[Exploitation] Nord-Pas-de-Calais : actualités TER et TERGV

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Re: [Exploitation] Nord-Pas-de-Calais : actualités TER et TERGV

Messagepar François » 22 Avr 2012 13:37

willemijns Wrote:Article 1 de la constitution: nul n'est censé ignorer les lois...


Ce n'est justement pas une loi mais un règlement.

Le clients qui souscrit à l'achat d'un billet de train doit cependant disposer de toutes les informations nécessaire quand à son utilisation, c'est se qu'il semble être le cas :

des horaires jusqu'au règlement, de l'obligation de s'acquitter du « supplément vitesse » s'il emprunte un TER-G


Donc le client est parfaitement informé de ce coût supplémentaire et peut le refuser en ne prenant pas un billet sur le TER-GV.
Dernière édition par François le 22 Avr 2012 14:29, édité 1 fois.
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Re: [Exploitation] Nord-Pas-de-Calais : actualités TER et TERGV

Messagepar willemijns » 22 Avr 2012 14:21

il est marqué ou ? il devrait etre marqué sur le billet.... on met bien "presenter carte identite" pour certains types de
billets.
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Re: [Exploitation] Nord-Pas-de-Calais : actualités TER et TERGV

Messagepar Didier 74 » 26 Avr 2012 8:51

La Voix du Nord, 26 avril
Décryptage des travaux de modernisation de la voie ferrée entre Arras et Isbergues

| ON EN PARLE |

Bienheureux ceux qui ne s'en sont pas aperçus, leur sommeil est assez lourd pour ne pas avoir été perturbé par le bruit des machines gigantesques actuellement entre Lens et Liévin. Elles sont en train de rénover de nuit la voie ferrée entre Arras et Isbergues.


> Le plus grand chantier de modernisation sur le plan régional
Ce chantier dans le top 10 des plus importants menés par Réseau ferré de France (RFF) sur le plan national s'inscrit dans la continuité des précédents travaux effectués en 2011 sur les lignes Hazebrouck-Calais et Hazebrouck-Dunkerque. Il entre dans le cadre du contrat de performance signé entre RFF et l'État pour rénover le réseau.

> Pourquoi ?
La dernière intervention sur la ligne Arras-Isbergues (51 km) datait des années 1970. Il aura fallu cinq ans d'études pour lancer les travaux en décembre. Objectifs ? Maintenir la qualité et la fiabilité de la ligne en permettant aux TGV et TER de conserver leur vitesse, et diminuer ainsi les coûts d'entretien. Les voyageurs les plus sensibles devraient constater moins de bruits et de trépidations. Mais la nouvelle infrastructure n'engendrera aucun gain en terme de vitesse ou de fréquentation.

> Par qui ?
Réseau Ferré de France, maître d'ouvrage, pilote l'opération dont le budget s'élève à 60M E. C'est une entreprise privée spécialisée : ETF-Eurovia Travaux Ferroviaires (groupe Vinci) qui réalise les travaux. La SNCF assure la maîtrise d'oeuvre, la logistique et la sécurité du chantier.

> Comment ?
Constituée d'un ensemble de trains spécialisés de 750 m de long chacun, une usine mobile appelée « suite rapide » se décompose en plusieurs étapes. En tête, la dégarnisseuse enlève le vieux ballast (les petits cailloux) jusqu'à 25 cm de profondeur sous la traverse, le trie et selon, le remet sur la voie. Des wagons récupèrent le ballast jugé inutilisable, direction une centrale de retraitement. Le rebut servira dans le BTP (pour des routes par exemples). Vient ensuite la substitueuse qui met de côté le rail usagé, retire les anciennes traverses (en bois) et installe les nouvelles (en béton). Le rail neuf, précédemment déchargé, est posé sur ces traverses neuves (le rail ancien repart en aciérie pour y être fondu). Lors du relevage, la voie neuve est positionnée à la hauteur définitive. La circulation des trains peut reprendre, à vitesse réduite.

> Combien ?
Pour un kilomètre de voie, il faut compter 120 tonnes de rail (fabriqué en France par Tata Steel), 1 666 traverses béton, 6 664 attaches et 2 500 tonnes de ballast. 500 personnes (dont 200 agents SNCF) travaillent de 22 heures à 6 heures sur la ligne. La progression moyenne des travaux entre Arras et Isbergues serait de 1 500 m de voie par nuit. À ce rythme, la fin du chantier est programmée pour fin mai.
Didier 74
 

Re: [Exploitation] Nord-Pas-de-Calais : actualités TER et TERGV

Messagepar tom33 » 26 Avr 2012 13:45

Bonjour à tous !

En voulant m'organiser pour un voyage en Belgique, je me suis rendu compte que depuis le 16/04 en partant de Lille un changement est désormais systématiquement nécessaire à Tournai pour poursuivre sur la dorsale Wallonne et à Courtrai pour les direction d'Ostende et Anvers. Il faut dire qu'après avoir cassé les horaires (1h50 en semaine pour rallier Lille à Namur jusqu'à l'année dernière contre 2h06 pour quelques trains en creuse, mais plus souvent 2h22) on ne peut pas dire que beaucoup de choses aient été réalisées pour développer ces relations...

Savez-vous ce qui a motivé ce choix ? Ces TER/IC sont-ils atteint du même mal que leurs cousins "nonante" vers l'Alsace et la Suisse pour en arriver à cette situation ?

En tout cas j'ai bien peur que s'ils en sont arrivés à cette situation là pour ces trains, la fin des 90/91/96/97 soient vraiment proche en les fractionnant en Bruxelles/Luxembourg - Lux/Bâle - Bâle/Zurich...

Dommage à l'heure de l’Europe... Après les Givet-Dinant, Dunkerque-La Panne ou plus récemment Aulnoye - Mons, on vit très certainement les derniers années des trains frontaliers franco-belge...(hormis bien entendu les prestigieux rouge mais à quel prix...)
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Re: [Exploitation] Nord-Pas-de-Calais : actualités TER et TERGV

Messagepar Didier 74 » 27 Avr 2012 15:01

La Voix du Nord, 27 avril
Lenteurs, retards, annulations... « la routine » du TER Étaples-Saint-Pol

| ON EN PARLE |

Depuis lundi, la ligne de TER Étaples - Saint-Pol est en travaux. Une rénovation des voies vétustes qui relient Montreuil et Hesdin, où les trains roulent depuis plusieurs semaines à 60 km/h. Rien qu'un contretemps de plus pour des voyageurs habitués à prendre les retards en patience.


7h25, jeudi. Le train Boulogne - Arras fait escale à Beaurainville. Comme chaque matin, Patrick, du Touquet, Fabrice, de Boulogne, Nadia, de Montreuil, et Marie-Paule, de Beaurainville, se retrouvent dans le train qu'il prennent pour Hesdin. Les collègues de travail et compagnons de voyage papotent, le train roule... mais la vitesse n'est pas au rendez-vous. « Je cours plus vite que le train ! » s'esclaffe Patrick. Depuis plusieurs semaines, la vitesse est réduite à 60 km/h, au lieu de 100, sur 36 km entre Montreuil et Hesdin. Et ce n'est pas le seul couac dans la mécanique ferroviaire, pas si bien huilée selon eux : « Il n'y a pas une semaine sans qu'il y ait un problème. Un retard, ou carrément une annulation . Et souvent, on n'est même pas prévenus. La dernière fois, notre train pour rentrer a été supprimé, on n'a jamais su pourquoi. Il y a vraiment un problème d'information. On veut bien comprendre qu'ils travaillent, mais comme si nous, on ne travaillait pas ! » Alors, « 10, 20 minutes de retard, c'est la routine ».

Travaux de rattrapage
Heureusement pour Fabrice, Nadia et Marie-Paule, qui travaillent chez Fauconnier, leur patron est compréhensif. Il faut dire que lui aussi prend ce train. « Alors, il sait ce que c'est ! » Fabrice, qui fréquente la ligne depuis des années, assure que « ça a toujours été comme ça ».

Jusqu'à cette semaine. Réseaux ferrés de France (RFF) entame des travaux sur le tronçon Montreuil - Hesdin. Lors du dernier comité de ligne qui s'est tenu à Saint-Pol, Lucette Vanlaecke, sa directrice, relevait que « ce ne sont pas les rails qui posent problème, mais le ballast, qui date de quarante ou cinquante ans et qui est en très mauvais état », devant des usagers et élus furieux qu'on ne traite le problème que maintenant.

Reste que les travaux, programmés pendant les vacances, vont durer jusqu'au 8 mai et doivent continuer lors des vacances suivantes. Pendant cette période, des trains sont maintenus matin et soir. Entre les deux, il faut prendre le bus. Avec moins de départs disponibles et 1h27 de trajet entre Étaples et Saint-Pol, contre 1h en train. Sur certains horaires, on vous propose même de passer par... Lille, soit 3 heures de voyage. « Mais si c'est pour que ça aille plus vite après... » concède la Lilloise Annabelle, qui passe une demi-heure de plus que de coutume sur la route, dans un bus pour Beaurainville.

Sauf que ces travaux ne vont servir qu'à « limiter les futures limitations de vitesse » : pour le moment, la zone à 60 km/h est en effet... en train de s'allonger.
Didier 74
 

Re: [Exploitation] Nord-Pas-de-Calais : actualités TER et TERGV

Messagepar chris2002 » 27 Avr 2012 15:29

tom33 Wrote:Bonjour à tous !

En voulant m'organiser pour un voyage en Belgique, je me suis rendu compte que depuis le 16/04 en partant de Lille un changement est désormais systématiquement nécessaire à Tournai pour poursuivre sur la dorsale Wallonne et à Courtrai pour les direction d'Ostende et Anvers. Il faut dire qu'après avoir cassé les horaires (1h50 en semaine pour rallier Lille à Namur jusqu'à l'année dernière contre 2h06 pour quelques trains en creuse, mais plus souvent 2h22) on ne peut pas dire que beaucoup de choses aient été réalisées pour développer ces relations...

Savez-vous ce qui a motivé ce choix ? Ces TER/IC sont-ils atteint du même mal que leurs cousins "nonante" vers l'Alsace et la Suisse pour en arriver à cette situation ?



Très probablement la taxe IFER française, qui fait qu'il coûte trop cher aux compagnies étrangères de faire venir des trains en France pour quelques dizaines de km (si la SNCB devait payer pour toutes ces rames AM 96 bicourants, elle devrait probablement payer plus de 2 millions d'euros par an, juste pour pouvoir circuler en France)
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Re: [Exploitation] Nord-Pas-de-Calais : actualités TER et TERGV

Messagepar 15063 » 28 Avr 2012 22:36

Ces deux relations transfrontalières n'ont rien à craindre car elles sont payées par la région Nord-Pas de Calais. Seuls les trains directs, sans aucun arrêt intermédiaire Lille-Courtrai/Tournai sont opérés par la SNCB pour son propre compte. Leur suppression est d'ailleurs programmée. Par compte, en les débranchant, la SNCB réduit au strict minimum le nombre d'AM96 bi-courant nécessaires. Le reste du parc peut rouler en pool avec les AM96 ordinaires sur les relations intérieures. Et il est probable que la SNCB se désengage des relations transfrontalières que la SNCF peut désormais assurer en BGC B 82500. Arrivé à la frontière, on passe tout simplement en mode thermique sur le parcours belge. Le parc TER NpdC le permet puisqu'en dépit des protestations des usagers quant aux surcharges, les 8 rames RRR rénovées en 2009 sont garées GBE à Lens et Calais.
Du côté SNCF, on ne serait pas mécontent de ne plus voir des IC belges prolongés en France concurrencer ses TGV. Dans les gares allemandes, on vous proposait un Lille-Köln en vous conseillant de prendre l'IC D jusqu'à Liège puis le Thalys ou l'ICE, donc sans emprunter le TGV Lille-Bruxelles. La combinaison IC C + Fyra permettait carrément de se passer du Thalys entre Lille et Amsterdam en changeant à Anvers...
L'IC C était bien rempli entre Lille et Courtrai avec un nombre important de voyageurs continuant au delà de Courtrai. Par contre, on trouvait moins de monde sur l'IC D et une bonne partie des clients venant de France descendait à Tournai ou prenait la correspondance pour Bruxelles. Vu de Belgique, un retour à l'ancienne desserte Lille-Bxl et Mouscron-Liège ne semblait pas idiot.
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Re: [Exploitation] Nord-Pas-de-Calais : actualités TER et TERGV

Messagepar Didier 74 » 04 Mai 2012 16:13

La Voix du Nord, 4 mai
La gare Lille Flandres fait sa mue en nocturne

Les travaux d’augmentation de capacité se dérouleront jusqu’en 2013. Au total, une trentaine d’aiguillages seront implantés pour faciliter la fluidité du trafic. Le chantier se poursuit chaque nuit de semaine.

| CHANTIER |

C'est un problème de trains qui se croisent comme on en lisait dans les manuels scolaires au temps des locomotives à vapeur. Mais c'est aussi une histoire vraie. Pour échapper à la saturation, la gare Lille Flandres fait l'objet chaque nuit d'un important chantier.


Les 65 000 voyageurs qui y transitent chaque jour ne se rendent compte de rien et pourtant... Peu avant minuit, quand ses portes se ferment derrière les derniers usagers, la gare Lille Flandres entame pendant quelques heures une autre vie, celle d'un étonnant chantier conduit à la lumière des projecteurs.

Sur le papier, les données du problème sont simples : Lille Flandres est au bord de la saturation. La gare accueille chaque jour de semaine 80 % du trafic TER de la région et une trentaine de TGV. Au total, près de cinq cents trains entrent et sortent de cette impasse qui a la forme d'un entonnoir dont la base comporte seize quais, pas un de plus. Régler ce ballet ferroviaire relève du casse-tête. Et pour ne rien arranger, les sept itinéraires au départ de Lille vers Paris, Hazebrouck, Don, Douai, Valenciennes, Tournai et Mouscron s'enchevêtrent comme un plat de spaghettis dans une assiette.

Enchevêtrement
« Au moindre incident sur un seul train dans le noeud ferroviaire, on s'expose à des retards en cascade qui concernent plusieurs lignes », explique Jean-Yves Dareaud à Réseau Ferré de France (RFF).

La solution consiste à fluidifier les trafics en limitant l'enchevêtrement des itinéraires. « Pour l'instant, les flux s'entrecroisent à l'approche de Lille Flandres et les usagers ne comprennent pas quand leur train s'arrête parfois si près du quai pendant plusieurs minutes c'est simplement pour permettre à un autre train de passer », indique le technicien de RFF.

Mettre un peu d'ordre dans tout cela permettra d'accroître de 30 % la capacité de la gare sans augmenter le nombre de quais.

Le « bonus » est appréciable à l'heure du cadencement. Il sera doublement utile si la Région remplit son objectif qui consiste à doubler le nombre des utilisateurs de ses TER d'ici à 2020.

La méthode consiste à séparer les flux par grands groupes de destinations et à affecter des quais à chaque groupe.

Cela suppose d'implanter de nouveaux « appareils de voie » (en langage courant de gigantesques aiguillages) puis à adapter les installations électriques dont la caténaire. Sur les nouveaux itinéraires, il faut aussi modifier la signalisation, poser feux et potences.

Au cours de la nuit de mercredi à jeudi par exemple, un nouvel appareil de voie a été positionné. Les mensurations de l'aiguillage impressionnent. Long d'une vingtaine de mètres, il pèse trente tonnes.

En kit
L'appareil est livré en kit, « comme un meuble Ikea », sourit un cheminot. L'assemblage se déroule à plusieurs centaines de mètres du chantier. L'aiguillage est ensuite acheminé jusqu'au lieu de son implantation sur le réseau. Dans l'obscurité, le convoi télécommandé slalome à petite vitesse entre les pylônes et les piles de pont jusqu'à sa destination. Sur place, des techniciens en gilets orange fluo s'activent pour préparer le ballast, évacuer les vieux rails, positionner et boulonner l'énorme pièce qui sera soudée la nuit suivante.

Le chantier dans son ensemble représente 80 000 heures de travail menées entre minuit et cinq heures du matin par une catégorie particulière de travailleurs, « la France qui se couche tard ».

À la rencontre des aiguilleurs du rail

Sous les yeux des opérateurs, un immense tableau rend compte en temps réel de la position des trains sur le réseau.

On connaît les aiguilleurs du ciel. On parle moins des aiguilleurs du rail et pourtant ils jouent un rôle clef comme chefs d'orchestre de la circulation ferroviaire. ...

À Lille Flandres, leur poste de vigie est installé depuis longtemps en amont des quais, à deux pas du Zénith et de Lille Grand Palais, dans un petit bâtiment aux allures de tour de contrôle avec son dernier étage très vitré.

Au sommet, les opérateurs se relaient jour et nuit. Côté pile, ils disposent d'une vue imprenable sur les quais et les voies d'approche de Lille Flandres.

Côté face, ils scrutent un immense tableau de contrôle optique au format d'un écran de cinémascope qui reproduit toutes les voies d'accès et de sortie de la gare.

Sur ce tableau, des centaines de points lumineux, verts ou rouges, reprennent en temps réel la signalisation en place le long des voies, la circulation des trains avec le numéro de chaque convoi, la position des aiguillages.

Dans ce poste de commande, un chef de circulation, un régulateur et des agents de circulation affectés à chacune des grandes directions au départ de Lille (vers Tournai, Valenciennes, Douai, Haubourdin, Hazebrouck, Tourcoing) organisent et commandent à distance les entrées et les sorties des trains. Le ballet des convois dans les derniers kilomètres en approche de la gare est placé sous haute surveillance.

Moins de retards
À l'inverse de Lille Europe, Lille Flandres fonctionne en impasse, ce qui complique la gestion des trains. « Lille Flandres, c'est un entonnoir, un ensemble ferroviaire complexe. Il faut gérer à la fois les TER et les TGV », résume Didier Lambert, dirigeant « circulation » à la SNCF.

Les opérateurs dans la tour de contrôle assurent chaque nuit la sécurité des ouvriers qui œuvrent sur le chantier en contrebas. Les travaux ont pour objet de réduire les croisements entre les itinéraires des trains. Des sillons plus directs en entrée et sortie de gare, c'est davantage de fluidité, moins de risques de retards en cascade quand un problème technique se pose. À l'heure du cadencement, le progrès est appréciable, surtout de 6h à 8h30 et de 15h30 à 19h, les créneaux de pointe.
Didier 74
 

Re: [Exploitation] Nord-Pas-de-Calais : actualités TER et TERGV

Messagepar Didier 74 » 21 Mai 2012 18:34

La Voix du Nord, 20 mai
Le passage à niveau de l'avenue Jean-Jaurès en travaux, dès lundi

Le passage à niveau de l'avenue Jean-Jaurès restera fermé trois jours, de lundi à mercredi.

| ON EN PARLE |

Attention si vous empruntez lundi matin l'avenue Jean-Jaurès à Maubeuge. Vous allez vous retrouver bloqués au niveau du passage à niveau qui restera irrémédiablement fermé pour cause de travaux.

La SNCF a, en effet, décidé d'effectuer des travaux de maintenance qui vont durer trois jours.

Pour limiter l'engorgement de cette artère, fortement fréquentée, la municipalité a aménagé la circulation avec une déviation au niveau du rond-point de l'As-de-Trèfle jusqu'à l'intersection des rues Jean-Jaurès et Pierre-de-Coubertin.

Pendant que les automobilistes joueront de la méthode Coué pour calmer leurs nerfs, les agents techniques de la SNCF s'emploieront à gommer une géométrie du terrain qui ne les satisfait pas, comme nous l'expliquait vendredi, l'assistant travaux SNCF, Mohamed Habibiy. « L'opération consistera à lever les rails et à "bourrer" la voie pour la remettre au nivellement souhaité. » Un travail qui sera réalisé en trois jours, et à l'aide de machines « qui représentent deux fois une locomotive », précise Mohamed Habibiy.

L'an dernier, ce même passage à niveau avait bénéficié de travaux de maintenance pour une réfection des « transitions entre les rails et la chaussée ». Il est vrai qu'il est mis à rude épreuve, avec de 15 à 18 000 véhicules par jour, dont « des camions assez agressifs » d'un côté et des trains de fret quotidiens sur la ligne Mons-Feignies-Hautmont de l'autre.

21 mai
La ligne entre Calais et Dunkerque sera modernisée en 2013 et 2014

| ON EN PARLE |

Jusqu'au 8 juin, le service d'urbanisme de la ville de Calais met à disposition l'étude d'impact concernant les travaux de modernisation de la ligne ferroviaire entre Calais et Dunkerque. Le chantier, qui devrait se dérouler en 2013 et 2014, inquiète les riverains. Le trafic de la ligne sera en forte progression, ce qui laisse présager des nuisances sonores plus importantes.


1. Le projet.- Le projet porté par Réseau ferré de France prévoit la modernisation de 46,8 km de voie entre Calais et Dunkerque. Vingt-sept kilomètres de lignes doivent être électrifiées, des ballasts doivent être rénovés, une partie des rails doit être remplacée, des passages et l'axe doivent être automatisés.

2. Les objectifs. - La SNCF et Réseau ferré de France prévoient une augmentation de la desserte pour les voyageurs et pour le fret. L'objectif est aussi de réduire de 30 % le temps du trajet semi-direct entre les deux villes. Il est actuellement de quarante-quatre minutes. Pour concurrencer l'autoroute, l'objectif est de parvenir à un temps de parcours semblable à celui de la voiture, soit trente minutes. La vitesse des trains sera ainsi augmentée d'une moyenne de 80 à 120 kilomètres par heure à 140 kilomètres par heure. La fréquence des trains de voyageurs devrait être intensifiée en 2014 avec vingt-deux trains par jour - entre 6h et 22h - contre neuf actuellement. Le nombre de trains de fret devrait passer de vingt-huit trains - entre 6h et 22h - contre cinq à dix aujourd'hui. Les trains de marchandises sur l'axe Calais-Dunkerque proviennent des carrières du Boulonnais pour desservir les usines de la zone industrielle de Dunkerque.

3.Les inquiétudes. - Les visites au service urbanisme concernent surtout les nuisances sonores que pourrait provoquer l'augmentation du trafic et de la vitesse. C'est surtout la densification du réseau qui soulève les craintes des riverains. « On a acheté notre maison avenue Saint-Exupéry en 1961 en connaissance de cause, explique une dame retraitée, venue consulter l'étude avec son mari. Nous avons du double vitrage, mais c'est vrai que lorsqu'il y a des trains de marchandises très lourds, on les entend. S'il y en a plus, on risque de voir les murs se craqueler. » Mêmes réserves de la part de ce riverain de la rue du Beau-Marais : « C'est effrayant. Ça, plus l'aéroport de Marck ! On a acheté cette maison il y a quelques années pour passer notre retraite. Mais on ne pourra plus la revendre, plus personne ne voudra l'acheter maintenant. »

4. Les mesures contre le bruit.-La modernisation des voies aura des conséquences sonores, « avec des impacts positifs et négatifs », précise l'étude. « Les motrices électriques sont moins bruyantes que les motrices à traction diesel. De même, le changement de ballast, des traverses et des rails joue un rôle positif. » C'est bien l'augmentation du trafic qui modifiera la qualité de vie sonore des riverains proches de la voie ferrée. La réglementation prévoit un seuil de 65 décibels le jour et 60 décibels la nuit pour une « ambiance sonore modérée ». À Calais, un tronçon de 300 mètres près de l'A 26, un de 600 m près de l'autoroute A16 et de la route départementale 245, dépassent ces seuils réglementaires de jour et de nuit. Un autre tronçon de 50 mètres près de la RD 119 est concerné par ces nuisances sonores, le jour uniquement. Pour ces dépassements de seuil en zone habitée, soit en tout 144 bâtiments, des murs acoustiques (une longueur totale de 4 795 m sur les 46,8 kilomètres de voie à moderniser) seront mis en place à une hauteur de deux à trois mètres par rapport aux rails. Des mesures d'isolation de façade devront être mises en place pour 50 habitations. •

Étude d'impact jusqu'au 8 juin au service urbanisme, 9, rue Paul-Bert à Calais, du lundi au vendredi de 8h30 à 12h et 13h30 à 17h30.
Didier 74
 

Re: [Exploitation] Nord-Pas-de-Calais : actualités TER et TERGV

Messagepar Didier 74 » 21 Mai 2012 19:35

La Voix du Nord, 18 mai
La ligne SNCF Saint-Pol - Montreuil ne manque pas de défenseurs...

Il faut au moins espérer que la «guéguerre» politique autour de la défense de la ligne fasse avance le dossier.

| POLÉMIQUE |

Ces derniers jours,
les rumeurs vont bon train autour de la création d'un comité de défense et de soutien pour la ligne SNCF Saint-Pol - Montreuil. En toile de fond, le combat politique opposant Daniel Fasquelle et Vincent Léna pour le siège de député. C'est à qui s'est emparé du dossier le premier, courrier ou discours à l'appui qui créera le comité de défense avant l'autre qui obtiendra des subventions... D'un côté, le député sortant Daniel Fasquelle se défend de s'approprier le dossier. « Je ne le politise pas. J'ai été interpellé lors d'une assemblée générale du conseil de développement du Pays des 7 Vallées. Je traite ce dossier-là comme tous ceux jusque-là.» De l'autre, Vincent Léna, conseiller régional qui a revêtu lui aussi son costume de candidat, revendique la compétence de la Région en matière de transports et accuse son adversaire de « fragiliser un dossier sur lequel les élus installés sur la ligne sont déjà très engagés ».

Une pétition
Quand l'un organise le lancement du comité de défense, l'autre annonce une soirée débat entre les élus locaux et le président de la Région Daniel Percheron. Ainsi, Daniel Fasquelle prendra le train aujourd'hui à Étaples, pendant que Claude Bachelet, président du Ternois voisin, en fera de même.

Les deux élus se sont donnés rendez-vous à 18 heures à Beaurainville avec plusieurs élus, les chambres de commerce et des métiers, des étudiants, des lycéens, la Maison familiale rurale de Valfosse... Chacun d'entre eux sera invité à signer une pétition.

De son côté, Vincent Léna n'entend pas rater le train non plus. Lui fera venir Daniel Percheron le jeudi 31 mai à 19 heures en mairie d'Hesdin. Il espère bien le convaincre de participer financièrement aux travaux, « évalués entre 30 et 90 millions d'euros si on retient le projet que je défends avec un train rapide reliant les grandes destinations, et un tram-train plus lent desservant chaque village ».

Déjà, Réseau ferré de France a promis une enveloppe de 1,5 million d'euros et s'est engagé à réaliser des travaux d'ici l'automne. Comme quoi, plus que la couleur politique, c'est la mobilisation qui paie. Voilà bien le seul intérêt à tant d'enfantillages.
Didier 74
 

[Exploitation] Nord-Pas-de-Calais : actualités TER et TERGV

Messagepar 15063 » 22 Mai 2012 9:25

Daniel Fasquelle est le député-maire du Touquet et Vincent Léna, conseiller municipal de Berck, son principal challenger aux législatives. Ce n'est donc pas désintéressé.

Le train rapide a été démantelé par le conseil régional depuis 10 ans. Maintenant, il faut changer partout, Béthune, St Pol, Etaples. Et pour rétablir une desserte locale, il faudrait pouvoir croiser sur cette voie unique. Or il ne reste en gare de croisement que Montreuil (très menacée de fermeture à la sécurité), Hesdin, St Pol et Aubigny. Et la configuration de la ligne fait qu'elle ne dessert pas le littoral, Bruay et Lens. Il y a donc des correspondances à créer à la place des cars peu fréquents et/ou lents du littoral , les correspondances inexistantes sauf Béthune entre Tadao et SNCF, la galère des correspondances entre TER, surtout le WE.
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Re: [Exploitation] Nord-Pas-de-Calais : actualités TER et TERGV

Messagepar Didier 74 » 02 Juin 2012 12:42

La Voix du Nord, 19 mai
Sur quelles voies Odile Fagot, nouvelle directrice régionale, va aiguiller la SNCF

Depuis le 1er mai, les 11 000 cheminots du Nord - Pas-de-Calais ont une nouvelle directrice régionale, Odile Fagot, en remplacement de Jacques Goolen, parti à la retraite. Eurostar, RFF, cadencement, fret, billet unique... Passage en revue des défis et de l'actualité SNCF.

> Qui est Odile Fagot ? Contrairement à son prédécesseur pendant quatre ans, Jacques Goolen, né à Hénin-Liétard et qui a fait toute sa carrière à la SNCF, Odile Fagot est originaire du Lot et cette experte- comptable de formation n'a rejoint la SNCF qu'en 1997, après une expérience au cabinet d'audit Arthur Andersen. Elle a travaillé pour le Transilien à Nantes, le Corail Intercités, et depuis juin 2009 était directrice de la région Paris-Est. Elle commente son style : « Dans le dialogue, je suis assez directe en écoute, mais je recherche aussi l'efficacité. » Écho au lointain des réserves émises par Bruno Wallart, patron CGT des contrôleurs de la région : « Nous n'avons pas d' a priori, mais nous avons entendu que c'est quelqu'un de, disons, "rigoureux". Jacques Goolen est resté un cheminot, avec une certaine notion du service public. On aurait pu avoir pire. On espère juste que le pire n'est pas arrivé. »

> Quel est le contexte ? Avant de prendre sa retraite de la SNCF et de prendre le poste de directeur général adjoint chargé des infrastructures et du transport à la Région, Jacques Goolen a laissé un chantier du cadencement (95 % des horaires ont été changés en décembre) en très bonne voie. Si les études de satisfaction n'ont pas encore été rendues et que de légères modifications devront avoir lieu pour le service 2013, la croissance forte du nombre de voyageurs depuis le début de l'année témoigne d'une certaine réussite de l'opération. Le nombre d'abonnés TER a augmenté de 14 % depuis décembre, le trafic entre Lille et le littoral a fait un bond de 12 %, de 7,6 % entre Lille et le bassin minier, et de 4,2 % vers le Hainaut. En revanche, le fret a subi une lourde réduction d'activité, de plus de 10 %.

> Et les grandes questions... Nombreuses : le problème de l'accès à l'Eurostar quand on n'est pas abonné ? « Il faut que la Belgique et le Royaume-Uni se mettent d'accord. D'autant que les JO approchent, c'est préoccupant », commente la directrice. Le billet unique et l'intermodalité ? L'Artois et le bassin minier ont mis en place depuis le 1er avril le ticket unique. Des gares comme Bergues, Montreuil... viennent d'être équipées en abris vélos. Dans les villages de Bonnières et Maizières dans le Ternois, on peut désormais acheter son billet chez le charcutier ou le caviste. La SNCF veut le développer. Enfin, elle a ouvert un site de covoiturage : covoiturage.nordpasdecalais.ter-sncf.com. Le prix du TGV Lille - Paris trop élevé ? « Faux », s'insurge Dominique Normant, directeur de la ligne. « C'est aussi cher que Paris - Le Mans ou Tours, avec lesquels on peut comparer en termes de distance et de frais fixes. D'ailleurs, globalement la marge sur les Paris - Nord de France est déficitaire et elle est nulle sur le Paris - Lille. » Dans les « frais fixes », il y a notamment les fameux péages fixés par RFF. Odile Fagot estime que le système RFF-SNCF arrive à ses limites et souhaiterait que le nouveau gouvernement prenne position. Clairement, et ce n'est pas nouveau, la SNCF aimerait jouer un rôle pivot sur l'ensemble de l'exploitation ferroviaire.

29 mai
SNCF : le personnel passera moins de temps au guichet, les syndicats alertent les usagers

Hier les représentants des syndicats CGT et Sud-Rail ont tenu une permanence à la gare d'Étaples et de Rang-du-Fliers pour faire signer une pétition aux usagers.

« La situation est la suivante, explique Frédéric Perrot, pour la CGT. À partir de cet été, les usagers qui voudront prendre le premier train du matin, que ce soit à Étaples, Montreuil, Hesdin ou Rang-du-Fliers, ne pourront plus s'adresser au guichet pour acheter leur billet. Pour eux, il n'y aura plus que la solution de la borne automatique ou la réservation par internet. » En effet, le personnel en gare effectue diverses taches, dont la vente de billets aux usagers. « Mais, à partir de cet été, la direction de la SNCF souhaite réduire ce temps réservé à l'accueil au guichet et à la vente de billets, poursuit Delphine Lelièvre de Sud-Rail. Ainsi, pour les premiers trains du matin, les usagers devront se débrouiller tous seuls. Même s'il y a du personnel en gare ! Le gars qui sera en fonction ne pourra dire qu'une chose : qu'il est désolé, mais qu'il ne pourra vendre des billets que deux heures plus tard, en attendant, il est affecté à d'autre tâches que celle de l'accueil des usagers. Vous imaginez comment il va se faire eng... ? Et puis les automates ne vous renseignent pas sur les trajets les moins chers et sur internet, il y a des erreurs. » Avec cette décision, les syndicalistes voient se profiler, à plus ou moins long terme a une disparition totale de l'accueil des usagers en gare. Et c'est pour cela qu'ils étaient hier en gare d'Étaples et à Rang-du-Fliers, pour alerter les usagers.

Avec les syndicalistes, les maires. Du moins ceux qui sont concernés : Jean-Claude Baheux pour Étaples, lui-même un ancien de la SNCF, et celui de Rang-du-Fliers, José Collette, fervent défenseur du service public. Jean-Claude Baheux remarque qu'il n'a d'ailleurs pas été consulté par la SNCF sur cette question. « Nous allons aussi rencontrer les maires de Montreuil, Hesdin et Berck », poursuivent les syndicalistes.

Une signature de poids
Sur la pétition présentée aux usagers, il y a déjà une signature de poids, celle de Frédéric Cuvilier, maire de Boulogne-sur-Mer et surtout le nouveau ministre des transport. « C'est quand même un soutien de choix ! » sourient les syndicalistes.
Didier 74
 

Re: [Exploitation] Nord-Pas-de-Calais : actualités TER et TERGV

Messagepar Didier 74 » 10 Juin 2012 12:18

La Voix du Nord, 4 juin
La Région soutient la SNCF dans la modernisation des gares

Les élus du conseil régional du Nord - Pas-de-Calais se sont récemment réunis en commission permanente. À l'ordre du jour, 487 délibérations et plusieurs gros dossiers qui feront prochainement l'actualité.

[...]

> Modernisation des gares. Jusqu'à avril 2014, seize gares régionales inscrites au programme pluriannuel de la SNCF seront modernisées. La Région accorde un financement de 1,15 million d'euros. La commission permanente a également voté le financement de mise en accessibilité des gares de Douai et Valenciennes.

8 juin
Les maires de Santes et de Wavrin inquiets pour l'avenir de leurs gares

Bernard Davoine et Philippe Barret, respectivement maires de Wavrin et de Santes, ont écrit au président du conseil régional. Ils interpellent Daniel Percheron sur l'avenir des gares de leurs communes : la SNCF leur a, en effet, annoncé des réductions d'horaires aux guichets.

Nathalie, rencontrée mercredi à la gare de Santes, est venue acheter un billet pour sa fille, qui doit partir à Paris. « C'est pratique, on ne fait pas la queue ici. » Thierry, lui, est un habitué du guichet de Wavrin : « La dame à l'accueil nous renseigne toujours bien. Elle a pu faire des simulations avec diverses réductions pour mon fils, qui passe des oraux dans plusieurs villes de France. On n'aurait pas ce conseil sur Internet ! » Ces usagers de la SNCF seront sans doute déçus d'apprendre que les deux guichets seront moins largement ouverts, dès le 1er août. « Qui veut noyer son chien l'accuse de la rage. » Ainsi commence le courrier envoyé le 23 mai par Philippe Barret et Bernard Davoine à Daniel Percheron, président de la Région. « Tel est l'adage populaire qui pourrait être pressenti quant au devenir des gares SNCF de Santes et de Wavrin (...) Déjà, par le passé, les haltes La Fontaine et Porte de Douai avaient subi le même sort, laissant envisager leur condamnation prochaine », écrivent les maires de Santes et de Wavrin. Qui craignent même « à terme, une fermeture des gares », ce que dément le service communication de la SNCF. « Nous adaptons les horaires aux besoins des clients, de la meilleure manière qui soit », nous a-t-on déclaré.

Santes et Wavrin sont les deux seules gares du secteur concernées par ces réductions de l'accueil au guichet. Une responsable de la SNCF s'est même déplacée pour annoncer aux deux élus que Wavrin disposerait, à l'avenir, de trois matinées d'ouverture, et Santes de deux. « On passerait ainsi, pour Wavrin, de 26 heures 40 par semaine à 21 heures », râle le socialiste Bernard Davoine. De plus, les nouvelles plages lui semblaient inadaptées aux besoins des usagers, « puisque plus rien n'est ouvert l'après-midi ». « La réduction d'un service public est toujours regrettable », renchérit le centriste Philippe Barret.

Mercredi, la ville de Wavrin a reçu une lettre signée du directeur délégué TER qui annonce une prise en compte partielle des remarques du maire. « On est toujours à 21 heures par semaine, calcule-t-on au cabinet de Bernard Davoine, mais les horaires vont plus dans le sens de ce que nous avions demandé. » La municipalité n'est pas pleinement satisfaite : « Disons que c'est un moindre mal. Par exemple, on sait que les 9/10 e des gens prennent leur abonnement pour la semaine suivante le vendredi soir. Or, ça va fermer à 17h... » Pour Santes, les horaires devraient rester ceux annoncés précédemment : le mardi et le jeudi, de 6h30 à 13h30.

Quand les maires interpellent le conseil régional
Voici des extraits du courrier envoyé par Philippe Barret et Bernard Davoine au président de la Région.

« (...)Première étape : la SNCF envoie une personne pour recueillir nos remarques à l'annonce de modifications d'horaires d'ouverture de nos gares (...), attestant dans le même temps qu'aucune fermeture de gare n'est envisagée. Devant notre désapprobation ferme face à cette réduction du service public, à l'inadaptation des nouveaux horaires aux pratiques des usagers, tant quotidiens qu'occasionnels, et à l'irrégularité des plages d'ouverture des gares (trois matinées par semaine à Wavrin deux à Santes), il est alors question d'une réflexion qui doit reprendre et qui aboutira à de nouvelles propositions (...)

« Développer le TER ? »
« Entre temps, nous apprenons, notamment par voie syndicale, que le sort de nos deux gares semble depuis longtemps arrêté : une fermeture à terme (...) Nous sommes loin de la volonté affirmée du conseil régional de développer le TER et notamment cette ligne Lille - Béthune pourtant très prisée et saturée à certaines heures. Les gares de Santes et Wavrin trouvent une utilité indéniable, tant pour les communes desservies que pour toute la partie Nord des Weppes, évitant ainsi un surcroît de circulation sur la RN41 et l'A25, mais aussi la surfréquentation du pôle d'échange de Don-Sainghin ». « Nous tenons à dénoncer fermement cette dégradation programmée du service public menée par la SNCF et sollicitons votre appui, M. le Président, pour conserver, et même conforter le rôle de nos gares intermédiaires, seules garantes d'un développement harmonieux du TER dans notre secteur. »

9 juin
La modernisation de la ligne Calais-Dunkerque suscite de très fortes inquiétudes

La modernisation de la voie ferrée entre Calais et Dunkerque fait depuis plusieurs mois l'objet d'une étude d'impact, dont les conclusions viennent d'être rendues. Ce projet inquiète fortement les riverains, qui redoutent que l'augmentation du trafic et la fréquence accrue de trains ne rendent les nuisances insupportables.

Opération inscrite au schéma régional des transports depuis 2006, l'aménagement de la voie ferrée Calais-Dunkerque est un projet porté par Réseau Ferré de France qui, pour ce tronçon de 47 kilomètres aujourd'hui emprunté par des trains régionaux et des trains de fret, affiche pour l'essentiel une double ambition.

L'électrification et le doublement partiel de la voie vise d'abord à diminuer le temps de parcours des neuf TER (trains express régionaux) qui circulent par jour, pour tendre vers une liaison de 30 minutes.

Le second objectif est d'augmenter la capacité de cet axe pour autoriser deux trains par sens et par heure, voire un troisième train de marchandises par sens en heure de pointe.

Quelles nuisances ?
Concrètement, le projet de modernisation de cette ligne supposerait une augmentation de 13 TER par jour (de 9 aujourd'hui à 22). Pour le fret, les prévisions sont plus floues, puisque les chiffres initialement annoncés évoquaient un total de 28 trains, contre 5 à 10 aujourd'hui. Depuis, RFF a semble-t-il révisé ses objectifs, en jugeant le chiffre de 5 trains supplémentaires plus conforme à la réalité, soit un total de 10 à 15 trains de fret par jour.

Ces derniers mois, les modifications ont fait l'objet d'une étude d'impact portant sur la faune, la flore et, plus généralement, les milieux naturels. Cet inventaire écologique a été mené entre juin et août 2011.

Mais le projet a fait aussi l'objet d'études visant notamment à évaluer les conséquences pour les riverains, notamment du point de vue acoustique.

Les conclusions figurent aujourd'hui dans deux documents très précis, qu'accompagne un cahier dans lequel une soixantaine de riverains ont formulé des commentaires, des remarques, mais aussi des oppositions au projet, résumées dans un tract largement diffusé ces derniers jours, à Marck.

Sous le titre « Alerte », ce tract annonce que c'en est désormais fini de « la tranquillité dans nos jardins et nos habitations », le long de la voie ferrée Calais-Dunkerque.

TER et trains fret confondus, ce tract annonce que « 50 trains » circuleront sur cette voie, entre 6h et 22h, et que « la vitesse des trains sera augmentée de 80 à 120 km/h, voire 140 km/h ».

Si, selon RFF, le nombre de trains de marchandises n'atteindra par ce niveau, il n'en reste pas moins que les nuisances de toutes natures risquent d'être largement amplifiées. Dans le registre d'observations, les questions de pollution sonore, de vibrations, de pertes de valeur des habitations, de poussières, reviennent à la fréquence d'un train de ligne.

Si l'étude évoque les moyens de « réduire, supprimer ou compenser l'impact du projet », les incertitudes n'en sont pas moins grandes auprès au grand public.

C'est d'ailleurs un paradoxe soulevé par Dany Bogaert, président de l'ADECA*. « L'étude est très renseignée, mais les questions n'en demeurent pas moins pressantes, car il est très difficile d'évaluer les conséquences réelles de ce projet, d'ailleurs acceptable dans le principe, puisqu'il limite les voitures et les camions par le développement du transport en commun. Mais dans le cas présent, la configuration de la ligne, coincée entre des habitations, n'apparaît pas pertinent ».

Dany Bogaert regrette par ailleurs le déficit d'information qui a entouré ce projet. « Certes, réglementairement, une enquête publique n'était pas nécessaire. Mais on voit bien qu'aujourd'hui, l'inquiétude est telle qu'une réunion d'information est nécessaire ».

En attendant, certains proposent déjà la création « le plus vite possible, d'un comité de défense contre ce projet sur la ligne actuelle », qu'ils suggèrent d'implanter le long de l'autoroute A16. •
Didier 74
 

Re: [Exploitation] Nord-Pas-de-Calais : actualités TER et TERGV

Messagepar greg59 » 10 Juin 2012 14:06

Sur l'affaire de Calais - Dunkerque :
Le long de l'A16 est très urbanisé, on a jamais autant construit sur les abords de l'autoroute, en même temps, le prix du terrain a bien baissé lorsque l'autoroute a été mis en service (Coudekerque Branche, Grande Synthe, Petite Synthe, Téteghem, Dunkerque...), alors implanté une ligne férré le long de l'A16 oui, mais de Grande Synthe Auchan à Marck, après on pourra pas, piusque c'est urbanisé...
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Re: [Exploitation] Nord-Pas-de-Calais : actualités TER et TERGV

Messagepar Didier 74 » 16 Juin 2012 13:02

La Voix du Nord, 16 juin
Fin 2014, Gravelines sera à quinze minutes, en train, de Calais et de Dunkerque

| CHANTIER | Début 2013, Réseau Ferré de France (RFF) engagera 102 millions d'euros pour la « régénération » de la ligne de chemin de fer Calais - Dunkerque. Durant ces travaux, la ligne Calais - Dunkerque sera totalement fermée au trafic. Mardi, Baptiste Prévost, directeur des opérations de la direction régionale Nord - Pas-de-Calais - Picardie de RFF, a présenté aux élus et aux membres des commissions extramunicipales concernées ces travaux qui débuteront dans quelques mois, et qui mettront Gravelines à quinze minutes de Calais et de Dunkerque.

Selon Baptiste Prévost, la ligne actuelle est peu performante : neuf TER par jour (dans les deux sens) pour un temps de parcours allant de quarante-quatre à cinquante-cinq (contre 32 minutes en voiture), impliquant le maintien de la ligne de bus Boulogne-Calais-Dunkerque (BCD). Même constat pour le fret : onze créneaux par jour sur une ligne non électrifiée, fermée la nuit, exploitation peu fiable ayant une incidence sur les temps de parcours. « Cette ligne fait partie de celles qui bénéficieront d'un programme de "régénération". La ligne ne donne satisfaction ni aux transporteurs, ni aux acteurs du fret (ports, entreprises ferroviaires, Eurotunnel...), ni à RFF. »

Cent deux millions
Cent deux millions seront engagés (financés par la Région, RFF, la CUD, l'État, le FEDER et la CCI Côte d'Opale) pour améliorer les capacités de la ligne, complètement reconstruite : rails, ballast, passages à niveau automatisés rendant les temps de fermeture plus courts avec des durées estimées à trois ou quatre minutes en moyenne. Ces travaux seront d'autant plus facilités que l'ensemble des terrains concernés sont déjà propriété de RFF, et qu'ils se prolongeront avec l'électrification de la ligne.

À l'issue des travaux, la ligne assurera le passage de 22 TER, avec un cadencement à la demi-heure en période de pointe, et une réduction du temps de parcours entre Calais et Dunkerque : trente-six à quarante et une minutes. Le nombre de passagers transportés passerait de 250 à 1200 avec un maintien de la ligne BCD, 1650 si elle était supprimée. Le trafic fret devrait également augmenter : de 11 créneaux à 28, entre 6h et 22h.

À l'issue de la présentation, Baptiste Prévost a répondu aux questions posées. Si l'impact sonore a été pris en compte par RFF, pour Jérôme Notebaert, adjoint à l'Urbanisme, « la ville a un projet d'aménagement autour du quartier de la gare, nous souhaitons que l'étude d'impact en tienne compte. Dès que nous recevrons les données techniques, nous examinerons l'impact sonore sur celui-ci ».

D'autres remarques ont été formulées par les élus et les membres des commissions. « Il nous semble important que des clauses d'insertion soient intégrées dans les marchés passés par RFF » : des dispositions seront prises avec les entreprises attributaires. « Les horaires proposés pour les TER ne semblent pas couvrir certains créneaux horaires » : ils peuvent évoluer en fonction de la demande. Envisage-t-on un raccordement à la gare de Calais Frethun ? « Techniquement, ça semble très difficile à réaliser. La gare TGV retenue depuis Gravelines est celle de Dunkerque. » Un dernier point a été évoqué, le pont levant sur l'Aa. « Son fonctionnement devra être entièrement revu. Il faut aujourd'hui cinq employés de RFF pour le manœuvrer et les temps de manœuvres sont incompatibles avec les cadences de passage des trains, sauf week-ends et nuits. Nous allons procéder à une remise en état de la partie électrique. Le pont sera entièrement rénové. » Après le pont levant, en direction de Calais, RFF doublera la voie sur une longueur d'environ 1 km pour permettre la réalisation d'une zone d'évitement permettant aux trains de fret de laisser le passage aux TER. Une réalisation d'autant plus aisée que le pont levant était dès l'origine prévu pour deux voies de circulation. •
Didier 74
 

Re: [Exploitation] Nord-Pas-de-Calais : actualités TER et TERGV

Messagepar Didier 74 » 24 Juin 2012 7:57

La Voix du Nord, 24 juin
Voie ferrée Calais-Dunkerque : une centaine de familles s'organise contre le projet

| ON EN PARLE | La modernisation et le développement de la voie ferrée entre Calais et Dunkerque suscite des inquiétudes toujours plus grandes et la mobilisation de 104 familles. Les riverains redoutent les nuisances que pourrait provoquer l'augmentation du trafic.

Arnaud Duhaut et le conseiller municipal de Marck, Hubert Seban, ne sont pas disposés à baisser les bras. Les récentes conclusions de l'étude d'impact, portant sur le futur aménagement de la voie ferrée Calais-Dunkerque, les confortent dans l'idée que l'augmentation du trafic et la fréquence supplémentaire de trains seront nécessairement préjudiciables à la qualité de vie.

Ainsi, le projet de modernisation de cette ligne de 47 km supposerait une augmentation de 13 Trains express régionaux (TER) par jour (de 9 aujourd'hui à 22). Pour le fret, les prévisions initiales estimaient à 28 le nombre total de trains, contre 5 à 10 aujourd'hui. Depuis, Réseau ferré de France (RFF) a semble-t-il révisé ses objectifs, en jugeant le chiffre de cinq trains supplémentaires plus conforme à la réalité, soit un total de 10 à 15 trains de fret par jour.

Pour autant, ces nouvelles hypothèses de trafic ne satisfont nullement Hubert Seban. « Le problème est d'abord la perte d'une qualité de vie », commente l'élu marckois. « C'en sera bientôt fini de la tranquillité dans nos jardins et nos habitations ».

Dévier la voie le long de l'A16
Les inquiétudes d'Hubert Seban sont notamment confirmées par les observations ou les commentaires qu'une soixantaine de riverains ont formulées dans les documents accompagnant l'étude d'impact. Les questions de « pollution sonore, de vibrations, de fissures, de pertes de valeur des habitations, de poussières » sont fréquemment posées, en même temps que sont soulevées des questions de sécurité.

TER et trains fret confondus, Hubert Seban estime en effet que « entre 6h et 22h, cinquante trains risquent de circuler quotidiennement sur cet axe, à une vitesse qui sera augmentée à 80 à 120 km/h, voire 140 km/h. Comment ne pas penser à la dangerosité des passages à niveaux, empruntés par des centaines d'écoliers, de collégiens, de lycéens ? ». De même, l'élu estime que ces passages à niveaux « bloqueront les pompiers de Marck vers l'A16 et l'A26 et vers les communes du sud de Calais, mais également l'accès au nouvel hôpital de Calais ».

En conséquence, avec l'appui d'une centaine de familles, Arnaud Duhaut et Hubert Seban ont décidé de constituer une association de défense, au terme d'une assemblée générale constitutive. Celle-ci se tiendra ce mercredi 27, à 19h, à la salle du Minck, à Calais-Nord.

La veille, mardi, le sujet sera aussi évoqué lors du conseil municipal de Marck (19h), au terme duquel une motion sera proposée par Hubert Seban. « Ce que nous proposons, c'est que Réseau Ferré de France dévie la voie le long de l'A 16. Nous sollicitons donc l'organisation d'une réunion publique avec RFF pour envisager cette solution. Le conseil municipal de Marck devrait se prononcer en ce sens. Mais pour exposer ce sujet, nous avons sollicité des rendez-vous avec la sous-préfecture, les autorités politiques, mais aussi le commandement des pompiers ».

Pour Hubert Seban, une rencontre avec les responsables de RFF est indispensable. L'élu n'ignore pas que le projet n'a exigé aucune enquête publique, et qu'en l'absence de préemption, RFF n'est pas tenu de répondre favorablement à une demande de rencontre avec les habitants. Mais Hubert Seban n'imagine pas que RFF puisse être insensible à l'émoi que suscite le dossier.
Didier 74
 

Re: [Exploitation] Nord-Pas-de-Calais : actualités TER et TERGV

Messagepar Didier 74 » 25 Juin 2012 12:11

La Voix du Nord, 25 juin
Près de 80 000 billets de TER à un euro pour se mettre au vert ou prendre un bon bain de mer

| ESCAPADE | Attention, ils arrivent ! Casquette (jaune) vissée sur le crâne, lunettes de soleil sur le nez et la peau luisante de crème solaire, ils ne vont pas tarder à faire leur retour sur le littoral.

Des estivants pas comme les autres que ces usagers du TER Mer. Qui s'invitent, depuis 2003, à une journée à la plage pour la modique somme de 1 euro. Depuis 2006, ces « TERmeriens » ont été rejoints par les « TERvertois ». Des vacanciers d'une journée aussi. Mais qui préfèrent les joies de la campagne à la jubilation des vagues. L'an dernier, 81 898 billets TER Mer et 5 803 TER Vert ont été vendus. Pas tout à fait une bagatelle.

Pour les maîtres d'oeuvre de cette opération, le conseil régional et la SNCF, les objectifs sont multiples. Dominique Plancke, président de la commission transport de la Région, nous donne quelques clefs : « Pour un certain nombre d'habitants de la région, ce sont les seules vacances de l'année. Ça permet aussi de promouvoir l'usage du TER. Et il y a aussi l'idée de participer au dynamisme du tourisme régional. » Cette année, le TER Mer sera amputé d'un week-end. Boulogne, Dunkerque, Calais, Wimille-Wimereux, Étaples-Le Touquet et Rang-du-Fliers n'auraient-ils plus la cote ? Il n'en est rien. « Le quatrième week-end, reprend Dominique Plancke, était programmé les 11 et 12 août. Mais c'est la fin des JO de Londres qui mobilise les services de sécurité. » Il n'y aura donc que trois week-ends TER Mer : les 7 et 8 juillet, les 21 et 22 juillet et les 25 et 26 août. Contre un week-end TER Vert, les 3, 4 et 5 août. La mise en vente des 77 000 billets a lieu dans les gares de la région, quinze jours avant le week-end concerné. Pour des raisons d'organisation, les places sont évidemment limitées en nombre.

C'est que ces week-ends mobilisent les troupes. « On compte 250 volontaires de la SNCF pour le TER Mer, indique Odile Fagot, directrice régionale de la SNCF, une cinquantaine de volontaires aussi chez notre prestataire City one assurent l'accueil et l'embarquement. Sur les TER Vert, il y a une centaine de volontaires chaque jour et une cinquantaine de City one. »

Nouveautés 2012
Quoi de neuf ? Il faut lorgner du côté du TER Vert pour voir les deux nouvelles gares accessibles cette année. Après l'Avesnois, il est désormais possible de s'arrêter à Saint-Amand-les-Eaux et à Saint-Omer. En ce qui concerne la seconde destination, Bruno Magnier, le maire de la ville est intarissable : « Saint-Omer a le patrimoine d'une ville de 100 000 habitants alors qu'on n'est que 16 000 ! Lors d'un récent inventaire, on a répertorié 35 objets d'art par habitant. » Quant à Saint-Amand, on pourra y choisir (par exemple) de se balader en bateau électrique ou en train touristique à vapeur. •

Dans chaque gare desservie, des navettes vous emmènent vers d'autres destinations. Renseignements sur Internet : www.nordpasdecalais.fr ou www.ter-sncf.com. Un guide pratique est disponible dans les gares à partir de ce lundi.
Didier 74
 

Re: [Exploitation] Nord-Pas-de-Calais : actualités TER et TERGV

Messagepar Didier 74 » 03 Déc 2012 22:34

20 minutes Lille, 3 décembre
Le Louvre-Lens va s'ouvrir

La SNCF prend le train du Louvre-Lens. Pour l'inauguration de l'antenne nordiste du musée parisien, mardi, le transporteur public a choisi de mettre les petits plats dans les grands. Dès l'ouverture au public, mardi (de 19h à minuit), l'offre TER s'adapte avec un pass transport Louvre-Lens comprenant un trajet Aller-retour à -50% vers Lens à partir de n'importe quelle gare du Nord-Pas-de-Calais. Le pass comprend, en plus, l'aller-retour en navette bus pour relier le site du Louvre et la gare de Lens. En outre, l'accès aux expositions temporaires sera à 8€ au lieu de 9€ (l'accès à la collection permanente est gratuit). Et le TGV n'est pas en reste, puisque mardi, les 300 personnalités invitées depuis Paris rallieront Lens à bord d'un TGV spécialement décoré par une reproduction de la Liberté guidant le peuple, le chef-d'œuvre de Delacroix installé à Lens pour quelques mois. A partir du 12 décembre, la SNCF propose 50% de réduction sur les TGV vers Lens, selon disponibilités.

Source http://www.20minutes.fr/ledirect/105443 ... fond-train
Didier 74
 

Re: [Exploitation] Nord-Pas-de-Calais : actualités TER et TERGV

Messagepar Didier 74 » 31 Jan 2013 17:20

ville-rail-transports.com, 31 janvier
Lille-Flandres attaque la dernière phase d’aménagement

Pour la troisième et dernière année, RFF engage les derniers travaux sur les voies situées en avant-gare de Lille-Flandres. Après la rénovation des installations pilotant les trains en provenance de Douai, Don-Sainghin, Béthune et ceux en origine - destination de Valenciennes et Tournai, les aménagements effectués en 2013 (nouveaux aiguillages, signalisation, caténaire et équipements de contrôle-commande du poste d’aiguillage) porteront sur les circulations en provenance d’Hazebrouck, soit 27% du trafic de la gare. Parallèlement, les 7 voies à quai de la gare annexe (côté parvis Willy-Brandt) seront renouvelées et les quais refaits, ce qui nécessitera une fermeture estivale de la gare annexe (1er juillet-25 août). L’investissement total de 53 millions d’euros permettra une gestion différenciée des circulations ferroviaires afin d’offrir une capacité d’accueil supplémentaire de 30%.

Source http://www.ville-rail-transports.com/co ... A9nagement
Didier 74
 

Re: [Exploitation] Nord-Pas-de-Calais : actualités TER et TERGV

Messagepar Didier 74 » 11 Avr 2013 21:28

ville-rail-transports.com, 11 avril
Le lifting de Lille-Flandres

Lille-Flandres, deuxième gare de province (21 millions de voyageurs par an) est aussi l’un des emblèmes de Lille avec sa façade néoclassique – l’ancienne de la gare du Nord remontée à Lille en 1867 – et ses jets d’eau.

Lille-Flandres, deuxième gare de province (21 millions de voyageurs par an) est aussi l’un des emblèmes de Lille avec sa façade néoclassique – l’ancienne de la gare du Nord remontée à Lille en 1867 – et ses jets d’eau. La SNCF a lancé mardi une rénovation en profondeur des quais et des commerces. Objectif : faire de cette gare devenue vieillotte et peu fonctionnelle un espace optimisé, dédié aux voyageurs et au service. Les travaux dureront 30 mois et coûteront 18 millions d’euros.

Source http://www.ville-rail-transports.com/co ... m=facebook
Didier 74
 

Re: [Exploitation] Nord-Pas-de-Calais : actualités TER et TERGV

Messagepar Didier 74 » 09 Juin 2013 14:03

La Voix du Nord, 9 juin
Les travaux sur le réseau SNCF abordés au comité de ligne Étoile d’Aulnoye

Créés en 2003 par le conseil régional, les comités de ligne se réunissent deux fois par an. Ce samedi, l’Étoile d’Aulnoye a abordé les travaux sur le réseau cet été.
Au comité de ligne l’Etoile d’Aulnoye, les travaux à Lille Flandres et ses perturbations ne sont pas sans inquiéter les usagers.


Ils étaient à peine une poignée d’usagers à avoir fait le déplacement ce samedi, au Quesnoy, pour assister au comité de ligne, présidé par Christine Batteux, vice-présidente du conseil régional, accompagnée de Dominique Plancke, président de la commission transports au conseil régional, et de représentants de la SNCF. Si le comité est revenu de façon très sommaire sur l’anneau ferroviaire, présenté par Yan Petterschmidt, directeur du centre européen d’essais ferroviaires, et ses trois scénarios d’implantation possibles, il a été annoncé la tenue d’enquêtes publiques à l’automne 2014, pour une mise en service envisagée en 2017-2019. À ce sujet, les conseils municipaux d’Écuélin et de Saint-Rémy-Chaussée auraient saisi la commission nationale du débat public pour réclamer davantage de concertations sur ce sujet.

Intercités limités à Saint-Quentin cet été
Mais ce qui a essentiellement retenu les usagers, ce sont les perturbations du trafic prévues cet été en raison de travaux sur le réseau. Le raccordement ferroviaire réservé au fret à Aulnoye-Aymeries et à Busigny sera concerné sans « incidences à court terme ». Des travaux de signalisation auront pour conséquence une fermeture de la ligne entre Busigny et Somain en août et octobre. Des travaux de ballast du 1er juillet au 11 août concerneront l’axe Hautmont-Jeumont, en août l’axe Aulnoye-Aymeries – Jeumont, avec la mise en place d’un service routier. Les Intercités seront quant à eux limités à Saint-Quentin en juillet et août.

Mais ce qui a surtout retenu l’attention des usagers, c’est le chantier à la gare de Lille Flandres cet été avec une fermeture de la gare annexe à partir du 23 juin, de la gare Lille Flandres, totale, le dimanche 25 août. Inévitablement, ils provoqueront des perturbations sur les grandes lignes, et réduiront le nombre de trains en circulation de 30%. La SNCF qui par la nature des travaux n’a pas la possibilité d’informer les usagers au-delà de quinze jours avant le 23 juin, a quelque peu irrité les usagers présents. « Ces travaux à Lille, ça fait un an qu’on en parle. Nous donner le changement des horaires huit jours avant c’est trop tard pour prévenir mon patron », a lâché cette dame dans le public, qui comme d’autres ont reproché à la SNCF son manque d’information sur des perturbations pourtant prévisibles.

Source http://www.lavoixdunord.fr/region/les-t ... b0n1313765
Didier 74
 

Re: [Exploitation] Nord-Pas-de-Calais : actualités TER et TERGV

Messagepar Didier 74 » 01 Juil 2013 16:56

mobilicites.com, 30 juin
Nord-Pas-de-Calais : le retour du train de la mer à 1 euro

La région Nord Pas de Calais renouvelle son opération TER Mer à un euro les week-end d'été.

Cela fait onze ans que la région Nord-Pas-de-Calais a lancé cette opération qui permet aux Nordistes de redécouvrir les plages de la Côte d'Opale, de Bray-Dunes à Berck sur-Mer, pour un euro l'aller-retour en TER.

Pour le premier week-end estival les 6 et 7 juillet, le conseil régional attend plus de 20000 personnes dans ces trains des plages. Et selon les prévisions, la météo devrait également être au rendez-vous.

Source http://www.mobilicites.com/fr_reseaux_n ... _2660.html
Didier 74
 

Re: [Exploitation] Nord-Pas-de-Calais : actualités TER et TERGV

Messagepar Didier 74 » 08 Sep 2013 21:00

Inauguration de la gare rénovée de Lille Flandres http://www.lavoixdunord.fr/region/la-ga ... b0n1512791

Le point sur la modernisation de la ligne Calais - Dunkerque http://www.lavoixdunord.fr/region/en-oc ... 95n1523149
Didier 74
 

Re: [Exploitation] Nord-Pas-de-Calais : actualités TER et TERGV

Messagepar Didier 74 » 14 Jan 2014 17:43

RFF annonce la réouverture de la ligne Calais - Dunkerque pour le 6 octobre 2014, fermée depuis le 1er avril 2013. Les travaux de voie sont terminés à 95% et les poteaux pour les caténaires sont posés. Lire http://www.lavoixdunord.fr/region/comit ... 81n1838318

La Voix du Nord ne donne aucune info sur la nouvelle desserte TER Calais - Dunkerque. Qui a des éléments en la matière ? Il y a quelques éléments en page 4 de cette discussion. Mais les promesses seront-elles tenues ?
Dernière édition par Didier 74 le 14 Jan 2014 20:05, édité 1 fois.
Didier 74
 

Re: [Exploitation] Nord-Pas-de-Calais : actualités TER et TERGV

Messagepar greg59 » 14 Jan 2014 19:58

Une dizaine de liaison par jour son prévue si je ne me trompe pas ;)
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