Sylvain Wrote:Elle n'est pas encore terminée, car ça dure jusqu'à aujourd'hui inclus.
Et vous pouvez vous aider des avis des associations du CAIRN : http://www.rocade-nord.org/spip.php?article109
Modérateurs: Arnaud, Sylvain, Urbino
Sylvain Wrote:Elle n'est pas encore terminée, car ça dure jusqu'à aujourd'hui inclus.
jygrenoble Wrote:L'enquête est fini...au final l'avis va être Rocade Nord réalisable avec des réserves mais avec de grosses incertitudes sur la réalisation du financement et l'intégration géographique. les contraites techniques sont aussi lourde...au final le CG38 va se désengager de la Rocade Nord pour clore de débat c'était assez malin au final mais cela aura coûté cher...
jygrenoble Wrote:L'avis sera favorable vu les discutions et les avis de beaucoup d'unions de quartiers et des chambres consulaires....par contre il va y avoir de forte réserve qui vont rendre le projet trop couteux au final.
Bouchons : les entreprises tirent la sonette d'alarme
La campagne de sensibilisation initiée notamment par le Medef 38, dirigé par Philippe Gueydon, le PDG du groupe voironnais King Jouet, s’affiche aussi sur la façade de la Chambre de commerce et d’industrie de Grenoble.
Cette campagne de publicité, ça ressemble à un coup de gueule…
« Un coup de gueule oui, qui prend la forme d’une campagne de sensiblisation auprès du public. Parce qu’il est grand temps de faire quelque chose pour améliorer les déplacements dans la région grenobloise ! Et d’expliquer aux gens qu’il existe des solutions. »
Pourquoi maintenant ?
« Il fallait agir avant que le Scot (Schéma de cohérence territoriale de la région urbaine de Grenoble, ndlr) n’arrive dans sa phase d’enquête publique et que l’avenir ne soit gravé dans le marbre. Ce qu’on y a lu concernant le volet déplacements est largement insuffisant. Il n’est pas question de bétonner Grenoble mais tout de même, il faut prévoir des infrastructures routières qui permettent de régler véritablement les problèmes de circulation. A commencer par le nœud routier du Rondeau et le contournement Nord...»
Car selon vous, ces problèmes de circulation auraient un impact sur l’économie grenobloise…
« Evidemment ! Si l’on regarde l’évolution économique de ces dernières années dans le département, le Nord-Isère est plus performant que le Sud-Isère et la question des déplacements y est pour beaucoup. Ce n’est pas de la science-fiction, on le voit bien aujourd’hui : certains entrepreneurs hésitent à venir s’installer à Grenoble car ils ne peuvent pas s’épanouir sur ce territoire à cause des difficultés de déplacement. Des chefs d’entreprise doivent aussi faire face aux aléas de l’arrivée de leurs salariés le matin parce qu’ils sont coincés dans les bouchons. A Grenoble, on a vraiment franchi la ligne jaune. Il faut “desasphyxier” l’agglomération. »
Quels sont les secteurs d’activités les plus touchés ?
« Ceux qui font appel aux transports bien sûr mais pas seulement. Une grande banque dont le siège social est à Grenoble vient ainsi de décider de délocaliser son conseil d’administration sur Valence car à certaines heures, Grenoble devient inaccessible ! Et ce n’est malheureusement pas le seul exemple… »
Dans cette campagne de sensibilisation, les élus sont aussi visés puisque vous vous demandez s’ils sont « conscients des conditions de déplacement »…
« Notre objectif n’est pas de jeter du sel sur la plaie mais si le fait de titiller un peu les uns et les autres peut faire avancer les choses, eh bien tant mieux ! Mais nous ne sommes pas en campagne électorale : nous voulons travailler avec les élus pour trouver des solutions ensemble. La question des déplacements est un sujet qui anime beaucoup de responsables mais au final, peu de choses aboutissent. Il faut que ça change, c’est vital pour tout le monde. »
Quelles solutions, justement, préconisez-vous ?
« Il y a beaucoup de pistes de réflexion. Nous avons d’ailleurs établi une liste de 10 propositions que nous allons étayer avec les retours que nous aurons sur notre blog (http://www.stopbouchons.fr). Ces propositions, nous les soumettrons aux élus.
Parmi elles, il y a des projets de transports en commun par câble. Comme la liaison Meylan-campus qui, avec un investissement chiffré à 8 M€, pourrait permettre d’alléger le trafic routier. Le câble en ville, soyons les premiers à le faire ! Grenoble cultive cette image de ville high-tech, alors pourquoi ne serait-elle pas innovante aussi en matière de déplacements ? »
Au fait, un chef d'entreprise, ça se déplace comment ?
P. Gueydon Wrote:Parmi elles, il y a des projets de transports en commun par câble. Comme la liaison Meylan-campus qui, avec un investissement chiffré à 8 M€, pourrait permettre d’alléger le trafic routier. Le câble en ville, soyons les premiers à le faire ! Grenoble cultive cette image de ville high-tech, alors pourquoi ne serait-elle pas innovante aussi en matière de déplacements ? »
Stifff38 Wrote:P. Gueydon Wrote:Parmi elles, il y a des projets de transports en commun par câble. Comme la liaison Meylan-campus qui, avec un investissement chiffré à 8 M€, pourrait permettre d’alléger le trafic routier. Le câble en ville, soyons les premiers à le faire ! Grenoble cultive cette image de ville high-tech, alors pourquoi ne serait-elle pas innovante aussi en matière de déplacements ? »
A mettre en parallèle avec je ne sais plus quel numéro d'Isère magasine où la droite locale utilisait son encart réservé pour faire la promo du transport par câble... C'est quand même marrant que ce soit eux qui soient les plus favorables à cette solution.
DEPLACEMENTS DANS L'AGGLO GRENOBLOISE Un mois après le coup de gueule des patrons
Pour les patrons isérois, « on a franchi la ligne jaune. Les bouchons de Grenoble et de l’agglomération empêchent des entrepreneurs de s’installer dans le Sud-Isère ».
Philippe Gueydon n’est pas mécontent du” petit” effet provoqué par la campagne de sensibilisation lancée au mois de novembre pour dénoncer les difficultés de circulation dans l’agglomération grenobloise… À grand renfort de slogans choc qui se sont même retrouvés sur la façade de la Chambre de commerce et d’industrie de Grenoble, d’ailleurs partenaire avec d’autres de “l’opération” (lire par ailleurs), le Medef 38 qu’il préside a publiquement affiché son « ras-le-bol » face à « ces bouchons qui nuisent gravement à la performance de nos entreprises ». Se demandant carrément si « nos élus sont conscients des conditions de déplacement »…
«Nous avons été écoutés mais avons-nous été entendus ? »
« Avec cette campagne que nous avons accompagnée de dix propositions, nous voulions montrer qu’il existe des solutions », argumente Philippe Gueydon. « Et qu’il est urgent de les étudier avant que le Scot (Schéma de cohérence territoriale de la région urbaine de Grenoble) ne fige les choses, sans avoir prévu les infrastructures routières nécessaires pour “libérer” Grenoble de ses bouchons ».
Si le patron du groupe King Jouet se réjouit d’avoir été écouté par les élus, citant (pour s’en convaincre ?) des rencontres avec Marc Baïetto, Michel Destot, Michel Issindou, Geneviève Fioraso ou encore une lettre d’André Vallini, il se dit cependant « pas dupe » : « Nous avons été écoutés mais avons-nous été entendus ? Ça, c’est une autre affaire ! ». Lui assure en tout cas que « des politiques locaux sont prêts à retravailler des projets d’un vrai contournement de l’agglomération grenobloise. Y compris à moyen ou long terme une rocade Nord repensée, dont on n’a malheureusement pas envisagé toutes les alternatives, ou un aménagement de la rocade Sud »… Ainsi, tous les projets ne seraient finalement « pas abandonnés ».
« À court terme, l’élargissement de l’A480 et l’aménagement du Rondeau, véritable point noir de l’agglo, sont de toute façon sur la bonne voie, même s’il y a toujours des gens pour râler à l’idée de devoir supporter de nouveaux travaux pendant deux ans. Peut-être mais c’est le prix à payer pour améliorer les conditions de déplacement de tout le monde ». Et ce coup de gueule des patrons isérois, rejoints début décembre par la CFDT, s’adresse aussi à l’Etat : « Il doit être la locomotive sur les projets à venir. »
Mais la campagne présidentielle ne risque-t-elle pas de repousser encore un peu plus d’éventuelles prises de position ? « On ne va pas rester cinq mois sans rien dire », affirme Philippe Gueydon. Qui prévient, en songeant aux législatives : « On ne s’interdit pas de faire de nouveau un peu de battage pour “resensibiliser” les élus dont on espère qu’ils se positionneront clairement sur cette cause commune le moment venu ».
Un dossier à suivre donc…
« Vallini et Baïetto ont boudé, comme des gosses »
Jean-Claude Peyrin, président de l’UMP 38, dit : « Après l’avis négatif sur le projet de rocade Nord, il y avait deux possibilités : soit la mise en route d’un projet alternatif, soit l’abandon total du contournement de l’agglomération. Eh bien, Vallini et Baïetto ont tellement été vexés que leur projet soit retoqué qu’ils ont préféré tout laisser tomber. En fait ils ont boudé comme des gosses. Vous voyez à quoi tient l’économie du bassin grenoblois ? À une bouderie ! »
Sylvain Wrote:[...]. Les propositions non-routières (au demeurant très vagues) ne sont là que pour l'enrobage.
Kyro38 Wrote:On sait très bien ce qu'il pense de la Rocard Nord. Par contre pas sur qu'il ait bien compris que pas grand monde en voulait
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