Justement, "dernier numéro" veut-il dire "dernier numéro paru" ou "dernier numéro à paraître"?
Tchouks Wrote:Pour Voies Ferrées, une brève recherche sur internet montre que ça ne sent pas bon. Sur un autre forum, un membre a appelé à la rédaction, où on lui a répondu que le n° 222 était retardé, septembre-octobre ou plus tard. On interprète comme on veut. Mais Voies Ferrées est déjà fragile depuis plusieurs années.
Quant à Objectif Rail, qui n'a pas non plus une santé de fer, le n° 82 (juillet-août) est bien sorti en kiosque à l'heure.
Objectif rail pourrait disparaître en 2018. Le principal problème étant une volonté d'arrêter de son rédacteur en chef, par lassitude (il est quasiment seul à travailler sur la conception de la revue, ce qui est il est vrai une charge de travail colossale quand on est seul, ou presque).
Chez Voies Ferrées, si numéro 222 il y a, ce sera le dernier à paraître.
Notons qu'il ne s'agit que de la disparition de la revue, pas de la maison d'édition, qui devrait vivre encore quelques mois minimum. J'ai un ami qui collabore activement à la réalisation d'un livre sur la Maurienne à paraître l'année prochaine. Cependant, je reste perplexe: comment en assurer la publicité et donc lui garantir une bonne diffusion sans revue, qui est le trait d'union entre l'éditeur et les lecteurs? Auparavant La Vie Du Rail et Presses et Editions Ferroviaires s'échangeaient leurs livre pour les vendre (y compris avec les Editions du Cabri quand cette dernière entreprise publiait des livres), Si La Vie Du Rail assure la vente de ce livre sur la Maurienne comme elle le faisait pour les autres, ça ne suffira sans doute pas à en écouler suffisamment. Un futur bide??
Les Editions La Vie Du Rail qui ne sortent plus grand chose non plus en matière de livres...
Nemo Wrote:Voies Ferrées semble en (grande) difficulté, très compliqué à trouver, nombreux contributeurs historiques passés à la concurrence, part de plus en plus croissante du modélisme au détriment du chemin de fer réel, des pages et des pages d'état annuel du matériel moteur, le lectorat anciennement très fidèle semble avoir déserté. Dommage car Voies Ferrées fut autrefois une référence, grand format, papier glacé, qualité de l'iconographie et des articles thématiques rédigés par une petite équipe dont quelques spécialistes (anciens cheminots ou non) très érudits.
Concernant le contenu de Voies Ferrées, nonobstant l'éditorial du numéro 221 qui évoquait la parution d'au moins six futurs numéros (pour "écouler" en entier le dossier sur l'artère P.L.M.), dans le temps, les dossiers annuels complets sur le matériel drainaient justement plein de lecteurs et assuraient à ces numéros d'être les meilleures ventes de l'année. Certes, ce contenu faisait aussi quelques mécontents, mais on ne peut jamais satisfaire tout le monde (et la gestion du matériel s'étant compliquée en réalité, les tableaux ne pouvaient qu'en être le reflet jusqu'à en devenir rébarbatifs pour certains lecteurs supplémentaires).
J'attire cependant l'attention sur un autre problème de Voies Ferrées, que je trouvais particulièrement marqué dans cette revue (et dans une légère moindre mesure chez Le Train, dans les numéros mensuels: c'est dans cette pagination totale le nombre de pages consacrées à la publicité pour la maison d'éditions elle-même -c'est bien le moins- mais aussi les fabricants de matériel miniature, etc.). Gare aussi aux trop nombreuses pages de flatteries initiées par La Vie Du Rail, avec les responsables des réseaux de transports ou ailleurs de remises de prix avec les partenaires commerciaux lors de pinces-fesses mondains. Je ne pense pas que ça passionne les lecteurs, qui veulent du train et pas les trombines des uns et des autres (quoique vu le lectorat de La Vie Du rail - et des Transports en général, peut-être pas, en ce qui les concerne)...
Salut, TGS.