Poma a été racheté par Leitner, et le Poma de Laon a donc maintenant des petits fréres :
http://www.ort-picardie.net/lettres/lettre6.htm
LE POMA 2002, LE TCSP de PICARDIE !
M. Caille, président de la SAEMTUL constate qu’il est difficile de lutter à Laon comme ailleurs contre le principal opposant au transport collectif, l’automobile. A Laon, les transports collectifs s’intègrent à la vie urbaine et ménagent l’environnement. Le POMA fonctionne ainsi à l’électricité et les autobus utilisent le diester.
M. Ehkirch, directeur de la SAEMTUL, présente les Transports Urbains Laonnois : 4 lignes de bus en ville basse, une navette sur le plateau (10 % du transport) et le POMA.
Les TUL, c’est 800 000 kilomètres parcourus, 1 700 000 voyages (dont 800 000 pour le POMA) et un ratio de 56 voyages par habitant par an. Les TUL emploient 48 personnes, et possèdent 18 bus et 4 véhicules POMA de 40 places.
LE POMA
De 1899 à 1971, un tramway à crémaillère a relié la ville basse à la ville haute.
Laon a été le candidat favori pour accueillir le POMA du fait d’un dénivelé de 100 m (13 % de pente), du réemploi d’un site existant (ponts, emplacement), d’une longueur modeste (1,46 Km) et d’une bonne insertion dans un site historique préservé. Trois stations sont desservies par automatisme intégral avec un départ toutes les 2 minutes 30 pour un temps de parcours de 3 minutes 30. Le POMA fonctionne de 7h à 20h du lundi au samedi (2 500 voyageurs par jour) et tous les jours en été avec un taux de disponibilité de 99 %.
Le coût de fonctionnement du POMA est supérieur à celui d’un bus, inférieur à celui d’un tramway mais la recette par voyage est supérieure à celle du bus.
S’il n’a que 13 ans de fonctionnement aujourd’hui, cet équipement de conception plus ancienne (25 ans) doit prévoir sa pérennisation : obsolescence technique (automates, ondulateurs, variateurs), usure des véhicules et des voies, vieillissement du bâti. Il serait cependant inimaginable de laisser ces rails sans usage dans une cité d’art et d’histoire comme Laon. Abandonner l’exploitation du POMA coûterait plus cher que d’envisager une pérennisation du système afin d’assurer l’avenir et d’améliorer le confort et la sécurité.
Un dossier de pérennisation du POMA sur 7 ou 8 ans a été élaboré, actions d’un coût global de 8.2 millions d’euros. Les négociations sont en cours avec les financeurs potentiels (Etat, Conseil régional, Conseil général, Ville…).
Récemment, l’aéroport de Zurich a choisi la technologie POMA, sur coussins d’air, pour la desserte ville - aéroport. Poma a aussi été choisi pour relier le centre d’affaires d’Oriera à la ville de Lisbonne. Un tel système existe aussi à Minneapolis.