Bernardbb Wrote:Bsr
Belles photos.
Celle-ci que certains connaissent peut-être,un R215 urbain avec capot de ligne
Un peu arrondie la forme de ce capot de ligne,on dirait un bus de Strasbourg.
A bientôt.
Bernard
Bonsoir Bernard,
C'est bien Strasbourg. En dessous du capot de ligne, la girouette est en trois parties : deux cases étroites et vitrées encadrant de part et d'autre la girouette centrale.
Les 215D d'Angers étaient pareils, mais sans capot de ligne. Je ne me souviens plus si ces deux petites cases s'éclairaient, ce qui est probable, je me suis souvent demandé à quoi elles auraient pu servir ; en tout cas elles étaient occultées avec de la peinture noire. Peut-être aurait-on pu y placer l'indice de ligne ? Il aurait alors été très petit, mais sur certains trolleys anciens de St-Étienne et de Limoges l'indice était dans la girouette, imprimé à gauche de la destination.
À Angers il n'est pas étonnant que ces deux cases n'aient servi à rien car — à part sur les tramways dans les dernières années (*), quand il ne restait plus que les lignes d'Érigné et de Trélazé — il n'y avait pas d'indice de ligne sur les autobus de l'époque, seulement la destination imprimée en blanc sur noir dans la girouette. Des plaques d'itinéraire (textes blancs sur fond bleu foncé) avaient été jadis utilisées sur les flancs gauche et droit, avant les Latil et les 215D qui en étaient dépourvus. Les Renault R4201 (courts) et R4211 (longs) ont été les premiers à être équipés d'un capot de ligne et à retrouver des plaques d'itinéraire.
Chez Démas, un Renault R4211 à une seule porte pliante et une porte battante à l'arrière — de type autocar mais utilisé en autobus (**) — était équipé d'un capot de ligne qui ne servait à rien. D'ailleurs la girouette indiquait invariablement à l'aller comme au retour « MONTREUIL » ou « MONTREUIL-BELFROY » — je ne sais plus précisément le texte exact — imprimé en noir sur une toile un peu beige.
Je ne m'en souviens plus bien, mais sur les deux Chausson à deux portes — l'un à arrière plat, l'autre à arrière bombé qui était d'ailleurs pourvu d'une cabine de receveur à l'arrière — il se peut que celui à l'arrière bombé ait été équipé d'un capot de ligne, mais rien n'est moins sûr. Sur les Chausson les plaques d'itinéraire étaient livrées en standard sur les deux flancs, je suppose qu'il y était seulement indiqué « TRANSPORTS SIROUX » ou quelque chose comme ça (***).
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(*) sur les derniers trams, des Buire ex-Tours, une plaque de tôle portait l'indice (« E » ou « T ») au dessus du tampon.
(**) la RATP en avait exploité de semblables en grande banlieue, notamment St-Germain-en-Laye.
(***) Sur les Chausson de l'Anjou il devait être marqué le nom de l'exploitant (CFTA ?).