[Infrastructure] LGV du Sud Ouest

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Re: GPSO: la saga des LN du Sud Ouest

Messagepar dyonisos » 19 Nov 2011 18:56

izgood Wrote:Bonjour

La traversée d'Agen RG en tunnel de 2 km, voir La dépèche du Midi :

http://www.ladepeche.fr/article/2011/11 ... dique.html

Sacré coup de banco de Dionys; tellement persuadé de l'inéluctabilité de la réalisation de la LGV en RG, avec la gare TGV-LGV, qu'il énumère les obstacles nocifs à sa réalisation pour négocier un tunnel...
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Re: GPSO: la saga des LN du Sud Ouest

Messagepar dyonisos » 20 Nov 2011 16:12

La facture va exploser, et rejoindre celle de la LGV PACA pour l'ensemble du GPSO...
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Re: GPSO: la saga des LN du Sud Ouest

Messagepar dyonisos » 24 Nov 2011 12:03

izgood Wrote:Bonjour

Laluque (40) : la gare, point central LGV
Selon Sud Ouest

Ouais, concrètement, un aiguillage, une voie de débord pour ranger la loc et un Algéco pour la base vie des AdC...
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Re: GPSO: la saga des LN du Sud Ouest

Messagepar BAB » 25 Nov 2011 8:01

Bonjour.
izgood Wrote:Bonjour

C'est déjà le cas pour les pédalos des VFLI....vers Tartas.

il y a longtemps que les pédalos des VFL ont été découpés et remplacés par des Vossloh G 1206 (neufs) de VFLI.
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Re: GPSO: la saga des LN du Sud Ouest

Messagepar dyonisos » 25 Nov 2011 10:55

izgood Wrote:Bonjour

OK, Il faut lire "du temps des pédalos des VFL" . Doit subsister des 7200 de VFLI...bientôt découpées commes les pins... :evil:

Je ne pense pas que VFLI eu en son temps pré-libéralisation UE, quelque loc électrique de ligne, ne fusse un ancêtre PO-Midi...
Les trafics au long cours revenant à la SNCF en ce temps.
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Re: GPSO: la saga des LN du Sud Ouest

Messagepar Didier 74 » 23 Déc 2011 12:23

La Dépêche du Midi, 23 décembre
LGV : la polémique

Le dossier de la Ligne à Grand vitesse (LGV) Tours-Bordeaux-Toulouse et son financement a largement occupé les débats. Rappelant les récentes déclarations de Nathalie Kociusko-Morizet, la ministre de l'écologie et du développement durable qui avait évoqué la mise sous condition d'études de la poursuite du plan LGV, Martin Malvy a vivement réagi : « Si le gouvernement devait renoncer à poursuivre le projet au-delà de Bordeaux, non seulement je proposerais l'interruption immédiate des paiements sur Tours-Bordeaux, mais je demanderais le remboursement de ce qui a déjà été versé. Cela représenterait plusieurs dizaines de millions d'euros. Cela suffit ! Nous avons été des enfants sages. Le Gouvernement nous a dit : « si vous voulez le TGV, il faudra le payer. Nous avons accepté, sous conditions strictes.

Qu'on ne nous prenne pas pour des provinciaux attardés ! L'intérêt économique de Bordeaux-Toulouse a déjà été prouvé dix fois. La SNCF estime même que la ligne Paris-Bordeaux-Toulouse n'est rentable que si elle atteint Toulouse. J'ai obtenu les premières études dès 2000. Cela fait 11 ans qu'on nous fait attendre. Midi-Pyrénées a besoin du TGV, le projet et son calendrier doivent être immédiatement confirmés : nous n'accepterons pas d'être menés en bateau » a-t-il déclaré. Le calendrier, fixé par Réseau Ferré de France prévoit la déclaration d'utilité publique en 2014 et un début des travaux en 2017.

Gérard Trémège a renchéri : « sans garantie de financement, je suis d'accord pour qu'on stoppe nos versements concernant Tours-Bordeaux. La LGV est d'une absolue nécessité ». L'élu de Tarbes a, par ailleurs, estimé qu'il fallait revoir les relations financières avec la SNCF. « On paye les rames, la rénovation des réseaux etc. On donne des sommes folles à la SNCF et on apprend qu'elle va verser 230 M€ de dividendes à l'Etat. je suis choqué ». Évoquant quand à lui le financement de lignes LGV, François Simon, au nom du Groupe Europe-Ecologie-Les Verts, a parlé de « mauvais montage financier, inflationniste ». Il a souhaité un réexamen des scénarios choisis. « La meilleure manière de voir arriver des TGV plus rapidement à Toulouse est de travailler à partir de lignes existantes » a-t-il ajouté.
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Re: GPSO: la saga des LN du Sud Ouest

Messagepar dyonisos » 23 Déc 2011 12:37

C'était un peu prévu, ce bazar, vu les conditions ubuesques imposées par l'Europe pour financer Tours-Bordeaux seulement si la LGV file en Espagne, alors que les financement la poussent à aller vers Toulouse, voire à s'arrêter pour 30 ans à Bordeaux... :?
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Re: GPSO: la saga des LN du Sud Ouest

Messagepar lgv2030 - eomer » 23 Déc 2011 13:30

dyonisos Wrote:C'était un peu prévu, ce bazar, vu les conditions ubuesques imposées par l'Europe pour financer Tours-Bordeaux seulement si la LGV file en Espagne, alors que les financement la poussent à aller vers Toulouse, voire à s'arrêter pour 30 ans à Bordeaux... :?

Si la LGV Tours-Bordeaux ouvre en 2017, on aura mis 27 ans avec le seul tronçon Paris-Tours: espérons qu'on mettra moins de temps pour atteindre Toulouse et même traverser les Pyrénées. Pour le Bearn, je manque vraiment d'éléments. Mais commençons déja par mettre le paquet sur Tours-Bordeaux avant de se préoccuper des prolongements suivants.
Salutations,
Eomer pour lgv2030

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Re: GPSO: la saga des LN du Sud Ouest

Messagepar dyonisos » 23 Déc 2011 14:17

Et bien pour le Béarn, les infos arrivent, Eomer.

Un truc que j'avais relevé et qui rendait perplexe: La non-desserte de Dax par les trains vers Pau, en raison de ce fameux barreau d'évitement... Ben, les dacquois ont réalisé le truc qu'ils allaient perdre la desserte via les trains béarnais, après avoir payé pour réaménager la gare, et refusent sa construction!

http://www.sudouest.fr/2011/12/23/le-gr ... 4-3350.php

La communauté d'agglomération du Grand Dax a adopté jeudi soir une motion sur le projet de barreau LGV Béarn-Bigorre.

Les quatre scénarios proposés par réseau ferré de France (RFF) pour desservir le Béarn et la Bigorre, en marge de la LGV Bordeaux-Hendaye, « shuntent » en effet systématiquement la gare de Dax.

La sous-préfecture landaise perdrait ainsi la moitié de ses trains selon les élus, qui rappellent avoir déjà investi 8 millions d'euros pour l'accessibilité de la gare, 7,2 millions pour la réalisation d'un pôle multimodal, 8 millions pour la LGV Tours-Bordeaux et plus de 20 millions à venir pour la LGV Bordeaux-Espagne.
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Re: GPSO: la saga des LN du Sud Ouest

Messagepar Rémi » 23 Déc 2011 15:29

Salut

Ne pourrait-on pas de façon pragmatique considérer que le Béarn profitera déjà de la petite heure gagnée par SEA, et potentiellement des dizaines de minutes supplémentaires par l'hypothétique projet GPSO pour écarter le sujet d'une liaison nouvelle entre Dax et Pau... Combien de voyageurs, combien de minutes et à quel coût ?

Ce qui est dommage, c'est que des travaux sont réalisés pour améliorer la ligne Dax - Puyôo - Pau, et qu'on veuille en plus une liaison nouvelle... C'est sûr, à l'approche des législatives, la promesse du TGV va faire joli sur les documents de campagne électorale...

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Re: GPSO: la saga des LN du Sud Ouest

Messagepar dyonisos » 24 Déc 2011 0:46

En effet, Rémi, c'est qu'il devrait se dire.
Mais les palois se sont embarqués dans l'euphorie espagnole pré-crise qui envisage(ait) de faire passer le TGV via Canfranc, leur faisant croire à la rentabilité d'un tel barreau! Les temps de parcours demandés de 35 min pour Bordeaux - Pau étaient aussi à l'avenant! :fete:
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Re: GPSO: la saga des LN du Sud Ouest

Messagepar Aig » 27 Déc 2011 8:15

Bonjour,

Ansaldo STS installera la TVM300 sur la LGV SEA Tours-Bordeaux. :?

http://www.railjournal.com/newsflash/an ... -1438.html

Et oui, la TVM300 ...

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Re: GPSO: la saga des LN du Sud Ouest

Messagepar dyonisos » 27 Déc 2011 9:52

Aig Wrote:Bonjour,

Ansaldo STS installera la TVM300 sur la LGV SEA Tours-Bordeaux. :?

http://www.railjournal.com/newsflash/an ... -1438.html

Et oui, la TVM300 ...

A+

Décidément, la grande vitesse par Alstom boit la tasse. Une fusion avec Siemens de la branche transport me semble inévitable à presque court terme.
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Re: GPSO: la saga des LN du Sud Ouest

Messagepar dyonisos » 03 Jan 2012 13:52

Les élus du Sud-Ouest ne semblent guère convaincus par le revirement de NKM, à fortiori lorsqu'ils comprennent que les collectivités vont devoir mettre la main à la poche à part égale avec l'État... :ciaorouge:

http://www.sudouest.fr/2012/01/03/lgv-l ... 53-710.php

Morceaux choisis:
Max Brisson (UMP) se réjouit de constater que NKM considère le projet GPSO comme « un coup parti, dans la mesure où les financements de la section Tours-Bordeaux sont conditionnés par le prolongement de la ligne au sud de Bordeaux ». Le maire adjoint et conseiller général de Biarritz pense « qu'il est clair aujourd'hui pour la ministre que les projets qui aboutiront seront ceux pour lesquels les collectivités locales seront les plus engagées. Le Conseil général devra donc se montrer extrêmement volontariste pour assurer les dessertes de Bayonne et de Pau. Car le risque de voir le seul tronçon vers Toulouse privilégié, faute d'un engagement assez fort, est évident. Concernant la traversée du Pays basque, Mme Kosciusko-Morizet prend en compte les débats et les émotions suscitées. Ils tranchent avec l'attitude de passage en force manifestée par MM. Rousset et Labazée, comme en témoigne la dernière délibération du Conseil général », conclut M. Brisson. De son côté, Jean-Jacques Lasserre (MoDem) pense que NKM a été « obligée de changer son discours, ce qu'elle a fait ».

Le sénateur indique que l'engagement de l'État à poursuivre au sud de Bordeaux ne le dérange pas. « Je me suis battu pour que la LGV arrive à Bayonne et à Pau. Que l'État souhaite poursuive va dans le bon sens. En revanche, Mme Kosciusko-Morizet dit clairement que les collectivités locales seront appelées au même niveau financier que l'État, ce qui rend le programme extrêmement fragile. Compte tenu des montants annoncés, 11 milliards d'euros - sans compter la desserte de Pau - elle dit d'un côté OK, mais ne rend pas le projet possible. J'ai toujours dit qu'il fallait réserver nos budgets à notre territoire. »
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Re: GPSO: la saga des LN du Sud Ouest

Messagepar Rémi » 03 Jan 2012 14:41

Salut

A partir du moment où on entre dans le domaine des projets électoralistes au bilan socio-économique très limité, il n'est pas anormal d'en venir à cette situation. De toutes façons, en période électorale, il faut s'attendre à tout... on verra après, le lundi 18 juin à l'issue du second tour des législatives ! L'(appel du 18 juin risque de devenir la pelle du 18 juin avec laquelle on ramasse les projets étouffés, différés, phasés, reconsidérés...

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Re: GPSO: la saga des LN du Sud Ouest

Messagepar Didier 74 » 06 Jan 2012 10:39

eitb.com, 5 janvier
LGV : des élus du Pays Basque demandent l'arrêt immédiat des études

Un investissement de 2 milliards d'euros pour gagner 14 minutes ne justifie pas la construction d'une nouvelle voie LGV, selon des élus du Pays Basque.

Des élus du Pays Basque demandent l'arrêt immédiat des études.

Des élus du Pays Basque vont demander l'arrêt immédiat des études et l'abandon du gel du tracé de la nouvelle LGV en Pays Basque lors du comité de pilotage lundi 9 janvier 2012, ont annoncé ce jeudi Paul Baudry, Roland Hirigoyen et Michel Hiriart, respectivement présidents de la Communauté de Communes d'Errobi, de Nive-Adour et du Sud Pays Basque ainsi que Alain Iriart, Conseiller Général du canton de St Pierre d'Irube.

Les élus ont fait l'annonce après avoir présenté à la presse les conclusions du cabinet indépendant Suisse CITEC sur les comparaisons des temps de parcours en cas de réalisation ou non du projet de LGV au Pays Basque et la compatibilité des projets entre la France et l'Espagne.

Quant aux questions de prévision de trafic et de capacité des réseaux ferrés de part et de l'autre de la Bidasoa, une fois tous les travaux réalisés en Pays Basque sud, le réseau espagnol ne pourra pas accueillir plus de 124 trains de fret en provenance de France, alors que le rapport du CGEDD de juin 2011 avait validé que les voies existantes pouvaient à terme accueillir environ 250 trains par jour tous sens confondus...

"Même les projections les plus volontaristes de RFF ou de la Région Aquitaine ne prévoient 120 trains de passagers par jour au Pays Basque," ont expliqué les élus, "ce qui laisse pour le fret une marge largement supérieure à la capacité des lignes espagnoles".

"Rien ne permet aujourd’hui d’affirmer que les voies existantes entre Hendaye et Bayonne constitueront un jour un goulet d'étranglement," ont-ils conclu.

Quant à la comparaison des temps de parcours, les élus ont tenu à observer que les conclusions de l'étude montrent que l'utilisation des voies existantes permet une liaison aussi rapide que la voie nouvelle pour des trains sans arrêt pour les liaisons locales (Bayonne-Saint Sébastien). Autrement dit, "la voie nouvelle n'apporte rien au trafic local en temps de parcours".

Pour les liaisons internationales (Paris-Madrid) et régionales longue distance (Bordeaux-Bilbao par exemple), le gain de temps permis par la LGV en Pays Basque pour une dizaine de trains par jour ne s'arrêtant pas au Pays Basque est marginal (2 à 4%), selon les conclusions du Citec.

Il convient donc, selon les élus, "de s'interroger sur l'intérêt d'un investissement de 2 milliards d'euros pour permettre à une dizaine de trains par jour, ne s'arrêtant pas au Pays Basque, de gagner 14 minutes supplémentaires (2 à 4% de leur temps de parcours)".

Pour les élus concernés, la construction de la nouvelle voie en Pays Basque n'est justifiée "ni par la saturation des voies existantes, ni par le gain de temps".

Réclamant une modernisation des voies existantes, les élus du Pays Basque vont demander l'arrêt immédiat des études et l'abandon du gel du tracé en Pays Basque lors du comité de pilotage du GPSO du lundi 9 janvier.

L'étude de CITEC http://www.cc-sudpaysbasque.com/fileadm ... EC-LGV.pdf
Didier 74
 

Re: GPSO: la saga des LN du Sud Ouest

Messagepar Didier 74 » 09 Jan 2012 13:11

20 minutes Bordeaux, 9 janvier
la lgv prête à filer vers l'espagne

transports Réunion décisive aujourd'hui à Bordeaux pour le tracé du GPSO

Le comité de pilotage du Grand projet ferroviaire du Sud-Ouest (GPSO) se réunit aujourd'hui à Bordeaux, pour présenter le fuseau de 500 mètres de large où passeront les 417 kilomètres de lignes nouvelles entre Bordeaux, Toulouse et l'Espagne. Explications, avec Christian Maudet, chef de projet GPSO chez RFF.

Ce que le comité de pilotage va décider aujourd'hui. « Il n'y aura pas de modification majeure du tracé, en revanche il y a encore des points qui posent problème. Dans le secteur d'Auvillar, il y a le choix entre passer sous l'autoroute A62, ou la contourner. La solution devrait retenir une partie en tunnel et une partie à l'air libre. Sur Agen il existe un tracé qui passe au-dessus de la Garonne, et un autre en tunnel car le relief est très accidenté. Même si cela engendrera un surcoût de 100 millions d'euros, le tunnel sera sans doute retenu. »

Les enjeux de la LGV. « Il s'agit de créer une continuité de lignes grande vitesse entre la France et l'Espagne, afin de désenclaver la péninsule ibérique. En raison des courbures de la ligne actuelle, il est impossible d'y faire rouler des trains à 320 km/h. L'objectif de la LGV est aussi d'augmenter la part du trafic de marchandises sur rail entre la France et l'Espagne, qui ne représente que 4 %. Sur l'autre branche, en mettant Toulouse à 3h15 de Paris, nous espérons capter la clientèle qui prend l'avion, soit deux tiers des déplacements vers Paris. »

La polémique. La ministre de l'Environnement a déclaré le 15 décembre qu'il fallait « remettre à plat les projets de LGV non engagés ». Avant de préciser que le GPSO ne serait pas concerné. « Nous n'étions pas inquiets car le GPSO est un des projets les plus avancés ».

Chiffres
Les travaux du GPSO doivent débuter avant la fin de l'année 2017, c'est-à-dire au moment de la mise en service de Tours-Bordeaux. Ils doivent être achevés entre 2022 et 2024. D'un montant de 12 milliards d'euros, ce projet devrait aussi être financé en partie par le privé.
Didier 74
 

Re: GPSO: la saga des LN du Sud Ouest

Messagepar Didier 74 » 10 Jan 2012 9:18

Sud Ouest, 10 janvier
Projet LGV : les tracés confirmés malgré la mobilisation

Les tracés sont confirmés. Hier, les associations d'opposants aux futures LGV Sud ont manifesté à Bordeaux et ont été rejoints par 80 élus basques.

Pas de surprise. Le tracé des futures LGV Sud (Bordeaux-Hendaye et Bordeaux Toulouse) a été confirmé lors du comité de pilotage du grand projet ferroviaire du Sud-Ouest hier à la préfecture de la Gironde.

En Gironde, 150 kilomètres de voies en gros projetées. Au départ de Saint-Médard-d'Eyrans, une ligne commune jusqu'à Captieux puis une ligne propre pour Hendaye droit vers le sud et une voie propre à Toulouse vers l'est.

Deux manifestations
Le projet suit donc son chemin mais la contestation aussi. Deux manifestations ont été organisées hier à Bordeaux au moment où se déroulait la réunion du Comité de pilotage (Copil). L'une au pied de la cathédrale Saint-André. L'autre au pied de la préfecture. Les deux manifestations se rejoignant par la suite.

Le premier rassemblement ressemblait fort à celui déjà organisé à Bordeaux. Sous la fameuse arche en plastique gonflée ici ou là et sur laquelle les opposants disent « Non à la LGV » mais « Oui au ferroviaire sur les lignes existantes ». Une cinquantaine de personnes, pas plus mais toujours aussi déterminées. Il s'agissait principalement des membres des associations rattachées à la coordination interdepartementale.

« On dit que nous menons un combat d'arrière-garde, c'est plutôt un combat d'avant-garde. C'est l'avenir des finances publiques que nous protégeons », martèle Philippe Barbedienne, chef de file de la Sepanso.

« Un projet inutile et ruineux », déclare avec tout autant de force Patrick Vaccari au nom de la coordination 47 « En 2006, on nous parlait de 2,9 millions d'euros, en 2008 de 4,3 millions d'euros, aujourd'hui, il est question de 7,8 millions. Tout cela, pour rien ! », dit-il.

Les opposants brandissent les études qu'ils ont menées ou fait mener pour prouver que les voies existantes ne sont aucunement saturées et que ces dernières bien rénovées pourraient permettre aux TGV de rouler à 220 à l'heure. « Une LGV vraiment inutile », soutient Monique de Marco, l'une des rares élues (Vertes) d'Aquitaine présentes aux côtés des manifestants.

Les Basques en force
Dans la seconde manifestation, on comptait essentiellement des élus. Ceints de leur écharpe tricolore, 80 maires ou adjoints des Pyrénées-Atlantiques ont débarqué sur le coup de 15 heures devant la préfecture.

Il ne manquait qu'une banda pour créer l'ambiance. L'atmosphère n'était pas à la fête cependant. Les élus étaient là pour rappeler leur opposition totale au projet de LGV. Pas trop tard ? « Au contraire, c'est le moment d'enfoncer le clou ! », note Paul Larroque, président de la communauté de communes de Nive-Adour « Les assises ferroviaires ont démontré que nous avions raison. De telles dépenses ne peuvent pas être engagées sans des études approfondies. C'est ce que demande le ministre, c'est que nous réclamons aussi. »

« Il faut un moratoire »
En attendant, les élus ont réalisé leurs propres études qui « démontrent que le réseau existant peut largement faire face aux besoins » et ont obtenu fin décembre la mise en place d'un observatoire qui commence à juger de façon neutre et impartiale les capacités des lignes existantes. « Ce qu'il faut, c'est un vrai moratoire ! », lance Alain Iriart, le premier conseiller général basque à avoir combattu le projet. Tout comme une dizaine d'autres élus, ce dernier a été recu par le préfet Stefanini et des représentants de l'administration. Durant plus d'une heure, ils ont expliqué leurs positions, présenté le fruit de leurs études et clairement indiqué qu'ils refusaient de suivre les autorités sur la voie choisie : « En tant qu'élus, nous avons des responsabilités, des devoirs. On ne peut pas cautionner un projet qui mènera tout droit à un gouffre financier. » Surtout en cette période de crise…

Tracé sud sous réserve

Hier, le comité de pilotage du GPSO a suivi les élus agenais en choisissant le tracé sud sous conditions.

Le comité de pilotage du GPSO a suivi les élus agenais en choisissant le tracé sud sous conditions.

C'est confirmé. Hier soir, le comité de pilotage (Copil) du Grand Projet Sud-Ouest (GPSO) réuni, à Bordeaux autour du préfet de région Patrick Stefanini, a opté pour le tracé LGV Bordeaux-Toulouse H226, sur la portion de l'Agenais. Et de renoncer (du moins pour le moment) au tracé H222 qui enjambait, via deux viaducs, la Garonne sur la commune de Boé, frôlant Boé-bourg et ses habitations.

Les élus de la Communauté d'agglomération d'Agen (CAA) et les élus boétiens avaient vigoureusement protesté contre le tracé H222 initialement privilégié par RFF. Un tracé que Réseau ferré de France (RFF) lui-même dans ses études évoquait comme néfaste d'un point de vue environnemental et humain puisqu'il traversait la Garonne site classé Natura 2000, « entraînait un franchissement des gravières de Layrac et le déménagement de l'entreprise les exploitant » et passait « à proximité de Boé-Bourg induisant une modification du cadre de vie de ses habitants ». RFF le comparait alors avec le tracé Sud (H226) plus favorable d'un point de vue environnemental grâce à la présence d'un tunnel d'environ 2,2 km, sous les coteaux de Gascogne à Moirax, entre la RN21 et l'A62, et à un évitement des gravières par le Sud. »

Layrac « sacrifié »
On peut alors se demander pourquoi le tracé H226 n'a pas été proposé d'entrée. La réponse est une affaire de sous ou plutôt de millions d'euros. Dans son étude comparative, RFF avance les deux factures : coût total de 526 millions d'euros pour la portion H222 et de 647 millions d'euros pour le H226 et ce, quand le coût total de la ligne LGV Bordeaux-Toulouse voit sa facture grimper de mois en mois pour atteindre l'estimation de 7,8 milliards d'euros. Autant dire qu'hier, au Copil, le surcoût financier engendré par l'option Sud a été posé sur la table. En clair, RFF pourra s'y tenir à condition que les collectivités locales s'engagent à mettre la main à la poche. Le préfet va poser la proposition sur le bureau de la ministre de l'Écologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, et la décision finale dépendra du tour de table financier. Du côté des élus agenais, on s'estime satisfaits mais la prudence règne quant aux cordons de la bourse et la difficulté à les dénouer. Car ici, nul ne souhaite s'engager à augmenter sa participation au financement d'une ligne dont le coût global est déjà contesté.

Reste que si Boé sera épargné par la LGV, Layrac, en revanche va voir sortir le bolide ferroviaire à quelques mètres de son bourg, et de son église classée du XIIe siècle. Inutile de dire que l'association Ouvrons l'Oeil en Layracais est vent debout. Depuis longtemps, elle milite pour un tracé qui éviterait aux habitants du village de voir le train sous leurs fenêtres. Hier soir, l'association parlait d'une « trahison du président de la Communauté d'agglomération d'Agen et du maire layracais et de son conseil municipal qui n'ont pas défendu notre village ». « Layrac est condamnée à la double peine à perpétuité : payer et subir. Nous allons sortir les fourches ! »

Le maire, Pierre Pujol n'entend pas lui non plus rester les bras croisés. « S'il faut j'irai plus haut que la ministre ! »

Que pensent-ils du choix du tracé ?

Jean Dionis du Séjour, président de la CAA
« Ce tracé sud était le seul de nature à préserver l'enjeu patrimonial. S'agissant des conditions financières du Copil, l'Agglo aura l'exigence qu'une démonstration complète du surcoût soit faite, même si elle marque une grande réserve sur le principe d'un complément de financement des collectivités. »

Christian Dézalos, maire de Boé et conseiller général
« Je suis satisfait que le point de vue des élus locaux ait été entendu et les impacts environnementaux et humains pris en compte par RFF et les pouvoirs publics. D'autant que seules des considérations financières justifiaient l'option H222. Reste la question du bouclage financier du tracé sud.
Pierre Pujol, maire de Layrac
« La décision du Copil est inadmissible et politiquement contraire à l'intérêt général à une heure où tout le pays est soumis aux économies ! Pour Layrac, c'est un désastre avec la disparition de 93 habitations ! Le tunnel va débouler au pied du prieuré et nous aurons un pont sous les yeux de 14 m. »

« Nous nous battrons pour la LGV »

Quelques heures après la manifestation de 80 élus basques à Bordeaux contre la LGV suite à la divulgation du tracé au sud de Bordeaux, le patron du Conseil général réaffirmait sa position sur ce dossier ô combien épineux politiquement. Et il a d'abord lancé : « Nous nous battrons pour que la LGV parvienne en Béarn et en Bigorre ». Moins belliqueux, mais explicite tout de même, il ajoutait à propos de la partie basque : « Nous restons vigilants quant au tracé de la LGV au Pays basque, et la nécessité qu'une ligne à grande vitesse relie Bordeaux à l'Espagne ».

Autrement dit, s'il entend les arguments d'un Pays basque à préserver, il n'en envisage pas moins que les TGV y défilent un jour à grande vitesse.

Mais c'est sur un dossier moins attendu que Georges Labazée a pu surprendre, en parlant de la problématique des « low-cost ». « Nous allons modifier notre règlement d'intervention sur le transport aérien afin de financer les low-cost et j'appelle également de mes vœux la création d'une structure commune aux deux aéroports afin de donner plus de force à notre territoire en matière de transport aérien. » Le président du Conseil général avait bien entendu en tête la perte de passagers sur Pau-Uzein depuis que Ryanair a quitté le ciel béarnais pour rejoindre, pour partie et vers Charleroi, celui de Biarritz. On sait que la CCI Pau-Béarn avait décidé de ne plus payer les aides marketing exigées par le géant irlandais pour poser ses avions à Uzein. Des aides d'ailleurs prises en charge par les collectivités locales. Et Georges Labazée entend que cette « structure commune » travaille avec les collectivités locales qui le voudront bien afin de financer ces vols à bas coût mais à fort potentiel touristique. L'annonce du retour du low-cost sur Pau ?
Didier 74
 

Re: GPSO: la saga des LN du Sud Ouest

Messagepar Didier 74 » 10 Jan 2012 13:34

La République des Pyrénées, 10 janvier
Les Landes troublent l'arrivée de la LGV en Béarn

En plaidant pour une amélioration de la ligne existante, les Landais troublent un peu plus le dossier de la desserte LGV du Béarn.

C'est un coup de théâtre dans le dossier de la desserte LGV Béarn-Bigorre. Alors qu'il avait voté en janvier 2009 une délibération pour que le Béarn soit desservi par la grande vitesse via une liaison directe depuis Mont-de-Marsan (1), le département des Landes révise actuellement sa position. Et devient partisan d'un aménagement de la voie existante.

Plus question donc pour les Landais d'envisager un axe direct vers Pau par la Chalosse, ni même un shunt (barreau ferroviaire) entre Dax et Orthez. Même si elle n'a pas encore été traduite par un nouveau vote, cette position a été révélée fin décembre à Mont-de-Marsan, par la voix de Robert Cabé, maire d'Aire-sur-l'Adour et premier vice-président du Département que dirige Henri Emmanuelli, lors du premier atelier thématique organisé par Réseau Ferré de France sur ce dossier.

Georges Labazée : « Je m'en tiens au calendrier »
Arguments avancés, le refus de nouvelles saignées dans un territoire déjà impacté par l'A65, mais aussi le coût du projet et son manque de rentabilité.

Chez RFF, comme au conseil général des Pyrénées-Atlantiques, on a en tout cas pris connaissance de cette position. Interrogé en marge de ses voeux hier soir, le président du conseil général Georges Labazée ne souhaitait pas vraiment la commenter. « Pour l'instant, je m'en tiens au calendrier. Avec un débat public toujours prévu fin 2012-2013. Et c'est à l'issue de ce débat que RFF décidera pour le tracé. »

Côté RFF, Jacques Cotou, chargé de mission pour Béarn-Bigorre, note que l'option de l'aménagement de l'existant peut tout à fait être incluse dans les quatre scénarios appelés à être étudiés lors du débat public. Et hier soir à Bordeaux, le directeur régional de RFF, Bruno de Monvallier, indiquait d'ailleurs qu'il y avait de fortes chances qu'elle le soit.

Les Landais à l'unisson, les Béarnais divisés
Même si cela ne bouscule pas le calendrier et que ledit débat est toujours envisagé fin 2012, le revirement landais devrait peser dans le choix final. C'est désormais tout un département, très concerné par le tracé, qui se positionne, au diapason, d'ailleurs de ses deux principales collectivités, les communautés d'agglomération des Landes et Mont-de-Marsan qui ont déjà affirmé leur refus de nouvelles trouées.

Bref, les Landais sont à l'unisson alors que les Béarnais restent divisés. Et offrent du pain béni à RFF que beaucoup soupçonnent justement de pencher pour cet aménagement de l'existant. Sachant que pour afficher des normes LGV, la voie actuelle doit voir tous ses passages à niveaux supprimés et pas mal de courbes rectifiées.

(1) précisément en longeant l'A65

Le chiffre
5. C'est le nombre de projets désormais en lice pour la desserte du Béarn par la LGV : Mont-de-Marsan-Pau ; Dax-Orthez-Pau ; le long de l'A65 ; et Mont-de-Marsan-Tarbes-Pau. Il faut maintenant y ajouter l'aménagement de la ligne existante.

Les tracés vers Hendaye et Toulouse validés hier
Le comité de pilotage sur les Grands projets du Sud Ouest (GPSO), c'est-à-dire les projets des futures LGV Bordeaux-Toulouse et Espagne, qui s'est tenu hier à Bordeaux est une « étape majeure » selon les termes de Martin Malvy, président de la région Midi-Pyrénées, présent au même titre qu'Alain Rousset, son homologue d'Aquitaine.

Les deux hommes arboraient le sourire après les inquiétudes - levées - sur le financement des GPSO. Cette réunion était perturbée, de loin, par la présence de 80 élus du pays Basque, rassemblés à proximité de la préfecture, sous une arche gonflable où était inscrit « Non à la LGV ».

Travaux prévus en 2017
Malgré tout, élus, représentants de l'Etat et responsables de Réseau ferré de France (RFF) ont confirmé le tracé définitif des deux tracés de LGV. Cinq options de tracé restaient à confirmer dont trois dans le Pays basque : à Arcangues, Biriatou et St-Jean-de-Luz. Pour chacune de ces zones, une hypothèse de tracé a été retenue.

Sur la polémique de construire ou non une ligne nouvelle, le préfet coordinateur, Patrick Stéfanini, a tenu à préciser que les dés n'étaient pas tous jetés : « C'est une chose d'arrêter une proposition de tracé, c'en est une autre de prendre la décision de construire une ligne nouvelle ».

« Impossible dans 15 ans »
« Il faut rappeler que nous faisons un projet pour plus d'un siècle », lâche Alain Rousset, ardent défenseur du projet. « Et si on laisse aujourd'hui filer ce dossier, dans 15 ans, du fait de la forte urbanisation du Pays basque, il sera impossible de le faire. » D'ailleurs, ce comité de pilotage a approuvé le principe d'achats fonciers par anticipation, notamment pour les terrains agricoles et viticoles.

De manière plus générale, d'ici fin janvier, le préfet doit envoyer ces propositions de tracé définitif à la ministre de l'écologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, dans l'attente d'une réponse avant les élections présidentielles.

Restera un peu plus d'une année et demi pour les études complémentaires estimées à 19,5 millions avant l'enquête d'utilité publique en 2013, pour une déclaration d'utilité publique en 2014 et des travaux à partir de 2017.

Des ateliers pour préparer le débat public
RFF organise actuellement des ateliers, non-public mais avec élus et associations, afin de préparer la saisine de la commission du débat public. L'un a eu lieu à Mont-de-Marsan, un autre est prévu à Orthez demain, avant une séance à Tarbes puis une synthèse à Pau. Objectif, constituer le dossier de la liaison avec le Béarn-Bigorre dans la perspective du débat public. Un comité de pilotage est ensuite prévu en février pour examiner les conclusions de ces ateliers. Tous ces éléments seront ensuite envoyés, fin février, à la commission nationale du débat public (CNDP). Et ce sera à elle de décider, dans les deux mois, de l'opportunité d'organiser, ou non, un débat public sur ce sujet.
Didier 74
 

Re: GPSO: la saga des LN du Sud Ouest

Messagepar Didier 74 » 02 Fév 2012 10:38

La Dépêche du Midi, 2 février
Lespinasse. LGV-TER: mobilisation des élus pour une halte ferroviaire

Les promeneurs et les touristes qui arpentent le canal de Garonne ne savent pas encore que cette écluse est vouée à disparaître pour faire place au TGV.

Les Lespinassois sont-ils condamnés à regarder les trains passer ? C'est la question que tout le monde se pose à Lespinasse et qui devrait, dans les semaines à venir, faire débat dans les foyers ! Quant aux élus, leurs inquiétudes sont bien réelles, assez pour provoquer un conseil municipal exceptionnel, lundi 30 janvier, car à l'issue des différentes réunions sur l'aménagement ferroviaire des 4 voies entre Saint- Jory et Toulouse Matabiau, aucune halte ferroviaire n'est actée à ce jour à Lespinasse.

La ville réclame son dû
Pour le maire Bernard Sancé, il est temps de réagir et de demander officiellement à la préfecture, Réseau ferré de France, Conseil général, Conseil régional eCommunauté du Grand Toulouse d'acter enfin la création de cette gare, attendue par la ville... depuis 1891. Il explique : « Il semblerait que toutes les haltes actuelles soient maintenues et pour certaines, déplacées de quelques centaines de mètres. Une seule commune ne serait toujours pas desservie par le réseau TER : Lespinasse !

Il fustige : « La SNCF et RFF sont propriétaires de 36 hectares. Cette gare de triage a totalement défiguré notre commune et il est aujourd'hui impensable d'entendre dire que le foncier serait un problème et que le coût de la réalisation serait trop important. Il nous semble dérisoire quand on connaît le montant total de l'opération ».Est-il besoin de rappeler que la ville de Lespinasse a payé un lourd tribut avec l'implantation de sa gare de triage et la destruction de son centre-ville, au début des années 40.

Les écluses sacrifiées
Récemment, c'est la forte mobilisation d'un millier de personnes dans la rue et le soutien de nombreux élus de la région qui ont permis d'éviter à la commune, de connaître à nouveau un désastre, avec le passage de la future LGV. Toutefois,avec le tracé «D» retenu, l'insertion de deux voies supplémentaires va immanquablement mettre à mal son patrimoine et son environnement, avec la destruction de ses deux maisons éclusières encore en service, situées le long du canal de Garonne. Un sacrifice dur à envisager pour les élus qui veulent obtenir, en contrepartie, une halte ferroviaire, même si pour cela, ils doivent à nouveau battre le pavé !
Didier 74
 

Re: GPSO: la saga des LN du Sud Ouest

Messagepar Didier 74 » 09 Fév 2012 10:02

lejpb.com, 9 février
LGV : LAB interpelle les chambres consulaires

Le syndicat LAB transport a indiqué vouloir interpeller les chambres consulaires de la Communauté autonome basque et d’Aquitaine en vue de la mobilisation prévue aujourd’hui à la CCI de Bayonne en faveur de la LGV.

Jeronimo Prieto, membre de LAB, explique que son syndicat “interpelle les chambres consulaires du Pays Basque sur la situation du transport ferroviaire aujourd’hui”. “Nous aurions préféré que ces institutions se mobilisent pour des projets d’amélioration des trains du quotidien et de l’écomobilité plutôt que pour un projet ruineux et inutile”. Le syndicaliste s’“étonne du silence des chambres par rapport à la situation actuelle du ferroviaire”. Il pointe ainsi la “dégradation du service des TER, surtout depuis le 11 décembre 2011 [mise en place des nouveaux horaires, ndlr]”. Le syndicat dénonce la “vétusté du matériel, les temps de trajets plus longs et les horaires supprimés”.

LAB s’inquiète aussi de la “suppression quasi totale” des trains de nuit et la disparition des correspondances à Hendaye pour la Palombe bleue à destination de Paris. “Les passagers arrivant de Madrid, Barcelone et de Galice n’ont plus possibilité de correspondance à Hendaye lorsque ce train circule”.

Le représentant syndical s’étonne que les chambres de commerce, qui “sont des acteurs censés être soucieux du développement économique et touristique du Pays Basque”, ne prennent pas en compte “l’urgence de répondre aux besoins de mobilité et d’aménagement du territoire du Pays Basque en investissant dans les trains du quotidien et pas dans un projet de LGV, ruineux et inutile”.

Pour conclure, Jeronimo Prieto rappelle que “le syndicat LAB, en tant que membre du Collectif en train Pays Basque, appelle à soutenir toutes les mobilisations en faveur des trains du quotidien”.
Didier 74
 

Re: GPSO: la saga des LN du Sud Ouest

Messagepar Didier 74 » 14 Fév 2012 10:21

Les Echos Judiciaires Girondins, 14 février
SNCF / LGV Paris-Bordeaux : Le plus important chantier de France

La direction régionale de la SNCF Aquitaine/ Poitou-Charentes : 2 régions, 9 départements, 2730 km de lignes, 270 gares desservies, 8 000 salariés.

Côté trains, l’année 2011 a été marquée par la mise sur les rails de nombreux chantiers. Une modernisation du réseau ferré qui a pour conséquence des perturbations pour les usagers qui devraient se poursuivre en 2012, face à l’ampleur des travaux dans la perspective de la LGV Paris/Bordeaux. Tour d’horizon avec Pierre Boutier, directeur régional de la SNCF Aquitaine et Poitou-Charentes...

Echos Judiciaires Girondins : L’année 2011 a été celle de la transformation de la gare de Bordeaux...
Pierre Boutier : Le 30 septembre, nous avons inauguré la nouvelle gare de Bordeaux Saint-Jean transformée en hall d’échanges. On a constitué une galerie intérieure au bâtiment qui permet de circuler parallèlement et des cheminements verticaux en complément.

EJG : Le changement doit se poursuivre...
P. B. : Pour 2017, avec l’arrivée du TGV en deux heures entre Bordeaux et Paris, il faut conduire une nouvelle adaptation de la gare. Avec nos partenaires, nous avons fixé les objectifs. Nous aurons en gros le double de voyageurs par rapport à la fin de la première décennie des années 2000 passant de 9 à 18 millions.

EJG : On prévoit un doublement de la gare...
P. B. : Il y a déjà une double entrée puisqu’on peut arriver côté centre ville et les voyageurs utilisent déjà l’accès Belcier. L’idée est de continuer à exploiter les réserves foncières qui existent du côté où se sont installés les loueurs de voitures pour construire une deuxième extension de la gare d’ici 2017. Nous en sommes dans les études d’avant projet, soit 4 millions répartis entre toutes les parties pour décider au plus tard au dernier trimestre 2012 du projet final et du partage de son financement.

EJG : Vous prévoyez de mettre en place dans cette perspective une liaison plus rapide avec l’aéroport...
P. B. : A la fin de notre décennie, une fois que Paris/Bordeaux se fera en deux heures et avant l’étape suivante Bordeaux/Toulouse en une heure, un quartier de 30 000 habitants aura émergé. L’objectif est, dans cette perspective, de relier l’aéroport et les deux zones économiques que seront la gare et Mérignac.

EJG : Ces grands chantiers perturbent le trafic et occasionnent des retards...
P. B. : Quand on engage des travaux, les conséquences sont des allongements de temps de parcours. Les clients sont prévenus, ce qui constitue une différence avec des retards... Il y a un deuxième risque : disposant d’infrastructures ferroviaires limitées, nous avons, lors d’aléas, une capacité moindre pour y faire face.

EJG : Vous êtes très sévère sur le constat que vous faites de l’état du réseau...
P. B. : Nous avons sur le grand Sud-Ouest non seulement un projet de construction d’une ligne nouvelle entre Tours et Bordeaux et également entre Le Mans et Rennes, mais surtout la remise en état du réseau ferré national qui est vétuste. Les deux établissements publics, Réseau Ferré de France et la SNCF ont commandité un audit dans le courant des années 2000 qui avait, tout particulièrement dans ce secteur géographique Aquitaine/ Poitou-Charentes, mis l’accent sur ce constat. Quand on ne remplace pas les voies, il y a de plus en plus de problèmes...

EJG : Des problèmes pour les clients donc jusqu’à quand ?
P. B. : Jusqu’en 2017, puisque vous avez la conjonction de la rénovation de réseau et de la construction de la ligne nouvelle avec ses raccordements et la mise au gabarit des voies ferrées de cet axe atlantique pour l’autoroute ferroviaire. Actuellement, Réseau Ferré de France renouvelle totalement les voies entre Bordeaux et Angoulême. On roule à 60 kilomètres/heure entre Coutras et Angoulême puisque chaque nuit pendant neuf heures, les équipes interviennent sur une des deux voies, remplacent les rails, les traverses, et restituent durant la journée la voie à vitesse réduite...

EJG : Des chantiers qui ont des conséquences pour des clients qui voient les tarifs augmenter...
P. B. : Je trouve la hausse de nos tarifs modérée quand vous la comparez à celle des autoroutes ou des autres compagnies de chemin de fer en Europe. La hausse des tarifs grandes lignes de 2,5% au 1er janvier dont 1,5% de TVA est raisonnable.

EJG : Le nombre de vos clients est en augmentation...
P. B. : Au moment du changement des horaires en décembre dernier, certains avaient craint un big bang. A part quelques détails, la fréquentation est là. En 2011, la fréquentation TGV sur l’axe atlantique a crû de 4,7% et TER Aquitaine de 6,7%.

EJG : Où en sont les problèmes sur certaines lignes TER en Gironde ?
P. B. : Nous sommes passés de 88,4% de trains à l’heure en 2010 à 89,2% en 2011. Mais ce n’est pas suffisant puisque lorsque les clients laissent leurs voitures pour prendre le transport public, ils attendent un haut niveau de service. Il nous faut aller plus loin. Avec le Conseil Régional et Réseau Ferré de France, nous avons un plan d’action pour faire progresser ce dossier.

EJG : Le gros point noir se situe où ?
P. B. : Le Médoc n’en est plus un, Arcachon l’est encore car nous remplaçons des appareils de voie.

EJG : Le contexte économique ne vous inquiète pas sur les futurs chantiers ?
P. B. : Dans la durée, la crise pourrait avoir des conséquences sur l’extension ou la régénération du réseau. La région a par exemple commandé un nombre important de nouveaux matériels TER, ce qui représente un investissement de plus de 300 millions d’euros...

EJG : La SNCF a embauché en 2011...
P. B. : Nous avons embauché 312 personnes sur l’Aquitaine et sur le Poitou-Charentes. Nous avons 4% de nos effectifs en alternance. En 2012, nous allons poursuivre sur cette lancée avec un premier volet de 172 re- crutements.

EJG : Si vous deviez retenir un chiffre pour l’année 2012 ?
P. B. : C’est celui d’un milliard d’euros qui correspond à la somme que l’ensemble des parties ont décidé d’investir entre Tours et Bordeaux pour rénover l’infrastructure et connecter la ligne nouvelle en construction avec le réseau existant. Ce qui n’inclut pas la construction de la ligne nouvelle. C’est le chantier le plus important de France.
Didier 74
 

Re: GPSO: la saga des LN du Sud Ouest

Messagepar Didier 74 » 17 Fév 2012 9:26

izgood Wrote:Après le Lot et Garonne, le Gers menace de ne pas payer sa part pour les LN, voir Sud ouest :

http://www.ladepeche.fr/article/2012/02 ... enace.html

C'est un article de La Dépêche du Midi.
Didier 74
 

Re: GPSO: la saga des LN du Sud Ouest

Messagepar Didier 74 » 24 Fév 2012 13:33

La Dépêche du Midi, 23 février
Agen. LGV : feu sur le budget

Les élus qui militent pour un aménagement des lignes existantes pensent avoir le vent en poupe, alors que les collectivités refusent de s'engager sur le financement.

Ce n'est pas la girouette qui tourne, c'est le vent ? La centaine d'élus rassemblée sous la bannière d'Alternative LGV, qui milite pour un TGV sur les voies existantes aménagées, a en tout cas le sentiment de l'avoir en poupe, depuis que le blizzard budgétaire s'est mis à souffler, crise oblige, sur les finances des collectivités locales concernées par le projet estampillé Réseau Ferré de France (RFF) et SNCF, qui se chiffre à 7,8 milliards d'euros.

Bilan d'étape. Les porte-drapeaux de cette « fronde », née il y a un an et demi, se sont donc livrés, mardi matin devant la préfecture, à un bilan d'étape aux accents triomphants, couronné par l'immolation de ce « fuseau LGV » dont ils ne veulent pas.

« Depuis quinze jours, les événements se précipitent, pavoise le conseiller général Raymond Girardi, coprésident de l'association. Le coût exorbitant du projet RFF-SNCF nous donne raison ». Comprendre que le plan de financement du projet LGV s'étiole… à grande vitesse.

Qui va payer ? à ce jour, rappelle son homologue Bernard Faucon-Lambert, « la région Aquitaine et les départements des Landes et du Lot-et-Garonne sont les seules collectivités à être encore engagées ». Et encore, le président du conseil général, Pierre Camani, a fait savoir que le département ne participerait pas au financement de la ligne Toulouse-Bordeaux. Le conseil général ne reste donc officiellement engagé « que » pour la ligne Tours-Bordeaux, qui exigera cette année une participation de 6,7 millions d'euros.

Et l'état ? « Tours-Bordeaux, c'est une très bonne chose, dit Raymond Girardi, mais ce n'est pas au conseil général de payer, c'est à l'état d'assumer sa mission de service public et d'aménagement du territoire ». Il récapitule : « La région Poitou-Charentes et les départements traversés par la ligne Tours-Bordeaux ont annoncé qu'ils ne paieraient pas, quand Martin Malvy laisse entendre que la région Midi-Pyrénées ne financera rien, alors qu'en Aquitaine, les Landes et les Pyrénées-Atlantiques ont annoncé qu'elles ne paieraient pas pour Tours-Bordeaux ». Alternative LGV a prévu d'interpeller le préfet de région, coordinateur du projet.

Un projet à 5 milliards de moins. Du coup, l'étude commandée par les élus rebelles pour faire circuler les TGV sur les lignes existantes, qui chiffre l'affaire à 2,7 milliards d'euros, n'en a que plus d'attrait, estiment-ils, et ils se disent persuadés de faire de nouveaux émules au fil de leurs réunions publiques. « Notre projet est bien moins difficile à financer, et il est réalisable dans les 3 ans, ce qui ferait un gain de temps de 10 ou 15 ans », conclut Bernard Faucon-Lambert.

« Nous avons toujours dit que le montage financier du projet porté par la SNCF et RFF était un château de cartes, et que l'édifice s'effondrerait au premier coup de vent violent. C'est exactement ce à quoi nous assistons en ce moment… ».
Raymond Girardi, coprésident d'Alternative LGV

rendez-vous aujourd'hui à l'agglo d'agen
Les élus d'Alternative LGV iront présenter leur étude « alternative » de TGV sur des voies existantes aménagées aux élus de la communauté d'agglomération d'Agen (CAA), ce jour, à 19 heures.

Le chiffre : 100
élus > Au sein d'Alternative LGV. Ils sont Lot-et-Garonnais dans leur grande majorité, mais il en vient aussi de Gironde et du Tarn-et-Garonne.
Didier 74
 

Re: GPSO: la saga des LN du Sud Ouest

Messagepar lgv2030 - eomer » 29 Fév 2012 8:14

Le cabinet Claraco parle désormais de 12 G€ pour Bordeaux-Toulouse-Espagne...ils ne sont pas Marseillais pourtant.
Cela me parrait largement surévalué et on doit pouvoir boucler le tout pour 5 G€ (allez, je vous accorde un milliard de Plus pour la partie française du tunnel frontière).
Salutations,
Eomer pour lgv2030

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