Modérateurs: jerome, Dorfmeister, Terroir, kyah117
Merci beaucoup pour le lienRabelaisien Wrote:Ville et transports du 19 juillet 2006 publie un important dossier sur les transports dans l'île de la Réunion, dont une partie est consacrée au projet de tram-train, dont les commerçants réclament le passage devant leur vitrine.
Il y a un forum parmi les sites qui contribuent au débat http://www.google.com/search?hl=fr&q=tr ... a=N&tab=iw
Merci pour le lien. Alors comme j'ai compris, c'est bien parti pour cette nouvelle ligne ferroviaireRabelaisien Wrote:Des nouvelles du tram-train de la Réunion http://minilien.com/?mb36fVORbj
ou
http://groups.google.fr/group/fr.misc.t ... aba7a9ca6f
source http://www.temoignages.re/article.php3?id_article=19913 où il est aussi fait mention d'une nouvelle routeJournal Temoignages Wrote:Le tram-train, qui reliera dans un premier temps la ville de Saint-Paul (ouest), à Sainte-Marie (Nord) en passant par Saint-Denis, soit 40km, doit être mis en service en 2013. Son coût est estimé à 1,315 milliard d’euros, financé par l’Etat, l’Union européenne, la Région et un partenaire privé. Il sera prolongé à terme jusqu’à Saint-Joseph (Sud) et Saint-Benoît (Est).
temoignages du 24/04/09Tram-train accélérateur du développement durable
Jeudi, le Tribunal administratif a confirmé l’utilité publique du tram-train. Il reste à trouver une solution pour une portion de 570 mètres, soit moins de 2% du parcours. Cette décision est une étape dans la réalisation de ce premier grand chantier réunionnais du 21ème siècle. C’est l’occasion de donner un coup de projecteur sur cet équipement qui structurera La Réunion du 21ème siècle, et qui sera la base d’un nouveau mode de vie : le développement durable réunionnais.
Chacun constate chaque jour l’impasse dans lequel mène le tout-automobile à La Réunion. L’arrivée chaque année de 30.000 véhicules amène notre pays à frôler chaque jour le coma circulatoire. Il ne suffit que d’un accrochage pour provoquer des heures d’embouteillage.
À cette perte de temps s’ajoute une dépense excessive en carburants. En effet, tous les véhicules qui circulent sur les routes fonctionnent avec des moteurs qui ont besoin d’une énergie que nous sommes obligés d’importer. Les transports routiers sont donc une source de perte pour notre économie, puisque c’est de l’argent qui sort de La Réunion pour faire venir ces carburants. À ce coût financier s’ajoute un coût environnemental. Le recours au tout-automobile avec des véhicules qui fonctionnent au pétrole entraîne une pollution importante et de moins en moins supportable.
Éviter l’asphyxie des Dionysiens
L’application à La Réunion d’un type de transport où règne en maître le tout-automobile s’inscrit dans un contexte particulier, celui du développement déséquilibré des zones d’emplois et de service à La Réunion. La génération actuelle doit faire face à une des conséquences d’un développement qui n’a pas pris en compte les attentes des Réunionnais et la réalité du pays : tout est concentré à Saint-Denis. Cela explique pourquoi, tous les jours, 120.000 véhicules se présentent aux entrées de la capitale, et sur ce nombre, seulement 10% ne font que passer. Autrement dit, chaque jour, la population dionysienne est prise en otage par l’irruption dans ces rues de plus de 100.000 véhicules. Si rien n’est fait, l’absence d’alternative ou tout-automobile ne peut qu’entraîner le ralentissement de l’activité économique, et la paralysie de Saint-Denis, submergée par le flot grandissant et incessant de véhicules.
Dès l’arrivée à la Région de la majorité conduite par Paul Vergès, un débat est organisé pour déterminer quelles sont les priorités des investissements en termes de déplacement. Le TCSP est retenu. Le choix du chemin de fer est ensuite confirmé par une étude de faisabilité en 1999, et par une mission du Conseil général des Ponts et Chaussées trois ans plus tard. Avec la route des Tamarins, la nouvelle route du Littoral et la Maison des civilisations et de l’unité réunionnaise, le tram-train est un des projets figurant dans le programme de la liste de l’Alliance, élue à la Direction du Conseil régional en mars 2004.
Ces dernières années voient donc la marche vers la mise en service d’un mode de transport adapté à la réalité de La Réunion du million d’habitants. Il permettra de relier les centres-villes à une vitesse jamais connue à La Réunion, tout en préservant l’environnement et en ouvrant la voie à un nouveau mode de vie.
Diminution des embouteillages et de la pollution
À la différence des automobiles actuellement sur les routes, le tram-train fonctionne en effet à l’électricité. Les progrès enregistrés par l’application du PRERURE visent à donner à notre île les moyens de son autonomie énergétique. Le "carburant" du tram-train sera de plus en plus propre, et composé à 100% d’énergies renouvelables au plus tard en 2025.
Les prévisions font état de 52.000 passagers quotidiens pour le tram-train lors de sa mise en service. Cela équivaut au nombre de voitures qui entrent tous les jours à Saint-Denis par la route du Littoral !
Autant dire que la qualité de vie dans la capitale fera un bond en avant lorsque le tram-train circulera.
Ce nouveau mode de vie s’accompagnera d’un changement dans nos dépenses. Tout l’argent consommé dans le carburant nécessaire à faire fonctionner ces 52.000 voitures restera à La Réunion, et pourra être investi dans l’économie locale ou l’épargne. Et nul doute que face aux avantages comparatifs du tram-train par rapport à l’automobile pour les déplacements de ville à ville, la fréquentation ne manquera pas d’augmenter, et donc les économies pour La Réunion et son environnement aussi.
Dans cinq ans, ces prévisions deviendront réalité entre Sainte-Marie et Saint-Paul, et cinq ans plus tard, elles le seront entre le Sud sauvage et l’Est.
C’est l’utilité publique de ce projet que le tribunal vient de confirmer.
Témoignages du 24/04/09
1998
La Région Réunion organise, en concertation avec l’Etat, un débat sur les priorités en termes d’investissements en infrastructures de déplacements. Le TCSP est retenu comme faisant partie des huit priorités devant guider les choix d’investissements.
1999
Une étude de faisabilité pour le TCSP entre Saint-Paul et Saint-Benoît est lancée par la Région. Cette étude confirme le choix du mode ferroviaire.
Mars 2002
Une mission d’expertise du Conseil Général des Ponts et Chaussées sur "les projets de développement des systèmes de transports terrestres de l’île de La Réunion" confirme la nécessité et le réalisme du projet de TCSP - mode ferré.
Fin 2002
La Région a mandaté une SEM régionale, la SR21, pour conduire les phases d’études et de travaux jusqu’à la mise en service du projet.
Septembre à novembre 2004
Préparation et tenue du débat public sur l’opération (entre le 10 septembre et le 19 novembre).
Janvier 2004 - Février 2005
Réalisation des études préliminaires pour le tronçon Saint-Paul - Saint-Benoît.
30 mars 2005
L’Assemblée plénière a confirmé le projet Tram-train à une large majorité, en indiquant la volonté de réaliser le Tram-train de Saint-Benoît à Saint-Joseph en passant par Saint-Denis.
Fin mars - Fin mai 2005
Les différentes AOT (Autorités Organisatrices de Transport : TCO et CINOR), sollicitées par la Région en février 2005, se sont prononcées sur le projet Tram-train.
17 mai 2005
La Commission Permanente a décidé notamment :
d’approuver les conclusions des études préliminaires
de retenir la 1ère phase de réalisation entre Saint-Paul et Gillot (tracé de référence)
d’engager les consultations pour la poursuite des études.
25 avril 2006
La Commission Permanente a décidé :
de retenir le tracé Haut, desservant les plateaux du massif de la Montagne
de retenir le tracé traversant le centre-ville de Saint-Denis et se substituant aux bus sur l’ensemble du site propre de l’axe de la rue du Maréchal Leclerc.
16 mai 2006
La Commission Permanente a décidé :
de prolonger la ligne Gillot à Sainte-Marie La Mare (principe de phasage des travaux : 40 km pour la 1ère phase)
de choisir le tracé traversant le centre-ville du Port.
23 août 2006
L’Assemblée plénière approuve le mode de financement PPP (Partenariat Public Privé).
20 mars 2007
Présentation du projet d’extension vers le Sud : 38 stations entre Saint-Paul et Saint-Joseph, un investissement d’un milliard d’euros pour l’économie réunionnaise.
22 juin 2007
Prenant en compte la condition suspensive émise par les commissaires enquêteurs pour le tracé entre Saint-Denis et La Possession, la Région propose un nouveau tracé par tunnels pour traverser le massif de la Montagne. Cette décision aboutit à une enquête publique complémentaire.
25 février 2007
Les conseillers régionaux adoptent à une très large majorité le tracé entre Sainte-Marie et Saint-Denis.
30 novembre 2007
Quelques jours après l’adoption de cette décision par les conseillers régionaux, la Région signe une convention de prêt avec la Caisse des dépôts et de consignations. C’est l’application d’un article du Protocole de Matignon, qui prévoit le financement de la route du littoral et du tram-train. Jusqu’à 500 millions d’euros pourront être débloqués, ce qui témoigne d’une part de la bonne gestion de la collectivité, et d’autre part de la confiance des actionnaires de la CDC dans la réussite du tram-train et de la nouvelle route du littoral.
25 mars 2008
Le Préfet signe un arrêté de déclaration d’utilité publique du tram-train. Le Préfet rappelle que cet équipement, d’un coût d’environ 1,6 milliard d’euros et pour lequel l’Etat intervient à hauteur de 435 millions d’euros, relève de l’intérêt général de La Réunion en ce qu’il constitue une alternative majeure pour pallier l’encombrement quasi permanent de la route du littoral et qu’il recueille l’adhésion d’une grande majorité de la population.
23 avril 2009
Le Tribunal administratif confirme l’utilité publique du tram-train. Dans un communiqué, « le tribunal estime que (…) le projet ne perd pas le caractère d’utilité publique qui lui a été reconnu par l’arrêté préfectoral attaqué, et qui est donc confirmé par le juge ».
Des bus climatisés en 2010
Un bus pilote construit en Chine va être expérimenté cette année par le GIE Karuïa. Équipé de la climatisation, d’un plancher en aluminium, d’une caméra de surveillance et d’une girouette électronique, ce bus plus spacieux préfigure un renouvellement complet de la flotte du GIE dès l’an prochain. Soit un investissement de 950 millions de francs au bénéfice de la modernité.
Les usagers le reconnaîtront facilement. Inauguré en grande pompe hier au dépôt Karuïa, où il a été béni par le curé de la cathédrale, le bus pilote tranche par rapport aux 93 bus actuels. D’abord par sa capacité : 70 places (dont 32 assises), contre 50 pour les autres. Ensuite par son équipement intérieur, avec notamment un plancher en aluminium, mieux adapté au climat local que les planchers en bois. Surtout, le véhicule bénéficie de la climatisation, dont l’absence constitue « la principale critique des usagers aujourd’hui », note Joseph Saliga, président du conseil d’administration du GIE Transport en commun de Nouméa.
Long de 10,5 mètres (contre 9 pour les autres), ce bus intègre un habitacle sécurisé pour les chauffeurs ainsi qu’une caméra de surveillance intérieure. Celle-ci aura « d’abord un rôle préventif » en enregistrant les images d’agressions ou d’incivilités, qui « sont nombreuses depuis deux ans ». De même, les sièges ne sont plus en tissu mais en matière plastique anti-feu, de façon à « éviter les coups de cutter ».
Le bus dispose encore d’une girouette électronique reprenant les couleurs de la ligne, en lieu et place de la girouette manuelle, « qui n’est pas du tout pratique », assure Joseph Saliga. Une caméra de recul a également été installée pour faciliter les manœuvres face « à la recrudescence des sinistres sur le réseau ». Le bus affiche une puissance de 245 chevaux, contre 220 pour les autres. Il pollue moins puisqu’il respecte les normes Euro 3 (Euro 2 actuellement).
La carte grise a été délivrée au début du mois « sans observation particulière », de quoi éliminer tout soupçon de non-respect des normes européennes. Construit à l’usine Higger de Suzhou, près de Shangaï, le bus est « équipé d’un moteur américain et d’une boîte automatique allemande », précise le président du GIE. « Nous avons démarché des constructeurs européens et australiens, mais les Chinois offrent le meilleur rapport qualité-prix. »
Le véhicule bénéficie de la climatisation, dont l’absence constitue la principale critique des usagers aujourd’hui
Plus grande capacité, meilleur confort, sécurité accrue : si le bus chinois donne satisfaction, le GIE remplacera la totalité de ses 93 bus par ce modèle, pour une mise en service dès le début de l’année 2010. À raison de 10,4 millions par bus, la facture s’élèvera à plus de 950 millions de francs. Une somme que les 82 entrepreneurs du GIE investiront « en fonds propres », sans aide supplémentaire de la municipalité.
« Les bus actuels datent de 2001. Ils vieillissent deux fois plus vite qu’en Métropole, explique Joseph Saliga. Ils nous coûtent très cher en entretien. Aujourd’hui, nous ne choisirions pas ces bus-là. Mais il faut se rappeler qu’en 2001, nous sommes passés du baby-car au bus urbain. L’expérience nous fait avancer. »
Sûr que les 15 000 usagers quotidiens du réseau apprécieront. En jouant la carte de la modernité, le GIE entend aussi conquérir les autres, à commencer par les étudiants.
Gérard Vignes, adjoint au maire chargé des transports en commun, confie avoir poussé les transporteurs à changer leur flotte, dans la perspective du renouvellement de la convention d’exploitation avec la mairie en 2016 : « Je leur ai dit qu’avec leurs bus actuels, en cas d’appel d’offres en 2016, ils allaient se faire bananer par d’autres sociétés. Ils ont vite compris leur intérêt. »
Sylvain Amiotte
La mairie veut motiver les transporteurs
Aujourd’hui, la mairie de Nouméa participe au budget du GIE Karuïa par le biais d’une subvention d’équilibre : elle paie la différence entre les recettes et les charges du GIE, dans une limite de 350 millions de francs. Ainsi, sur le budget 2009, la municipalité s’apprête comme chaque année à verser 350 millions, les charges s’élevant à 1,7 milliard de francs (dont 1,10 milliard pour rétribuer les transporteurs). « Avec le système actuel, rien n’incite les transporteurs à faire des efforts et à développer la fréquentation. Car si demain ils venaient à augmenter leurs recettes de 350 millions, la mairie leur donnerait zéro franc et ils ne toucheraient donc pas plus d’argent ! », explique Gérard Vignes, adjoint chargé des transports publics. Selon lui, le système de prime d’intéressement (6,6 millions de francs en 2009) ne suffit pas. La mairie entend donc modifier le contrat qui la lie au GIE, sur la période 2010-2016, en remplaçant la subvention d’équilibre par « une contribution forfaitaire ». « Son montant sera renégocié chaque année avec le GIE. Il sera de 350 millions la première année. Ainsi, les transporteurs auront la possibilité de gagner plus d’argent en développant la fréquentation. S’ils font du bénéfice, celui-ci servira à la fois à accroître leur rémunération et à améliorer le réseau. Et le transport en commun sera gagnant. »
Entre 2007 et 2008, la fréquentation a augmenté de 4,7 %, soit près de 6 millions de voyageurs. Le budget 2009 prévoit 1,06 milliard de francs de recettes de trafic
Le 22 avril, Carsud a inauguré ses trente-deux nouveaux bus. Dans le calme et la sérénité. Alors que PromoSud prend en main l'avenir d'une entreprise au passé plutôt agité, les usagers vont enfin pouvoir souffler.
Le 22 avril, le personnel de Carsud n'était pas peu fier d'inaugurer les nouveaux bus de la société. Neuf « petits» de 10,69 m pour desservir plus particulièrement Païta et le Mont-Dore où les routes ne sont pas adaptées aux grandes unités, et 23 « grands » de 13 m sur 2,55 m (61 places assises et 30 debout), pour les grands axes. Des véhicules confortables et pensés pour le bien-être à la fois des usagers et des chauffeurs.
Ce renouvellement du parc arrive à point nommé pour une entreprise qui a flirté avec la liquidation judiciaire en fin d'année dernière. Un « cadeau » de 920 millions de francs (648 après double défiscalisation) rendu possible par la prise de participation de la province Sud, via PromoSud, dans le capital de Carsud. Après des mois de négociations, elle a en effet racheté 70 % des actions à Veolia, laquelle garde la direction opérationnelle de l'entreprise.
Des tarifs à la baisse
Un premier bus a commencé à circuler sur l'ensemble du réseau début avril pour, selon Thierry Mayolle, directeur de Carsud, « tester ce genre de véhicules sur les différents itinéraires », sachant que les grands bus sont plus longs et plus larges que les précédents. En ce qui concerne l'ancienne flotte, les vingt-deux bus qui ont « survécu » vont être remis en état et treize d'entre eux vendus au plus offrant.
Le jour de l'inauguration, Philippe Gomès, le président de la province Sud, a parlé de « journée un peu particulière parce qu'on arrive au bout d'un long chemin chaotique ». Et annoncé une modification de la tarification pratiquée jusqu'alors. Avec un effort particulier vers les moins de 26 ans - un forfait uni-zone de 3000 F par mois (contre 8 900 F jusque-là). Quant aux moins de 11 ans, aux personnes âgées et aux titulaires d'une carte d'invalidité permanente, ils bénéficient désormais de la gratuité totale. Pour les 84 salariés de l'entreprise comme pour les usagers, une nouvelle ère a commencé. Marquée, tous le souhaitent, du sceau de la sérénité.
Terminus Wrote:Bonjour,
Il me semble que le tram-train de La Réunion devait être un Translohr. Qu'en est-il aujourd'hui ?
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