Dans le cas du Moucherotte, la télécabine n'empechait pas du trafic routier, puisqu'elle remplaçait... un itinéraire de randonnée. Il fallait de toutes façons monter à Saint Nizier par la route.
Sauf bien sûr, si le chemin de fer du
GVL existait encore...
D'accord, il en faut, il y en a. Suffisament. De toutes façons, les rêves du début du siècle dernier de mécanisation de la montagne n'ont pas tous aboutis, loin de là. Je pense que c'est tant mieux. Certains projets ont été stoppés : je préfère aujourd'hui voir la Meije sans téléphérique, les sommets du Mont Blanc ou de la Jungfrau sans chemin de fer à crémaillère.
C'est sûr qu'il n'y a pas besoin de remontées mécaniques estivales pour avoir des nuisances. Mais certains sites seraient un peu plus épargnés sans. Le Lac Blanc, en face du Mont Blanc, est à 1300m au dessus de la vallée. Le téléphérique de La Flégère enlève 800m. J'y suis passé un dimanche d'août, c'est plutôt infernal.
D'une manière générale, un sommet ou un endroit de montagne est d'autant plus apprécié qu'il est proche de l'état naturel. Et si on peut effectivement dimensionner l'équipement de manière modeste, pour l'instant, l'esprit est plutôt d'adapter les infrastructures de montagne à la fréquentation : cf les installations de sport d'hiver, quitte à échanger un bout de Parc National exploitable contre un terrain hors parc moins bien placé, pour en faire une réserve...