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Thor Navigator Wrote:Encore une n-ième illustration de la dérive inquiétante du coût des projets touchant l'infra ferroviaire depuis une douzaine d'année...
ce joli navire de 62,5 mètres de long appartient à Martin Bouygues et coûte 65 Millions d'Euros soit le prix de 6,5 km de LGV
Thor Navigator Wrote:Le km de LGV à 10 M€, c'est de l'histoire ancienne.
Thor Navigator Wrote:On est plutôt entre 25 et 30 M€ du km aujourd'hu
Thor Navigator Wrote:L'éclatement des compétences et le recours à la sous-traitance en cascade se paie cher,
Thor Navigator Wrote:tout comme les mesures toujours plus prudentielles et protectrices exigées par la puissance publique !
cela constitue au mieux de l'incompétance
Ca, c'est vraiment curieux: il me semblait que le but de la sous-traitance était justement de réduire les coûts.
Oui, bien sur, cela a un coût tout comme l'application des 35 heures et le maintient d'un âge de départ en retraite plutôt bas chez les cheminots
de izgood » 13 Jan 2011 13:08
Bonjour
Avec le CNM, les projets fleurissent dans le Gard , dont 40 ans après les débuts du pôle touristique de La Grande Motte, un TGV vers Aigues-Mortes et Le Grau du Roi, voir midi Libre :
Le contournement ferroviaire Nîmes-Montpellier sur de bons rails
Nouvelle avancée majeure pour le contournement ferroviaire de Nîmes et de Montpellier. Alors que le groupement emmené par Bouygues est devenu la semaine dernière l’"attributaire pressenti" de cette ligne nouvelle longue de 80 kilomètres, la participation des collectivités locales a quasiment été bouclée hier, lors d’une réunion dans les locaux de la préfecture de région à Montpellier.
Coût total : 2 milliards d’euros
Ainsi, d’après la ventilation retenue, le conseil régional du Languedoc-Roussillon apportera 400 M€, l’agglomération de Montpellier 80 M€. Le conseil général du Gard investira, quant à lui, 40 M€, soit autant que l’agglomération de Nîmes.
En additionnant leurs engagements, les quatre collectivités mettront ensemble 560 M€ sur un coût total estimé à près de 2 milliards d’euros. "Nous avons choisi l’attributaire pressenti du contrat. Nous avons le montant du projet et désormais les financeurs", s’est félicité Hubert du Mesnil, le président de Réseau ferré de France (RFF), à l’issue de la réunion. Il en a profité pour saluer l’"enthousiasme" des collectivités partenaires du projet.
Calendrier respecté pour 2016
Et pour cause : le calendrier de l’opération sera logiquement respecté. "Pour moi, ce dossier se résume à deux chiffres : 2 milliards d’euros et 2016", commentait Christian Bourquin, le président du conseil régional, laissant entendre qu’en 2017, l’année suivant la fin des travaux, ce contournement ferroviaire permettra d’étoffer l’offre de trains express régionaux, de poursuivre la ligne nouvelle jusqu’à Perpignan, tout en mettant Montpellier à moins de 3 heures de Paris.
"Cela va offrir une respiration pour ce territoire avec les deux gares à Manduel et Odysseum, le déplacement de l’A9, le Lien, les six lignes de tramway et bientôt le développement de l’aéroport", prédit le président de l’Agglo de Montpellier Jean-Pierre Moure.
Il ne reste donc plus qu’à officialiser l’engagement des collectivités. Ce qui sera fait d’ici un mois. "La signature définitive doit intervenir au plus vite", confirmait de son côté Damien Alary, le président du conseil général du Gard.
Le chantier du contournement générera 6 000 emplois annuels pendant 4 ans.
Montpellier TGV : une gare-pont à 135 M€ pour 2017
L’enveloppe de deux milliards d’euros (dont 560 M€ assumés par les collectivités publiques) annoncée la semaine dernière n’est pas la seule bonne nouvelle pour le grand Montpellier. Ce paquet cadeau est, en effet, assorti de la livraison de la deuxième gare de Montpellier, qui mettra Paris à 2h45 seulement.
La gare prête en 2017
La gare Odysseum "doit être prête pour 2017", s’est engagé Jean-Pierre Moure, le président de l’Agglo de Montpellier. Cette gare, située au nord de Boirargues et au sud du lycée technique Mendès-France, non loin du château de la Mogère, coûtera la bagatelle de 135 M€ : "Les crédits seront supportés par l’enveloppe de 2 milliards d’euros", se félicite Jean-Pierre Moure, dont la collectivité doit verser 80 M€.
L’originalité du projet vient qu’elle enjambera les huit voies de chemin de fer, mais aussi le déplacement de l’A 9 : "On a demandé aux trois cabinets d’architectes finalistes d’imaginer cette gare pont", relève Jean-Pierre Moure.
Trois signatures en compétition
Les trois signatures en compétition sont le Français Christian de Portzamparc, auteur de la zac de la Lironde, le Néerlandais Kees Christiaanse, qui a signé la réhabilitation du quartier du port de Hambourg, et l’Américain Daniel Libeskind. À New York, ce dernier a participé au projet Ground Zero. Trois hommes au renom international pour un projet majuscule : Odysseum II.
Autour de la gare, émergera un quartier d’affaires. C’est 300 000 m² de bureaux, 4 000 à 5 000 logements sur une surface de 350 ha dont 200 seront constructibles. S’y ajouteront des commerces, de l’hôtellerie, des équipements publics, du loisir... mais pas de village de marques.
Depuis hier, une délégation d’élus de l’Agglo accompagnée d’un technicien de la Serm, visite les gares d’Anvers, de Liège et de Rotterdam. Autant d’exemples d’équipements modernes dont l’ancrage dans le tissu urbain pourrait nourrir la réflexion pour le projet futur de la gare Odysseum.
L’originalité du projet vient qu’elle enjambera les huit voies de chemin de fer
Languedoc-Roussillon 400 M€ pour mettre la région sur les bons rails
Les élus ont débattu du financement de ce vaste projet qui vise à améliorer le trafic.
Le coût global du programme "est estimé à 1 974 M€", a annoncé hier le président Christian Bourquin, en ouverture de la session plénière du conseil régional. Avec, selon lui, 6 000 emplois annuels à la clé, pendant quatre ans. Vaste projet qui ne se limite pas à la pose de rails, mais implique également la création de deux gares nouvelles (Montpellier-Odysseum et Nîmes-Manduel) et la modernisation de la ligne déjà existante entre Montpellier et Perpignan, afin d’accompagner la croissance prévisionnelle des trafics sur cet axe (achèvement vers 2020).
"Je regrette l’absence du département de l’Hérault"
Christian Bourquin, président du conseil régional Pour Christian Bourquin, le projet de contournement ferroviaire de Nîmes et Montpellier "répond à trois objectifs : l’amélioration entre les capitales du Sud et la région parisienne (...) ; créer des liaisons rapides entre les capitales régionales (...) ; participer à la construction progressive d’une continuité de la circulation à grande vitesse entre Paris, Nîmes, Montpellier, Perpignan, Barcelone et au-delà vers Séville".
Dans une telle perspective - qui aura également des répercussions sur les outils portuaires du Languedoc-Roussillon, lire ci-contre - les conseillers régionaux ont approuvé hier (seul le FN s’étant abstenu), un investissement de 400 M€ qui fait du Languedoc-Roussillon le premier financeur du projet, aux côtés de l’Etat, de l’Union européenne, de RFF (Réseau ferré de France) et des autres collectivités locales.
Ces dernières - le Département du Gard et les agglomérations de Nîmes-Métropole et Montpellier - ont, selon M. Bourquin, "su comprendre l’intérêt local de cet équipement majeur". Ce qui a surtout été l’occasion pour le président du Languedoc-Roussillon de regretter "l’absence incompréhensible du conseil général de l’Hérault".
Si France Jamet, au nom du FN, a souligné ses "interrogations" sur certains financements et reproché à la Région de "faire du surplace, sinon de reculer", les autres représentants de l’opposition ont soutenu le choix fait. Pour le centre, Jean-Jacques Pons a lui aussi stigmatisé "la défaillance d’un acteur majeur".
Quant à Christophe Rivenq (UMP), il a approuvé l’effort de "structuration du territoire" et insisté sur les contacts établis par les élus de son groupe avec l’actuel ministre des Transports, Thierry Mariani, à propos de ce dossier. Christian Bourquin pouvait donc passer à la suite de son ordre du jour...
Bouillargues Le collectif LGV n'a pas encore dit son dernier mot
Cinq cents mètres. C'est la distance qui séparera la nouvelle ligne LGV du village de Bouillargues. Trop près pour certains riverains qui craignent une abondance de nuisances sonores et visuelles. Ce nouveau tracé permettra aux trains de circuler plus rapidement entre Nîmes et Montpellier à partir de 2017. Les travaux seront réalisés par le groupe Bouygues pour un montant de 1,8 milliard d'euros. Mais même si le dossier semble réglé, un collectif de cinq Bouillarguais ne semble pas prêt à jeter l'éponge. "On s'est fait avoir depuis le début. Pourtant on ne fait pas de la politique, on milite juste pour le bien-être de tous", déclare l'un d'entre eux.
Dès l'enquête publique réalisée en 2003, les cinq habitants avaient réussi à récolter 713 signatures contre le projet. Ils protestaient contre la hauteur du pont qui sera construit pour franchir la D6113 : il culminera à huit mètres.
Mais leur démarche n'a pas suffi. De plus, après les TGV, la nouvelle ligne accueillera des trains de fret, qui circuleront de jour comme de nuit. Des nouvelles qui ne réjouissent évidemment pas le collectif LGV du village.
Mais à force de persévérer, les premiers éléments positifs sont apparus. Une lettre cosignée par quatre maires, deux conseillers généraux et deux députés du Gard a été envoyée au directeur général du groupe Bouygues.
"Les politiques locaux font maintenant part de leur appui sur le dossier. Des discussions pourront enfin avoir lieu avec Bouygues."
Les élus réclament qu'une étude soit menée afin de réduire la hauteur de ce pont. Ils s'appuient sur une entreprise basée à Arles, qui, sollicitée par la mairie de Bouillargues en 2005, avait décrété qu'il était possible de diminuer la hauteur du pont d'environ trois mètres.
Les politiques rejoignent donc le point de vue du collectif, ce qui pourrait apporter du poids à toutes les revendications précédentes. "C'est maintenant ou jamais qu'il faut réagir, nous ne sommes pas contre le projet, du moment que nos intérêts sont préservés", confie M. Planton, le responsable du collectif LGV. De nombreux entretiens ont eu lieu avec Réseaux ferrés de France (RFF), mais jusqu'à présent rien de concret n'a pu aboutir.
Une suite devrait donc être rapidement donnée à cette affaire, d'autant que RFF table sur un début des travaux d'ici la fin de l'année.
"Le projet LGV avance très vite, ce n'est donc pas le moment de freiner. Le moment venu, il importera que la mobilisation soit massive", conclut M. Planton.
Nîmes Ligne à grande vitesse : "Un moment historique"
Quatre délibérations, un gros chèque de 39,7 M€, et voici Nîmes Métropole engagé définitivement dans le projet de ligne à grande vitesse Nîmes-Montpellier.
"C’est un moment historique", s’est emporté le président de l’Agglo, Jean-Paul Fournier. Le chantier débutera en fin d’année pour une mise en service fin 2017. Il en cache d’autres. Ainsi, Nîmes Métropole a finalement arraché le financement et la construction, d’ici 2020, d’une gare nouvelle sur la commune de Manduel.
Une gare qui ouvre la voie à un projet d’aménagement économique conséquent - quelque 150 ha basés sur les loisirs, la culture et le tourisme - autour de cette nouvelle infrastructure.
Un projet que Franck Proust, député européen et vice-président délégué au développement économique de Nîmes Métropole, s’emploie actuellement à promouvoir à Bruxelles afin d’obtenir une participation financière de l’UE.
Ce sont donc des élus nîmois euphoriques qui ont annoncé lundi soir cette pluie de bonnes nouvelles pour leur territoire. "Sans cette gare, Nîmes aurait été condamné à regarder passer les TGV européens. Aujourd’hui, c’est un projet en lien avec les bassins alésien, arlésien et rhodanien", a insisté Jean-Paul Fournier.
Le projet gardois du XXIe siècle
Un président enthousiaste qui s’est déchaîné contre la majorité départementale qui ne financera pas l’ouvrage : "Ces élus me font penser à ceux qui ne voulaient pas du rail. Dans ce département, il y a les conservateurs et ceux qui travaillent pour l’avenir."
Pour sa part, Franck Proust a assuré que Nîmes-Manduel TGV ne serait pas "une gare “betterave”, au milieu des champs. La gare, ce n’est qu’un outil pour développer un projet de territoire à dimension européenne.
"C’est le projet gardois du XXIe siècle, un atout majeur en terme d’emplois." William Portal, élu communautaire délégué aux transports et conseiller général, a aussi souligné son incompréhension face à l’attitude du Département : "Cette gare, c’est 4 à 5 millions d’usagers à terme et sans les gares, il n’y a pas de projet de ligne à grande vitesse."
Manduel Leurs exploitations agricoles menacées par la future gare TGV
C’est un grand mas dans lequel habitent, chacun chez soi, quatre frères et sœurs, et conjoints. Cela fait cinq agriculteurs à part entière pour un domaine qui abrite trois exploitations très différentes : viticulture, arboriculture et grande culture.
La sœur aînée, Annie Lardet, qui va avoir 60 ans, produit avec son mari, qui est également tondeur de moutons, des céréales et du fourrage bio qu’ils commercialisent en circuit court (boulangers, éleveurs...).
Elle n’a jamais vécu ailleurs que dans ce mas familial auquel elle est très attachée et l’agriculture est un vrai choix de vie. Annie Lardet fait en effet partie de ces gens qu’on dit engagés dans le mouvement social. Elle trouve que le monde marche sur la tête, notamment celle des gens.
Elle est syndiquée à la Confédération paysanne, elle préside l’association Solidarité paysans Gard, elle milite dans l’association d’insertion Côté jardins solidaires. Elle est contre l’industrialisation de l’agriculture, le bétonnage des espaces, pour l’agriculture périurbaine, les circuits courts, la biodiversité, le développement durable, la protection de l’environnement.
"Cette gare n’apportera rien de plus"
Et la voilà soudain avec sa famille, ironie du sort, directement confrontée dans ce qu’elle a de plus cher à ce qui s’annonce à ses yeux gros comme une ânerie de plus : la gare TGV de Manduel.
Une de ces gares qualifiées de gares betteraves, car éloignées, coupées de la vie et de la ville. Gares betteraves, aussi, parce qu’elles sont souvent incapables de générer le moindre développement économique, contrairement aux assurances des élus locaux qui en faisaient un eldorado.
"La gare actuelle de Nîmes a été refaite. Elle est à côté de la gare routière, elle est bien desservie par les TGV, par les trains régionaux, et, demain, par le trambus ou le tramway. Il n’y a pas de raison de créer une gare spéciale pour le TGV qui n’apportera rien de plus, qui va coûter une fortune et qui va encore détruire du foncier agricole. C’est une aberration", déplore Annie.
L’opposé de ce que pense l’agglomération de Nîmes, qui vient de mettre plusieurs millions d’euros de côté pour cette gare TGV... dont le conseil général pense qu’elle ne se fera jamais et pour laquelle il a annoncé qu’il ne donnera pas un sou.
En attendant, ce projet, pour lequel les élus de l’Agglo espèrent la mise en service dans huit ans, menace aussi de porter une ombre sur l’entente des frères et sœurs du mas Larrier.
Annie Lardet ne veut rien négocier avec Réseau ferré de France mais sa sœur, Françoise, qui vit aussi depuis longtemps sous la menace de cette gare (on en parle depuis les années 90), ne supporte plus la situation. Elle préférerait anticiper, et non subir, le passage des bulldozers.
mansyter Wrote:2,37 milliards d'euros pour le contournement de Nîmes-Montpellier
L'Agence de financement des infrastructures de transport de France (AFITF) a adopté jeudi un engagement financier de 2,37 milliards d'euros destiné au projet de contournement ferroviaire de Nîmes (Gard) et Montpellier (Héraut). "Au travers d'un accord cadre et de trois conventions financières, l'AFITF engage globalement (pour cette ligne, ndlr) 2,376 milliards d'euros dont les paiements s'échelonneront jusqu'en 2037", précise dans un communiqué l'agence dont le conseil d'administration a entériné la décision.
"Avec cet engagement, l'AFITF finance la cinquième ligne à grande vitesse de sa brève histoire, et la troisième depuis la tenue du Grenelle de l'environnement", souligne l'organisme présidé par le député UMP Dominique Perben. S'inscrivant dans la continuité de la ligne à grande vitesse (LGV) Méditerranée mise en service en 2001, le contournement ferroviaire de Nîmes et de Montpellier participe à la construction progressive de la continuité de la circulation à grande vitesse entre Paris, Nîmes, Montpellier, Perpignan, Barcelone, ainsi que sur l'axe Barcelone-Gênes.
Début des travaux fin 2012
Ce contournement, dont la réalisation a été attribuée par le gestionnaire du réseau ferroviaire français RFF au groupe de BTP Bouygues, représente environ 6 000 emplois annuels pendant quatre ans. Le début des travaux est prévu fin 2012. Il rendra possibles des liaisons Paris-Montpellier en moins de trois heures, Montpellier-Lille en moins de 4 h 30, Montpellier-Lyon en moins d'1h 30 et Montpellier-Marseille en moins d'1 h 10. Il vise également à désengorger la ligne existante, actuellement très sollicitée, pour le développement des TER et du fret.
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