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izgood Wrote:Bonjour
En marge de l'accident de Brétigny, l'étrange desserte Montluçon-Paris....via Clermont-F.
Les gares de Vichy (90 km) et Moulins (70 km) toutes deux situées dans l'Allier sont ignorées, tout comme celles de Nevers et Bourges...
Voir La Montagne :
http://www.lamontagne.fr/auvergne/actua ... 28452.html
Brétigny : une catastrophe en plein débat sur le système ferroviaire
L'accident du train Intercités le 12 juillet à Brétigny-sur-Orge dans lequel six personnes ont trouvé la mort, survient à la veille de la réforme du rail et du changement de cap de l'État en faveur de la modernisation des lignes existantes et des trains du quotidien à bout de souffle.
Le tragique déraillement du Paris-Limoges le 12 juillet dans une gare de l’Essonne qui a provoqué la mort de six personnes et fait quatorze blessés, serait dû à une éclisse, sorte de grosse agrafe en acier reliant deux rails qui se serait détachée pour venir se loger au centre de l'aiguillage. La piste d'un acte de malveillance semble écartée, mais une triple enquête (celle du Bureau enquête accidents des transports terrestres, celle de la justice et celle de SNCF-RFF) livrera ses conclusions dans les prochains jours.
Cette catastrophe met en lumière la multitude d’acteurs impliqués dans le système ferroviaire français. Car dans le sillage d’un train et de son opérateur public bien connu, la SNCF, interviennent d’autres opérateurs et prestataires chargés de l’entretien des voies, des postes d’aiguillages, des caténaires, des quais, des gares, de la conception des horaires, de l’attribution des sillons...
Le grand public ne sait pas forcément que parmi ces opérateurs, il y a SNCF Infra, branche du groupe SNCF forte d’environ 50000 agents, qui réalise pour le compte de Réseau ferré de France (RFF) la gestion, l'exploitation et la maintenance du réseau. Directement ou en sous-traitance.
Il y a aussi la Direction des circulations ferroviaires pour la conception des horaires, la régulation du trafic et la gestion opérationnelle des circulations. Ça fait du monde sur les voies…
C’est justement pour tenter de mettre de l’ordre dans tout cela que se profile la réforme de rail français, et c’est dans ce contexte qu’est survenue la catastrophe ferroviaire de Brétigny-sur-Orge.
Réunifier les agents de maintenance du réseau
A terme, l'objectif de la réforme est l'ouverture à la concurrence des lignes intérieures exigée par la commission européenne d'ici à 2019, et immanquablement, s'élèvera un débat sur la sécurité des trains de voyageurs. Mais avant cette échéance, il s'agit de réunifier RFF créé en 1997, et la SNCF, dans le but de fluidifier l’organisation ferroviaire pour faciliter la coopération sur la maintenance du réseau qui a besoin d’une sacrée cure de jouvence.
Rendu sur les lieux de l’accident quelques heures après l’accident, le ministre des Transports Frédéric Cuvillier (qui devrait déposer son projet de loi sur la réforme en conseil des ministres d’ici à la fin de l’été), a d’ailleurs cité l'obsolescence des infrastructures ferroviaires : "Le constat est sévère avec une dégradation ces dernières années, faute de moyens consacrés aux lignes classiques. Même si, sur la ligne Paris Austerlitz-Limoges-Toulouse, où s'est produit le drame, près de 70 millions d'euros ont été investis en 2013, soit le double des investissements de 2012, a précisé le ministre au Journal du dimanche.
Car au-delà d’une réforme sur l’organisation du rail, c’est d’une rénovation du réseau et du matériel roulant sur les lignes du quotidien dont a besoin le système. Le 9 juillet, dans son plan sur les investissements d’avenir, le premier ministre a confirmé l'arrêt du tout TGV au profit de la modernisation des lignes existantes et des transports de proximité.
Il a également annoncé "plus de 500 millions d’euros" d’investissement entre 2015 et 2025 pour renouveler tous les trains Intercités, ex-Corail, Teoz et Lunea rebaptisés trains d‘équilibre du territoire (TET). Relookés, ils avaient bien du mal à cacher leur âge et leur vétusté.
Auditionné fin 2012 par la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire du Sénat, Guillaume Pepy avait proposé de faire rénover les TGV de première génération pour les faire rouler sur les lignes TET. L’avantage ? Ils sont articulés et non pas composés de voitures séparées, cause de la dislocation du train qui a déraillé à Bretigny. Les 500 à 600 millions promis par le gouvernement devraient permettre de faire mieux que du neuf avec du vieux.
Infos pratiques
La circulation des trains ne reprendra "probablement" pas cette semaine, estime le patron de la SNCF, ce qui va continuer d'affecter la ligne Paris Austerlitz-Limoges-Toulouse
"Il existe pourtant un autre axe qui aurait permis de dépanner (et d'éviter la zone où a eu lieu l'accident) : la liaison Malesherbes-Pithiviers-Les Aubrais-Orléans certes pas électrifiée, à l'abandon et même passée de 2 a 1 voie", commente un usager quotidien de la ligne endommagée. "Que va-t-il se passer demain pour les navetteurs d'Orléans qui viennent travailler à Paris ?, interroge t-il. La seule solution proposée : 3 heures de train".
•Numéro vert pour connaître l'état du trafic SNCF : 0805 90 36 35
Sur le RER C emprunté en moyenne par 540000 Franciliens par jour, le trafic devait reprendre partiellement le 14 juillet à raison d'un train par heure entre Étampes et Marolles-en-Hurepoix et entre Dourdan et Arpajon.
Premier train à Brétigny, pas d'amélioration "sensible" avant 15 jours
Un premier train de voyageurs est arrivé mardi à Paris-Austerlitz en passant par Brétigny-sur-Orge (Essonne), quatre jours après la catastrophe ferroviaire qui a fait six morts, mais le trafic ne devrait pas connaître d'amélioration "sensible" avant quinze jours.
Premier convoi à emprunter une des voies traversant la gare de Brétigny-sur-Orge depuis le déraillement spectaculaire d'un train Paris-Limoges vendredi, le train Intercités 21388 en provenance d'Orléans est arrivé à 09H01 en gare d'Austerlitz, sans encombres mais avec près d'une demi-heure de retard.
"Le train a roulé doucement, notamment au niveau de la gare de Brétigny et de la traversée de l'Essonne, en raison d'une réduction de l'alimentation électrique, conséquence de l'accident", a expliqué sur place un responsable de la SNCF. Une vingtaine d'agents de la compagnie ferroviaire étaient présents à l'arrivée du train pour accueillir quelque 800 passagers.
Nadège Kazadi, 28 ans, qui fait le trajet Orléans-Paris chaque jour pour se rendre à son travail, ne se réjouit pas trop vite : "Je ne sais pas si c'est la fin de la galère, car je ne sais pas s'il y aura des trains ce soir". Réagissant au passage du train à Brétigny, où les opérations de dégagement se sont achevées lundi, elle trouve cela "choquant quand même". "On voit les dégâts et on pense à toutes les victimes".
La dernière voiture du convoi accidenté a été relevée lundi en fin de journée pour être évacuée. Mais la SNCF a averti que la circulation des trains resterait fortement perturbée au départ et à l'arrivée de la gare d'Austerlitz vers le Centre et le Sud-Ouest durant les travaux de rétablissement des installations.
"Il faudra encore travailler pendant plusieurs semaines" pour un rétablissement total, a indiqué le ministre des Transports, Frédéric Cuvillier, lors d'une conférence de presse à Brétigny. Mais "dans une quinzaine de jours, l'amélioration sera sensible", a-t-il assuré, appelant les usagers à "comprendre" une situation à "caractère exceptionnel".
Investigations pointues
Aucun autre train de voyageurs ne devait circuler sur la ligne mardi. Les autres liaisons entre Paris-Austerlitz et Orléans s'effectueront par autocar, tandis que la circulation reste toujours fortement perturbée sur la ligne du RER C au sud de Juvisy, selon la SNCF.
Le ministre des transports a aussi rappelé que l'examen des 5.000 clisses du réseau était "en cours". Mais il faut "laisser le temps à l'enquête (...) rien n'est pire que d'essayer de se substituer à un travail minutieux, technique, scientifique", a-t-il plaidé.
Les trois enquêtes en cours (interne, administrative et judiciaire) se concentrent désormais sur les raisons pour lesquelles une éclisse, pièce métallique qui maintient dans l'axe deux rails bout à bout, s'est détachée des rails, provoquant une des pires catastrophes ferroviaires de ces dernières années.
Selon le parquet d’Évry, en charge de l'enquête en flagrance, les premières constations de la Direction régionale de la police judiciaire (DRPJ) de Versailles, en charge de l'enquête en flagrance, n'ont rien détecté d'anormal sur les RER qui sont passés sur la voie avant le Téoz 3657.
Des bandes vidéo de la gare sont en cours d'exploitation et des agents de la SNCF, notamment ceux qui ont participé à la maintenance des voies, sont entendus. L'éclisse retrouvée sur les lieux de l'accident devra aussi faire l'objet d'une expertise métallurgique.
"Il convient d'être extrêmement prudent", insiste le parquet, qui évoque des "investigations extrêmement poussées et pointues".
Mardi matin, un wagon d'un train de fret a déraillé à la suite d'une rupture d'un essieu à quelque 150 mètres de la gare de Saintes (Charente-Maritime), sans faire de blessés, mais entraînant de fortes perturbations sur les lignes au sud de la ville, selon la SNCF et le ministère des Transports.
Un peu plus tôt Frédéric Cuvillier avait indiqué que l'accident était dû à "une erreur d'aiguillage", avant que l'information ne soit rectifiée après remontée des premiers éléments.
Communication : Journalistes, usagers, politiques : les oracles de crise
Ils sont journalistes spécialisés, syndicalistes, représentants proclamés des usagers du train, ou politiques. Quand les sources officielles se taisent, ou s’en tiennent à l’expression d’une compassion et renvoient à l’enquête en cours, une deuxième catégorie d’invités est appelée à la barre, pour commenter l’actualité qui, c’est bien connu, n’attend pas. Ces réservistes (dont nous faisons parfois partie : les portables de la rédaction n’ont pas cessé de sonner les jours suivant la catastrophe) sont invités en tant qu’« experts » par la presse nationale à donner leur avis, apporter leur éclairage et parfois à spéculer sur les événements « à chaud ». Le vendredi soir, le sujet Brétigny étant propulsé à la une, toutes les rédactions se sont lancées dans une quête frénétique d’un ou plusieurs de ces précieux oracles. « Ça tombe vraiment très mal, cet accident, un vendredi 12 juillet, alors que la France vient de perdre son triple A ! », s’est plainte une consœur. À ce petit jeu de l’expert, les journalistes professionnels sont parmi les plus prisés. Popularisé par son fameux « Comment ça marche ? », le journaliste scientifique Michel Chevalet s’est, depuis plusieurs années, spécialisé dans les questions ferroviaires. Sur i>Télé, il a joué son rôle d’expert dès la fin d’après-midi le jour du drame, commentant minute par minute l’avancée de l’enquête. Le lendemain, il s’est livré à une reconstitution des faits supposés, éclisse en main, sur les voies à Montparnasse, façon « Comment ça déraille ». Auteur de plusieurs livres sur la SNCF, le journaliste indépendant Marc Fressoz a également été très sollicité. Bon client, figurant dans le carnet d’adresse de toutes les télés, et jamais avare d’une vacherie sur la SNCF, il est toutefois plus à l’aise sur les sujets politiques ou économiques que sur les sujets techniques. Tandis que la Fnaut, la plus représentative des associations d’usagers de transports, restait en retrait du débat estimant « que tout commentaire sur les causes de l’accident est prématuré » et que « désigner dès maintenant des responsabilités est injustifié et inconvenant », de plus petites associations moins représentatives ne sont pas privées pour prendre place devant les micros. On a ainsi entendu Jean-Claude Delarue, président de l’association SOS Usagers, mais surtout Willy Colin, président de l’association mancelle des voyageurs-usagers du chemin de fer (Avuc), jeter bien vite l’opprobre sur les « trains poubelles » avant que les premiers éléments de l’enquête ne portent le soupçon sur la fameuse éclisse. Du côté des syndicats cheminots, on s’en est tenu à des communiqués, réservés pour les uns, dénonciateurs pour les autres. La CGT Cheminots, qui n’a pas souhaité réagir à chaud, s’est fait doubler par son ancien secrétaire général, Didier Lereste, devenu le vice-président de l’association Convergence nationale rail, interrogé notamment par l’AFP et Libération.
Pierre Serne, le bon client francilien
Même s’il faut noter la présence sur le terrain de Frédéric Cuvillier et de François Hollande, le discours du Ministre, AOT des trains Intercités, est resté focalisé sur les faits.
Plusieurs élus bons connaisseurs du secteur, mais n’ayant pas autorité sur le train Intercités 3657, ont tenu des propos plus libres. C’est le cas de Pierre Serne, vice-président Transport d’Île-de-France, vu et lu dans une dizaine de médias nationaux. « Donc je serais passé à la fois aux 20h de France 2 et TF1 ce soir et en plus BFMTV et i>Tele juste avant et juste après. Maintenant off). », notait-il sur Twitter le samedi.
Didier 74 Wrote:Les plans de transport adaptés
Lundi 15
POLT : 4 AR.
Au départ de Paris :
- 3701 (PAZ 9h30 - Toulouse 16h34 avec une desserte des Aubrais supprimée et 3h de retard à l'arrivée dans toutes les gares)
- 3631 (PAZ 9h42 - Cerbère 19h36 avec une desserte des Aubrais supprimée et 3h30 de retard)
- 3651 (PAZ 15h53 - Brive 19h59, parti avec 25 min de retard en raison de difficultés lors de la préparation du train et 3h30 de retard dans toutes les autres gares)
- 3667 (PAZ 18h42 - Limoges 21h54 avec 4h30 de retard dans toutes les gares à l'arrivée.
A l'arrivée à Paris :
- 3610 (Brive 8h00 - PAZ 12h07) : supprimé entre Cahors et Brive, arrivée à Paris retardée de 4h. Desserte des Aubrais supprimée.
- 3630 (Cerbère 7h27 - PAZ 17h18) : retardé de 4h15 à l'arrivée à Paris. Desserte des Aubrais supprimée.
- 3700 (Toulouse 10h45 - PAZ 17h30) : retardé de 4h à l'arrivée à Paris. Desserte des Aubrais supprimée.
- 3680 (Brive 18h00 - PAZ 22h18) : retardé de 3h à l'arrivée à Paris.
Tous les trains de nuit sont supprimés.
TGV Paris - Toulouse
Mise en place d'un AR supplémentaire avec départs de Montparnasse à 10h00 et de Toulouse 11h00 avec arrêts à Saint-Pierre-des-Corps, Poitiers, Bordeaux, Agen et Montauban.
Mardi 16
POLT
Tous les trains de nuit sont supprimés.
Je te remercie et te retourne le compliment : tu m'en apprends sur les appareils de voie, et je partage donc ton analyse. Dans mes précédents post, il faut remplacer voie 1bis par voie 3 (si je connais grosso modo le plan de voie, je ne retiens pas les noms des voies en premier lieu). Merci aussi à Michael02 pour ses explications. Reste plus qu'à attendre les conclusions de l'enquête... Dans un an!nodgim Wrote:Bonjour Cramos,
Je vois que tu connais bien le milieu ferroviaire, le vocabulaire que tu utilises le prouve. Je partage totalement ton analyse: il y a bien la première moitié du train qui est passée normalement, et l'arrière qui se retrouve sur l'autre voie, que tu appelles 1bis (tu connais cette gare ? ).
secteurPublic Wrote:Je me pose la question : avec l'hypothèse de l'éclisse qui a fait déraillé le train corail, si le matériel avait été de type articulé (comme un TGV, avec le même boggie partagé par les 2 voitures encadrantes), et à la même vitesse, les conséquences de l'accident auraient-elles été les mêmes ? ou bien, il y aurait eu un moindre "effet accordéon" et tout en déraillant, le train serait resté à peu près dans l'axe de la voie ?
Et dans ce cas, cela doit-il être un argument en faveur de rames articulés pour le renouvellement promis il y a quelques jours du parc intercité ?
Metrazur Wrote:Bonjour à tous,
juste une remarque que certains jugeront sans doute futile par rapport à cette catastrophe, mais en visionnant tout à l'heure aux JT le passage à Brétigny du 1er TER Orléans-PAZ, la BB 7216 qui tractait le train (et qui donc a été en quelque sorte une vedette éphémère filmée par des dizaines de caméras) était d'une saleté repoussante, le gris de la livrée intermédiaire "fantôme" se transformant en marron dégueulasse. Seules les zones proches des portes d'accès avaient été "nettoyées".
Une fois de plus, image négative de SNCF qui n'a vraiment pas besoin de ça en ce moment !
Guillaume Pepy annonce un retour à la normale fin juillet sur la ligne POLT
Cinq jours après l'accident d'un train en gare de Brétigny-sur-Orge dans l'Essonne, Guillaume Pepy est ce mardi à Limoges.
Guillaume Pepy est arrivé à la mi-journée à la préfecture de Limoges. Il y a rencontré les élus locaux, le maire de la ville Alain Rodet, le vice-président du conseil régional Gérard Vandenbroucke et le vice-président du conseil général Bernard Brouille ainsi que le préfet Michel Jau.
Le président de la SNCF a annoncé que le rétablissement complet des trains sur la ligne Paris-Limoges se fera entre les 26 et 29 juillet. Il a également réaffirmé qu'il y aura un renouvellement complet des trains de la ligne Paris-Orléans-Limoges-Toulouse.
Cet après-midi, Guillaume Pepy s'est rendu en gare de Limoges pour rencontrer le personnel de bord présent lors de l'accident de Brétigny et pour voir les opérations en cours au niveau de la vérification des éclisses.
Trains Paris-Limoges: Guillaume Pépy annonce un retour à la normale pour le vendredi 26 juillet
Le président de la Sncf s'est longuement exprimé dans une interview réalisée par Damien Ordas qui est diffusée ce soir sur France 3 Limousin et que vous pouvez également retrouver dans cet article
Guillaume Pépy a rendu hommage aux cheminots qui ont travaillé un peu plus vite que prévu pour un retour à la normale sur cette ligne très importante notamment en période de grandes vacances. Dés jeudi matin, les quatre trains quotidiens pourront passer au ralenti à Brétigny-sur-Orge dans le sens Limoges Paris (c'est déjà le cas dans le sens Paris-Limoges depuis ce matin). Cela permet de réaliser le trajet en 3h30 environ.
Le président de la SNCF a tenu à rassurer: "Le train reste le moyen de transport le plus sûr" mais qui reste prudent sur la cause de l'accident:
C'est un accident qui n'a aucun précédent dans notre histoire à la SNCF
Metrazur Wrote:Bonjour à tous,
juste une remarque que certains jugeront sans doute futile par rapport à cette catastrophe, mais en visionnant tout à l'heure aux JT le passage à Brétigny du 1er TER Orléans-PAZ, la BB 7216 qui tractait le train (et qui donc a été en quelque sorte une vedette éphémère filmée par des dizaines de caméras) était d'une saleté repoussante, le gris de la livrée intermédiaire "fantôme" se transformant en marron dégueulasse. Seules les zones proches des portes d'accès avaient été "nettoyées".
Une fois de plus, image négative de SNCF qui n'a vraiment pas besoin de ça en ce moment !
Pp87 Wrote:Le Populaire, le 16/07/2013Le président de la SNCF a tenu à rassurer: "Le train reste le moyen de transport le plus sûr" mais qui reste prudent sur la cause de l'accident:
C'est un accident qui n'a aucun précédent dans notre histoire à la SNCF
De ce fait, et après avoir vu quelques photos internes SNCF prises dans les 24h qui ont suivi le drame, mon hypothèse d'un changement de position de l'aiguille V1/V3 ne tient plus. Et c'est ton scénario, Michael02, que je fais miens : l'aiguille V1/V3 était toujours correctement positionnée après le drame. C'est donc sûrement parce que les voitures avaient été déjà déraillées vers la gauche par la TJD précédente que certaines d'entre elles ont été dirigées vers la voie 3 grâce à la lame mobile de la voie déviée et la contre-lame extérieure de l'aiguille (j’espère que j’utilise les bons termes), faisant ce bi-voie. Mais ce qui est épatant, c'est que le dernier bogie se soit retrouvé correctement sur la voie 3. Comme souvent après pareil incident, le rapport du BEA TT sera passionnant.Michael02 Wrote:Après avoir passé voie 1 la TJD (Traversée Jonction Double) sur laquelle elle a partiellement déraillé, la rame est passée sur une aiguille simple permettant d'accéder à gauche à la voie 3. L'arrière du train a alors quitté l'axe voie 1, a dévié vers la voie 3 et a été tiré en biais par dessus le quai 3 avec rupture d'attelage entre la voiture 4 et la 5 en raison des contraintes rencontrées. Si cette seconde aiguille n'avait pas été là, le train aurait continué en ligne droite comme lors du déraillement à Busigny.
La SNCF annonce le rétablissement de 90 % des trains sur le POLT dès jeudi
Ce mercredi matin, par le biais de Twitter, la SNCF (@SNCF_infopresse) a multiplié les annonces rassurantes à destination des usagers de la ligne Paris-Orléans-Limoges-Toulouse (POLT), après les fortes perturbations occasionnées par le déraillement survenu vendredi à Brétigny-sur-Orge (91).
La compagnie promet notamment un rétablissement de neuf trains sur dix dès demain, jeudi 18 juillet, dans les deux sens. Elle indique également que désormais, "tous les trains emprunte l'itinéraire habituel", via Brétigny. Cependant, il faudra compter avec des retards allant de 10 à 30 minutes.
La SNCF fournit aussi quelques indications concernant les autres lignes dépendantes de l'axe POLT : 80% des trains Paris-Orléans-Blois-Tours, 75% des Paris-Bourges-Montluçon et 100 % des Paris-Barcelone circulent à l'heure actuelle
izgood Wrote:Bonjour
Accident de Brétigny : le troublant constat d’un usager, voir Le Pariien :
http://www.leparisien.fr/transports/acc ... 990575.php
rem38 Wrote:izgood Wrote:Bonjour
Accident de Brétigny : le troublant constat d’un usager, voir Le Pariien :
http://www.leparisien.fr/transports/acc ... 990575.php[/]
Le monsieur sort un truc périmé d'il y a 2 ans... franchement pas crédible.
Comment un monsieur peut juger de l'entretien d'un réseau ferré alors qu'il n'y connais rien...
Après le déraillement du Paris-Limoges, la SNCF annonce des mesures commerciales pour ses abonnés
Les clients Intercités qui ont acheté un abonnement mensuel pour le mois de juillet doivent se présenter en gare. Ils ne paieront que 50% du prix de leur abonnement pour septembre.
Ceux qui avaient pris un abonnement à la semaine, entre le 15 et le 19 juillet, bénéficieront d'un forfait hebdomadaire gratuit en septembre.
Les abonnés Navigo du RER C, à l'année ou en forfait mensuel sur le mois de juillet, circulant en zone 4 et 5, bénéficieront d'une réduction de 50% sur un mois.
Les clients TER ayant acheté un abonnement de travail hebdomadaire sur la période du 15 au 19 juillet, mensuel ou à l'année sur tout ou partie des parcours Vendôme-Châteaudun-Paris et Orléans-Etampes-Paris, ne paieront que 50% de leur abonnement de septembre.
Enfin, les voyageurs sur les trains de nuit à destination et en provenance de l'Espagne (Elipsos) peuvent également obtenir réparation. Ceux dont les trains n'ont pas circulé le 12 juillet sur les axes Paris-Madrid et Paris-Barcelone peuvent échanger leur billet pour une autre date ou se faire rembourser leur billet intégralement
et sans frais.
Les clients ayant voyagé de jour, entre le 13 et le 18 juillet, doivent consulter les conditions spécifiques d'après-vente mises en place en se rendant au point de vente d'origine ou en consultant le site http://www.elipsos.com.
Cramos Wrote:C'est aussi à Brétigny qu'une TJD a été changée en urgence la nuit du dimanche 23 au lundi 24 juin (avec rendu des travaux en retard de plus de 2h). Mais il s'agissait d'une TJD voie 2, donc a priori, pas de lien.
rail45 Wrote:Sinon, en dehors du fait que le train a malheureusement déraillé et qu'il y a eu six victimes, je suis tout de même perplexe sur la non continuité du service public que se doit d'assurer la SNCF et sur la quasi absence totale de services de substitution.
Il me semblait pourtant que Keolis était une importante filiale de la SNCF et il est quand même impensable qu'aucun service de substitution n'est été organisé pendant plusieurs jours et quand il y en a, cela se présente sous la forme de deux ou trois malheureux autocars.
Comment ont donc faits nos amis suisses lors des interruptions de la ligne du Gothard à la suite de glissements de terrains l'année dernière.
Certes, ce n'était pas l'idéal avec une heure de perdue sur chaque trajet et des transbordements, mais au moins la continuité du service public était assurée et cela assez rapidement après l'incident (quelques heures au grand maximum).
Or à Brétigny, rien du tout ou presque.
Le soir de l'accident, il n'y avait quasiment aucune information en gare de Paris-Austerlitz, hormis un laconique message "trafic interrompu suite à un accident grave, veuillez reporter votre voyage".
Je suis désolé, mais sur ce point précis la SNCF a été totalement incompétente.
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