Modérateurs: jerome, Dorfmeister, Terroir, kyah117, Tchouks
Didier 74 Wrote:On voit même un BBGC de la Région Nord-Pas-de-Calais sur la ligne.
lolo Wrote:Un article dans le DL ce matin : Six TER supplémentaires entre Valence et Grenoble
http://www.ledauphine.com/drome/2011/09/21/six-ter-supplementaires-entre-valence-et-grenoble
Thor Navigator Wrote:Le choix de l'IGF pour traiter un sujet de cette nature est révélateur des orientations retenues par l'Etat dans ce domaine. Par le passé, nombre de décisions imposées par les Finances ont fait beaucoup de mal au chemin de fer, traduisant plus une logique à courte vue qu'une réelle politique des transports cohérente dans son ensemble (et favorable au cdf).
Au-delà des structures et des acteurs, il y a un sujet encore plus important qui est celui des modes et des règles de fonctionnement. Deux entités séparées ou une entité nouvelle qui coifferait l'ensemble du système n'aboutiront pas à un fonctionnement plus performant (ou moins chaotique) si des règles vertueuses entre acteurs et vis à vis de la collectivité ne sont pas mises en place et appliquées. Le système britannique est loin d'être parfait (notamment en termes de coût, un système séparé et émietté pousse inévitablement dans ce sens) mais il a une qualité essentielle : il responsabilise les acteurs, au premier chef le GI, monopole naturel qui n'a aucune raison de viser des objectifs favorables aux EF et à la collectivité si aucun mécanisme de l'y incite financièrement. Un exemple illustratif récent : la modernisation du Sillon alpin sud, avec ses fermetures de ligne à répétition (parce qu'il est plus facile de faire les travaux "ligne fermée") et le maintien de la VL140 sur une voie renouvelée entre Pontcharra et Grenoble (le 160 était accessible à faible coût). Je ne vois pas ce qui aurait été différent si le GID avait rejoint RFF, dans le cas présent... si ce n'est quelques économies sur les coûts de structure, appréciable évidemment mais qui ne constituent pas la finalité du cdf (le service rendu à la collectivité). La séparation GI/EF est à la base d'essence idéologique. Si on retient ce type d'organisation (choix politique donc), il faut mettre en place un mode de fonctionnement (inévitablement lourd) qui permette de maintenir une cohérence d'ensemble tout en veillant à l'efficacité économique globale du système. Faire l'un sans l'autre ne peut conduire qu'à la dérive du système.
Aig Wrote:Bonjour, est-ce que cette boulette est rattrapable à un coût raisonnable a posteriori (quid du découpage du bloc, des annonces de PN, etc ...) ? Le maintien du 140 me parait effectivement une hérésie, surtout après toutes ces interruptions pour travaux.
A+
POLITIQUE : LUNDI SOIR AU CONSEIL MUNICIPAL Grenoble : le projet de la future gare dévoilé
Le projet de la future gare de Grenoble a été dévoilé lundi soir au conseil municipal par le député-maire Michel Destot et le jeune sénateur Jacques Chiron. Les premiers travaux concerneront le parvis de la gare. Ils pourraient débuter en 2013. La fin des travaux est programmée pour 2017 ou 2018. Coût total de l'opération : 36 millions d'euros.
Nat Wrote:A priori, en même temps ...
Enfin pendant l'été 2013.
Ils comptent dévider la bobine de fil électrique d'un seul coup de Valence à Montmélian (ou l'inverse).
On peut imaginer que l'électrification entre Montmélian et Gières se fera été 2013, puis de Moirans à Valence TGV à l'automne 2013.
(Je vais me renseigner.)
nucl Wrote:http://www.sillonalpinsud.fr/
Oui
tous les info sont sur le site
http://www.sillonalpinsud.fr/Calendrier ... marcel.php
http://www.sillonalpinsud.fr/Calendrier-nord.php
TRAIN Un an de fermeture entre Valence et Moirans : les usagers en colère
Une fermeture unique d’un an a été décidée pour permettre les travaux d’électrification. Certains usagers auraient préféré plusieurs interruptions estivales.
Le débat aurait dû tourner autour des modalités de substitution routière pendant les travaux de modernisation de la ligne Grenoble-Valence. Il aura plutôt tourné autour de l’opportunité de tels travaux. Mercredi soir, une cinquantaine d’usagers de la ligne TER ont assisté à la réunion du comité de ligne qui se tenait dans les locaux de l’Ineed à Rovaltain.
Assisté, mais surtout participé. La présentation de la fréquentation de la ligne, de la ponctualité des trains et des objectifs de la convention tripartite pour l’amélioration du service ont déjà suscité de nombreuses questions et remarques. Retards, horaires, problèmes techniques et manque d’informations ont été pointés du doigt par plusieurs usagers.
Mais l’essentiel de la grogne a porté sur les travaux d’électrification de la ligne, qui entraîneront sa fermeture entre Valence TGV et Moirans pendant toute l’année 2013. « Nous avons besoin de neuf mois de travaux ininterrompus », a expliqué Maurice Debrand, chef de projet du Sillon alpin pour Réseau ferré de France (RFF). À cela s’ajoutent un mois de mise en place de la sécurité par la SNCF dès le 15 décembre 2012, et deux mois pour retirer le dispositif et s’approprier les nouveaux postes de commande, portant la réouverture au 15 décembre 2013.
Les financeurs (État, Région, RFF) ont opté pour une fermeture unique afin de réduire les coûts (l’investissement total est de 500 millions d’euros). Un choix reproché par de nombreux usagers, qui auraient préféré plusieurs interruptions estivales. Certains en sont même venus à mettre en doute l’intérêt de tels travaux. Le projet est pourtant en gestation depuis de nombreuses années, et vise à « l’amélioration de la qualité et de la sécurité » selon Jean-Marc Creisson, président du comité de ligne. « C’est l’une des lignes en plus mauvais état », a-t-il rappelé. La fin des travaux devrait de plus coïncider avec l’arrivée de nouveaux trains.
Pas de quoi satisfaire ces « usagers usés », dont certains ont menacé de reprendre leur voiture… y compris après la fin des travaux.
Didier 74 Wrote:Le Dauphiné Libéré, 12 novembreTRAIN Un an de fermeture entre Valence et Moirans : les usagers en colère
Une fermeture unique d’un an a été décidée pour permettre les travaux d’électrification. Certains usagers auraient préféré plusieurs interruptions estivales.
Le débat aurait dû tourner autour des modalités de substitution routière pendant les travaux de modernisation de la ligne Grenoble-Valence. Il aura plutôt tourné autour de l’opportunité de tels travaux. Mercredi soir, une cinquantaine d’usagers de la ligne TER ont assisté à la réunion du comité de ligne qui se tenait dans les locaux de l’Ineed à Rovaltain.
Assisté, mais surtout participé. La présentation de la fréquentation de la ligne, de la ponctualité des trains et des objectifs de la convention tripartite pour l’amélioration du service ont déjà suscité de nombreuses questions et remarques. Retards, horaires, problèmes techniques et manque d’informations ont été pointés du doigt par plusieurs usagers.
Mais l’essentiel de la grogne a porté sur les travaux d’électrification de la ligne, qui entraîneront sa fermeture entre Valence TGV et Moirans pendant toute l’année 2013. « Nous avons besoin de neuf mois de travaux ininterrompus », a expliqué Maurice Debrand, chef de projet du Sillon alpin pour Réseau ferré de France (RFF). À cela s’ajoutent un mois de mise en place de la sécurité par la SNCF dès le 15 décembre 2012, et deux mois pour retirer le dispositif et s’approprier les nouveaux postes de commande, portant la réouverture au 15 décembre 2013.
Les financeurs (État, Région, RFF) ont opté pour une fermeture unique afin de réduire les coûts (l’investissement total est de 500 millions d’euros). Un choix reproché par de nombreux usagers, qui auraient préféré plusieurs interruptions estivales. Certains en sont même venus à mettre en doute l’intérêt de tels travaux. Le projet est pourtant en gestation depuis de nombreuses années, et vise à « l’amélioration de la qualité et de la sécurité » selon Jean-Marc Creisson, président du comité de ligne. « C’est l’une des lignes en plus mauvais état », a-t-il rappelé. La fin des travaux devrait de plus coïncider avec l’arrivée de nouveaux trains.
Pas de quoi satisfaire ces « usagers usés », dont certains ont menacé de reprendre leur voiture… y compris après la fin des travaux.
capelanbrest Wrote:
Ce genre d'argument ne tient pas la route...sans doute certains covoitureront et garderons ensuite ce mode de déplacement s'il leur convient....mais les usagers captifs, ou ceux qui utilisent des abonnements subventionnés, ne sont pas prés d’utiliser leur bagnoles.....dont les couts seront sans doute démesurés et inenvisageables....
capelanbrest Wrote:Par contre il faudra que l'on explique aux usagers en quoi fermer un an est plus économique.....
L'étoile des alpes à voie unique a t'elle été fermée en son temps lors de l’électrification ?
Idem pour Dijon Dol Vallorbe..
a t'on vu une autoroute ou une voie express fermée sur 100 km pour refaire l'asphalte ou créer une voie supplémentaire.....?
Dans cette affaire on prend un peu les gens pour des imbéciles
Capelanbrest Wrote:A t'on vu une autoroute ou une voie express fermée sur 100 km pour refaire l'asphalte ou créer une voie supplémentaire.....?
Thor Navigator Wrote:capelanbrest Wrote:Par contre il faudra que l'on explique aux usagers en quoi fermer un an est plus économique.....
L'étoile des alpes à voie unique a t'elle été fermée en son temps lors de l’électrification ?
Idem pour Dijon Dol Vallorbe..
a t'on vu une autoroute ou une voie express fermée sur 100 km pour refaire l'asphalte ou créer une voie supplémentaire.....?
Dans cette affaire on prend un peu les gens pour des imbéciles
Oui mais les élus et l'Etat sont pratiquement inexistants sur ce sujet, et surtout n'ont qu'une compétence ferroviaire très limitée, pour les haut fonctionnaires chargés d'assister les politiques. Le discours d'aujourd'hui tente d'expliquer à tout un chacun que les perturbations extrêmement importantes qu'ils doivent subir du fait des travaux sont inévitables, et la résultante du retour à un niveau plus important des chantiers de régénération du réseau. Si ce dernier point est vrai, on oublie de dire qu'on réalisait 800 à 900 km de RVB par an au début des années 80, à une époque où le trafic fret était encore important, et sans générer des dégradations comparables sur le service ferroviaire. Le fonctionnement du système n'est plus optimisé, des compétences ont été perdues (notamment au niveau des fonctions "intégratrices" entre équipement et transport, pour utiliser des termes d'une autre époque) et le seul credo qui vaille, c'est de limiter des coûts en forte hausse... les conséquences sur le trafic passant au second plan. Cela explique les logiques actuelles de fonctionnemnent, que d'autres réseaux ferroviaires fonctionnant de manière désintégrée connaissent aussi (la Grande-Bretagne par exemple dans les années 90 [ça s'est un peu arrangé depuis grâce à des règles plus responsabilisantes pour le GI vis à vis des EF], avec la multiplication des coupures longues de week-ends par exemple, certaines générant une pagaille incommensurable relayée abondamment par la presse d'outre-Manche).
Fermer Moirans(exclu)-Alixan (bif LGV) est plus économique pour RFF car il fait réaliser les travaux en "ligne fermée" et en maîtrise d'ouvrage directe (l'infra est confiée en direct aux entreprises de TPF, le GID n'intervient plus qu'aux interfaces avec le réseau exploité, les entreprises travaillent le plus souvent de jour (et non en 3x8) et pas les week-ends, ce qui coûte moins cher, sans avoir à respecter les contraintes des travaux en ligne exploitée [cas de la plupart des chantiers d'électrification, dans le passé]). A ce propos, sur plusieurs chantiers récents (*) réalisés de cette manière, l'exploitant a eu quelques mauvaises surprises à la reprise du service voire quelques semaines après (installations de sécurité pas toutes fonctionnelles après repose, affaissement de certaines zones de voie sur lesquelles des engins routiers avaient circulé, endommageant la sous-couche etc.). D'où la nécessité d'un contrôle durant les travaux et de vérifications exhaustives à la remises finale de l'infra (cela renchérit les coûts mais c'est impératif si l'exploitant a interdiction de suivre le déroulement du chantier confié aux seules entreprises de TPF).
(*) cas de Pau-Oloron et Poitiers-Limoges par exemple
Thor Navigator Wrote:Globalement hélas, il n'y a pas d'économie vu de l'ensemble des acteurs, car il faut mettre en place un service de cars généreux et évidemment moins optimisé que les dessertes ferroviaires (pour limiter la dégradation de l'offre vu du voyageurs), du fait de la multiplication des missions (directes par autoroute, omnibus ou semi-directes etc.) et on ne met pas au chomage technique -à la charge de l'Etat- le personnel SNCF durant la période de fermeture de la ligne au service ferroviaire (il y a des redéploiements et du personnel affecté à des tâches d'accueil et de prise en charge des voyageurs mais au final, le coût pour l'AO n'est au mieux réduit qu'à la marge, pour un service de moindre qualité, du fait des temps rallongés principalement et des ruptures de charge).
Le transporteur est peu vindicatif sur ce type de dossier car d'une part effectivement il s'agit d'un service conventionné donc la réorganisation liée aux coupures du trafic indépendante de sa volonté ne sera pas à sa charge et d'autre part les instructions de l'Etat sont claires : il ne souhaite pas voir les activités de l'EF SNCF monter au créneau contre SNCF sur ce type de sujet, de manière externe du moins (i.e. relayée par les médias). Donc les critiques se limitent à quelques échanges parfois vifs dans des réunions internes (quand on a affaire à de "vieux cheminots" qui ont connu une autre époque et d'autres manières de procéder), mais rarement au niveau des grands chefs. C'est même pire puisqu'il faut communiquer au "bon peuple" que c'est pour son bien et qu'on ne peut faire autrement (cf. les évolutions sur l'Atlantique de 2012 par exemple, avec des temps de parcours qui augmentent fortement et des trains tels la Palombe bleue massacrés).
Dans le cas qui nous intéresse ici, la Région qui finance une grande partie des travaux a également eu une position pour le moins en retrait... RFF lui ayant fait comprendre que c'était ça ou un planning et des coûts rallongés. Et comme personne en son sein n'est apparemment en mesure de comparer avec ce qui a été fait dans le passé (pas besoin de remonter aux années 60-70, on savait encore travailler correctement et efficacement dans les années 80) ou chez nos voisins qui ont conservé une gestion performante de leur réseau ferroviaire, on accepte sans broncher et on finance des plans de communication ad hoc (qui s'ajoutent à la facture...). Personne n'ira faire de bilan comparatif pour la collectivité (par rapport à d'autres modes d'organisation et de conduite des travaux) donc pas tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes... c'est juste un mauvais moment à passer (même si ça se répète d'année en année sur ce secteur géographique). Pauvre chemin de fer !
Retourner vers Forum Transport Ferroviaire
Utilisateurs enregistrés: Arnaud68800, Bing [Bot], Euskalim, Google [Bot], GX217, Zazou33
Lineoz.net Tous Droits Réservés 2001-2008 :: Création & DeSiGn by ArNaUd OUDARD Sites partenaires : Grenoble Snotag | Nancy blogOstan | Angers SnoIrigo | Clermont Ferrand TransClermont | Valence SnoCtav | Marseille Marseille-Transports.com | Dijon SnoDivia
Ce site est enregistré à la CNIL sous le numéro 1072137 conformément à l'article 16 de la Loi Informatique et Liberté du 6 janvier 1978