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Didier 74 Wrote:Evolution de desserte pour Avallon et Clamecy
1. La nouvelle desserte est calée sur les TER intercités Paris-Bercy <>Auxerre dont le départ de Paris est retardé de 20’ environ et l’arrivée avancée d’autant. La quasi-totalité de la desserte constitue le prolongement des de ces TER qui se fait donc sans rupture de charge.Les exceptions sont le premier train vers Paris en semaine pour offrir une arrivée à 8:28 à Bercy et le 1er train vers le Morvan les weekends pour offrir une arrivée avant 10:30 à Avallon et Clamecy ainsi que quelques trains peu fréquentés le week-end.
2. La desserte d’heure creuse du lundi au vendredi se fait alternativement vers Avallon ou Clamecy : les manoeuvres de coupe ou d’accroche des TER sont ainsi supprimées à Cravant, ce qui permet de gagner jusqu’à 10 minutes de temps de parcours. La branche non desservie par le TER, l’est par un autocar en correspondance à Cravant-Bazarnes.
3. Les gares située entre Auxerre et Cravant bénéficient ainsi d’une desserte cadencée toutes les 2 heures, y compris Augy-Vaux. Les gares comprises entre Cravant et Avallon ou Clamecy bénéficient de la même fréquence par la mixité de la desserte (car/TER).
4. Les samedis, dimanches et fêtes, la desserte est réduite mais adaptée aux flux de loisirs avec toujours deux retours directs vers Paris le dimanche soir.
Région Bourgogne.François Wrote:Source ?
Didier 74 Wrote:NB : Il manque l'horaire du Lyon - Tours du milieu de matinée. Je ne l'ai pas trouvé dans les documents de RFF. Ce train devrait sans douter partir de Part-Dieu à 9h40 et de Nevers à 12h35.
SNCF. Le 11 décembre, la compagnie change ses horaires.
Tous les usagers vont devoir changer leurs habitudes.7 min, tout un monde
Des trains partent plus tôt, d’autres supprimés… Les usagers ont encore six semaines pour s’organiser.
sncf. Dès le 11 décembre, les horaires des trains sont modifiés.Attention, le train part plus tôt
Les usagers du train ont encore six semaines pour s’organiser ou se réorganiser. La SNCF a décidé de changer les horaires.
Sept minutes, c’est très peu mais c’est aussi beaucoup à la fois. Surtout quand ces sept minutes obligent à partir un peu plus tôt. Pourtant, les usagers SNCF des trains express régionaux (TER) partant vers Dijon ou Lyon, vont devoir changer leurs habitudes.
Dès le 11 décembre, le train partira aux 38 minutes de chaque heure (premier train à 6h38) en direction de Dijon avec arrêt classique à Chagny et à Beaune. Auparavant, c’était à 45 minutes.
Pour ceux allant à Lyon, c’est à la minute 23 qu’il faudra monter dans le train. Auparavant, c’était à 16 minutes. Là, on décale dans l’autre sens. Ce qui ne change pas, c’est la cadence : un train par heure pour les directs, sans compter d’autres trajets avec plus d’arrêt.
Programme national
La SNCF a entrepris ce vaste chantier de refonte des horaires pour faire face aux nombreux travaux nécessaires sur les voies du réseau.
C’est également le passage au cadencement de plusieurs régions qui impacte directement sur le trafic bourguignon. « Dijon est une gare à cinq branches. Du coup, il y a beaucoup de modifications qui ont ensuite des conséquences sur les autres communes », indique Cyrille Durand, chargé de communication à la SNCF.
Forcément donc, Chalon subit certaines conséquences. Les 2 500 usagers quotidiens du train à Chalon vont devoir changer rapidement leurs habitudes. D’autant que certains trains seront supprimés. « Nous sommes conscients du bouleversement. Pour ceux qui déposent des enfants par exemple ; il faudra qu’ils les emmènent plus tôt », poursuit-il.
Rully/Mercurey et Fontaines impactés
En revanche, il y aura moins de trains pour les deux gares de la périphérie chalonnaise que sont Rully et Fontaines/Mercurey. Actuellement, il y a 11 trains dans le sens Chalon-Rully. Il n’y en aura plus que sept. Dans le sens Rully-Chalon, il y a sept trains actuellement contre huit au 11 décembre.
Source : Pour les nouveaux horaires, il s’agit d’un document remis par la SNCF en gare de Chalon. Pour les horaires actuels, c’est le site internet de la SNCF.
L’état de l’infrastructure de la ligne nécessite la mise en place en décembre 2011 d’une limitation permanente de vitesse à 60 km/h sur une distance de 37 km, ce qui impose de retracer l’ensemble de la grille Paray-Lyon. Des limitations de vitesses plus restreintes engendreraient un inconfort de circulation pour les usagers liés aux différentes phases d’accélération et de décélérations successives.
Cette situation est inacceptable, au vue des améliorations souhaitées et apportées sur l’offre TER et des besoins de déplacement vers Lyon.
– les temps de parcours entre Paray-le-Monial et Lyon seront dégradés de 7 à 12 minutes au service 2012.
– Une correspondance à Paray-le-Monial est impactée
– Les horaires des services, s’inscrivant dans des noeuds cadencés complexes de Tours et de Lyon ne sont pas garantis.
La Région Bourgogne a adressé un courrier en date du 6 septembre 2011 au Président de Réseau Ferré de France demande la réalisation des travaux de nature à lever les ralentissements dans les meilleurs délais, afin de garantir les horaires du projet initial du service 2012.
Un courrier conjoint Région Rhône-Alpes et Région Bourgogne est également en préparation à l’attention de RFF.
Transport. Totalement obsolète, la ligne de TER suscite la colère des usagers. Pression sur l’axe Paray-Lyon
Depuis plusieurs années, l’état de la ligne Paray-le-Monial-Lyon ne cesse de se dégrader. Les voyageurs sont aujourd’hui exaspérés.
C’est l’histoire d’un service public qui n’en a plus que le nom. L’histoire d’une ligne de train laissée à l’abandon. Près de 80 usagers de l’axe Paray-Lyon étaient présents jeudi soir au comité de ligne organisé à Chauffailles afin d’exprimer leur mécontentement. Premier grief : les retards presque quotidiens. La cause ? La vétusté de l’infrastructure qui entraîne de nombreux ralentissements pour éviter tout accident. Éliane, une habitante de Saint-Igny-de-Roche travaillant sur Lyon, était la première à prendre la parole. « Depuis un mois, on roule à 30 km/h. Une fois sur deux, il n’y a même pas de train. Quand vous arrivez au boulot à 10 heures, on croit que vous avez fait la grasse matinée alors que vous êtes partis de chez vous à 6 heures… ».
Pour elle, comme pour tous ceux qui utilisent le train quotidiennement afin de se rendre au travail, la situation n’est plus tenable. Amélia, qui va sur la région lyonnaise tous les jours, en a gros sur la patate. « Je reviens du Sri Lanka, les trains roulent plus vite que sur cette ligne. Il y a des jours où je mets plus de temps pour faire Paray- Lyon que pour faire Paris- Lyon. Cela montre bien les priorités de la SNCF ». Comme l’ensemble de ses compagnons d’infortune, elle avoue « en avoir marre. Il faut des mesures d’urgence » dit-elle.
Colère…
Surendetté, Réseau Ferré de France (RFF), en charge de l’entretien et de l’investissement sur les réseaux, ne peut pas mettre la main à la poche. Pas assez en tout cas. Les 215 millions inscrits dans le Contrat Projet État Région 2007-2013 permettront seulement de procéder à quelques aménagements. Pas de régler le fond du problème. « Mais on étudie la faisabilité de réaliser des travaux d’urgence pour 2012 » avançait Céline Félix de RFF Bourgogne. Ce qui avait le don d’agacer les voyageurs à l’image de Julien, usager régulier de La Clayette-Lyon. « Vous avez déjà pris la ligne ? Empruntez-la et vous comprendrez. Il n’y a pas besoin de faire une étude ».
Et les affaires risquent de ne pas aller en s’arrangeant puisqu’un troisième ralentissement sera mis en place dès le mois de décembre. « 60 km/h sur une distance de 37 km précisait Muriel Nouzé, correspondante TER Bourgogne Ouest. Cela va engendrer 7 à 12 minutes supplémentaires de temps de trajet. Une correspondance à Paray-le-Monial sera également impactée ».
… et inquiétude
De quoi susciter de nouvelles inquiétudes chez les usagers. Et leur faire regretter d’avoir choisi le rail comme moyen de transport. « On est venu habiter ici, à la campagne, car il y avait cette ligne de train. Aujourd’hui, qu’est-ce qu’on y gagne ? s’interroge Éliane. Je paie 160 € d’abonnement mensuel et je suis obligé de prendre ma voiture pour aller travailler. On aimerait bien rester positif mais c’est difficile ». À l’image de Jean-Paul Pinaud, vice-président du conseil régional délégué aux transports, le député Jean-Marc Nesme et le conseiller régional Gérald Gordat ont réclamé eux aussi des investissements indispensables sur cet axe « stratégique » en matière d’aménagement du territoire. Tout le monde semble donc d’accord. Il ne reste plus qu’à trouver l’argent.
L’argent, le nerf de la guerre ferroviaire
Dans ce nœud ferroviaire, les différents acteurs ne cessent de se renvoyer la balle. Chacun est conscient qu’il faut agir, personne ne sait comment. Avec plusieurs milliards d’euros de dettes, RFF, un établissement public à caractère industriel et commercial créé en 1997 par une scission de la SNCF, semble dans l’incapacité d’assurer sa mission de service public. Chargé de l’entretien, du développement, de la cohérence et de la mise en valeur du réseau ferré national. RFF ne peut plus financer aujourd’hui le renouvellement d’un réseau national en état de vieillissement général. Il est donc contraint de faire des choix et de fixer des priorités. Avec seulement 250 voyageurs quotidiens, la ligne Paray-Lyon n’en fait pas partie. Vice-président du conseil régional, Jean-Paul Pinaud avançait une solution. « Que l’État efface la dette de RFF d’un milliard d’euros ». Une proposition reprise par Sheila Mc Carron, présidente du comité de ligne Paray- Lyon. « On l’a fait pour la Grèce, pourquoi ne pas le faire pour RFF ? ».
http://telechargement.ter-sncf.com/Images/Bourgogne/Tridion/13_Autun_-_Avallon_(routière)_tcm-15-64696.pdf
http://telechargement.ter-sncf.com/Images/Bourgogne/Tridion/16_Chagny_-_Autun_(routière)_tcm-15-69328.pdf
http://telechargement.ter-sncf.com/Images/Bourgogne/Tridion/17_Chatillon_-_Montbard_(routière)_tcm-15-69329.pdf
http://telechargement.ter-sncf.com/Images/Bourgogne/Tridion/18_Clamecy-_Avallon_-_Montbard_(routière)_tcm-15-69327.pdf
Haribo Wrote:Comment la région Bourgogne ose-t-elle continuer à appeler la liaison Montchanin - Moulins "ligne" alors qu'il n'y aura qu'un aller/retour par jour...
lgv2030 - eomer Wrote:Seulement un AR par jour ?
Malheureusement, on sait ce que cela signifie...
Haribo Wrote:A/R financé par la région Auvergne qui plus est... Mais oui, ça projette assez bien l'avenir de Moulins - Paray-le-Monial. De la part de la région Bourgogne, ce n'est guère étonnant : à l'exception de l'axe Paris - Dijon - Lyon, elle délaisse quasiment le reste...
TRANSPORT. Des trajets seront supprimés ou modifiés le 11décembre. Mais les usagers bressans n’ont pas eu droit à la réunion de concertation.Le débat TER enterré
L’association bressane prônant le maintien des TER existants en Bresse, explique que plus aucun dialogue n’a eu lieu avec la Région depuis juin dernier, et que les accords conclus n’ont été qu’à moitié respectés.
Échaudés
Alors que tout le pays critique la disparition de lignes de train et que des grèves se préparent pour cette fin d’année, la Bresse a été écartée des réunions qui ont lieu classiquement pour préparer le terrain. Pourtant, jamais lesusagers, rassemblés
cette année sous la bannière d’un collectif, n’ont été si virulents. Dans ce collectif justement, c’est cette virulence qui serait à l’origine de l’absence de débat.
« C’est bête comme chou, on m’a expliqué que le conseil régional n’a pas digéré l’accueil qu’on leur a donné à Louhans », explique l’un des membres. Pour rappel, les Bressans s’étaient regroupés en masse face aux responsables de la SNCF et de la Région, dans une réunion qui est habituellement plutôt intime.
Vraie ou pas, cette confidence trouve une certaine légitimité dans les propos souvent agacés de ces interlocuteurs à propos de la Bresse. Il serait pourtant dommage que le débat soit clos à cause de ce simple fait.
TRANSPORTS. ALORS QUE DES MODIFICATIONS ONT LIEU SUR LES LIGNES DE TRAIN, LA BRESSE N’A PAS EU DROIT DE CITÉ.Les trains sous silence
Alors qu’en France des réunions ont eu lieu pour préparer les changements de trajets et d’horaires de trains, la Bresse a été pour le coup évitée. Explications.
L’actualité nationale au niveau des transports est focalisée depuis quelques jours sur les aménagements et changements de passages des trains régionaux. La SNCF effectue ces modifications tous les ans. Cette année, la date fatidique est le 11 décembre.
Mais avant cela, la société propose des comités de ligne, réunions durant lesquelles les usagers peuvent intervenir.
Si l’année dernière, cette dernière avait été très peu annoncée à Louhans, elle n’a juste pas eu lieu cette année.
En effet, alors que les réunions étaient programmées un peu partout fin novembre rien n’était envisagé en Bresse. À part, peut-être, une obscure réunion à Dijon sur « l’étoile dijonnaise » dont l’un des tracés arrivait jusqu’à Seurre, mais pas plus loin.
Pourquoi ce manquement ? C’est la question que se posent les membres de SOS — TER de la Bresse, collectif qui milite depuis début 2011 pour conserver tous les trajets et améliorer les horaires sur la ligne Dijon-Bourg.
Tête de proue d’un mouvement qui a fait venir deux fois le conseil régional en mars et en juin, l’organisme est aujourd’hui amer.
« Ils nous avaient promis deux comités de ligne par an et François Patriat (ndlr : président du conseil régional) avait pris des engagements qui ont été à moitié respectés », explique Louis Sénéchaut, membre du collectif. « Au final, il ne s’est rien passé du tout depuis juin. » Pour ce qui est de l’absence de réunion, l’homme ajoute : « Ils n’ont pas voulu prendre le risque de voir à nouveau les usagers et y ont préféré un comité restreint. »
Les raisons de la colère
Aujourd’hui, le collectif transformé récemment en association, juge que les nouveaux horaires ne sont pas adaptés aux usagers travailleurs et étudiants. « Les usagers ont-ils des solutions de remplacement ? On sait par exemple que quelques étudiants ne pourront plus aller sur Dijon et vont devoir se débrouiller, peut-être dormir chez des amis. »
Le second grief se porte contre le changement de certains tracés en alternance train-car. « On perd de 20 à 30 minutes sur ces trajets qui sont en plus très peu pratiques », indique Louis Sénéchaut.
L’association, qui a vu ses dernières lettres mortes, ne souhaite cependant pas baisser les bras.
« Nous allons provoquer une réunion publique fin janvier. On va également devoir prendre rendez-vous avec la Région au printemps. La mobilisation doit continuer. »
Transports Régionaux. Coup de gueule contre le piteux état de la ligne TER Paray-Lyon. Le député-maire hausse le ton
Jean-Marc Nesme s’insurge une nouvelle fois contre « la dégradation du service public des transports ferroviaires régionaux » sur la ligne reliant Paray-le-Monial à Lyon.
Le sujet n’est pas nouveau. Mais l’exaspération des usagers ne cesse de grandir. La ligne ferroviaire de TER (Transports express régionaux) entre Paray et Lyon, via La Clayette et Chauffailles, cumule les mauvais points : retards, travaux, horaires « variables »…
Jean-Marc Nesme, député-maire de Paray, qui connaît depuis longtemps les défauts de cette ligne, a décidé, le 22 décembre dernier, d’adresser à ce sujet une lettre à Hubert de Mesnil, président de RFF (Réseau ferré de France), à Guillaume Pépy, président de la SNCF, à Jean-Jack Queyranne, président du Conseil régional de Rhône-Alpes et à François Patriat, président du Conseil régional de Bourgogne.
Il y dénonce la dégradation « lente, régulière et manifeste » de cette ligne. Il évoque le prix élevé des billets au regard du service rendu («le prix des billets augmente en moyenne deux fois plus vite que les prix »), mais aussi et surtout les retards constatés : « Un retard de dix minutes sur la ligne Paray-Lyon devient la norme ».
Défaut de service public
Il montre aussi du doigt une organisation passéiste, avec un matériel hors d’âge : « L’attente au tunnel de Lamure-sur-Azergues est souvent de dix à vingt minutes, car il faut attendre que le train précédent soit arrivé en gare de Paray-le-Monial pour donner le feu vert au conducteur du TER, en l’absence d’automatisation de la signalisation ».
Et il ne manque pas de rappeler que le service public en a pris un coup, plus particulièrement après la mise en place récente du nouveau cadencement des trains : « Il y a plus de quarante ans, le temps de trajet entre Chauffailles et Lyon Perrache était de 1h10. Il était le plus souvent de 1h20 en 2011, sans compter les retards. Avec les nouveaux horaires, il sera désormais de 1h31 pour ne prendre que l’exemple du TER de 7h46 arrivant à son terminus à 9h17 ». Prenant un exemple parodien, il fustige les nouveaux horaires : « Le lycée Jeanne- d’Arc voit ses élèves arriver régulièrement en retard, et avec les nouveaux horaires, le problème sera aggravé, sans qu’il soit possible de garder les élèves plus tard le soir, les correspondances avec les bus du Conseil général n’étant pas harmonisées avec la nouvelle grille horaire ».
Pour le député UMP, ces inconvénients sont la source de problématiques plus globales : « La défense des emplois en Charolais-Brionnais passe par une politique volontariste en faveur du rail, qui doit permettre à chacun de choisir d’habiter dans cette région, sans subir en retour davantage d’isolement ou de pertes de temps que la génération précédente ».
Le député-maire, ajoutant à son argumentaire les grèves et l’incertitude des horaires de trains, estime que le système est « devenu contre-performant ». Constatant que la responsabilité de l’amélioration de cette ligne est « fortement diluée entre l’Etat, RFF, la SNCF et les Régions », il affirme que les usagers « perdent patience, et même confiance, dans la capacité de réformer un système qui a atteint ses limites depuis plusieurs années ». A chacun de ses interlocuteurs, il pose une question simple : « Que proposez-vous pour l’améliorer ? ». Et de conclure avec un brin de défaitisme : « Cette lettre sera-t-elle d’une quelconque utilité ? J’ose encore l’espérer, confiant dans le souci du bien commun qui vous anime ».
SNCF : un mois après le grand chambardement
Le 11 décembre dernier la SNCF et RFF ont changé près de 85 % du cadencement des trains. Premier bilan un mois après.
Un mois c’est a priori largement suffisant pour digérer un décalage horaire, sauf… Sauf quand ce décalage se fait dans votre train-train quotidien. Le 11 décembre dernier, la SNCF lançait à grands renforts de communication un événement important dans son fonctionnement : 85 % des horaires de ses trains ont effectivement été repensés. Un mois après en Bourgogne, malgré les précautions infinies de la SNCF, pour certains usagers, les modifications sont toujours dures à accepter.
Pour Abdelkader, un Montcellien qui travaille à Dijon, les nouveaux horaires ne permettent plus d’arriver à l’université à 8h : « Il reste deux solutions : quitter Montceau et s’installer à Dijon ou Beaune, ou alors prendre sa voiture : peu rentable. » Lui vient d’acheter à Montceau, le déménagement est donc exclu.
Même galère dans l’autre sens pour Alain, un Mâconnais qui travaille à Lyon et déplore « aucun avantage de ce changement et pas plus d’amélioration dans le service public de la SNCF : ponctualité, information, accueil ».
Depuis un mois le trajet Chalon – Dijon de Patrick est aussi un sacré casse-tête, comme il l’avait calculé, il arrive désormais chaque matin avec une demi-heure de retard au travail. « Et quand je travaille le dimanche je suis obligé de prendre ma voiture », explique-t-il. Il a bien essayé de tenter l’option covoiturage mais « pour faire Chalon-Dijon à 5h du matin je n’ai trouvé personne. »
Ces changements qui désavantagent certains, font bien évidemment aussi quelques heureux, c’est le cas de Florian, un Tournugeois lycéen à Chalon : « Depuis ce changement c’est moins de stress. » Lui, apprécie « des horaires plus appropriés et adaptés aux conditions scolaires »
Du côté des personnels de la SNCF, les bouleversements sont moins évidents : pour un cheminot le métier reste le même, mais Denis Gaye de la CGT déplore que la SNCF n’ait pas mis à profit cette petite révolution pour se pencher sur d’autres problèmes : « Cela aurait par exemple été l’occasion de remettre du personnel dans certaines gares comme celle de Tournus, ou plusieurs contrôleurs dans les trains les plus sensibles. »
Des motifs de satisfaction tout de même
Au Conseil régional, on s’est donné 3 mois pour faire un bilan. Mais Michel Neugnot, vice-président aux transports estime déjà que malgré les risques de cafouillage « le cadencement a été bien digéré ». L’élu en charge des TER note déjà une amélioration de la régularité entre Dijon et Mâcon, mais toujours des difficultés entre Mâcon et Lyon. Jean-Paul Guigue qui représente l’association d’usagers de la FNAUT est moins sévère : « le bug annoncé n’a pas eu lieu ». Il note néanmoins « quelques petits point à retravailler ».
Des associations d’usagers très fâchées
Autre association, autre regard. Olivier Curie qui préside l’association TRAM (Train régionaux Autun Morvan) est en colère. Il déplore la fermeture de la ligne Autun-Avallon au voyageur et, lui qui milite pour plus de rotation entre Autun et Étang-sur-Arroux, souligne plusieurs incohérences : « Le bus du matin TER Étang Autun ne circule plus que le lundi ! Comment on fait quand on travaille tous les jours ? » En Bresse, l’association SOS TER estime que son territoire a été particulièrement affecté. Les membres s’agacent de la suppression d’un tiers des Dijon – Bourg et juge le nouveau cadencement des correspondances comme une « détérioration » pour les voyageurs bressans.
La SNCF recense chaque difficulté
Pour faire remonter une difficulté liée au changement d’horaires vous pouvez écrire à : SNCF, TER Bourgogne BP 70 896 21 008 Dijon Cedex.
Un mois après la grande révolution du 11 décembre 2011 à la SNCF, on commence tout juste à souffler. Les longs efforts de préparation ont, semble-t-il, payé puisque le premier bilan en Bourgogne est positif. « Pour nous, la première réussite c’est la ponctualité, assure Philippe Maitre responsable des lignes TER Bourgogne Sud-Est. Depuis le début de l’année 95,6 % des trains sont à l’heure [moins de 5 minutes de retard] sur l’axe Dijon-Mâcon, c’est un très bon chiffre ». Autre bonne surprise pour la SNCF : la fréquentation des TER Bourgogne qui semble augmenter (une enquête est en cours). Mais, au-delà des réussites, il faut aussi gérer depuis un mois le mécontentement de certains usagers perturbés par les changements. « Nous gérons chaque dossier au cas par cas et cherchons les solutions les mieux adaptées. Sur chaque ligne nous tâchons de recenser l’ensemble des demandes pour voir si la difficulté ne concerne qu’une personne ou si le problème est plus global », précise Philippe Maitre. Sur chaque ligne, la SNCF analyse donc les conséquences très concrètes du nouveau cadencement et étudie les aménagements envisageables. Quand cela est possible elle tente de proposer des adaptations aux établissements scolaires : décaler certains horaires de cours ou de sortie d’internat… « On fait du transport collectif, c’est donc compliqué de s’adapter aux difficultés de chaque individu », reconnaît le responsable des lignes TER qui n’exclut toutefois pas quelques « petits aménagements ». Mais attention aucun changement d’horaire n’est à attendre avant le 1 er janvier 2013. « C’est toujours extrêmement compliqué de modifier un horaire, ça a énormément d’incidences, on ne peut pas le faire tous les jours », rappelle Philippe Maitre.
45 000
C’est le nombre de voyageurs qui empruntent chaque jour le réseau TER en Bourgogne (+ 26 % de voyageurs entre 2004 et 2010) composé de 132 gares.
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