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Thor Navigator Wrote:Je ne reproche à personne d'avoir une lecture critique mais le parti-pris permanent permament de certains intervenants (minoritaires) et le fait qu'ils grossissent le trait de manière caricaturale. Faut-il une nouvelle fois faire une "lecture de texte" et reprendre un à un les propos tenus en expliquant en quoi on est plus dans l'attaque à visée polémique que dans l'analyse certes critique mais objective, basée sur les faits ? Je pense qu'il y a mieux à faire au travers de nos échanges.
S'agissant du présent sujet, je rappelerai juste que la partie suisse de Lyria est sur la même position (que son homologue française), et que le transport GL international est sorti depuis longtemps de la logique de service public (on peut le déplorer mais cela renvoie à des décisions politiques, pris à l'échelon européen désormais). Et qu'on n'avance plus l'argument du "marché fermé" puisque précisément, les relations internationales GL sont aujourd'hui ouvertes à la concurrence intramodale.
Réduire l'offre Paris-Suisse via le Jura est contestable sur le plan socio-économique, après les investissements (modestes certes mais pas anecdotiques tout de même) réalisés sur la ligne, via des financements des deux états et des collectivités. Par contre une telle évolution est logique sur le plan économique pour les deux EF (la zone desservie étant peu peuplée [hormis Dijon qui va conserver l'essentiel de ses dessertes TGV]). CFF et SNCF sont deux entreprises/établissements publics, avec un "actionnaire" unique (je mets des guillemets pour la partie française vu son statut d'EPIC), les états. A ces derniers d'être cohérents et surtout clairs dans leurs positions vis à vis de leurs EF, et vis à vis de l'UE concernant la France.
Est-ce si difficile de présenter la situation de manière objective ?
Thor Navigator Wrote:critique ... basée sur les faits ?
Eurostar Italia Wrote:c'est la doctrine Azéma, un désengagement de TGV des axes terminaux. En l'occurrence, les collectivités ne sont-elles pas victimes de la logique du TGV Rhin - Rhône, qui aspire le trafic ? Alors qu'elles ont co-financé la ligne nouvelle...
Thor Navigator Wrote:S'agissant de Paris-Berne, dès les premières études du TGV Rhin-Rhône, la question s'est posée de basculer ou non la desserte via Bâle, l'itinéraire par Frasne et Neuchâtel étant peu performant (phénomène accentué par l'inscription dans une trame cadencée du RER bernois, sur un axe majoritairement à voie unique) et le passage par Bâle permettant d'améliorer le remplissage du train.
Thor Navigator Wrote:Eurostar Italia Wrote:c'est la doctrine Azéma, un désengagement de TGV des axes terminaux. En l'occurrence, les collectivités ne sont-elles pas victimes de la logique du TGV Rhin - Rhône, qui aspire le trafic ? Alors qu'elles ont co-financé la ligne nouvelle...
La "doctrine Azéma", que d'autres dirigeants ont "professée" bien avant lui, vise les OD longues, principalement des relations intersecteurs mais aussi certaines radiales. Paris-Berne et Lausanne ne sont pas vraiment concernées.
S'agissant de Paris-Berne, dès les premières études du TGV Rhin-Rhône, la question s'est posée de basculer ou non la desserte via Bâle, l'itinéraire par Frasne et Neuchâtel étant peu performant (phénomène accentué par l'inscription dans une trame cadencée du RER bernois, sur un axe majoritairement à voie unique) et le passage par Bâle permettant d'améliorer le remplissage du train.
Hormis la desserte de Berne, la LGV RR n'a pas eu d'effet direct sur celle de Lausanne. L'effet indirect est dû à la nécessité d'accroître le nb d'arrêts à Dole sur les Lyria, afin de compenser le basculement vers la LGV de la plupart des missions Paris-Besançon existantes (Dole profitant du positionnement "en passage" sur l'axe Dijon-Besançon, avec un niveau de desserte généreux comparativement au trafic monté/descendu dans cette gare, sur les TGV). Or l'introduction de l'horaire cadencé symétrique par RFF en 2012 et le décalage d'une heure du catalogue (à cadence 2h) de sillons dans le sens Suisse-France ont conduit à l'impossibilité de maintenir des missions à 3 arrêts intermédiaires entre Dijon et Vallorbe (croisements devant irréalisables aux extrémités de la VU), d'où la réduction/suppression des arrêts à Mouchard.
Sjmsb, le Jura a finalement refusé de contribuer (modestement comparativement aux autres département, ce qui était logique) au financement de la branche Est.
Thor Navigator Wrote:Hormis la desserte de Berne, la LGV RR n'a pas eu d'effet direct sur celle de Lausanne.à +
ES*
Didier 74 Wrote:Cette solution va dans le sens d'une pérennisation de la desserte Lausanne - Frasne - Paris à son niveau actuel. Le projet de détourner une partie des TGV Lausanne - Paris par Genève semble avoir été enterré (ou différé).
Didier 74 Wrote:La solution qui se dessine semble être donc le remplacement des 9284 et 9287 entre Neuchâtel et Frasne par une desserte TER/RE financée intégralement par Lyria, qui ainsi ferait à un geste pour ses clientèles neuchâteloise et pontalissienne. Par contre, il n'y aura pas de remplacement entre Neuchâtel et Berne. Toute la clientèle bernoise passera désormais par Bâle.
Cette solution va dans le sens d'une pérennisation de la desserte Lausanne - Frasne - Paris à son niveau actuel. Le projet de détourner une partie des TGV Lausanne - Paris par Genève semble avoir été enterré (ou différé).
Il semblerait donc que la réduction des fréquences entre Paris et l'Arc lémanique au SA 2014 se fasse bien sur la desserte Paris - Genève avec 8AR au lieu de 9.
viadi Wrote:Y a t il des horaires de désserte Paris <> Berne via Bale envisagés? Peut etre le retour d'une deuxième liaison quotidienne et une prolongation vers Interlaken dans le sillon d'un IC domestique (comme le fait la DB avec ses ICE) et dans un horaire un peu moins stupide et ridicule pour cette ville!
thalys75 Wrote:viadi Wrote:Y a t il des horaires de désserte Paris <> Berne via Bale envisagés? Peut etre le retour d'une deuxième liaison quotidienne et une prolongation vers Interlaken dans le sillon d'un IC domestique (comme le fait la DB avec ses ICE) et dans un horaire un peu moins stupide et ridicule pour cette ville!
Selon les informations publiées dans cet article, voici les horaires qui seraient envisagés pour le Paris-Berne via Bâle (information non confirmée officiellement pour le moment) :
Berne : 7h34 -> Paris : 11h37 (couplé à Bâle au 9206)
Paris : 18h23 -> Berne : 22h27 (couplé jusqu'à Bâle au 9223)
http://ardsl.wordpress.com/category/ser ... vice-2014/
Ce qui m'étonne c'est le gain de temps annoncé de 15 minutes alors qu'on nous annonçait 30 minutes. Le Paris-Berne serait-il couplé à un Paris-Mulhouse et non plus à un Paris Zurich ?
Frédéric
Reste à voir comment est géré le forcement des rames, car je pense que sur Bâle-Berne comme sur Bâle-Zurich il n'y aura pas de problème de remplissage du train Le 9206 est actuellement en UM de Zurich à Bâle, et je ne suis pas sûr qu'un passage en rame 2N2 puisse répondre à la demande.
Arnaud68800 Wrote:Reste à voir comment est géré le forcement des rames, car je pense que sur Bâle-Berne comme sur Bâle-Zurich il n'y aura pas de problème de remplissage du train Le 9206 est actuellement en UM de Zurich à Bâle, et je ne suis pas sûr qu'un passage en rame 2N2 puisse répondre à la demande.
Si le 9206 reste en UM POS jusqu'à Bâle, le plus simple est alors d'effectuer l'accroche avec la rame Berne à Mulhouse.
Pontarlier perd sa liaison TGV directe avec Paris
Le consortium vient d’acter la fermeture de la liaison via Pontarlier, moins rapide que son alternative bâloise.
Ce n’est pas parce qu’elles sont attendues que les mauvaises nouvelles en deviennent digestes. Ainsi, après le renvoi au lointain de l’achèvement de la branche Est de la LGV Rhin-Rhône et la mise à mort de ses branches Sud et Ouest par le « Comité 21 » présidé par Philippe Duron, c’est désormais le Lyria Paris-Berne via Pontarlier et Neuchâtel qui vient d’être enterré. Ajoutons que les frais de fonctionnement de la desserte Belfort-Delle s’annoncent beaucoup plus élevés que prévu en raison de prétentions paraît-il « exorbitantes » des opérateurs ferroviaires français et suisse, que SNCF-Voyages supprime un TGV au départ de Paris (qui fait que Zurich ne sera plus desservi depuis les gares de Franche-Comté), que la même société ne donne pas suite au projet de « création » d’un TGV « bolide » entre Lyon et Strasbourg pourtant promis et enfin qu’elle modifie l’horaire d’un des TGV Montpellier-Strasbourg, obligeant la Région à repenser les navettes bisontines : la présidente Marie-Guite Dufay est au bord de la saturation.
« Dans l’ombre »
En compagnie de son vice-président en charge des transports, Alain Fousseret, elle a donc fait front, hier. Certes, l’élu EELV est en désaccord sur le dossier de la LGV Rhin-Rhône, les écologistes ayant toujours affirmé leur opposition à la poursuite du projet. « Ses alliés Verts […] se targuent ouvertement d’avoir fait capoter ces chantiers régionaux en œuvrant dans l’ombre », font d’ailleurs remarquer les élus UMP, Nouveau Centre et DVD dans un communiqué. Afin de secourir le Rhin-Rhône, Marie-Guite Dufay compte plutôt sur les membres de l’association de lobbying Trans Europe TGV qu’elle préside également. Avec plusieurs d’entre eux, dont Jean-Pierre Chevènement, elle rencontrera lundi le ministre des Transports, Frédéric Cuvillier, préposé aux doléances. Le lendemain, Jean-Marc Ayrault précisera les investissements de l’État dans les infrastructures et dira ses orientations. Le chef du gouvernement ayant déjà repris à son compte les conclusions du rapport Duron, Marie-Guite Dufay espère qu’il ne sera pas trop définitif et qu’elle aura jusqu’en octobre pour faire valoir ses arguments.
« Alternative performante »
La suppression du Lyria « sudiste » était prévisible. Ce sera fait au 15 décembre 2013. Le consortium franco-suisse promet « une alternative ferroviaire performante assurant des temps de parcours identiques ou moindres à la situation actuelle pour les clients de Neuchâtel et Pontarlier souhaitant rallier Dijon et Paris » par RegioExpress. La présidente et Alain Fousseret entendent batailler ferme pour que celle-ci soit réellement « de qualité ». Ils ont aussi le souci qu’elle ne coûte rien à leur collectivité, le président de la SNCF, Guillaume Pepy, s’étant engagé à ce que ce soit une liaison Lyria. « Autrement dit, à la charge financière exclusive de la société », ont compris les élus, contents que leur mobilisation a payé et évité qu’au TGV Lyria sacrifié au profit de sa variante par Bâle, plus rapide et dès lors rentable, ne succède… le vide.
La disparition du Paris-Berne se traduisant mécaniquement par un arrêt plus court du TGV Paris-Lausanne en gare de Frasne, car il n’y aura plus à en « décrocher » la rame, Marie-Guite Dufay, « offusquée et vigilante », et Alain Fousseret entendent réclamer le rétablissement de l’arrêt à Mouchard du TGV vaudois. « La seule justification de Lyria pour le supprimer, c’était l’économie de temps. L’excuse vient de disparaître », constatent-ils.
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