Bollaert.
Quant au passage devant la gare, il est incontournable. Ce serait même la condition pour obtenir une subvention de la Région en vertu de ce que pourrait apporter le tram au trafic TER. Il reste ensuite le délicat passage de la rocade. Si on choisit le pont de Douai, Jean-Paul Decourcelles prévient qu'il faudra reconstruire un ouvrage d'art « vu que le pont est en fin de vie ». Mais un ouvrage devra tout autant être construit, précise-t-il, quelle que soit la solution trouvée. Car un autre choix est possible : Montgré, quartier considéré comme attractif avec ses centaines de nouveaux logements.
Ces possibilités seront examinées par le directoire du Syndicat mixte des transports le 7 octobre. Avant la fin octobre se réunira le comité syndical du SMT. Les élus lensois espèrent un tracé définitif pour la fin de l'année. •
De Béthune à Bruay, on n'entendra pas siffler le tramway avant fin 2016
dimanche 10.10.2010, 05:04 - La Voix du Nord
| RETARD |
Alors qu'une deuxième phase de concertation - comprenant cette fois les communes oubliées ...
et celles absentes du premier tracé -, doit commencer à la fin du mois, ils s'étaient bien gardés de fanfaronner. Le Syndicat mixte des transports de l'Artois et les élus concernés par le tramway savaient pourtant depuis plusieurs semaines que le projet était retardé au « deuxième semestre 2016 », a confirmé hier Alain Wacheux, président d'Artois Comm..
Le lancement était initialement attendu en 2014, selon les prévisions les plus optimistes. Il a fallu un coup de gueule des élus du Lensois pour que l'information remonte et soit confirmée parceux du territoire. Leur tramway est lui aussi en retard, à la différence qu'ici, ça ne les affole pas plus que ça. Bah oui, les édiles du coin sont débarrassés du spectre de travaux en pleine campagne des municipales. Ce qui n'est plus le cas chez les Lensois. « Les maires de Lens et Liévin ont fait part de leur impatience de voir les travaux se réaliser, rapporte le maire de Bruay. Le tramway en 2014 aurait été le dossier bouclé du mandat, il y a aussi l'arrivée du Louvre-Lens en 2012 et la candidature de Lens pour l'Euro 2016, tout ça fait monter la pression. Ils (les maires de Lens et Liévin, NDLR) ont estimé aussi que le retard était imputable au SMT. » Contacté lundi au sujet de l'avancée du dossier du tram, Jean-Luc Wéry, président du SMT et maire de Sains, concédait effectivement quelques retards sur la ligne Béthune-Bruay, du côté des financements du ministère. « Pour cette partie du projet, le dossier qu'on a présenté une première fois fin 2009 doit être représenté à la fin de l'année. » Enjeu : la subvention de l'État déjà obtenue pour la ligne Lens-Liévin, mais toujours hypothétique du côté de la ligne Houdain-Beuvry censée relier Bruay et Béthune. Or il s'agit d'un des leviers importants du financement d'unprojet estimé à 287 M E puisqu'est prévue une subvention à hauteur de 40 M devant compléter celles de la Région et du très contesté versement transport des entreprises.
Mais le retard de deux ans sur la mise en service tient à la réévaluation du calendrier du SMT par le mandataire désigné pour porter le projet et le maître d'oeuvre. « Je dis mes regrets là où d'autres disent leur colère », a simplement commenté Alain Wacheux, hier. •
Lens : une vraie-fausse inauguration sur fond de guerre du transport
samedi 09.10.2010, 05:10 - La Voix du Nord
Hier soir, Guy Delcourt, maire de Lens, a volontairement inauguré des barrières fictives sur le parvis de la gare, à un endroit stratégique pour le passage des bus.
Pourquoi ?
L'heure n'avait sans doute pas été choisie par hasard. Sur le parvis de la gare, le chaos est de mise ; les voitures empruntent la voie dédiée aux bus, elles stationnent là pour récupérer les voyageurs qui descendent du train qui les ramène du travail. Les chauffeurs de chez Tadao font ce qu'ils peuvent pour les éviter. « Depuis trois ans, on réclame une barrière, explique Guy Delcourt, elle n'est toujours pas en place.
» C'est un détail, une goutte d'eau sûrement mais elle a fait déborder le vase. Tous les ingrédients étaient réunis depuis la réunion, jeudi matin, du Syndicat mixte des transports (SMT), en charge du projet des deux lignes du tramway du bassin minier. Selon les informations en notre possession, le retard des opérations, le manque d'ambition des contours du projet, les limites de la maîtrise d'oeuvre, ont fait sortir de leurs gongs certains élus, Guy Delcourt mais pas seulement : « le retard pris est considérable. Il impacte nos propres ambitions. Il est urgent d'agir sous peine de grandes désillusions. » L'élu lensois rappelle que l'ouverture de la ligne Hénin-Lens-Liévin devait intervenir en 2014, deux ans après celle du Louvre-Lens, « c'était "vendu" comme ça et c'est sur cette base que nous avons travaillé sur le nouveau plan de stationnement et de circulation. Là, on parle de 2016 et encore ! » Jean-Paul Decourcelles, adjoint chargé des questions de transports explique clairement que « le SMT n'est pas au rendez-vous et que cela peut remettre en cause les financements mêmes de l'opération. » Les deux hommes militent pour un changement radical. Ils souhaitent être entendus. Ils espèrent un sursaut des élus communautaires sur le sujet d'ici la fin de l'année. Guy Delcourt insiste aussi sur le fait que la candidature lensoise pour l'EURO 2016 était en partie bâtie sur la mise en service d'un système de transport en mode doux : « Un retard supplémentaire pourrait avoir des conséquences au niveau du choix des organisateurs.
» Afin d'éviter de faire porter une partie du poids du retard aux Lensois, le stationnement payant va être décalé dans le temps. Ce dernier était évidemment lié à une offre supplémentaire de transport en commun. « Qu'on ne vienne pas me dire que c'est en raison de l'actuelle campagne de signatures contre le parking payant que nous reculons, explique Guy Delcourt, ce serait plutôt forcés et contraints mais quel que soit l'avancement du projet des lignes de tramway, c'est au mois de septembre 2012 que nous arrêterons le stationnement gratuit, deux mois avant l'ouverture du Louvre-Lens. » Les Lensois, plus que jamais, veulent se concentrer sur la mise en place de nouveaux plans de circulation avant que les visiteurs du Louvre ne fassent leur apparition. •
Prévu pour 2014, le tramway ne circulera pas avant 2016 !
dimanche 10.10.2010, 05:10 - La Voix du Nord
| COUAC |
La réalisation d'un projet aussi ambitieux qu'un tramway colle rarement aux prévisions initiales. ...
A fortiori lorsqu'il concerne trois agglomérations. Le projet de doubles lignes devant relier Béthune à Bruay et Liévin à Hénin via Lens vient donc de connaître sa première avanie majeure. La mise en service était prévue pour 2014, ce sera désormais 2016. C'est le maire de Lens Guy Delcourt qui, le premier, a jeté le pavé dans la mare(notre édition d'hier).
Jeudi matin, dans les locaux de la CAHC une réunion s'est tenue autour d'élus (le président Jean-Pierre Corbisez, les maires d'Hénin, Liévin et Lens) et les représentants du SMT Artois-Gohelle et le mandataire chargé de la réalisation, Traméa. Les murs ont dû trembler car Eugène Binaisse s'est retrouvé seul à table ! Si Jean-Pierre Corbisez avait d'autres obligations, les maires de Lens et Liévin ont préféré quitter les lieux prématurément semble t-il. Pourquoi ? Principalement parce que le tracé envisagé par Traméa ne coïncide pas avec leurs désirs. Il était temps de s'en apercevoir ! Jean-Pierre Corbisez confirme : « Les municipalités souhaitent des modifications. Lens veut que le tracé passe à proximité du centre hospitalier. À Hénin-Beaumont, on aimerait qu'après Sainte-Henriette, le tracé aille jusqu'au Bord-des-Eaux (vers le boulevard Darchicourt). » La CAHC a compétence pour aménager 200 hectares dans cette zone.
Pause électorale
Il existe d'autres raisons : des communes du Bruaysis doivent relancer la consultation publique. Jean-Pierre Corbisez avance une raison plus intéressée : "Il y a une demande de certains maires pour faire une pause dans les travaux aux moments des éléctions" En clair certains élus ne veulent pas offrir le spectacle de centres villes devastés par les engins de chantier à leurs élécteurs avant le scrutin de 2014.
Reste l'étrange impression qu'il n'y a pas de pilote aux manettes pour conduire un attelage qui tire à hue et à dia. Pour le député Albert Facon " c'est la région qui devrait prendre le dossier en main" Un problème de gouvernance qui explose aux visages des élus aujourd'hui. "La discussion doit être reprise, rien est irrémédiable rassure Eugène Binaisse
La Voix du Nord Wrote:Entre Lens et Liévin, certains reprendraient bien un peu de débat sur le tramway
vendredi 07.01.2011, 05:10 - La Voix du Nord
Les tracés définitifs doivent être présentés le 4 février au SMT
Le tramway, d'accord mais avec quelles ambitions ? Ce n'est pas le premier pavé dans la mare que jette Jean-Paul Decourcelles, apparenté au groupe communiste à la CALL. Lors de la réunion du conseil communautaire de Lens-Liévin, mardi soir, l'élu lensois a réclamé un débat de fond sur le projet au Syndicat mixte des transports. À un mois de la présentation des tracés définitifs, la proposition a de quoi surprendre.
« Cela fait trois ans que je prêche dans le désert », explique cet ingénieur des transports à la SNCF. Longtemps conseiller de Daniel Percheron à la Région, il réclame un débat au sein du Syndicat mixte des transports « où on n'arrive pas à se faire entendre. » Pour l'heure, son sentiment est qu'on va droit vers « un gâchis énorme d'argent public », à hauteur des 650 millions d'euros engagés pour ce tramway.
Pour éviter cela, il préconise un nouveau phasage des tracés. La deuxième ligne (Béthune-Bruay) ne lui paraît pas opportune pour l'instant d'autant que des priorités ont jailli : le Louvre-Lens bien sûr mais aussi le « hub », cette plateforme de connexion entre divers modes de transports prévue au pied du terril de Sainte-Henriette à Hénin-Beaumont et à laquelle ne pourrait pas ne pas se rattacher le tramway.
De Sainte-Henriette à Bully-Grenay
Dans un premier temps, Jean-Paul Decourcelles imagine bien un axe entre Sainte-Henriette et Bully-Grenay. Cette dernière halte constituerait une prolongation du tramway à l'ouest de Liévin. Elle sera pratique à mettre en oeuvre, selon l'élu lensois, grâce à la disponibilité de l'ancienne voie ferrée.
Côté usagers, le tramway ne se justifierait pas par les flux existants mais par « l'organisation de vie différente » que l'on veut apporter au territoire. La centralité de Lens, Liévin et Loos-en-Gohelle semble s'affirmer y compris, selon Jean-Paul Decourcelles, pour les habitants du secteur de Bruay-La-Buissière. « Partir du service actuel est une erreur stratégique et on prend le risque de ne pas obtenir la déclaration d'utilité publique de l'État », estime l'adjoint au maire lensois. En clair, il ne veut pas d'un tramway qui se contente de remplacer les lignes de bus sur un réseau Tadao dont l'offre est déjà en dessous de la moyenne nationale. Le trafic actuel ne justifiant pas un tramway, il faut donc réfléchir à la manière de développer ce nouveau type de transport.
« Ce problème de la deuxième ligne m'a toujours un peu choqué, elle est contradictoire avec l'arc sud », reconnaît Jean-Pierre Kucheida, président de la CALL. Le maire de Lens, Guy Delcourt parle de « technostructure qui a pris le pas sur la politique » à propos du SMT. et comme une première participation au débat, Jean-François Caron apporte des recommandations . « Attention à ne pas déshabiller le TER de Lens », prévient le maire de Loos-en-Gohelle qui dit ne rien avoir contre le hub de Sainte-Henriette mais ne veut pas que l'aménagement du terril héninois se fasse au détriment des autres cadences.
Du coup, Jean-Luc Wéry n'a pas la partie facile face à cette volonté des élus de se faire entendre au SMT qu'il préside. Le maire de Sains-en-Gohelle rappelle pourtant que le projet de tramway est connu depuis au moins quatre ans. « En 2006, j'ai reçu tous les maires des élus concernés. Tous étaient unanimes pour la création de deux lignes entre Liévin et Hénin et entre Béthune et Bruay » , rappelle le président du syndicat mixte qui ajoute : « Qu'on ne vienne pas me dire qu'on n'était pas au courant ! » Jean-Luc Wery ne s'oppose pas à la relance du débat mais à condition qu'il soit organisé à l'échelle des 115 communes et des quatre communautés d'agglomération qui composent le SMT.
« Mais il faut démarrer les travaux avant la fin de cette fin d'année », prévient le président du SMT, sous peine de perdre la subvention accordée par l'État (57 millions d'euros) dans le cadre du Grenelle de l'environnement. L'argument n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd : Jean-Pierre Kucheida a demandé la constitution d'un groupe de travail sous les dix jours. •
La voix du Nord Wrote:Le choix du tracé définitif du tramway reporté de quelques mois
mardi 15.02.2011, 05:04 - La Voix du Nord
On aurait dû connaître le tracé définitif du tramway hier soir. Puis jeudi. Mais non, prière de s'armer d'un regain de patience : la réunion du Syndicat mixte des transports est de nouveau reportée, sans date cette fois. En cause : un supplément de précisions techniques réclamées par les élus.
Ces questions-là, ce n'est pas la première fois qu'on les entend : sur quel type de rames le choix se portera-t-il ? Le rayon de giration est-il compatible avec certains carrefours sur le tracé ?... Souvent, elles sont revenues au cours des réunions de concertation menées en fin d'année dernière par le Syndicat mixte des transports dans toutes les communes concernées par les deux lignes, Lens-Liévin-Hénin d'une part, et Beuvry-Béthune-Bruay-Houdain d'autre part. Sorties de la bouche de quidams ou de commerçants inquiets.
Des élus aussi se les posent, assez fort pour prolonger le suspense. C'est ce jeudi 17 à 18 h que le comité syndical du SMT (*) aurait dû se réunir au siège, à Hénin-Beaumont, pour décider, à la majorité absolue, du tracé définitif des lignes. Mais leur exigence d'obtenir « des précisions techniques » l'a emporté et pas par hasard. Il y a presque une semaine, une autre réunion a eu lieu, en présence du président de la communauté d'agglo Lens-Liévin Jean-Pierre Kucheida, du président de Région Daniel Percheron, ainsi que du SMT. La mouche du coche s'appelait Jean-Paul Decourcelles. Adjoint à Lens, ingénieur transport, ancien conseiller auprès de Daniel Percheron, il connaît son sujet et avait réclamé « en sortant de la réunion, un report du comité. J'ai reçu samedi un courrier disant que la réunion du 17 était reportée ». Sine die. L'élu s'en félicite plutôt même s'il se dit « qu'on a perdu 3 ans ».
Lui non plus n'a pas digéré « l'arbitrage » du SMT et voit dans ce délai « l'occasion pour tous les élus de se réapproprier un gros sujet. Le tramway est stratégique. » Plus qu'un mode de transport, un outil « à intégrer dans une logique globale d'aménagement du territoire ». Une optique perdue de vue dans les réunions publiques ou les conseils de quartiers où, soupiraient les élus, chacun ne voyait que son pas de porte.
Stéphane Saint-André, lui, a signé une motion en faveur du tram, engageant les 11 élus concernés sur la ligne BBBH, tout en se convainquant qu'il plébiscitait avant tout un transport en commun en site propre sans renier son attrait pour le busway. Il avait aussi décrété qu'il n'irait pas à la réunion de jeudi, avant de se raviser au soir du conseil municipal, le 10 février. Il peut gommer le rendez-vous sur son agenda. Tout comme Alain Wacheux, président d'Artois Comm. qui comme ses homologues de la CALL se félicite de ce surplus inespéré de réflexion (lire ci-contre) .
Alain Wacheux parle de « quelques mois » nécessaires. Jean-Luc Wéry n'aime pas les calendes grecques, qui préfère fixer un délai à « mars-avril ». D'ici là, les techniciens du SMT vont répondre à de nouvelles questions « et on va bien se caler sur les 40 prochaines années ». Compromettant, ce retard ? Jean-Luc Wéry ne se départ pas de son calme. « On a toujours mené les deux lignes de front. Ça nous laisse un peu plus de temps pour Béthune-Bruay. » Le temps de répondre « aux détails dans lesquels la concertation préalable n'a pas permis d'aller ».
Passages de voies ferrées, suppressions de parkings, ligne unique ou double selon les rues... Un point qui tient à coeur à Jean-Paul Decourcelles, qui se dit qu'en jouant sur le cadencement, on peut éviter de doubler la ligne sur certains tronçons. « Si on réduit les exigences, on pourrait permettre un kilométrage plus élevé. » De quoi desservir la gare de Bully dans l'objectif d'un raccord tram-train entre les deux lignes, direction Bruay.
Il ne faut pas s'attendre à des études poussées dans l'immédiat, Jean-Luc Wéry soupirant sur ceux « qui ne comprennent pas que tant qu'on n'a pas de tracé, on ne peut pas avoir une idée précise ». Pour l'assainissement par exemple. « Mais pour le coût financier, on a déjà fait des calculs au plus cher et au moins cher. » Ce qui n'a pas suffi jusqu'ici pour obtenir un consensus.
•
(*) Le comité syndical est composé de 22 délégués titulaires (et autant de suppléants) : 7 pour Artois Comm., 7 pour la CALL, 7 pour la communauté d'agglo Hénin-Carvin, un pour la CCNE.
La Voix du Nord Wrote:Le projet du tramway Hénin-Lens-Liévin repart de zéro
Dimanche 12.06.2011 - La Voix du Nord
Depuis la reprise en main du projet tramway par les élus de l'arrondissement, sous la conduite de Jean-Pierre Kucheida et Jean-Michel Corbisez, les présidents des agglomérations de Lens-Liévin et Lens-Hénin, une première réunion avait permis de dresser un constat de la situation. C'était le 18 mars dans les locaux du stade Bollaert à Lens : il s'était avéré que les points de vue étaient divergents entre les élus.
Ces derniers s'étaient donné un nouveau délai afin d'y voir plus clair. Deux mois et demi ont passé. Un deuxième rendez-vous, hier matin au siège de la Communauté d'agglomération d'Hénin-Carvin à Hénin-Beaumont,a scellé le sort de la première version du projet de tramway entre Hénin et Liévinvia Lens : elle est abandonnée.
Trop de divergences entre élus
Jean-Pierre Kucheida est à la fois lucide et déterminé : « Trop de divergences étaient perceptibles entre nous. Les uns étaient pour la poursuite des processus, les autres avaient des réserves et certains étaient contre pour différentes raisons. Or, pour réussir un tel pari, il faut être uni. Dans ces conditions, nous avons décidé de repartir de zéro. Cela signifie que nous voulons toujours d'un tramway mais allons remettre à plat toutes les hypothèses. » À ses côtés, Jean-Pierre Corbisez parle d'une même voix : « Il faut trouver une cohérence globale, y compris entre les différents types de transports collectifs. Nous sommes tous issus du même territoire, il faut veiller à trouver des solutions pour garantir les intérêts de tout le monde.
» A l'origine, en 2007, ce tracé de 20 km de long avait été évalué à 380 millions d'euros (280 M E pour le second tracé de 11 km entre Beuvry et Bruay-La Buissière via Houdain) mais dès le début, certains élus avaient dénoncé le fait d'avoir été mis devant le fait accompli, tandis que la CCI de Lens à l'époque et celle de Béthune, avaient déploré l'oubli des zones d'activités dans les tracés.
Au fil des mois puis des années, le clan des mécontents avait suppléé celui des convaincus. Jean-François Caron avait notamment regretté qu'aucun plan d'étude préalable et global n'eût préfiguré le projet. Le Loossois souhaitait que l'on travaille sur la complémentarité de l'offre de transport. Clairement, c'est ce vers quoi les élus ont décidé de tendre.
Projet différé
Quatre ans ont été perdus mais le salut du tramway passait par cette remise en question. Certes, en prenant cette décision, les aides gouvernementales promises (57 M E) tombent à l'eau mais cela ne remet pas en cause la nature du projet. Il sera simplement différé. On parlait au début d'une mise en service en 2014. Il faudra donc plutôt tabler sur 2018, sans doute sur des bases assez différentes.
« Je tiens à signaler qu'une commission de suivi va être immédiatement mise en place, pour les deux agglos. Nous n'avons pas été assez attentifs jusqu'ici. Cette fois, ce sera un projet collectif. Chaque élu devra se sentir porteur du projet », insiste Jean-Pierre Kucheida. Dans le schéma directeur d'aménagement du territoire d'Euralens, Michel Desvigne avait prévu une option avec et sans le tramway. Le mandataire avait eu du flair !
kyah117 Wrote:C'est pas pour demain votre histoire ...
Tramfan Wrote:On dirait que ça te fait plaisir...
Il y en a on se demande ce qu'ils font sur ce forum.
Et puis 7 ans c'est vite passé.
Tramfan Wrote:Il y en a marre de ces politiciens qui nous prennent pour des ânes, pourquoi ne disent-ils pas qu'il n'ont pas trouvé le financement.
Retourner vers Forum Transport Urbain
Utilisateurs enregistrés: Bing [Bot], dkervella, Google [Bot]
Lineoz.net Tous Droits Réservés 2001-2008 :: Création & DeSiGn by ArNaUd OUDARD Sites partenaires : Grenoble Snotag | Nancy blogOstan | Angers SnoIrigo | Clermont Ferrand TransClermont | Valence SnoCtav | Marseille Marseille-Transports.com | Dijon SnoDivia
Ce site est enregistré à la CNIL sous le numéro 1072137 conformément à l'article 16 de la Loi Informatique et Liberté du 6 janvier 1978