Revue de Presse

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Revue de Presse

Messagepar Sylvain » 04 Mai 2012 21:11

Ce sujet aura vocation a recueillir toute citation d'article de presse, qui ne s'insère pas dans un sujet existant ; ceci afin d'éviter une accumulation de sujets ne contenant qu'un seul article de presse... et rien d'autre.

Si une discussion devait émerger à la suite d'un de ces articles (ce n'est bien sûr pas interdit, dans ce sujet), il sera facile pour les modérateurs de créer un nouveau sujet en isolant les messages correspondants.

Pour faciliter ce dispatching des messages, il serait préférable que chaque message ne traite que d'un seul sujet à la fois.
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Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 05 Mai 2012 9:52

La SNCB veut copier le modèle allemand.

lalibre.be, 4 mai
Le modèle allemand, nirvana de la SNCB Holding

Pour appuyer ses thèses, la SNCB Holding cite très souvent le modèle allemand.

La SNCB Holding défend systématiquement le modèle allemand dans le débat sur la réforme des structures du groupe belge. Ce n’est évidemment pas un hasard. La Deutsche Bahn AG est détenue entièrement par l’Etat fédéral allemand et repose sur une architecture en holding à neuf branches. Dans son rapport transmis aux députés, la SNCB Holding présente d’ailleurs longuement ce modèle atypique. En effet, la Deutsche Bahn n’est pas seulement active dans le transport de voyageurs et de marchandises par rail, mais elle offre également des services de transport par bus, tram et métro. Ainsi que des services logistiques (dont le transport aérien de marchandises). Comment fonctionne ce modèle ? Un sous-groupe, le Deutsche Bahn Mobility Logistics AG, rassemble toutes les activités opérationnelles de transport du groupe mais est dirigé par (presque) le même conseil d’administration que la Deutsche Bahn AG. Ces activités opérationnelles représentent 6 des 9 branches du groupe.

Les trois autres sont compétentes pour la gestion des gares, l’alimentation en énergie et le réseau ferré. Via ces 9 "business units", la Deutsche Bahn détient des participations dans plus de 1 000 entreprises dont un peu plus de 730 détenues à 100 % !

Dans ce modèle, la Holding a pour mission d’optimiser l’ensemble du système. Ce rôle d’intégrateur profite non seulement aux entités de la Deutsche Bahn mais également à leurs concurrents. "D’après Rüdiger Grube, CEO de la Deutsche Bahn, fait remarquer la SNCB Holding, le transport ferroviaire en Allemagne est un succès structurel, plus particulièrement grâce au schéma organisationnel mis en place [ ]. La structure a permis de rendre le transport ferroviaire moins coûteux et plus performant, tout en garantissant la concurrence." Et vis-à-vis des règles européennes ? Ne faudrait-il pas scinder tout cela ? Malgré une procédure juridique en cours à l’encontre de l’Allemagne sur le sujet, le CEO de la Deutsche Bahn estime que son modèle n’est pas "illégal". "Si la Cour de Justice européenne venait à le remettre en cause, nous espérons alors pouvoir rallier une majorité demandant une modification du droit européen", a même estimé Rüdiger Grube.

letelegramme.com, 4 mai
Bretagne. Un week-end sans train entre Lorient et Auray du 11 au 13 mai

Comme cela avait déjà été le cas les 16 et 17 mars derniers entre Rennes et Saint-Brieuc, la circulation des trains sera totalement interrompue entre Auray et Lorient du vendredi 11 mai, à 20h, au dimanche 13 mai, à 12h. Un week-end de "massification des travaux" au cours duquel une centaine de cheminots seront mobilisés pour "réaliser les travaux, accueillir et prendre en charge les passagers", fait savoir la SNCF.

Un dernier cas de figure similaire se produira encore lors du week-end de l'Ascension, du 18 au 20 mai, entre Rennes et Saint-Brieuc. Comme cela avait déjà été le cas les 16 et 17 mars derniers.

Le week-end du 11 au 13 mai, les trains de la ligne Lorient-Auray seront remplacés par des cars. Pour prendre en charge les voyageurs, des équipes renforcées seront notamment présentes dans les gares d’Auray et Lorient.

Pendant ce temps-là, les équipes de la SNCF mèneront de front deux opérations :
- La première consistera à déplacer la voie actuelle de 20 m environ dans une courbe afin d’augmenter la vitesse des TGV et TER de 160 à 200 km/h,.
- La seconde sera la construction d’un passage souterrain en gare de Landaul (Morbihan).

Les voyageurs TGV seront informés des horaires et correspondances des cars et TGV depuis l'achat de leurs titres de transport.

Pour les voyageurs TER, les horaires seront disponibles dans les gares, par téléphone au 0800.880.562 (appel gratuit, du lundi au vendredi de 7h à 20h et le samedi 12 mai de 7h30 à 17h30) et sur site internet http://www.ter-sncf.com/bretagne.

Dernière massification des travaux du 17 au 20 mai
Le week-end du 17 au 20 mai, d’autres travaux sont prévus en Ille-et-Vilaine, sur la ligne Saint-Brieuc - Rennes. Une interruption de la circulation des trains de 72 h est à prévoir. Les travaux viseront cette fois à déplacer les voies et construire deux souterrains à La Brohinière et l'Hermitage-Mordelles. 150 cheminots seront mobilisés pendant ces 4 jours pour accueillir près de 10.000 voyageurs dans 230 cars environ.

Un sujet complexe était au coeur des débats du SAM à Grenoble : le déclin des classes de neige. Parmi les accusés l’Éducation nationale et ... SNCF

Le Dauphiné Libéré, 27 avril
au salon mondial de l’aménagement en montagne Classe de neige : pourquoi ça coince

« Entre 1994 et 2008 en Haute-Savoie, nous sommes passés de 610 000 nuitées en classes de découverte à 293 000 ! Et, en conséquence, de 515 centres à 380 ». Le constat dressé par Jean-Karl Deschamps, secrétaire national de la ligue de l’enseignement, éclairait bien le propos du colloque tenu hier matin : les classes (vertes estivales, rousses automnales ou de neige) sont en chute libre. A l’heure où les élus de montagne et de station tentent une relance d’envergure, ils étaient nombreux à dessiner les contours d’une dégringolade.

1 - Une réglementation contraignante
« Nous avons identifié les blocages », dit le maire de Megève, Sylviane Grosset-Janin. « Ils sont d’ordre tarifaire et réglementaire ». « Un centre a failli fermer car les pompiers demandaient l’installation de détecteurs à incendies… dans les douches ! » poursuit M. Deschamps. « Un enfant ne peut ainsi plus effectuer de via ferrata en classe découverte mais rien ne l’interdit en colonie… De même, si 10 % des élèves d’une classe (soit deux à trois élèves) refusent de partir, « la classe n’a pas le droit de s’en aller dans son ensemble ! » rappelle M. Julliard.

2 - Un prix prohibitif et la SNCF pointée du doigt
« Prendre un train, c’est un parcours du combattant » souligne Claude Comet, conseillère régionale. « Nous ne pouvons satisfaire que deux à trois groupes sur dix », explique M. Niel pour la compagnie ferroviaire. Et nous n’avons pas la capacité à faire des réservations six mois à l’avance ni à donner un prix fixe aussi loin de la date de départ ». « Il faut savoir aussi que le panier moyen d’un enfant en classe de neige, c’est 50 € par jour » analyse M. Vielon…

3 - L’Education nationale est-elle frileuse ?
Absente du débat bien qu’invitée, l’Éducation nationale en a largement pris pour son grade. « Elle s’est focalisée sur les évaluations en maths, en français, sur la dictée… Cette pédagogie ne va pas dans le sens des classes de découverte » insiste M. Labaquère du SNUIPP (syndicat national des professeurs des écoles). Et les enseignants n’y sont plus incités, encore moins formés ». « Découvrir le monde, c’est pourtant autre chose que de regarder un livre de géographie », ironise Jean-Jazcques Hazan, président de la FCPE. « Mais l’Éducation nationale n’est tellement pas favorable à ces classes qu’elle en a arrêté toute statistique depuis 2002 ! ».

Les enseignants « sont dépassés par la liasse administrative à fournir », explique le Savoyard Bernard Julliard. « Trois mois à l’avance, il faut le nom du chauffeur du car, le numéro de son permis de conduire, l’aval de l’inspection de son académie de départ et celle d’arrivée, qui ne sont pas toutes d’accord entre elles ! »

Le chemin reste encore long…
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Re: Revue de Presse

Messagepar willemijns » 07 Mai 2012 8:03

@didier74, merci pour ces infos mais peut-tu couper chaque infos car j'aurais aimé y apporter des commentaires à deux d'entre-elles ;)
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Re: Revue de Presse

Messagepar Sylvain » 07 Mai 2012 8:39

C'est vrai qu'il faut qu'on rode un peu le fonctionnement du truc 8-)
A priori, ce serait mieux d'avoir un message par sujet, en effet. C'est plus facile pour dispatcher ensuite.
Bon dans ce cas-là, willemijns, tu peux réagir aux articles que tu veux, séparément, en citant la source et le titre en début de message. Et si je crée un nouveau sujet j'irais chercher l'article complet.

Donc : de préférence un message par sujet —surtout pour les réactions et commentaires qui en découlent— (je le rajoute en tête de sujet). Mais dans le pire des cas, on se débrouillera pour récupérer nos petit... tant que ce n'est pas trop fréquent !
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Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 12 Mai 2012 9:12

saintnazaire-infos.fr, 11 mai
Conseil municipal : une nouvelle gare… dans quelques années

Le conseil de mai, très technique, a permis de découvrir les scénarios proposés pour redonner un coup de neuf à la gare de Saint-Nazaire.

Gros lifting pour la gare
Alors que la ville prend un coup de jeune, l’état de la gare commençait à faire tâche dans le paysage urbain. Ça ne va pas changer tout de suite, mais des projets pour la rendre belle et zen sont dans les cartons. Pour le bâtiment même, trois scénarios sont envisagés :
- Le premier propose un allongement de la passerelle qui va donner vers l’entrée Nord (les travaux du parking Nord vont d’ailleurs commencer cet été). On garde le dépose minute boulevard Willy Brandt. Un phénomène d’attente dans le hall et sur la passerelle a été constaté. Il donne l’impression que la gare est engorgée. Une restructuration de la gare dont la création d’une zone d’attente pour les voyageurs est proposée. Pour l’accès, il est proposé un escalier mobile à côté de l’escalier existant (avec un toit) et la rénovation de l’ascenseur.
- Le deuxième implique le déplacement du dépose minute au cours Sernam, actuellement sous occupé par les salariés de la SNCF. Ça veut dire une suppression complète de l’ascenseur et de l’escalier boulevard Willy Brandt. Tous les accès à la gare (sauf la passerelle) seront donc mis en place du côté ouest de la gare. La surface du bâtiment voyageur devra donc être agrandi et réorganisée.
- Le troisième garde la création dépose minute cours Sernam et propose la création d’une nouvelle passerelle. Les services ont l’intuition que les travaux sur l’ancienne passerelle seraient plus problématiques et plus chers. Il suffira alors d’enlever l’actuelle quand elle serait terminée.

Et pour l’accès aux quais ? Quatre scénarios sont cette fois proposés pour le rendre plus praticable pour les personnes à mobilité réduites (PMR) :
- Le premier garde l’escalier (qui est aux normes) et propose la mise en place d’ascenseurs.
- Le deuxième prend en compte le manque de confort de l’escalier. Il y est donc repris, avec l’installation d’un ascenseur. l’escalator est remplacé par un escalier ; mais ça fait perdre une partie du confort.
- Le troisième est plus ou moins le même mais en gardant l’escalator et en le mettant plus loin.
- Le quatrième reprend les escaliers en y logeant un ascenseur. Il propose de remplacer l’escalator par une rampe (mais qui ne sera pas aux normes PMR). Elle apporte une réponse confortable, pratique, efficace et évitant l’engorgement.
L’objectif est d’engager des études opérationnelles fin 2013. Il y a donc encore du temps avant d’avoir une belle gare. D’autant qu’il va « être difficile de discuter avec SNCF et RFF : il est possible que les TGV s’arrêtent à Savenay, ce qui serait un scandale », souligne le maire Joël Batteux. En plus de la négligence de la SNCF dans l’entretien des locaux et du refus de ne plus avoir de TGV, c’est la disparition de l’escalator qui unit droite et gauche. Jean-Louis Garnier, élu d’opposition, se dit « inquiet par la disparition de l’escalator, qui est un plus énorme. La rampe ne représente pas le même confort. La seule manière de lutter contre l’arrêt du TGV, c’est de maintenir l’attractivité et le confort de la gare. Il faut garder l’escalator au moins sur le quai principal ! ».
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Re: Revue de Presse

Messagepar Cramos » 13 Mai 2012 11:03

Qu'entendent-ils par arrêt du TGV à Savenay? Qu'il y ferait terminus? Allons...
VO : Mind the gap, mind the gap...VF : Attention à la marche en descendant du train! (avec une mauvaise traduction)
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Re: Revue de Presse

Messagepar willemijns » 14 Mai 2012 16:34

Sylvain Wrote:Donc : de préférence un message par sujet —surtout pour les réactions et commentaires qui en découlent— (je le rajoute en tête de sujet). Mais dans le pire des cas, on se débrouillera pour récupérer nos petit... tant que ce n'est pas trop fréquent !


ok, plus moyen de trouver l'un des 2 commentaires que je devais faire... pas grave j'en ferais qu'un ;)
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Re: Revue de Presse

Messagepar willemijns » 14 Mai 2012 16:56

> Un centre a failli fermer car les pompiers demandaient l’installation de détecteurs à incendies… dans les douches !

:bravo: :bravo: :bravo: et dans un espace fumoir ? non ?

> De même, si 10 % des élèves d’une classe (soit deux à trois élèves) refusent de partir, « la classe n’a pas le droit de s’en aller dans son ensemble ! » rappelle M. Julliard.

bonjour les couts supplémentaires...

> pour la compagnie ferroviaire. Et nous n’avons pas la capacité à faire des réservations six mois à l’avance ni à donner un prix fixe aussi loin de la date de départ ».

je reviens à des commentaires plus transports ici ;) je ne comprends pas comment la SNCF qui ne peut que garantir à J+90
à cause d'RFF s'amuse a planifier de telles actions...

> Les enseignants « sont dépassés par la liasse administrative à fournir », explique le Savoyard Bernard Julliard. « Trois mois à l’avance, il faut le nom du chauffeur du car, le numéro de son permis de conduire, l’aval de l’inspection de son académie de départ et celle d’arrivée, qui ne sont pas toutes d’accord entre elles ! »

et si le chauffeur de car est malade ? toute est annulé ? mon plus grand fils a eu du bol donc faire une classe de neige
l'année derniere ... a quand un musée ? ^^
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Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 21 Mai 2012 16:44

letelegramme.com, 20 mai
Ligne à grande vitesse. Le trafic a repris entre Rennes et Saint-Brieuc

Afin que le chantier d'envergure, entre Rennes et Quédillac, sur l'axe ferroviaire Rennes-Brest, soit bien terminé pour demain, 120 personnes se sont relayés 24 heures sur 24 sur les voies situées entre Rennes et Quédillac. Mission accomplie.

Pour mener à bien un chantier sur un axe de circulation quel qu'il soit, il n'existe pas de période idéale! Aussi, afin d'occasionner le moins de gêne possible aux usagers de la ligne ferroviaire Rennes-Brest, inscrite dans le grand projet «Bretagne à grande vitesse», la direction régionale Bretagne - Pays-de-Loire de RFF (Réseau ferré de France) avait opté pour une opération dite «coup-de-poing», pendant ce pont de l'Ascension, pour réaliser les travaux ferroviaires de la tranche Rennes-Quédillac. "Le trafic a donc été interrompu 72 heures et cela a permis aux équipes de réaliser, en continu, ce chantier d'envergure", souligne Xavier Rhoné, directeur régional de RFF. «Ces travaux s'inscrivent dans la perspective de relier, à terme, Paris à la pointe bretonne en trois heures».

Retour à la normale
Cet après-midi, à la place de l'impressionnant trou béant, visible hier à L'Hermitage, des trains circuleront ! «Ils ne rouleront pas à 190km/h, comme ils le feront fin 2013, mais ils pourront passer sans encombre, à vitesse réduite», a précisé Alain Guimard, directeur d'opération SNCF délégué sur les lignes Rennes-Brest et Rennes-Quimper.

Durant ces 72heures de travaux, les équipes ont mis en place, sous les voies ferrées, de futurs souterrains en gare de L'Hermitage et de La Brohinière, raccordé la nouvelle section de voie de la courbe 4 et modifié l'actuelle courbe 5, toutes deux situées sur la commune de L'Hermitage. Ces trois chantiers, d'un montant de 41,8M€, sous maîtrise d'ouvrage de RFF, sont indissociables pour le relèvement de la vitesse sur l'axe Rennes-Brest. En parallèle, sont menés des travaux d'assainissement de la plate-forme et de modification des armements caténaires ainsi que des installations de signalisation.
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Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 21 Mai 2012 19:06

L'Union, 19 mai
Déplacements d'activités de la Sncf Pepy rassure Poletti

Dans un courrier adressé à Guillaume Pepy, président de la Sncf, la députée Bérengère Poltti s'était inquiétée du projet de transfert d'activités de la Sncf dans le département. Le président de la Sncf, dans sa réponse, s'est voulu rassurant en soulignant notamment que ces transferts n'entraîneraient aucune réduction d'effectif.
« Nous menons une étude de faisabilité ayant pour objectif de rationaliser l'utilisation des surfaces occupées. Deux unités implantées actuellement sur le site de Mohon sont concernées : le centre mutualisé de gestion administrative et l'unité de production traction. Je souhaite vous assurer que cette étude vise essentiellement un transfert d'emplois entre deux sites ardennais et non une réduction des effectifs dans votre département ».
Didier 74
 

Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 21 Mai 2012 19:53

Sud Ouest, 17 mai
Agen Le mobilier du Buffet de la gare bradé avec entrain

Quatre mois après la fermeture de l'établissement, hier, Jean-Pierre Miserey a procédé à la vente aux enchères du mobilier. Ne reste plus que la cave, mise à prix demain.

«Oui, on peut parler d'une vente aux enchères animée ! Non, en soi, ce n'est pas une vente exceptionnelle, mais elle sort de l'ordinaire au regard de son contexte. On ne vend pas tous les jours le mobilier d'un Buffet de la gare. En principe, tout reste à demeure. En principe ! », remarque, un tantinet pince-sans-rire, Jean-Pierre Miserey.

Le commissaire-priseur agenais a vécu un après-midi particulier, hier. Une centaine de personnes est venue assister à la dispersion, pièce à pièce, du mobilier du Buffet de la gare, une institution. Les uns pour réaliser de belles affaires. D'autres, par curiosité…

« C'est une belle vente, car le matériel était dans un parfait état. Quand je parle de vente animée, cela signifie qu'il y a eu un peu de bagarre », apprécie Jean-Pierre Miserey.

Des habitués des ventes aux enchères n'ont pas rechigné à se déplacer in situ, c'est-à-dire dans les locaux mêmes du Buffet de la gare, pour acheter des meubles qu'ils avaient à l'évidence déjà repérés.

Leur choix avait été arrêté avant mercredi. Puis, le jeu de l'offre et de la demande mais aussi de la surenchère, ou pas, à fait le reste.

Après plus de quatre heures d'enchères, tout est parti. Enfin presque !

Plusieurs repreneurs
« J'aurai pu tout finir hier soir. Mais reste encore la cave. Une belle cave. Je reprendrai donc le marteau vendredi, à partir de 10 heures », poursuit Jean-Pierre Miserey.

Le temps était printanier et l'ambiance un brin électrique quand les enchères ont été déclarées ouvertes. Nul besoin de battre le rappel pour que les acheteurs entourent le commissaire-priseur. Mais avant que la « bataille » ne s'ouvre, chacun allait de son souvenir et ses anecdotes sur cet établissement qui a marqué tant de génération.

Fermé le 15 janvier dernier, le Buffet de la gare intéresse plusieurs repreneurs. Deux buffetiers, trois décorateurs-ensembliers de la restauration et des opérateurs locaux se sont placés sur les rangs. Mais les candidatures sont toujours reçues par A2C, la filiale de la SNCF chargée de la gestion des commerces.
Didier 74
 

Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 21 Mai 2012 20:10

Sud Ouest, 5 mai
Bayonne Aux petits soins avec la marquise de la gare

RFF et la SNCF conduisent le vaste chantier de rénovation de la verrière qui couvre la gare de Bayonne. Un édifice construit en 1857. Les travaux dureront 400 jours.

Un lourd dispositif d'échafaudages va permettre d'isoler le chantier du trafic.

La marquise est une bien vieille dame, plus d'un siècle et demi. Alors Réseau ferré de France (RFF) lui refait une beauté. Depuis plusieurs semaines, le chantier sous maîtrise d'ouvrage de la SNCF est en route autant que sur les rails, qui verra notamment refaite la couverture des voies. Soit la fameuse marquise à la structure métallique.

« Il s'agit de redonner à la grande halle voyageurs son aspect originel », résume Pascal Beugnon, chargé de projet pour RFF. Celui de sa construction, en 1857. L'architecte des bâtiments de France veille au respect des règles de l'art et des canons de l'époque, sur cet édifice classé. Ses préconisations fixent le cadre des travaux.

« Cela va évidemment jusqu'à la couleur utilisée pour la peinture des structures métalliques. Nous visons une intégration parfaite de la marquise rénovée. »

Une première moitié
De lourds travaux son en cours, contraints par le trafic des trains à maintenir. « L'un des objectifs est de ne pas perturber la circulation », pose Pascal Beugnon. Il décrit le nécessaire confinement de l'espace de travail.

Concrètement, un impressionnant entrelacs d'échafaudages crée une plateforme au-dessus des voies, qui isole le chantier des voyageurs. Les employés y interviennent, de jour comme de nuit. « Par exemple pour installer les échafaudages. Ils sont en place sur la moitié de la halle. La rénovation de la verrière aussi se fera de nuit. »

Pour Fabien Lespinasse, chef de projet pour la société Constructions Saint-Éloi, « c'est un beau chantier, sur ce qui s'approche d'un ouvrage d'art », mais pas un travail exceptionnel.

L'entreprise spécialiste des constructions métalliques intervient sur nombre de gares françaises : « Nous travaillons aussi sur la gare d'Hendaye », indique le spécialiste.

Sans rentrer dans les détails techniques Fabien Lespinasse décrit « le squelette de la gare mis à nu ». « On va changer toute la couverture, verrière comprise. Il faut la démonter. »

Un diagnostic évaluera l'état de la structure métallique, dira s'il convient de remplacer des éléments. « Des rivets érodés, par exemple », illustre Pascal Beugnon.

Dépollution
Les ouvriers à l'œuvre sur la marquise vont la décaper. « On pratique un sablage en profondeur, explique Fabien Lespinasse. Car la rénovation est aussi une dépollution. » Principalement visé : le plomb contenu dans les peintures ancestrales. Le confinement du chantier trouve ici son autre fonction, peut-être la principale. Le représentant de RFF la souligne en ces termes : « Il faut empêcher les dispersions dans l'environnement et protéger le voisinage. »

La partie acier achevée, les ouvriers remplaceront la verrière de la halle. « À Bayonne, elle est en verre et le restera. On ne la remplacera pas par du Plexiglas, par exemple. » De même, les pignons (extrémités de la verrière) et l'auvent qui protège le quai numéro 3.

La marquise devrait retrouver son charme d'antan au terme de 400 jours de travaux. Le temps nécessaire pour réhabiliter les deux versants de l'ouvrage posé sur 2 425m² de quais et de voies (97 mètres de long pour 25 de large).
Didier 74
 

Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 23 Mai 2012 9:24

usinenouvelle.com, 22 mai
Un centre de traitement des vieux trains s'installe dans la Sarthe

Le projet, conduit par la SNCF avec des prestataires externe, vise une capacité de 250 voitures passagers par an.

Le Technicentre Pays de la Loire de la SNCF installe à Arnage, près du Mans (Sarthe), un centre de traitement des voitures radiées. Le site choisi dispose d'un bâtiment de 100 mètres de long permettant de travailler sur quatre wagons à la fois. Plusieurs centaines de milliers d'euros seront investis pour l'équiper en outillages portatifs, vérins de levage, manipulateurs de fenêtres…

Les opérations de désamiantage seront confiées à un prestataire qui devra construire un bâtiment d'environ 1 200 mètres carrés, un investissement d'1 million d'euros. L'activité a débuté avec 10 salariés de la SNCF, effectif qui sera doublé à terme tandis que le prestataire emploiera également 20 personnes. L'équipe SNCF se chargera du démantèlement des aménagements intérieurs (siège, vitres, luminaires, fluides…) et organisera le réemploi des pièces utilisables. Un prestataire, professionnel du ferraillage, devrait être choisi pour la découpe et l'évacuation des caisses.

Le process, dans son ensemble, devrait être en place à la mi-2013. Le site disposera alors d'une capacité de 250 unités par an sur les 2 500 voitures en fin de vie à traiter sur l'ensemble du territoire. Ce centre permet de réinjecter de l'activité pour compenser l'extinction programmée des ateliers SNCF du Mans.
Didier 74
 

Re: <font color=#339900/> Revue de Presse

Messagepar thalys75 » 25 Mai 2012 10:00

Ca méritait d'être souligné, une promotion dédiée aux TGV province-province :

"Petits prix sans passer par Paris" : http://www.voyages-sncf.com/promotion-train/TGV_IS_0512/?autp=HPune_Train_intersecteurs_0512&rfrr=Homepage_body_Majeur2

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Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 25 Mai 2012 12:59

Belga, 25 mai
"Certains conducteurs de train restent au dépôt à ne rien faire"

Le renouvellement des licences des conducteurs de train de la SNCB a pris du retard et plusieurs dizaines d'entre eux passent donc leurs journées au dépôt à ne rien faire. "Bientôt, des trains seront supprimés car il y a trop peu de conducteurs de train", préviennent les syndicats dans Het Nieuwsblad et De Standaard.

Les conducteurs de train doivent passer chaque année à un test médical et se soumettre à divers tests tous les trois ans.

Un test psychotechnique a par ailleurs été récemment imposé. Ceux qui réussissent cette épreuve reçoivent une nouvelle licence valable dans toute l'Europe mais cette nouvelle disposition pose problème. "Le service qui fait passer les tests psychologiques s'est laissé surprendre par les nouvelles mesures", explique le Syndicat indépendant pour cheminots (SIC).

"C'est pourquoi, certains conducteurs de train n'ont pu passer leurs tests que récemment alors que leur permis avait expiré. Comme il faut parfois jusqu'à 30 jours avant qu'un permis ne soit renouvelé, ils restent maintenant au dépôt à ne rien faire."

"Alors qu'ils sont obligés de se tourner les pouces, leurs collègues en congé sont rappelés", a pour sa part indiqué le syndicat socialiste ACOD-CGSP Cheminots.

Selon la SNCB, il n'y a aucun problème opérationnel pour l'instant. Le ministre des Entreprises publiques Paul Magnette (PS) s'est entretenu mercredi avec le Syndicat indépendant pour cheminots et va examiner la question.
Didier 74
 

Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 27 Mai 2012 19:56

La Montagne, 11 mai
Plus rien ne s’oppose au chantier de 14,4 millions d’euros autour de la gare SNCF

Un giratoire est en cours de réalisation pour desservir le futur parking sud de la gare. Il porterale nom de Victor Schoelcher, qui fit adopter le décret d’abolition de l’esclavage, le 27 avril 1848.

En adoptant, hier la déclaration de projet, le conseil a lancé le grand chantier qui doit transformer le quartier de la gare d’ici fin 2013.

Un chantier permanent : l'expression risque de revenir souvent dans les prochains mois dans la bouche des Brivistes. Outre les traditionnels travaux de voirie, le lancement de la réfection de l'avenue Pompidou, le chantier du pôle multimodal de la gare va prendre réellement son envol.

Hier soir, le conseil municipal a validé la dernière étape administrative, la déclaration de projet. Elle fait suite à l'enquête publique qui a rendu un avis favorable et sans réserve.

Le maire Philippe Nauche a pu présenter les grandes étapes de ce chantier qui doit transformer le quartier de la gare. La ville finance la réalisation, d'ici juillet, d'un giratoire rue Moissan ; l'aménagement cet été du carrefour rue Dumyrat ; la réfection du parvis de la gare de septembre 2012 à octobre 2013.

De son côté, Réseau ferré de France doit, à partir de cet été et pour un an, améliorer l'accessibilité. Enfin, la SNCF doit prendre en charge, d'ici à septembre, les travaux du bâtiment voyageur ; réaliser, de septembre 2012 à août 2013, l'accès sud de la gare et des locaux de travail ; enfin, de janvier à décembre 2013, reprendre le parvis et aménager le parking sud (côté rue Moissan). Tout semble calé, sauf… du côté du financement. « À l'heure actuelle, il manque 1,5 million d'euros sur la part de l'État, alors que la somme figurait sur le contrat de projets État-région et celui d'agglomération, explique Philippe Nauche. On espère l'obtenir d'ici la fin du chantier », c'est-à-dire fin 2013.

Le chantier du pôle multimodal de la gare est estimé à 14,4 millions d'euros, répartis entre Europe, Région, Conseil général, communauté d'agglomération, SNCF, RFF et ville.
Didier 74
 

Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 28 Mai 2012 13:53

lefigaro.fr, 27 mai
Systra veut conquérir les trams et les trains du monde entier

Après des années de concurrence entre les deux groupes publics et leurs équipes, toutes les entités dédiées à l'ingénierie ferroviaire seront effectivement fusionnées le 1er juillet prochain.

Un nouveau logo, bientôt un nouveau siège à deux pas de celui de Microsoft à Issy-les-Moulineaux… Systra, le leader français de l'ingénierie ferroviaire, détenu à part égale par la RATP et la SNCF, est en ordre de marche pour accélérer sa croissance en France et à l'étranger, où il réalise la moitié de son chiffre d'affaires.

Après des années de concurrence entre les deux groupes publics et leurs équipes, toutes les entités dédiées à l'ingénierie ferroviaire seront effectivement fusionnées le 1er juillet prochain. L'État avait finalement décidé, il y a un an et demi, de couper court aux ambitions de prise de pouvoir de la RATP et de la SNCF sur Systra.

Gestion paritaire entre la SNCF et la RATP
Il a préféré donner naissance à un champion tricolore de l'expertise ferroviaire en répartissant son capital à parts égales entre les deux groupes et en organisant sa gouvernance avec un directoire et un conseil de surveillance présidé tour à tour par le président de la SNCF et celui de la RATP. En France, Systra peut s'enorgueillir d'avoir réalisé l'ingénierie de toutes les lignes à grande vitesse françaises et de 21 des 28 lignes de tramway en service dans l'Hexagone.

Grâce à l'absorption d'Inexia et de Xelis, les filiales de la SNCF et de la RATP, Systra devient le numéro deux mondial de l'ingénierie ferroviaire et leader dans le domaine de la grande vitesse, compte doubler son chiffre d'affaires (416 millions d'euros en 2011) d'ici à 2016. «Nous avons l'intention d'y arriver grâce à notre croissance organique», affirme Pierre Verzat, le nouveau président du directoire. Pour y parvenir, Systra mise sur le Grand Paris Express dont il espère décrocher des appels d'offres mais surtout sur l'international.

«La population ne cesse de croître dans les villes, rappelle Pierre Verzat. À l'heure actuelle, plus de 25.000 d'entre elles comptent plus de 10 millions d'habitants. Et la circulation deviendra ingérable si le transport individuel s'impose.»

Mais les dirigeants de Systra reconnaissent avoir saisi les opportunités les unes après les autres. «Nous avons été très présents en Amérique du Sud que nous avons un peu abandonnée pour l'Asie et ensuite le Moyen-Orient.» Dorénavant, les équipes de Systra devront rester en veille dans les zones à fort potentiel. Outre le Moyen-Orient, où Systra a réalisé la conception et la mise en œuvre du métro automatique de Dubaï, l'Asie - avec notamment la ligne à grande vitesse coréenne - et l'Amérique latine, de nouveaux projets de trains ou de tramways devraient émerger en Europe du Nord et de l'Est, en Russie notamment. Quant à l'Amérique du Nord, Systra réfléchit à un éventuel partenariat avec un acteur local pour décrocher, entre autres un projet de tramways à Los Angeles.

Lire aussi http://www.mobilicites.com/fr_actualite ... _1874.html
Didier 74
 

Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 29 Mai 2012 19:36

Le Journal de Saône-et-Loire, 26 mai
SNCF. La CGT cheminots de Chalon dénonce les conséquences des conditions de travail des agents.

Danger en gare pour la CGT

La CGT cheminots estime qu’« en jouant sur les effectifs, la SNCF joue sur la sécurité ».

La CGT cheminots estime que les restructurations au sein de la SNCF ne permettent plus aux agents d’assurer la sécurité des passagers, ni un service efficace.

Nous tirons la sonnette d’alarme : nous nous apercevons que les restructurations menées par la SNCF ont pour conséquence un risque accru d’incidents, voire d’accidents ». Pour la CGT cheminots de Chalon, même si l’enquête sur la mort d’un passager descendu du train en gare de Tournus fin décembre n’est pas terminée, une chose est sûre : elle a un lien avec la suppression de l’agent qui restait en quai.

Des délais d’interventions qui s’allongent
« Cet agent vérifiait qu’il n’y avait aucun risque pour les passagers et autorisait le départ du train, a expliqué Jean-Christophe Gay, secrétaire du syndicat, lors d’une conférence de presse mercredi. Dans certaines gares, comme Tournus, cette fonction a été supprimée et transférée au contrôleur ». Et pour la CGT, il est impossible pour ce contrôleur de vérifier que personne ne descend du train ou y monte quand il est au départ. D’où « la multiplication d’incidents ».

Mais le syndicat estime aussi que l’élargissement des périmètres de travail des agents nuit au trafic. « Auparavant, j’étais responsable de 43 km de doubles voies, raconte Pascal Limoge, responsable de section d’une équipe caténaire. Aujourd’hui, notre zone fait plus de 200 km et les durées d’intervention s’allongent ». « On avait un mécanicien à Chalon, des machines de réserve, du personnel dédié à une zone, on pouvait réparer rapidement », se souviennent plusieurs cheminots. Qui déplorent aussi les agents « moins nombreux et moins présents aux guichets ».

« Nous sommes inquiets, insiste Jean-Christophe Gay. Les recrutements récents ne comblent pas les départs à la retraite. On détruit un outil qui fonctionnait. Nous comprenons les contraintes budgétaires, mais nous arrivons aux limites de l’acceptable ». Sollicitée, la direction régionale de la SNCF n’a pas souhaité réagir à ces déclarations.
Didier 74
 

Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 01 Juin 2012 9:15

mobilicites.com, 31 mai
Jean-Pierre Farandou nommé directeur général de l'Epic SNCF

Jean Pierre Farandou quitte ses fonctions de directeur de la branche Proximités pour devenir directeur général délégué de l'Epic SNCF. Il sera notamment chargé de piloter la restructuration du groupe avec en point de mire, la réforme du système ferroviaire français et son ouverture à la concurrence. Rachel Picard a été nommée directrice générale de Gares & Connexions et Joël Lebreton "animera" la branche Proximités.

Ces nominations, proposées par Guilaume Pepy, ont été approuvées par le conseil d’administration de la SNCF du 31 mai 2012. Si celle de Rachel Picard était déjà connue celle de Jean-Pierre Farandou est plus inattendue. L’ex directeur général de la branche Proximités de la SNCF, qui regroupe toutes les activités conventionnées du groupe (Keolis/Effia, Intercités, TER, Transilien) aura la lourde tâche "de piloter les adaptations du fonctionnement de l’établissement public SNCF, au moment où devrait se discuter une réforme du système ferroviaire français", explique un communiqué du groupe.

Réduire les frais de structure
Il sera chargé "d’impulser la réduction des frais de structure dans toute l’entreprise, de conduire les évolutions managériales, de régionaliser SNCF en Ile de France et aura la responsabilité de porter des projets de développements majeurs pour le groupe SNCF tel le projet du Grand Paris."

Ce poste de directeur délégué de l'EPIC SNCF est nouveau dans l’organigramme de la SNCF. Jean-Pierre Farandou sera directement rattaché à Guillaume Pepy.

Autre nomination, celle de Joël Lebreton, conseiller du président, qui "animera" la branche SNCF Proximités. Le communiqué précise que "les dirigeants de TER, Intercités, Transilien et Keolis rendront compte de leurs activités au président de SNCF".
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Messagepar Rails & Drailles » 01 Juin 2012 9:47

Nomination de Jean-Pierre FARANDOU :

Il sera chargé "d’impulser la réduction des frais de structure dans toute l’entreprise


C'est peut-être par là qu'il eût fallu commencer, plutôt que de réduire à marche forcée les effectifs des (vrais) cheminots et du parc ferroviaire, avec les désagréments consécutifs que l'on connaît.
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Re: <font color=#339900/> Revue de Presse

Messagepar François » 01 Juin 2012 20:43

Il sera chargé "d’impulser la réduction des frais de structure dans toute l’entreprise


Oui mais...

Ce poste de directeur délégué de l'EPIC SNCF est nouveau dans l’organigramme de la SNCF.


...Ca commence plutôt mal :mrgreen:
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Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 02 Juin 2012 10:29

la montagne.fr, 1er juin
Le médiateur de la SNCF veut plus de clarté sur les tarifs et les e-billets

Rendre les tarifs voyageurs plus visibles, mieux informer sur les billets électroniques pour éviter des amendes en cas d'erreur: ce sont quelques unes des recommandations du médiateur de la SNCF, toujours plus sollicité par les usagers et qui publiait son rapport vendredi.

Selon le médiateur Bernard Cieutat, nommé en 2009 et qui vient d'être renouvelé pour trois ans dans sa fonction, une doléance récurrente des voyageurs est de ne pas connaître précisément les règles applicables en matière de tarifs. Il appelle à "améliorer leur visibilité et leur exhaustivité".

"Les règles sur les tarifs existent quelque part et sont accessibles, mais pas suffisamment. C'est ça qu'il faut améliorer", explique-t-on à la SNCF.

Les problèmes concernent des modalités particulières appliquées pour certains moyens de paiement: en cas de paiement en chèques vacances par exemple, le client ne peut pas être remboursé en liquide, seulement en bons voyage. Et "ce n'est pas explicité clairement", reconnaît la SNCF.

Autre difficulté fréquente: le transport de vélos. Les voyageurs n'ont pas toujours prévu de billet adéquat, ou pas bien compris les modalités spécifiques du transport (sur certains trains dans un emplacement dédié, sur d'autres seulement sous certaines conditions, avec les roues démontées par exemple).

Selon la SNCF, "si ce n'est pas fait, les contrôleurs sont en droit de verbaliser". Mais cela peut sembler exagéré aux clients qui étaient seulement mal informés.

Autres amendes souvent mal perçues: celles sanctionnant les erreurs sur des billets électroniques.

Le rapport juge nécessaire de "renforcer la communication sur les règles d'utilisation des e-billets et les sanctions encourues", notant que "de nombreux clients, manifestement de bonne foi", écopent d'une amende maximale de 128 euros "pour une simple erreur d'identité".

"Le plus difficile, c'est d'être verbalisé avec l'indemnité forfaitaire maximale alors qu'on est de bonne foi, qu'on n'a pas coché la bonne case, qu'on s'est trompé. Il y a une espèce d'injustice ressentie", reconnaît la SNCF.

- assurance-annulation -
Le médiateur a aussi reçu beaucoup de réclamations concernant l'assurance-annulation lors d'une réservation sur internet. Il insiste sur le fait que ce choix doit être laissé au client, et que la case de souscription ne devrait pas être préalablement cochée comme actuellement. "Les clients assimilent cette procédure à une forme de vente forcée", note le rapport.

"Si ce n'est pas déjà résolu, ça devrait l'être sous peu", promet la SNCF.

Parmi les autres suggestions du rapport figurent encore la prise en charge des clients en cas de dysfonctionnement du services bagages, ou un meilleur suivi de l'envoi de bons voyages, qui jusqu'ici ne peuvent pas être réédités quand les clients disent ne pas les avoir reçus.

Le médiateur a été saisi à 4.339 reprises en 2011, un nombre faible comparé à environ 4 millions de voyageurs par jour, mais en hausse de 16% comparé à 2010.

Les réclamations ne cessent d'ailleurs d'augmenter depuis 2009, date depuis laquelle les clients peuvent le saisir directement, sans passer par une association de défense des consommateurs ou des usagers. 95% des saisines de 2011 émanaient ainsi de particuliers.

Depuis septembre 2011, le médiateur peut également être saisi par internet, ce qui "a encore fait augmenter les chiffres" mais aussi "instauré une nouvelle relation avec les clients" qui ont "plus de possibilités de recours", souligne la SNCF.

Le médiateur a traité les dossiers l'an dernier en 58 jours en moyenne, contre 59 en 2010 et 81 en 2009. Dans 50% des cas, sa décision a été favorable ou partiellement favorable au client.
Didier 74
 

Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 07 Juin 2012 15:30

L'Union, 6 juin
TGV-Est : 60 millions de voyageurs en 5 ans

Les objectifs ont été réalisés en deux ans au lieu de trois.

MARNE-ARDENNE. Pratiquement l'équivalent de la population française, a pris le TGV Est depuis son lancement il y a cinq ans, le 10 juin 2007. « La vitesse d'appropriation par nos voyageurs est allée au-delà de nos espérances », déclare Patrick Auvrèle, directeur régional de la SNCF en Champagne-Ardenne. « On a atteint en deux ans les objectifs commerciaux que l'on s'était fixés pour trois ans. Au fur et à mesure des années, on n'a pas senti d'essoufflement mais toujours une progression », ajoute David Potier, directeur commercial. Avec 60 millions de voyageurs en cinq ans, et 13 millions, l'an passé, le trafic sur la ligne à grande vitesse Est a progressé de 18 % par rapport à la première année d'exercice.

Un moment de liberté retrouvé
Le succès du TGV s'explique d'abord par un raccourcissement des temps de parcours avec, en vedette, un Reims/Paris en 45 minutes contre une heure et demie en voiture ou en Corail. Le TGV a transformé la perte de temps du voyage en temps disponible. « Les clients nous le disent, un moment de TGV c'est un moment de liberté. On lit, on écoute de la musique, on regarde des films. On travaille aussi. Les hommes d'affaires y préparent leurs réunions », souligne Patrick Auvrèle.
Du coup, le niveau d'abonnés quotidiens est passé de 250, avant le TGV, à 700 aujourd'hui. « Ce sont des habitués qui évoluent. On voit qu'une partie de leur activité se passe soit à Paris, soit en province. Ce sont des personnes qui ont une mobilité et le phénomène TGV leur permet d'avoir deux bureaux, deux lieux de vie, privés ou professionnels. » Prenez le Reims-Paris de 7 heures 43 et vous verrez sans doute un député allant à l'Assemblée ou un cadre monter au siège social parisien de son groupe.
La réussite de la ligne à grande vitesse Est est également liée « intrinsèquement » à un saut qualitatif, estime Patrick Auvrèle. « On a installé tout de suite des standards de services très élevés que l'on a su délivrer au quotidien avec une régularité excellente. Les taux de satisfaction clientèle sont au-delà de la moyenne nationale. » Plus rapide que les autres, le TGV-Est a été un laboratoire d'expérimentation pour l'ensemble de la SNCF avec, par exemple, un service d'accueil à quai et à bord, le « e-billet » avec des réservations gérables depuis internet ou l'Espace Pro Première.

Le bilan est bon mais la SNCF ne veut pas s'endormir sur ses lauriers. « On est en train de faire de l'épicerie fine pour faire en sorte que ce produit continue de plaire à nos clients. Le succès dans la durée se fera par une desserte et des prix qui correspondent aux besoins de la clientèle », fait savoir Patrick Auvrèle. Surtout qu'un début de concurrence aérienne pointe son nez avec les vols directs de Vatry vers Nice ou Marseille, quand en face, le TGV nécessite une correspondance pour se rendre en région Paca. Mais face aux avions, qui ont le désavantage de ne pas desservir les centres-villes, la SNCF n'affiche pas d'inquiétude. « Nous sommes complémentaires », estime le directeur régional.

Tous les voyants sont au vert
- 120 trains circulent chaque jour sur la LGV-Est, dont 38 desservent la Champagne-Ardenne. Il y a : 8 allers-retours Reims/Paris dont 3 prolongés à Charleville-Mézières (dont 1 Sedan) ; 2 allers-retour Paris/Champagne Ardenne TGV/Bar-le-Duc ; 3 allers-retours Champagne-Ardenne TGV/Lille incluant notamment la desserte de Roissy CDG ; 6 allers-retours Champagne Ardenne TGV/Atlantique (dont 1 Rennes, 2 Nantes, 3 Bordeaux).
- 8 gares champardennaises sont desservies par TGV.
- 13 millions de voyageurs ont pris le TGV sur la LGV-Est en 2011. La progression est de 5 % par rapport à 2010 et de 18 % en 5 ans.
- Les relations Champagne-Ardenne/Paris ont progressé de 4 % l'an passé, de 30 % entre 2006 et 2010.
- Le trafic TGV province à province à destination de l'Atlantique, progresse de près de 7 % à fin avril.
- 15 % du trafic sur la LGV Est est effectué à l'international (Luxembourg, Francfort, Stuttgart, Munich).

Les rames EuroDuplex arrivent
« Complet » c'est souvent le mot qui s'affiche à l'écran lorsqu'une personne veut réserver un voyage Reims-Paris à la dernière minute. Le TGV est en ce sens victime de son succès. Pour y pallier, la SNCF va déployer des rames EuroDuplex avec une capacité de 510 places contre 360 pour un TGV classique. Ainsi 500 places supplémentaires seront désormais disponibles chaque jour sur l'axe Reims-Paris en heure de pointe. « Ce sont des trains tout neufs de dernière génération avec un confort encore amélioré et un espace intérieur encore plus joli », promet le directeur régional de la SNCF. Ces EuroDuplex en cours de livraison par Alstom sont déjà en circulation sur l'axe Paris-Francfort. Leur arrivée dans la région est annoncée pour décembre 2012, ou peut-être avant en fonction de la livraison des rames.
Didier 74
 

Re: Revue de Presse

Messagepar thalys75 » 07 Juin 2012 15:37

Des Euro-Duplex sur l'axe Paris-Reims ?... Plutot des duplex non ?...

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Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 07 Juin 2012 15:52

Le Parisien, 6 juin
Contre l’insécurité, les usagers du RER D regroupés aux heures creuses

L’union fait la force. La SNCF vient de décider de pérenniser son expérimentation lancée cet automne sur le RER D, entre les gares de Corbeil-Essonnes (91) et de Malesherbes (Loiret). Né à l’initiative de maires du sud de l’Essonne, le test proposait aux usagers de se regrouper dans les voitures centrales des trains aux heures creuses afin de diminuer le sentiment d’insécurité.

Une idée partie d’un constat : sur ce secteur, les rames sont désertes, surtout tard le soir, et l’usager est plus craintif s’il est isolé. Après une campagne de communication de plusieurs mois et une enquête de satisfaction, « le bilan est globalement positif, même si peu de clients ont changé leurs habitudes », explique-t-on à la SNCF.

D’après un sondage, 60% des voyageurs jugent le concept utile
Sur les 200 questionnaires distribués, 94 personnes ont répondu. 60% d’entre elles jugent le concept utile. 19% ont changé leurs habitudes. « Les femmes ont été plus sensibles au sujet », précise la SNCF. Pour les autres, 17% ne voient pas l’intérêt, 21% refusent car les wagons en question ne sont pas en face de leur sortie, 2% n’ont pas compris où il fallait monter, 18% le faisaient déjà avant et 23% ne se prononcent pas ou ne le font pas pour d’autres raisons.

Pour le maire sans étiquette de Ballancourt-sur-Essonne, Charles de Bourbon Busset, à l’origine de cette expérience, l’heure est à la satisfaction. « La SNCF a reconnu que c’était nécessaire après avoir dit que ce n’était pas une bonne idée. J’ai dû les tanner. Et maintenant, dans les retours que j’ai eus, mes administrés sont plus rassurés », s’enthousiasme-t-il.

« Nous sommes très contents, car même si ça ne touche pas tout le monde, ceux qui veulent se regrouper ont au moins la possibilité de le faire. D’après l’enquête, 45% des personnes qui voyagent seules ont tout de même un sentiment d’insécurité », rappelle Caroline Parâtre, directrice de l’Union des maires de l’Essonne et conseillère générale UMP de La Ferté-Alais. L’expérimentation pourrait-elle être élargie sur l’ensemble de la ligne D ? « La demande est venue des élus du sud de l’Essonne. Nous n’en avons pas eu sur d’autres secteurs. La problématique est par ailleurs très localisée et spécifique ici, explique-t-on à la SNCF. Mais c’est à l’étude. »
Didier 74
 

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