[Infrastructure] LGV du Sud Ouest

Le Forum des passionnés de rail et de caténaires...

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Re: [Infrastructure] LGV du Sud Ouest

Messagepar Didier 74 » 02 Fév 2013 13:52

Sud Ouest, 29 janvier
Les opposants à la LGV au sud de Bordeaux plu s mobilisés que jamais

Opposants girondins et lot-et-garonnais étaient réunis hier à Bordeaux.
L'objectif : informer les élus des conclusions des études alternatives à celles de RFF sur le Bordeaux-Toulouse.

Ils n'étaient pas plus de 70 militants, élus et sympathisants, réunis hier soir à Bordeaux à l'invitation du groupe Europe Écologie-Les Verts (EELV) du Conseil régional pour débattre des prolongements de la ligne à grande vitesse vers Toulouse et Hendaye. Mais le moment choisi, semble-t-il de longue date, par ces opposants au Grand projet Sud-Ouest (GPSO) pour informer des études alternatives à celles plus officielles de Réseau ferré de France (RFF), était visiblement le bon. « Nous avons voulu que les élus de nos collectivités puissent avoir une information complète avant qu'ils ne soient amenés à se prononcer sur de futurs financements de lignes nouvelles », résume Clément Rossignol, représentant des élus écologistes (EELV) à la Communauté urbaine de Bordeaux. « Nous avons la conviction que les partisans de ces grands projets d'infrastructures se trompent ou sont trompés lorsqu'ils croient que le développement économique suivra la mise en service de ces lignes nouvelles », a renchéri Bernard Péré, conseiller régional (EELV) du Lot-et-Garonne.

Commission Mobilité 21
Le bon moment car c'est seulement dans quelques jours que la commission Mobilité 21, appointée par le gouvernement Ayrault, remettra son rapport au ministre délégué aux Transports. Rappelons qu'elle est chargée de faire le tri entre les 60 projets routiers et autoroutiers prévus dans le Schéma national des infrastructures de transport (Snit). Et que personne ne sait comment pourront être financés tous ces projets (260 milliards d'euros) dans un contexte budgétaire très tendu.

Éva Sas, une des dix membres de cette commission, députée (EELV, Essonne), est d'ailleurs venue dire comment la commission Mobilité 21 allait procéder. Trois catégories de projets seront établies : ceux à réaliser d'ici à dix ans, entre dix et vingt ans, et au-delà de vingt ans. Elle a aussi précisé que les critères de performance écologique autant qu'économique seront également déterminants dans les recommandations à venir.

À quelques semaines des échéances, les opposants au projet de ligne nouvelle entre Bordeaux et Toulouse sont donc mobilisés. Ils ont rappelé à l'auditoire qu'il y avait mieux à faire que d'investir plus de 6 milliards dans quelque 270 kilomètres de ligne nouvelle pour un gain de temps modéré : « Seuls deux trains par jour feront le Paris-Toulouse sans arrêt comme sur le Paris-Marseille », a une nouvelle fois expliqué, convaincu, Bernard Faucon-Lambert, co-président de l'association Alternatives LGV, qui réuni des élus locaux de Gironde et du Lot-et-Garonne surtout. Celle-ci a financé, avec l'aide du Conseil général du Lot-et-Garonne, une étude qui plaide pour un renouvellement des lignes existantes, plus durable et moins coûteux. « Il va bien falloir qu'Alain Rousset intègre que le front du refus financier prend de l'ampleur chez les élus socialistes et même chez le président de la SNCF », ont prévenu hier Monique de Marco et Gérard Boulanger, deux opposants, sur ce sujet, au président du Conseil régional. Il le sait.

Source http://www.sudouest.fr/2013/01/29/les-o ... 75-626.php

31 janvier
Des acquisitions foncières pour la LGV

Réseau ferré de France met en œuvre un programme d'anticipation foncière
Le dispositif prévoit que RFF finance les acquisitions effectuées par la Safer.

Pour la ligne à grande vitesse Bordeaux-Espagne, Réseau ferré de France a décidé de prendre les devants au sujet de la maîtrise du foncier. Sans attendre la déclaration d'utilité publique, qui ne pourra être prise avant la fin 2014, puisque la phase d'enquête publique ne débutera qu'en fin de cette année 2013, RFF et ses partenaires de la future LGV se sont mis à la recherche des terrains qui seront nécessaires.

Mardi à Mont-de-Marsan, André Bayle, chef de la mission Grand projet ferroviaire du Sud-Ouest, et Francis Massé, président de la Safer Aquitaine Atlantique (1), ont signé une convention visant à la mise en œuvre d'un programme d'anticipation foncière. Il s'agit, tel que décidé par le comité de pilotage du GPSO du 9 janvier dernier, de mettre en réserve des surfaces agricoles et forestières situées à proximité des futures emprises de la nouvelle liaison ferroviaire.

Le principe s'applique à des propriétés agricoles ou forestières dont la mise en réserve peut être utile à la réalisation du GPSO, soit en raison de leur situation géographique, soit pour des possibilités d'échange, de compensation ou de transfert d'exploitation qu'elles offrent pour les usagers et propriétaires. Pour Francis Massé, « prendre de l'avance est très important, car cela permet de régler en toute tranquillité des questions qui peuvent être délicates et ne supportent pas l'à-peu-près. Nous l'avions vu au moment de régler les mêmes problèmes pour l'autoroute A 65, l'agriculture en a très peu souffert grâce à ce travail. »

Le dispositif prévoit que RFF finance les acquisitions effectuées par la Safer. Ce stock servira au moment de la réalisation du GPSO. Au stade actuel des études, environ 4000 hectares sont concernés par les futures emprises, dont 70% de forêts (quasi exclusivement en Aquitaine) et 30% de surfaces agricoles (moitié en Aquitaine et moitié en Midi-Pyrénées). Le budget alloué dans un premier temps pour toutes les acquisitions (bâti et foncier), en rapport aux 420 kilomètres de voie ferrée, s'élève à 16,5 millions d'euros, dont 6 millions pour le foncier : 3 millions pour les terres agricoles et 3 millions pour les forêts. Il correspond à environ 25% de la surface agricole concernée par le GPSO. « C'est la première signature de ce cofinancement partagé entre État, collectivités et RFF, explique André Bayle. C'est le début d'un long travail en commun qui doit durer plusieurs années. »

Le financement est assuré par l'État, RFF, les Régions Aquitaine et Midi-Pyrénées, et les six Départements concernés par le GPSO : Gironde, Landes, Pyrénées-Atlantiques, Lot-et-Garonne, Tarn-et-Garonne et Haute-Garonne.

Sur ce budget, la Safer Aquitaine Atlantique, qui couvre les départements Gironde, Landes et Pyrénées-Atlantiques, table sur une enveloppe d'environ 800000 euros. Pour le département des Landes, les emprises sont évaluées à 1800 hectares, dont 1300 de forêt et 150 de terres agricoles.

Les éventuelles compensations environnementales sont aussi prises en compte, pour protéger les ressources naturelles tout en participant à l'aménagement du territoire.

(1) Société d'aménagement foncier et d'établissement rural.

Source http://www.sudouest.fr/2013/01/31/rff-p ... 1-4720.php

1er février
Ste-Colombe-en-Bruilhois (47) : « On se tient prêts »

Pour réaliser la LGV, la seule base de travaux lot-et-garonnaise y serait implantée

Le plan de financement de la liaison Bordeaux-Toulouse, dont le coût est estimé à 8 milliards d’euros, n’est pas bouclé et la commission nationale chargée de hiérarchiser les projets de nouvelles lignes LGV ne s’est pas encore prononcée. Mais « la LGV se fera », a indiqué François Hollande, mi-janvier, lors d’une visite en Gironde. Alors Réseau ferré de France (RFF) continue à travailler sur le Grand projet pour le Sud-Ouest (GPSO). « On se tient prêts, résume Frédéric Perrière. Même s’il n’y a pas de date officielle de début de chantier, nous nous mettons en situation… »

Dans le cadre de ce projet, « tous les 70 kilomètres de voies environ », il faut créer une base de travaux pour la réalisation des équipements ferroviaires. Concernant la traversée du Lot-et-Garonne, cette base serait implantée… à Sainte-Colombe-en-Bruilhois. L’hypothèse officiellement retenue est « en cohérence avec le timing des travaux de la ZAC », poursuit l’adjoint au chef de projet GPSO.

Priorité à Camélat
En effet, la première phase de la technopole Agen-Garonne devrait entrer en activité en 2015, sur seulement trente hectares dans un premier temps. La base de travaux, qui s’étendrait sur 40 hectares « entre l’A 62 et la nouvelle ligne » occuperait ainsi temporairement une partie de la future technopole qu’elle libérerait une fois le chantier terminé.

Destinée à centraliser notamment les rails, longs de 120 mètres et uniquement transportables par voie ferrée, cette base temporaire ne peut qu’être installée à portée de voie. « De fait, notre priorité sera de réaliser la liaison de Camélat », ce pont qui enjamberait la Garonne à hauteur de Colayrac-Saint-Cirq afin, dans un premier temps, de relier par voie ferrée l’ancienne et la nouvelle gare, qui serait implantée entre le parc Walibi et la future ZAC. Ensuite, dans les plans de GPSO, « la voie suivra l’emprise de la ligne nouvelle pour rejoindre la zone de Sainte-Colombe ».

400 emplois pendant 4 ans
Là, après une phase de terrassement, de génie civil et d’équipement, environ 400 salariés sont censés investir ce village de chantier temporaire, aux alentours de 2019, pour le quitter « entre trois et cinq ans » plus tard.

Sur cette zone de triage ferroviaire « comparable à ce que l’on peut voir en gare d’Agen », les équipes de salariés travailleront « en trois huit ».

Retombées économiques
À la main d’œuvre issue d’entreprises locales partenaires, viendraient s’ajouter du personnel spécialisé qui se déplace de chantiers en chantiers et logent dans les hôtels et campings les plus proches.

Au gré de l’avancée du chantier, de longs trains viendraient y faire le plein de ballast, charger les traverses et autres supports de caténaires. Préfabriqués, bureaux et aménagements anti-bruits sont aussi prévus sur place. Si le projet voit bien le jour. Et après l’enquête d’utilité publique de GPSO, censée débuter en septembre.

En attendant, RFF s’organise et souligne l’importance des retombées économiques découlant d’une telle base de travaux. Un argument que les opposants au projet, réunis demain sur site, ne goûteront sans doute pas.

Source http://www.sudouest.fr/2013/02/01/on-se ... 75-710.php

2 février
LGV : le maire de Lourdes en renfort

Le projet de ligne grande vitesse (LGV) s'articule autour de cinq hypothèses. LGV Orthez oui ne retient que le scénario E. Il consiste à utiliser le tracé déjà existant pour irriguer le Béarn et la Bigorre : la fameuse « ligne pyrénéenne » par Dax, Orthez, Pau, Tarbes et Lourdes dont le maire, Jean-Pierre Artiganave, assistait, hier soir, à l'assemblée générale de l'association présidée par René Ricarrère.

Il est venu, en voisin et partenaire, défendre également la Pyrénéenne. « Sans le train, il n'y aurait pas eu Lourdes, ses six millions de visiteurs, ses 3,5 millions de nuitées et ses 1500 emplois industriels », dit-il. Selon lui, « cette solution ouvre une perspective réaliste et viable » qui n'écarte pas le centre Béarn-Bigorre situé entre les deux géants basque et toulousain. Mais il prévient : « Il n'y a pas de réelles volontés d'avancer dans le barreau Béarn-Bigorre. Soyons capables d'une synergie entre nos territoires ».

900 millions d'euros
René Ricarrère, pour sa part, estime que tout est encore possible : « Le président de la Région, Alain Rousset, pense, lui aussi, qu'il faut étudier la solution E. Il ne dit pas que c'est la meilleure mais trouve un intérêt à y regarder de plus près », explique René Ricarrère. « Avec un coût de l'ordre de 900 millions d'euro, c'est la moins chère. Et c'est aussi la plus écolo puisqu'il n'y aura pas d'emprises nouvelles à rechercher ».

Les militants de l'association ont sillonné le terrain, jusque dans les Landes, pour convaincre. Et c'est ainsi qu'ils espèrent vaincre un jour. « Alain Rousset a demandé à ce qu'on l'aide dans ce dossier. C'est ce que nous faisons avec notre proposition », ajoute René Ricarrère. « Nous militons pour du réel. Nous nous battons contre les chimères. Le reste ne se fera pas à cause d'un coût trop élevé. Notre option est en tout cas la seule à préserver l'unité du Béarn. »

Source http://www.sudouest.fr/2013/02/02/des-p ... 1-4329.php

Duffour parie sur l’avenir

Le maire, Hubert Duffour, croit en la pertinence du projet LGV et celui de la Technopole sur sa commune.

Aujourd’hui, le collectif « Notre-Dame-des-Luttes » se retrouve à Sainte-Colombe-en-Bruilhois pour manifester contre ce qu’ils appellent les projets inutiles avec, dans le viseur, le projet de Technopole de 153 hectares porté par l’Agglomération d’Agen, la Ligne à grande vitesse Bordeaux-Toulouse, la gare LGV qui en découlerait… Il faut dire que la commune est objet de convoitise pour de lourds projets de développement et donc, du coup, aussi cible des luttes. Comment est-ce ressenti dans le village ? Le point avec son maire depuis 1983, Hubert Duffour.

« Sud Ouest ». Pourquoi Sainte-Colombe-en-Bruilhois a-t-elle été choisie par l’Agglomération d’Agen pour l’implantation d’une zone d’activités économiques ?
Hubert Duffour. Le fait est qu’avant d’entrer dans l’Agglomération d’Agen, au 1er janvier 2013, Sainte-Colombe faisait partie de la Communauté de communes de Laplume-en-Bruilhois. Et c’est cette communauté qui, au départ, avait un projet de zone de 50 hectares sur notre commune car il y avait de l’espace. Il faut savoir que Sainte-Colombe compte 1702 habitants pour une superficie de 2500 hectares. Le Pays de l’Agenais cherchait à implanter une zone de ce type de plus grande envergure sur un territoire plat et non inondable. Les études l’ont conduit à Sainte-Colombe… Le projet est désormais entre les mains de l’Agglomération d’Agen qui table sur une zone de 153 hectares.

On se souvient que le vote du Plan local d’urbanisme (PLU) et donc ses nouvelles orientations, intégrant cette perspective de Technopole, n’a pas été un long fleuve tranquille…
C’est vrai (il sourit). Il y a eu de nombreuses discussions. Et un premier PLU qui a été attaqué au tribunal administratif. Le Conseil municipal a finalement voté le PLU, le 28 juin 2012, en imposant un certain nombre de choses. Tout d’abord, nous avons souhaité que la Technopole soit au nord de l’A 62 car c’est au sud que nous avons les terres agricoles les mieux exposées et les plus fertiles. Par ailleurs, nous avons tenu à intégrer dans notre PLU des zones réservées à l’habitat et nous avons dit « oui » à la Technopole à condition que l’assainissement soit réalisé sur le hameau de Goulard, amené à se développer. Assainissement qui bénéficiera à une partie de Brax et de Sérignac-sur-Garonne. Ce PLU, voté à l’unanimité par le Conseil municipal le 28 juin, a aussi été attaqué au tribunal administratif, mais le recours n’est pas suspensif.

Quelles retombées votre commune peut-elle tirer de la LGV et de la Technopole ?
Réseau ferré de France (RFF) installera, sur 40 hectares de la Technopole, une base de travaux pour la LGV avec 400 emplois sur place pendant quatre à cinq ans. La zone d’activités accueillera des entreprises créatrices d’emplois. Je pense que ça pourra aller jusqu’à 2000 voire 4000 emplois dans vingt ans. Tout ça va forcément jouer sur l’habitat de Sainte-Colombe et par ricochet sur les commerces du bourg et sur l’école. Nous avons déjà mis des réserves sur une propriété qui pourrait, à terme, accueillir la construction d’une école plus grande. Et si la zone fonctionne, nous aurons des retombées en termes de taxe foncière bâti et de taxe d’habitation.

Que répondez-vous aux détracteurs de ces projets ?
J’admets qu’on soit contre des projets à condition de proposer autre chose. Les détracteurs de la LGV Bordeaux-Toulouse proposent quelque chose de concret : l’aménagement des voies existantes. En revanche, ceux qui ne veulent pas de la Technopole et des emplois qu’elle peut créer ne suggèrent rien. Sans compter qu’ils évoquent la suppression d’exploitations agricoles. Il faut savoir que sur l’emprise de la zone, il y a trois exploitants agricoles (les autres terres sont exploitées par des entrepreneurs) pour lesquels nous avons réservé 40 hectares de terre en compensation. Quant à l’achat des habitations, il a commencé et se passe bien. L’effervescence, qui a pu secouer les habitants de Sainte-Colombe, est retombée… Pour ma part, je ne verrai pas la zone d’activités terminée mais je vais me battre jusqu’au bout pour qu’elle voie le jour.

Source http://www.sudouest.fr/2013/02/02/duffo ... 0-4720.php
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Re: [Infrastructure] LGV du Sud Ouest

Messagepar secteurPublic » 03 Fév 2013 18:37

Question technique : le projet Bordeaux-Toulouse peut-il débuter par une 1ère phase Bordeaux-Agen ?

En effet, si j'ai bien compris, dans le projet complet, une liaison ferroviaire "lourde" est prévue pour que des TER puissent relier Agen Centre à Agen TGV (de l'autre coté du fleuve). Cette liaison pourrait-elle servir, en 1ère phase de raccordement entre un 1er tronçon de LGV et la ligne classique direction Agen centre ?
Dans cette 1ère phase, il n'y aurait d'ailleurs pas besoin de construire la nouvelle gare d'Agen

D'après http://www.gpso.fr/depart_agen.pdf, le temps de parcours Bordeaux Agen centre de 1h01 passe à 37min pour Bordeaux Agen centre soit 24 min de gain de temps, si je tiens arbitrairement compte d'un parcours de 4 min pour parvenir à Agen centre (avec peut-être un racco dont les vitesses seraient réduites), on aurait un gain de temps de parcours de 20 min, également valable sur Bordeaux Toulouse.
Le gain de temps complet sur Bordeaux-Toulouse est de 52min et met Toulouse à 3h10 de Paris.

Après cette 1ère phase qui ferait déjà gagner 20 min, il resterait encore 32 min à gagner mais en attendant Toulouse serait déjà à 3h42 de Paris, ce qui fait pleinement rentrer dans la zone de pertinence vis-à-vis de l'avion
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Re: [Infrastructure] LGV du Sud Ouest

Messagepar Didier 74 » 08 Fév 2013 16:55

Sud Ouest, 4 février
Rendez-vous à Nérac

La manifestation de samedi, à Sainte-Colombe-en-Bruilhois, annonce celle du 23 mars.

En mars 2010, ils étaient près de 3000 - Lot-et-Garonnais et opposants des départements voisins concernés par le tracé - à battre le pavé néracais pour dénoncer le projet de LGV. Samedi midi, à Sainte-Colombe-en-Bruilhois, la contestation portait sur la LGV et sur la ZAC qui doit voir le jour dans la plaine, sur 212 hectares.

Profitant du rendez-vous, qui a réuni environ 300 manifestants représentant une cinquantaine d’associations et partis politiques de gauche, Grande Vigilance en Albret TGV Albret a déployé une grande banderole annonçant la « grande manifestation » prévue le 23 mars à Nérac.

Un rendez-vous que les manifestants venus des Landes, de Gironde et des Pyrénées-Atlantiques ont déjà noté sur leurs tablettes. Car, annonces gouvernementales ou pas, eux pensent que « les dés ne sont pas encore jetés » et que la mobilisation, finira par payer et que la décision de réhabiliter les voies existantes l’emportera sur le coûteux projet de LGV.

Source http://www.sudouest.fr/2013/02/04/rende ... 29-731.php

La Dépêche du Midi, 6 février
Saint-Rustice. LGV : «un coût exorbitant»

STRES et AZS ont organisé une réunion publique mardi soir au foyer rural autour des problèmes concrets posés par la LGV et les alternatives possibles. Deux membres du collectif Val de Garonne (Jacky Bernardin et Patrick Puech) ont exposé en long et en large les arguments de RFF, les ont démontés et ont même pointé les omissions, les à peu près (pour ne pas dire poudre aux yeux et inexactitudes) de RFF en s'appuyant, d'une part sur les données de l'opérateur et d'autre part sur une étude faite par le cabinet Clarenco. Le bon sens et la situation économique voudraient que ce projet onéreux soit abandonné (8 milliards d'euros actuellement, en 2005 RFF tablait sur 2,9 milliards ! combien dans 2/3 ans ? alors que la rénovation des lignes existantes est chiffrée à 2 milliards). Ce coût exorbitant qui met le kilomètre LGV au prix de 2 maisons de retraite ou de 4 collèges, ne serait en outre dépensé que pour une minorité de voyageurs : de 5 à 6%, qui vont de Paris à Toulouse et retour, alors que la majorité des voyageurs prend le train tous les jours sur de courtes distances pour travailler ou voyager dans leur région. Vitesse, prix des billets, terres agricoles disparues, bien d'autres sujets ont été évoqués. Les participants ont posé des questions, apporté des témoignages et promis de rester mobilisés.

Source http://www.ladepeche.fr/article/2013/02 ... itant.html
Dernière édition par Didier 74 le 11 Fév 2013 13:17, édité 1 fois.
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Re: [Infrastructure] LGV du Sud Ouest

Messagepar Thor Navigator » 09 Fév 2013 1:31

On est quand même dans la brève de PQR là, non ? :? :?:
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Re: [Infrastructure] LGV du Sud Ouest

Messagepar Didier 74 » 11 Fév 2013 12:36

Le Petit Bleu de Lot-et-Garonne, 9 février
Agen. L'avenir de la gare en question, mardi à «La Tannerie»

L'association «La Mirande» organise une conférence ouverte au public, ce mardi, à 18 heures, à «La Tannerie» à Agen, sur le thème : «La gare d'Agen : grandeur ou déclin ? Maintenir le TGV en centre-ville». Le président de «La Mirande», Michel Couderc lève un peu le voile sur la teneur du débat.

Qu'est-ce qui vous pousse à organiser cette conférence ?
Si «La Mirande» est d'accord avec la coordination 47 qui propose comme alternative à la LGV la rénovation de la ligne SNCF existante, ce qui nous inquiète, c'est la perte de statut de la gare principale. L'agglomération d'Agen, sous la présidence de Jean Dionis, en décidant l'implantation d'une nouvelle gare TGV rive gauche est à la fois étrange et nous semble contre-productive.

Pourquoi ?
Dans les grandes métropoles comme Toulouse ou Bordeaux, l'arrivée de la LGV fait l'objet d'une importante rénovation urbaine. C'est à la fois un outil de dynamisation économique et d'image.

Vous ne pensez pas qu'Agen tirera profit d'une gare TGV rive gauche ?
Notre ville se paupérise de manière dramatique. C'est une folie d'abandonner le cœur de ville : la ville a toujours été un nœud de communication sur la Garonne. En installant la gare rive gauche, je ne vois pas bien en quoi ce sera bénéfique pour Agen. Attention aussi, en augmentant la taille de l'agglomération à ne pas déséquilibrer les territoires.

Conférence «La Gare d'Agen : grandeur ou déclin ?», à 18 heures à «La Tannerie». Entrée libre.

Source http://www.ladepeche.fr/article/2013/02 ... nerie.html

Sud Ouest, 11 février
La LGV en quête de foncier

« Ça passera parce que ça doit passer », a affirmé à propos du Grand Projet ferroviaire du Sud-Ouest François Hollande lors de sa visite en Gironde le 10 janvier.

On ne sait pas, à ce jour, quel sera le destin du Grand Projet ferroviaire du Sud-Ouest (GPSO) qui prévoit la construction de deux lignes à grande vitesse (LGV), en direction de Toulouse d'une part et l'Espagne d'autre part. Le gouvernement a rebattu les cartes et doit définir, pour des raisons budgétaires, des « priorités » en termes d'investissement dans les infrastructures.

On a cru comprendre lors de la visite de la visite de François Hollande à Latresne (33) en janvier dernier que le GPSO pourrait se retrouver sur le dessus de la pile. La LGV « jusqu'à Bordeaux, puis la suite. Ça passera parce que ça doit passer. C'est l'avenir », avait-il déclaré, à la grande satisfaction d'Alain Rousset, ardent promoteur du projet. Mais sans autre précision…

Toutefois, l'incertitude n'empêche pas le dossier d'avancer. Ainsi, la semaine dernière, à Saint-Pierre-du-Mont (40), Réseau ferré de France (RFF) et la Safer Aquitaine-Atlantique ont-ils signé une convention portant sur la constitution de réserves foncières agricoles et forestières dans le cadre du GPSO.

6 millions d'euros d'achats
La signature de cette convention s'inscrit dans la continuité des choses puisque le programme d'anticipation foncière (avant déclaration d'utilité publique) avait été décidé par le comité de pilotage en janvier 2012. Il est doté d'une enveloppe de 16,5 millions d'euros financés par l'État, RFF, la Région Aquitaine et les Conseils généraux des départements concernés (Gironde, Landes, Lot-et-Garonne, Pyrénées-Atlantiques). Sur ces 16,5 millions, 10,5 sont réservés à l'acquisition de bâtiments, 3 pour les terres agricoles, 3 pour les espaces forestiers. La convention RFF-Safer ne porte que sur l'achat des terres agricoles et boisées. En Aquitaine, les fuseaux des tracés touchent 3 530 hectares dont 2200 de forêt.

« Plus on mobilise du stock en amont, plus les opérations de restructuration foncière s'en trouvent facilitées ensuite », explique Pierre Pouget, directeur de la Safer Aquitaine-Atlantique, s'appuyant sur l'exemple de l'autoroute A 65. « Et plus on agit tôt, mieux on peut faire de la maîtrise foncière à des prix raisonnés. »

Dans la foulée de cette convention, des commissions départementales d'aménagement foncier en lien avec GPSO vont se mettre en place, subdivisées en commissions communales ou intercommunales. Dans la pratique, précise Pierre Pouget, « un propriétaire concerné vend son terrain à la Safer qui l'intégrera dans un stock prévisionnel. Les opérations de restructuration foncière n'interviendront évidemment qu'après la déclaration d'utilité publique ». Et si d'aventure le projet ne devait pas se réaliser, une « garantie de bonne fin » prévoit ce scénario : le stock sera revendu.

180 hectares ont déjà été acquis, dont 130 en forêt, dans les Landes, sur les communes de Saint-Yaguen, Saint-Gor et Geloux. « D'une manière générale, les professions agricoles et forestières sont assez favorables à ce genre d'opérations qui permettent un remembrement. Les forestiers sont notamment très intéressés par le reboisement compensateur qui pourra concerner des parcelles sinistrées par la tempête et non éligibles au plan chablis », souligne-t-il.

Forestiers méfiants
« Nous travaillons avec RFF, notamment sur les questions du reboisement compensateur et de la continuité du dispositif de défense forestière contre l'incendie (DFCI) », admet Éric Dumontet, secrétaire général adjoint du Syndicat des sylviculteurs du Sud-Ouest. « Nous comprenons le besoin d'anticiper, mais pas au niveau d'avoir passé des compromis », tempère-t-il aussitôt.

D'une manière générale, les sylviculteurs, qui ont déjà payé un lourd tribut à l'autoroute A 65, sont hostiles aux travaux d'infrastructures. Pas en tant que tels, mais parce qu'ils ont une propension à se déployer en terrain forestier. « Que ce soit pour les autoroutes, les voies ferrées, l'urbanisation, les zones d'activités, le foncier forestier est de plus en plus apprécié », observe Éric Dumontet. La raison ? « C'est le moins cher, parce que les propriétaires qui ont obligation de reboiser sont contraints dans leur culture. » Alors, au Syndicat des sylviculteurs, pas question à ce stade de parler d'indemnisation ou de rachat : « On n'en est pas là, on ne sait même pas si ce projet se fera » !

Source http://www.sudouest.fr/2013/02/11/la-lg ... 73-710.php
Dernière édition par Didier 74 le 24 Fév 2013 23:23, édité 1 fois.
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Re: [Infrastructure] LGV du Sud Ouest

Messagepar RD 16 » 15 Fév 2013 16:49

Un raccordement à la gare nouvelle de Montauban :idea: permettrait de créer des liaisons TGV Limoges - Brive - Cahors -Montauban - Toulouse - Carcassonne - Narbonne - Perpignan/Béziers Montpellier Nimes Avignon Marseille/Valence et au dela dont Montauban - Toulouse et Montpellier - Lyon / Marseille sur LGV. Cela créerait une grande relation transversale en correspondance avec le grand centre aujoud'hui deserté par le TGV :bravo: et il me semble pas que cette relation soit déficitaire vu le nombre de grandes villes comme Limoges, Toulouse et Montpellier. :roll:
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Re: [Infrastructure] LGV du Sud Ouest

Messagepar RD 16 » 15 Fév 2013 16:59

D'ailleurs cette relation ferait le plein pour les départs en vacances vers la méditerranée mais aussi vers les alpes depuis le Limousin, Midi Pyrénées, PACA, Languedoc Roussillon et Rhône - Alpes. :bravo:
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Re: [Infrastructure] LGV du Sud Ouest

Messagepar dyonisos » 15 Fév 2013 17:56

RD 16 Wrote:D'ailleurs cette relation ferait le plein pour les départs en vacances vers la méditerranée mais aussi vers les alpes depuis le Limousin, Midi Pyrénées, PACA, Languedoc Roussillon et Rhône - Alpes. :bravo:

Vu le SA2014 et la suppression du Toulouse-Lille, je crois que la SNCF s'en fiche un peu des relations Sud-Ouest - Alpes/PACA... :twisted:
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Re: [Infrastructure] LGV du Sud Ouest

Messagepar Didier 74 » 17 Fév 2013 15:41

La Dépêche du Midi, 13 février
Tracé de la future LGV : les points qu'il fallait résoudre

Lors d'une réunion avec le préfet de Région et les élus, le tracé de la future LGV a été «optimisé» en prenant en compte les inquiétudes des riverains et des élus dans les secteurs de Castelsarrasin, Pompignan, Bressols et Auvillar.

Cela pourrait bien ressembler à la dernière ligne droite dans l'instruction du lourd dossier de la LGV. Lundi, le préfet de région Henri-Michel Comet présidait une réunion à laquelle participaient notamment les présidents du conseil régional de Midi-Pyrénées, Martin Malvy, du conseil général du Tarn et Garonne, Jean-Michel Baylet, et de la communauté d'agglomération du Grand Montauban pour «optimiser le tracé de la future ligne LGV». Dans le prolongement du comité de pilotage du 26 octobre, il fallait répondre par la concertation aux inquiétudes apparues sur certains secteurs du tracé où la population et les associations se sont mobilisées.

- Dans le secteur de la plaine de Castelsarrasin, les habitants relayés par les élus locaux n'avaient pas manqué de manifester leurs craintes face aux risques d'inondations. Le projet de créer une infrastructure en remblais était susceptible de jouer le rôle de digue en retenant dangereusement l'eau. Les études complémentaires demandées à Réseau Ferré de France ont prouvé la nécessité de créer des «trouées» pour favoriser l'écoulement des eaux et éviter les phénomènes de crues. RFF évoque ainsi des «adaptations pour améliorer la transparence hydraulique». De même, les habitants ont demandé que le hameau de Bénis, trop exposé, soit éloigné du tracé.

Le cas de Pompignan
- Deuxième point déjà réglé en octobre : le secteur de Pompignan-Saint-Rustice. Là encore, RFF a dû revoir sa copie sous l'insistance des élus et des habitants. «On a amélioré l'insertion en s'éloignant de l'habitat de Saint-Rustice et en changeant légèrement l'angle d'attaque du tunnel», précise Patrick Castan, chef de l'unité Toulouse pour les grands projets du Sud-Ouest (GPSO). Afin d'éviter le bourg de St Rustice et du hameau de la Sarrailhère, il a été nécessaire de modifier le tracé, ce qui a engendré une réduction de la longueur du tunnel. La modification consiste également à revoir l'impact paysager en sortie de tunnel.

- Le troisième point concerne le franchissement de l'autoroute A62 à Auvillar, la commune du Tarn-et-Garonne classée parmi les plus beaux villages de France. «Pour répondre à la demande locale, la future LGV passera à l'intérieur d'une tranchée profonde de 40 mètres. De fait, dans cet environnement paysager protégé, la ligne sera moins visible», explique RFF.

- Dernier point, le plus important : celui de Bressols. Dans le projet précédent, la LGV courait à une hauteur de 10 à 12 mètres à l'endroit où elle croisera la ligne Toulouse-Montauban. Pour parvenir à «descendre» la LGV, il fallait envisager de fait d'enterrer la voie ferroviaire existante pour ramener la ligne nouvelle à seulement 5 ou 6 mètres de haut.

Dans le même temps, sont prévus des ouvrages d'art largement dimensionnés au niveau des routes pour anticiper le développement urbain autour de la future gare.

Financements : réponse en avril
Financièrement, rien n'est encore tranché pour la future ligne à grande vitesse Bordeaux-Toulouse. Il faudra attendre le mois d'avril pour connaître la décision de la commission de révision du schéma national des transports qui doit arbitrer entre les divers projets ferroviaires. L'accord obtenu entre les différents acteurs de Midi-Pyrénées permet de poursuivre les études en vue de l'enquête publique. «Le processus d'anticipation des acquisitions foncières va être engagé», précise le préfet de Région Henri-Michel Comet. Celui-ci pourra saisir le ministre des Transports qui arrêtera le tracé, avant approbation de l'avant-projet d'ici l'été prochain.

Source http://www.ladepeche.fr/article/2013/02 ... oudre.html

Le Petit Bleu-de-Lot-et-Garonne, 14 février
«La gare d'Agen est doublement pénalisante»

Les gares TGV en campagne comme celle envisagée dans la plaine garonnaise aux portes d'Agen ne sont pas du goût des membres de l'association «La Mirande» pour la protection du patrimoine agenais organisatrice d'une rencontre-débat à La Tannerie ce mardi.

Après un rappel par l'historien agenais Bertrand Solès de la place stratégique occupée par la gare d'Agen depuis 1857, les interventions ont mis en lumière les effets contre-productifs d'un déplacement de la gare sur la rive gauche. Michel Couderc, président de «La Mirande», a pointé l'effet pénalisant pour les usagers, en termes de difficultés supplémentaires et du détournement des habitants du Néracais et du Condomois du centre-ville.

Au centre d'une étoile ferroviaire
L'autre conséquence pénalisante d'une gare en campagne serait la concurrence directe en terme de pôle commercial et de services exercée contre la ville-centre. Face au «siphonage des services attachés à la gare d'Agen» par des collectivités (Agen, agglomération agenaise) qui financeraient «le déclin», «La Mirande» s'appuie sur un document de novembre 2011 du GPSO pour asseoir ses positions, confiées lors d'une rencontre à huis-clos avec le maire-président Jean Dionis du Séjour. Alors qu'Agen dispose de «la chance extraordinaire de disposer d'avoir tout le centre-ville à proximité immédiate de la gare», ce transfert de la gare condamnerait la gare actuelle à assurer la desserte du département par TER quand «elle dispose d'atouts très forts. Avec 18 lignes TGV et les TER», Agen, deuxième gare d 'Aquitaine, est «le centre d'une étoile ferroviaire» en direction de Bordeaux, Toulouse, le Gers, le Villeneuvois et la Dordogne. Les places de stationnement, l'accès, la verrière du parvis qui défigurerait la façade néoclassique… «La Mirande» préconise une pause salutaire, avant qu'il ne soit trop tard.

Source http://www.ladepeche.fr/article/2013/02 ... sante.html

Sud Ouest, 16 février
LGV : ils attendent tous un signe du gouvernement

Alors que les antis veulent croire que le projet de Ligne à grande vitesse entre Bordeaux et la frontière peut être abandonné, RFF est toujours dans les starting-blocks.

L’assemblée générale de Nivelle-Bidassoa qui a eu lieu vendredi a été l’occasion de faire un bilan de l’année 2012.

L’association Nivelle-Bidassoa, qui regroupe plus de 200 adhérents opposés au projet LGV, a tenu son assemblée générale vendredi soir à Urrugne. L’occasion pour les forces vives du mouvement de remobiliser les troupes : « Il va falloir se battre contre l’enquête d’utilité publique qui arrive à grands pas », fourbissent Pierre Recarte et Pantxo Tellier. Quelques heures avant la réunion, « Sud Ouest » est allé prendre la température chez les antis, mais aussi chez Réseau ferré de France (RFF).

1. Le calendrier : attendre le printemps
La commission mobilité 21, mise en place par le gouvernement pour hiérarchiser les grands projets ferroviaires, doit rendre ses conclusions en avril. On saura alors si le tronçon Bordeaux-Hendaye passera au-dessus de la pile des priorités et si le lobbying du président de Région, Alain Rousset, a porté ses fruits. « Mais attention, cette commission ne rendra qu’un simple avis. C’est ensuite au gouvernement de suivre ou non ces recommandations », tempère Pantxo Tellier de l’association Nivelle- Bidassoa.

Même conclusion du côté de RFF où le chef de mission GPSO, André Bayle, attend les résultats : « C’est ensuite au gouvernement de donner son feu vert pour la poursuite du projet. En attendant, nous respectons le calendrier fixé par l’État. » RFF prépare donc l’enquête d’utilité publique pour le deuxième semestre 2013.

2. Les négociations : l’art de l’anticipation
Une convention entre RFF et la Safer Aquitaine Atlantique a été signée le 29 janvier dernier. Ce dispositif, en cours de mise en œuvre, s’articule autour de l’acquisition anticipée de biens bâtis situés dans les emprises du projet et la mise en réserve de surfaces agricoles et forestières. Pour Nivelle-Bidassoa, anticipation rime avec précipitation : « En prenant les devants, ils veulent rendre ce projet inéluctable. Mais la réalité est là : plus le dossier avance, plus il prend des coups. » Chez RFF, on assure qu’aucune négociation n’a été lancée pour le moment. Une façon de répondre à l’élu d’Urrugne, Jean Tellechea, qui assurait dans nos colonnes que des propriétaires de terrains situés sur le tracé avaient déjà reçu des lettres de RFF. « Nous ne pouvons pas lancer de procédure d’expropriation sans la déclaration d’utilité publique (prévue pour 2014). De toute façon, nous arrivons à un accord à l’amiable dans 98 % des cas », assure André Bayle.

Nivelle-Bidassoa est claire sur ce sujet : « Il ne faut surtout pas négocier avec RFF car les prix des terrains et des bâtiments sont dévalués en raison de la menace du projet. Si ce dernier tombe à l’eau, la valeur va augmenter automatiquement et les propriétaires seront floués. » « Faux », rétorque RFF : « Le prix des terrains est évalué selon l’estimation des Domaines, mais sans prendre en compte l’impact du projet. Il n’y a pas de spéculation possible. » Malgré ces propos, Nivelle-Bidassoa a envoyé une lettre à tous ses adhérents pour les mettre en garde contre toute tentative de démarchage.

3. Les sondages : attendre l’enquête
La mobilisation des militants anti-LGV avait empêché les techniciens mandatés par RFF d’effectuer des sondages géotechniques sur le tracé. Un coup de force des opposants qui n’avait pas empêché les responsables du GPSO de valider un tracé définitif sur le Pays basque. Pour le moment, le préfet n’a pas publié de nouvel arrêté pour autoriser RFF à poursuivre ses études. « Nous le ferons après l’enquête publique, informe le chef de mission. Nous pouvons encore attendre quelques mois. »

4. L’observatoire : en hibernation
Un observatoire censé évaluer l’évolution du trafic fret et passager dans les années à venir a été mis en place par le préfet en novembre 2011. Mais cela fait des mois qu’il est en sommeil.

Pour les anti-LGV, c’est la preuve que les chiffres qui pourraient être présentés, notamment ceux des perspectives macroéconomiques, « sont gênants » pour les partisans.

Sur ce point, Réseau ferré de France tape en touche : « Il n’y a pas eu de réunion depuis juillet dernier, mais cela n’est pas de notre faute puisque c’est le préfet qui convoque. » Mais d’après André Bayle, l’observatoire des trafics n’est pas mort dans l’œuf : « L’État attend simplement les résultats de l’enquête Transit 2010 pour réunir tout le monde. »

En attendant, les antis restent mobilisés et se préparent à la grande manifestation contre le projet de Ligne à grande vitesse, le 23 mars à Nérac (47).

Source http://www.sudouest.fr/2013/02/16/ils-a ... 86-626.php
Dernière édition par Didier 74 le 24 Fév 2013 23:20, édité 1 fois.
Didier 74
 

Re: [Infrastructure] LGV du Sud Ouest

Messagepar Didier 74 » 24 Fév 2013 22:40

Sud Ouest, 19 février
Le recours des anti-LGV

La Coordination 47 vient de déposer un recours pour demander un nouveau débat public sur la LGV.

Alors que la commission ministérielle sur la hiérarchisation des grands dossiers d’infrastructures routières et ferroviaires planche pour rendre une décision à la fin du mois de mars, les anti-LGV continuent le combat. La Coordination 47, collectif d’associations lot-et-garonnaises contre la LGV Bordeaux-Toulouse vient de déposer un nouveau recours devant le tribunal administratif. Recours contre la décision de la Commission nationale de débat public (CNDP) rendue le 5 décembre dernier.

On se souvient qu’en septembre 2012, la Coordination 47 avait soulevé la nécessité pour Réseau ferré de France (RFF), porteur du projet à grande vitesse, de saisir la Commission nationale de débat public. La Coordination 47 s’appuyait sur le fait que le débat public sur la LGV Bordeaux-Toulouse avait eu lieu en 2005 et que le délai de cinq ans séparant le débat public et l’enquête publique (prévue courant 2013) était dépassé.

Le tribunal administratif saisi
Les anti-LGV avançaient également, qu’entre-temps, le projet avait été modifié et que son coût était bien supérieur à celui présenté en 2005 lors du débat public. Saisie, la CNDP estimait que RFF avait mené, au fil de ces années, la concertation et que la hausse du coût estimé de la ligne « ne constitue pas à elle seule, et en l’espèce, une modification de nature à justifier un nouveau débat. »

Des conclusions que ne partagent pas les anti-LGV qui ont, du coup, saisi le tribunal administratif de Bordeaux avec une requête contre la décision de la Commission de débat public. Décision qu’ils considèrent comme « entachée d’une insuffisance de motivation ». En mai 2012, la Coordination 47 avait déjà posé un recours au tribunal administratif demandant l’annulation du tracé de LGV Bordeaux-Toulouse, validé par le Premier ministre d’alors, François Fillon, le 30 mars. Recours qui n’a, à ce jour, pas été encore examiné par le tribunal administratif.

Source http://www.sudouest.fr/2013/02/19/le-re ... 77-710.php

20 février
L’Agglo d'Agen prend en main le projet de pont à Camélat

L’Agglo d'Agen a décidé de se lancer tête baissée dans la construction d’un troisième pont routier agenais, sans attendre la création de son jumeau ferroviaire.

Le pont de Camélat sera un prolongement de la RN 21 qui arrive de Villeneuve au rond-point de Camélat, juste avant la voie sur berge.


Le président de l’Agglomération d’Agen (AA), Jean Dionis du Séjour, l’a annoncé, il y a quelques jours. Lors d’une réunion à la préfecture sur le Programme de modernisation des itinéraires routiers (PDMI), il a alors provoqué la perplexité sinon la surprise de certains élus. Ce jeudi, le sujet est à l’ordre du jour du Conseil d’Agglomération.

De quoi parle-t-on ? Du pont routier de Camélat, serpent de mer ou plutôt serpent de fleuve qui court dans l’Agenais depuis plus de 32 ans ! L’Agglo d’Agen a décidé d’en assurer la maîtrise d’ouvrage. Elle espérait depuis plusieurs années que l’état s’en empare. Mais elle a choisi de prendre les devants. Pourquoi maintenant alors que ce pont routier de Camélat était lié au pont ferroviaire prévu par GPSO (Grand projet du Sud-Ouest) dans le cadre de la LGV Bordeaux-Toulouse afin de relier la gare LGV de Sainte-Colombe-en-Bruilhois avec la gare de centre-ville d’Agen ?

« Il y a deux moteurs à notre décision, explique Jean Dionis. L’Agglo grandit et les échanges entre rive gauche et rive droite s’intensifient. Et ils vont continuer d’évoluer dans d’importantes proportions avec les projets de gare LGV, de deuxième échangeur autoroutier et de Technopole en rive gauche. D’ores et déjà, on peut voir des files d’attentes au Pont de Pierre du Passage et au pont de Beauregard, aux heures de pointe. Il nous faut un troisième pont. La nécessité n’est pas nouvelle puisque l’idée de Camélat a plus de 30 ans. Mais aujourd’hui, nous assistons à une réelle dégradation de la fluidité de circulation sur le territoire de l’agglo. »

Sans compter que ce franchissement de Garonne au niveau de Colayrac-Saint-Cirq sera une continuité de la RN 21, version double voies. Il permettra de désenclaver le Villeneuvois et l’est du département.

Le fait que la création d’un second échangeur autoroutier du côté de Roquefort soit bien avancé et que le projet de LGV Bordeaux-Toulouse risque d’être reculé dans le temps, n’est pas étranger à cette accélération agenaise pour le pont de Camélat.

« Il est clair que nous avons voulu dissocier, en terme de calendrier, les deux ponts de Camélat, le ferroviaire et le routier », précise le président de l’AA. Mais les deux ouvrages ne pourront être dissociés d’un point de vue technique. D’ailleurs, si l’AA accélère la cadence, c’est aussi pour profiter des études et de l’enquête publique que lancera RFF à l’été 2013 pour la LGV. Des études qui concerneront bien évidemment le pont ferroviaire en tenant compte des contraintes environnementales et techniques du site de Camélat. Car inévitablement, il faudra s’adapter aux exigences de Natura 2000, aux exigences hydrauliques et au plan contre les inondations, etc. Autant d’éléments qui auront une résonance pour le pont routier.

Restera après à financer ce fameux troisième pont routier agenais. « Le pont et le barreau de Beauregard ont coûté 44 millions d’euros. Pour l’ouvrage et le barreau de Camélat, il faut tabler sur une enveloppe de 50 millions d’euros. Nous solliciterons le Conseil général et l’État », poursuit Jean Dionis.

Quant au calendrier, l’AA votera demain son schéma d’aménagement des infrastructures. Elle prévoit une première phase d’aménagement en 2015-2016 d’un axe créant un accès direct vers la Technopole Agen Garonne, maillant la RD 119 à la RD 656.

Puis en 2017-2018, elle table sur l’aménagement du second échangeur autoroutier en rive gauche dont Vinci Autoroutes est le maître d’ouvrage. Et à l’horizon de 2018-2020 : la construction du pont et du barreau de Camélat.

Source http://www.sudouest.fr/2013/02/20/l-agg ... 58-641.php

21 février
« Nous luttons et restons une force de proposition »

Trois ans après sa création, TGV en Albret, membre de la coordination 47 qui milite contre la LGV et pour la réhabilitation des lignes existentes, maintient sa pression.

«Vous êtes une association de l’impossible ! » Prononcée par Jean Dionis du Séjour, maire d’Agen, cette formule est peut-être l’un des plus beaux compliments entendu par les responsables de TGV en Albret. Il est vécu comme tel par les membres de l’association Très grande vigilance en Albret qui milite pour la rénovation et la réhabilitation des lignes ferroviaires existantes et contre le projet de la LGV.

« Jamais je n’aurai pensé qu’après trois ans d’existence, nous en serions là. La mobilisation ne s’est pas réfreinée. Au contraire. Nous accueillons un large panel qui va du chasseur à l’écolo ; de l’homme de gauche à celui de droite. Toutes les couches de la société nous soutiennent. Le potentiel est important. Aujourd’hui, fort de 630 adhérents, nous ne cherchons même plus à grossir nos rangs mais tout le monde est le bienvenu. Notre démarche n’est pas politique. Nous défendons notre environnement », plaident conjointement le président et la vice-présidente.

« Les dés sont pipés »
Charles D’Huyvetter et Catherine Aime regrettent « notre manque de temps pour faire signer notre pétition auprès de la population. Notre combat est double, sur le plan administratif et sur le terrain. Toute proportion gardée, nous nous considérons ‘‘ en guerre ’’ et devons rester vigilants coûte que coûte. Financièrement, nous avons des munitions. En 2012, nous avons enregistré plus de 28000 euros de recettes, si nous ajoutons les dons, nous atteignons 32000 euros. Tout sera expliqué jeudi lors de notre assemblée générale (1). »

Réactif, TGV en Albret garde sous-pression les instances : Réseau ferré de France, SNCF et collectivités. « Nous connaissons nos priorités et n’écoutons pas ceux qui nous disaient, il y a trois ans, de rester chez nous car tout était déjà joué, ni ceux, aujourd’hui, parfois les mêmes, qui nous assurent que le projet ne se fera pas faute d’argent. Reste que même si elle a été repoussée du printemps à septembre, l’enquête publique se fera. Et nous savons que les dés sont pipés. »

« Il y a d’autres priorités »
Les slogans de TGV en Albret, qui fait partie de la Coordination 47 regroupant toutes les associations rejetant le Grand projet du Sud-Ouest (GPSO), sont connus : « Halte au gaspillage », « Il y a d’autres priorités », « Un crime contre l’environnement »... soit une vingtaine de banderolles aujourd’hui déployées un peu partout en Lot-et-Garonne.

« Ras-le-bol des projets inutiles et coûteux comme la LGV. Nous regrettons que certains élus n’affirment pas de manière officielle qu’ils sont d’accord avec nous. Ils sont prisonniers de leurs promesses », poursuivent Charles d’Huyvetter et Christine Aime.

TGV en Albret appelle à un double rassemblement. Le premier a lieu ce samedi, à partir de 10 heures au marché de Nérac, puis l’après-midi dans les rues d’Agen. Le second est le rassemblement du 23 mars à Nérac. « Nous attendons des soutiens du Pays-Basque, de la Gironde, des Landes. Notre force, c’est la mobilisation et le fait que nous soyons aussi une force de proposition et pas seulement de contestation. Nous refusons le saccage et le bétonnage de notre territoire. »

(1) TGV en Albret tient aujourd’hui, à 20h30, son assemblée générale, à la salle des fêtes de Feugarolles.

Source http://www.sudouest.fr/2013/02/21/nous- ... 05-641.php

22 février
RFF au Pays basque : une histoire belge

Deux ouvriers mandatés par RFF ont pénétré illégalement sur un terrain privé

C’est l’histoire de deux ouvriers belges qui pensaient travailler tranquillement au milieu d’un champ à Biriatou, en jouissant de la vue sur le mont Calvaire (un nom prémonitoire ?), et qui ont fini la matinée entourés d’une dizaine de policiers et d’une trentaine de militants anti-LGV, ces derniers les empêchant de démarrer leur 4x4.

Cette blague n’a fait rire personne hier matin sur les hauteurs du village, quartier Aruntz. L’histoire a même été prise très au sérieux par la famille Haramboure, propriétaire du champ sur lequel les deux ouvriers de la société D2S International avaient commencé à déployer outils de mesures et ordinateurs.

« Quand ma mère a ouvert les volets, elle a découvert deux individus avec des gilets orange », raconte le fils Jean-Christophe Haramboure, cheminot dans le civil. Plutôt habituée à voir paître des pottoks qu’à voir défiler des chasubles fluos, la famille Haramboure voit rouge. Et passe deux coups de téléphone : un à l’association anti-LGV Nivelle-Bidassoa et un autre au commissariat.

Bis repetita
« Je suis allé leur demander ce qu’ils faisaient dans mon champ. Ils m’ont dit qu’ils ne savaient pas que c’était un terrain privé. Pourtant, il y a une clôture ! Quand j’ai menacé de débrancher leur ordinateur, ils ont de suite rangé leur matériel et ont voulu partir », complète le propriétaire.

Mais les tracteurs des opposants à la nouvelle ligne ferroviaire empêchent déjà tout retour au Royaume de Belgique. Ce sont les policiers qui finiront par les « évacuer » vers le commissariat d’Hendaye. « Le ton est monté », selon tous les témoins, mais il n’y a eu aucune violence physique.

« On ne sera pas toujours aussi sympa », prévient Pantxo Tellier, président de Nivelle-Bidassoa, adepte de la MGV (mobilisation à grande vitesse). En avril 2011, à Urrugne, un ouvrier mandaté par Réseau Ferré de France avait déjà été pacifiquement retenu par les anti-LGV. Bis repetita hier matin avec l’intervention des deux ouvriers de D2S, société spécialisée dans les études sur les phénomènes vibratoires.

« Personne n’était au courant de leur venue : ni la préfecture, ni la mairie, ni les propriétaires », fulminent les militants. Selon le commissaire de la circonscription, Thibault Roux, la préfecture n’était effectivement pas dans la confidence. La famille Haramboure non plus.

Une blague basque
Seule la mairie de Biriatou a été destinataire d’un courrier électronique le 13 février dernier de la part de la société belge. « Un courrier sans date et sans lieu d’intervention. Nous n’avons pas donné suite », se défend la mairie de Biriatou, officiellement opposée au projet. En vacances depuis quelques jours, le maire Michel Hiriart assure ne pas avoir été informé de cet e-mail.

De son côté, Réseau Ferré de France dit regretter la tournure des événements : « La procédure n’a pas été respectée par notre prestataire qui aurait dû prévenir le propriétaire. Mais il n’y avait aucune volonté d’aller sur ce champ en catimini », souffle le chef de mission André Bayle.

L’enquête déterminera si RFF ou D2S ont fait preuve de négligence dans ce dossier. Les propriétaires ont porté plainte hier, mais la violation de domicile risque de ne pas être retenue, la scène ayant eu lieu dans un champ et non dans une maison.

Les vibrations judiciaires seront donc certainement moins fortes que celles créées par la mobilisation des opposants. RFF va même annuler ses trois études de reconnaissance. Les ouvriers, qui se souviendront longtemps du mont Calvaire, sont déjà en route pour la Belgique. Ils auront une bonne histoire basque à raconter.

Source http://www.sudouest.fr/2013/02/22/une-h ... 87-731.php

LGV : le sous-préfet estime que l'intervention de la société belge a été "très maladroite"

Le sous-préfet de Bayonne n'a pas apprécié l'incident survenu jeudi matin sur les hauteurs de Biriatou

Suite à l'intervention de la société belge D2S, mandatée par Réseau Ferré de France, jeudi matin à Biriatou, qui a causé l'intervention d'une trentaine de militants anti-LGV et des services de police, le sous-préfet des Pyrénées-Atlantiques, Patrick Dallennes, juge l'intrusion illégale sur un terrain privé "très maladroite" : "Les services de l’État n'avaient pas été mis au courant de cette étude de reconnaissance sur les conséquences vibratoires à Biriatou par deux ingénieurs belges. Une information préalable avait été transmise à la mairie (le 13 février) mais elle n'était pas assez précise.

On ne pénètre pas sur un terrain privé sans l'autorisation des propriétaires. Les ingénieurs ont raisonné comme des techniciens sans prendre en compte la réalité locale. Il y a eu un déficit d'information de la direction de D2S ou de RFF dans ce dossier", a-t-il déclaré à "Sud Ouest" ce vendredi matin. Les services de l’État étudient actuellement la validité de l'arrêté préfectoral du 15 octobre 2010 sur lequel s'appuie RFF pour justifier cette nouvelle intervention sur le tracé de la future ligne ferroviaire à grande vitesse.

Source http://www.sudouest.fr/2013/02/22/lgv-a ... 9-4018.php

23 février
Layrac souhaite approfondir sa copie

Les élus layracais ont proposé un tracé alternatif. Réseau ferré de France objecte.

On se souvient que les élus layracais avaient proposé un tracé LGV alternatif à celui envisagé par Réseau Ferré de France (RFF). Un tracé selon eux, « bien moins impactant pour les habitants, les entreprises et l’environnement » qui passerait sur un viaduc franchissant le Gers mais qui nécessiterait un tunnel sous Moirax moins long que le H228 privilégié par RFF.

Un coût plus important
« Il y a quelques jours, RFF a remis un rapport chargeant le tracé que nous avions proposé », souligne Frédéric Baron, élu à Layrac. « Il estime que notre proposition fait perdre trop de vitesse (270 km/h au lieu de 350 km/h). Un argument qui ne tiendrait pas devant les décisionnaires ! »

Par ailleurs, RFF pointe le problème des niveaux d’eau en cas de crue. « Et il apporte comme solution l’allongement des viaducs, ce qui bien évidemment augmenterait le coût de notre proposition. »

Layrac avec le soutien de l’Agglomération d’Agen, à laquelle la commune appartient, a commandé une nouvelle étude contradictoire à un cabinet privé et a d’ores et déjà répondu à RFF. « Sur la vitesse, cela ferait perdre seulement 30 secondes sur un trajet Bordeaux-Toulouse. Sur les problèmes hydrauliques, ils concernent des zones peu ou pas sensibles et il existe des solutions plus économiques. »

Source http://www.sudouest.fr/2013/02/23/layra ... 37-731.php
Didier 74
 

Re: [Infrastructure] LGV du Sud Ouest

Messagepar Tokugawa Ieyasu » 25 Fév 2013 2:23

La grande manifestation....ah ils étaient combien à la dernière ? 200, 300 ? :roll:

Saint-Rustice. LGV : «un coût exorbitant»

STRES et AZS ont organisé une réunion publique mardi soir au foyer rural autour des problèmes concrets posés par la LGV et les alternatives possibles. Deux membres du collectif Val de Garonne (Jacky Bernardin et Patrick Puech) ont exposé en long et en large les arguments de RFF, les ont démontés et ont même pointé les omissions, les à peu près (pour ne pas dire poudre aux yeux et inexactitudes) de RFF en s'appuyant, d'une part sur les données de l'opérateur et d'autre part sur une étude faite par le cabinet Clarenco. Le bon sens et la situation économique voudraient que ce projet onéreux soit abandonné (8 milliards d'euros actuellement, en 2005 RFF tablait sur 2,9 milliards ! combien dans 2/3 ans ? alors que la rénovation des lignes existantes est chiffrée à 2 milliards). Ce coût exorbitant qui met le kilomètre LGV au prix de 2 maisons de retraite ou de 4 collèges, ne serait en outre dépensé que pour une minorité de voyageurs : de 5 à 6%, qui vont de Paris à Toulouse et retour, alors que la majorité des voyageurs prend le train tous les jours sur de courtes distances pour travailler ou voyager dans leur région. Vitesse, prix des billets, terres agricoles disparues, bien d'autres sujets ont été évoqués. Les participants ont posé des questions, apporté des témoignages et promis de rester mobilisés.


Les arguments sont pitoyables. 5 à 6% de voyageurs seulement en longue distance ? bah ils doivent mal voir le monde qu'il y a aux quais par exemple à Agen quand il y a un TGV, pire encore quand ils 'agit d'une rame double. j'imagine de même qu'il en est pareil à Montauban. Et tous ne descendent pas à Bordeaux.

Par ailleurs, rapprocher Agen (et Montauban) de deux capitales régionales (Montauban ne gagnera pas grand chose par rapport à Toulouse) et de Paris me semble une nécessité économique pour un département pas très riche. Si ça peut, et j'en suis convaincu que ce sera le cas, inciter des intreprises à s'installer entre les deux métropoles, la dépense vaut le coup. D'ailleurs le projet de Technopole Agen Garonne doit se faire, et aura les meilleures chances, avec la LGV à proximité. Idem pour inciter les gens à prendre le train plutôt que leur voiture (notamment pour aller à Paris). A l'heure ou l'on cherche à réduire la pollution, inciter les gens à prendre le train est une bonne chose. Pour ça, il faut un gain de temps conséquents. De plus il y a Toulouse derrière. Rapprocher celle-ci de Bordeaux me semble une évidence même.

Concernant les terres agricoles, il y a de moins en moins d'agriculteurs, et l'agriculture est déjà très (trop ?) importante dans un département comme le Lot-et-Garonne...Bref, en % combien de pourcent vont être amputés ? 5 % max (et je suis généreux) ? par contre faut un dédommagement à la hauteur du préjudice, comme les expropriés, là je suis d'accord.

Je suppose que ces types auront dit non au chemin de fer dans les années 1850-1870, non à l'auto, non à l'avion.... :roll: La réalité que ces gens devraient voir, est qu'ils sont minoritaires, même ultra-minoritaires et qu'ils veulent imposer leur opinion à la majorité (des voyageurs notamment)...ah d'ailleurs ce sont les mêmes qui sont évidemment contre le TAG, l'emploi, la création de richesse ? on s'en branle !

Leur combat d'arrière-garde est perdu d'avance, le Président ayant clairement dit que le raccordement de la garonne à Bordeaux se ferait. Après c'est pas la droite qui l'arrêtera. Reste les écolos EE, mais voir ces types au pouvoir relève de la science-fiction. :D
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Re: [Infrastructure] LGV du Sud Ouest

Messagepar secteurPublic » 25 Fév 2013 9:53

De toute façon, d'une région à l'autre, les arguments anti-LGV sont les mêmes... à peine adapté au contexte locale.

Quant à l'argument du TGV pour une minorité, il est biaisé. Du strict point de vue écologique ce qui importe, ce n'est pas le nombre de passager dans les trains, ni le nombre de voiture sur les routes, mais le nombre de kilomètre en voiture (ou en avion) qui sont reportés sur le train.
Dans le total du trafic ferroviaire national (comptabilisé en pax.km, un trajet Paris-Toulouse pèse donc légitimement plus qu'un Agen-Marmande) le poids du TGV approche les 50%.... donc très loin d'être minoritaire.
D'ailleurs pour savoir si c'est vraiment minoritaire le TGV, sur 60 millions de français, il faudrait comptabiliser (par exemple sur un mois)
A-ceux qui n'ont pris ni TER, ni TGV
B-ceux qui n'ont pris que des TER (hors correspondance pour un TGV)
C-ceux qui n'ont pris que des TGV (avec éventuellement correspondance TER)
D-ceux qui ont pris des TGV (avec éventuellement correspondance TER) et des TER (hors correspondance pour un TGV)

je suis certain que les C sont plus nombreux que les B...
Un sondage IFOP mené sur la LGV PACA me confirme http://www.lgvpaca.fr/sites/lgvpaca.fr/ ... t-ifop.pdf p5 . Sur 801 habitant de PACA (échantillon représentatif), 712 individus sont des voyageurs ferroviaires réguliers, occasionnels (au moins une fois par an) ou rare. Parmi eux, 496 (70%) utilisent le TGV, et 273 du utilisent le TER (38%) (donc 54 (8%) utilisent TER et TGV).
Et même si on se focalise sur les usagers réguliers, le TGV n'est pas recalé au cimetière. Sur 255 usagers réguliers, 131(51%... donc une majorité) utilisent le TGV et 153(60%) le TER (donc 29(11%) utilisent les 2... et il y a finalement plus d'usagers régulier à utiliser le TGV (et éventuellement le TER) que d'usagers régulier n'utilisant que les TER)
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Re: [Infrastructure] LGV du Sud Ouest

Messagepar dyonisos » 25 Fév 2013 10:40

Disons que être totalement objectif, il faudrait sucrer de la liste TGV les trains qui font du cabotage et de la desserte fine hors LGV et même hors ligne classique > 200km/h, et tenir compte des usagers TETs, qui doivent encore exister de par chez toi, Secteur Public. ;)

Le TER-GV nordiste est t'il d'ailleurs un vrai TGV, au sens qu'en fait la SNCF au niveau rentabilité?
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Re: [Infrastructure] LGV du Sud Ouest

Messagepar secteurPublic » 25 Fév 2013 13:49

Avec 2 TET par jour à Nice (des Bordeaux-Nice), il n'y a pas de quoi attraper la grosse tête. Ou alors seulement la nuit.
Disons que pour ne pas être trop long j'ai un peu vite assimilé TGV=Grandes Lignes, car finalement derrière cette pseudo-opposition entre minoritaires usagers TGV et grandioses usagers TER... se cache finalement une allergie aux déplacements grande distance... qui ne sont pas forcément honteux ni réservé à une élite.
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Re: [Infrastructure] LGV du Sud Ouest

Messagepar RD 16 » 02 Mar 2013 11:36

Pour la gare Cote - Landaise, ne serait t-il pas plus logique de la mettre à Laluque en connexion avec les TERs et proche de Dax? :?:
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Re: [Infrastructure] LGV du Sud Ouest

Messagepar dyonisos » 02 Mar 2013 14:07

RD 16 Wrote:Pour la gare Cote - Landaise, ne serait t-il pas plus logique de la mettre à Laluque en connexion avec les TERs et proche de Dax? :?:

Inutile, vu que c'est Dax qui sert de gare de correspondances TER/TGV et de dépot pour les TERs "basques" (et au passage amortira surement in fine les trains pour Pau/Tarbes en y déchargeant des plagistes pour la Côte). Les TGVs qui ne desservent pas la deuxième agglo des Landes ne vont pas s'arrêter dans une gare betterave qui ne dessert rien, et qui peut coûter un bras en construction et infras routières.
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Re: [Infrastructure] LGV du Sud Ouest

Messagepar Didier 74 » 24 Mar 2013 14:46

midilibre.fr, 23 mars
Lot-et-Garonne : près de 2000 manifestants contre la LGV Bordeaux-Toulouse

Près de 2000 personnes ont manifesté ce samedi à Nérac, dans le Lot-et-Garonne, contre le projet de ligne à grande vitesse Bordeaux-Toulouse.

"LGV : pour quelques minutes... des milliards gaspillés", "N'endettons pas les générations futures!", "LGV, TGV : à qui profite le crime?". C'est armés de banderoles aux slogans sans équivoque que près de 2000 personnes ont manifesté pendant trois heures contre le projet de ligne à grande vitesse Bordeaux-Toulouse ce samedi, à Nérac, dans le Lot-et-Garonne. Dans ce cortège coloré et bon enfant, des habitants du Lot-et-Garonne et des départements voisins des Landes, du Gers et des Pyrénées-Atlantiques, mais aussi plusieurs élus locaux de gauche et de droite, des écologistes et des chasseurs. Tous réclamaient une "modernisation des lignes existantes" à la place de la ligne LGV.

La LGV, "un gâchis financier et environnemental"
Président de la Coordination-47 anti-LGV rassemblant une cinquantaine d'associations, Charles d'Huyvetter, a souhaité que la Commission "Mobilité 21" de parlementaires et d'experts "tienne compte de cette mobilisation populaire" lorsqu'elle rendra en mai son rapport sur la hiérarchisation des projets du Schéma national des infrastructures de transport (SNIT). Raymond Girardi (Front de gauche), vice-président du conseil général du Lot-et-Garonne, a dénoncé le "gâchis financier et environnemental de la LGV, qui détruirait 2.500 hectares de forêts et de terres agricoles".

"Ça passera parce que ça doit passer, parce que c'est l'avenir"
Avant le réexamen engagé des projets d'infrastructures via la commission sur le SNIT, la LGV Bordeaux-Toulouse, prolongement de Tours-Bordeaux, devait être opérationnelle en 2020. Elle mettrait Toulouse à un peu plus de 3 heures de Paris, contre 5 heures 20 aujourd'hui. En janvier, le président François Hollande avait confirmé en Gironde la réalisation du projet, indiquant que "ça passera parce que ça doit passer, parce que c'est l'avenir". A Nérac manifestaient aussi des opposants basques à la LGV Bordeaux-Hendaye vers l'Espagne. Pour le président de leur collectif, Victor Pachon, "de plus en plus d'élus sont convaincus de l'inutilité de ces LGV qui produisent plus de dettes qu'autre chose".

Source http://www.midilibre.fr/2013/03/23/lot- ... 665214.php
Didier 74
 

Re: [Infrastructure] LGV du Sud Ouest

Messagepar Didier 74 » 27 Mar 2013 21:39

La Dépêche du Midi, 25 mars
Nérac. La «halte au gaspi»a mobilisé

Plus d'un millier de manifestants issus de toute la région Aquitaine ont convergé, samedi à Nérac, pour dire leurs craintes mais aussi leur colère face au projet de ligne LGV... Du jamais vu dans la cité d'Albret.

Nous l'écrivions dans notre édition d'hier, la manifestation anti-LGV, à l'appel de Très Grande Vigilance en Albret et de la Coordination 47 a mobilisé plus d'un millier de personnes, avec en tête de cortège, les agriculteurs qui avaient sorti les tracteurs, les chasseurs, les élus et le peuple, toutes générations et catégories sociales confondues. La manif s'est déroulée, encadrée par la gendarmerie, dans une ambiance sereine, les panneaux suffisaient d'ailleurs à informer. Des jeunes se sont mis à danser avant que le cortège ne se forme. Une large boucle de la ville, qui a démarré du foirail, est passée au cœur de la ville, puis par le Vieux-Nérac pour remonter par les allées d'Albret et terminer sous la halle où quelques anonymes ou élus ont pris la parole, tel un agriculteur, Didier, qui expliqua que son activité cessera quand son exploitation sera coupée en deux par la LGV. Isabelle, une citoyenne comme une autre, disait ne pas comprendre comment RFF pouvait encore jouir de crédibilité, «toutes les études RFF sont surestimées, les études indépendantes disent inutile un tel projet. L'argent public n'a donc aucune valeur ?»

Un Lot-et-Garonne sur six
Patrick Vaccari, fer de lance de TGV en Albret, répondait qu'il était inadmissible de dépenser 8 milliards d'€ pour la LGV alors, qu'un Lot-et-Garonne sur 6 vie en dessous du seuil de pauvreté. «Si le gouvernement (commission Mobilité 21) jugeait ce projet prioritaire pour faire plaisir à Rousset et à Malvy, nous appelerons la population à se mobiliser pour des actions plus convaincantes».

Raymond Girardi demandait que la lucidité l'emporte sur la folie, parlant même d'irresponsabilité au niveau du conseil régional de soutenir un tel projet pour gagner 10 à 12 min entre Bordeaux et Toulouse».

Toutes les infos sur : http://www.tgv-albret.fr

Source http://www.ladepeche.fr/article/2013/03 ... ilise.html

busetcar.com, 25 mars
La Fnaut répond aux opposants de la LGV Bordeaux-Toulouse

Réagissant à la manifestation contre le projet de LGV Bordeaux-Toulouse qui a rassemblé 2000 personnes le 23 mars à Nérac (47), la Fédération nationale des associations d’usagers des transports (Fnaut) rappelle quelques enjeux de ce dossier.

Le 23 mars, 2000 manifestants sont descendus dans les rues de Nérac (47) pour dénoncer le "gâchis environnemental et financier" du projet de ligne à grande vitesse (LGV) qui reliera Bordeaux à Toulouse en 2020. Une action dénoncée par la Fédération nationale des associations d’usagers des transports (Fnaut) qui estime que "Toulouse est, avec Nice, la seule métropole française à être à plus de cinq heures de Paris par le train".

Absorber le trafic aérien
Si le temps de parcours Paris-Toulouse restera supérieur à quatre heures après l’ouverture de la LGV Tours-Bordeaux en 2017, ce projet se veut avant tout stratégique dans la mesure où "Paris-Toulouse est un énorme marché aérien de trois millions de passagers par an..(…). Le TGV pourra absorber massivement le trafic aérien si la LGV Bordeaux-Toulouse est construite".

Une ligne prioritaire
Dans un contexte où la commission Mobilité 21 doit rendre son rapport sur la hiérarchisation des projets du Schéma national des infrastructures de transport (SNIT) en mai prochain, la Fnaut estime que "l’impact d’une LGV doit être apprécié globalement" et que "si le projet de LGV Poitiers-Limoges, inapproprié, doit être abandonné, celui de LGV Bordeaux-Toulouse mérite au contraire de figurer en tête de liste".

Source http://www.busetcar.com/actualites/deta ... louse.html
Dernière édition par Didier 74 le 31 Mar 2013 13:54, édité 1 fois.
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Re: [Infrastructure] LGV du Sud Ouest

Messagepar Didier 74 » 31 Mar 2013 13:51

La Dépêche du Midi, 31 mars
Layrac. LGV : le conseil unanime pour une étude approfondie

Le conseil municipal de Layrac s'est réuni en séance ordinaire le mercredi 27 mars.

A l'ordre du jour, une seule question : l'évolution du tracé de la Ligne à Grande Vitesse.

Le maire, Pierre Pujol, a voulu s'assurer du soutien de tous ses conseillers, avant le conseil communautaire du lendemain. Qui aurait pu imaginer qu'il en aurait été autrement ?

Sous la conduite de Frédéric Baron, ingénieur de formation, Jérôme Benoît, Alain Garbino et Pierre Pujol ont imaginé un tracé passant entre la Garonne et l'autoroute, et donc moins impactant pour la commune.

Le 17 Décembre 2012, les élus de la nouvelle équipe municipale ont présenté cette solution alternative au tracé H228 et convaincu l'ensemble des élus présents de son intérêt majeur. Le préfet de Lot-et-Garonne a demandé à RFF une étude sérieuse de cette solution.

Cette étude de RFF a confirmé la faisabilité du tracé proposé par Layrac, selon le référentiel V270 (passage à 270km/h, entraînant une perte de temps de 30s). RFF a stoppé l'étude. Le conseil municipal de Layrac :
- Constate le caractère non recevable du rejet par RFF du tracé alternatif proposé par Layrac. Ce rejet s'appuierait sur une étude incomplète, inachevée et non optimisée en faisant valoir des arguments contestables.
- Exige de RFF les résultats d'étude hydraulique de toute hypothèse de tracé envisagée sur le territoire de l'Agglomération d'Agen avant le lancement de l'enquête publique.
- Considère la nécessité d'une étude approfondie et optimisée du tracé «alternatif Layrac» à produire avant le début de l'enquête publique.
- Demande à l'Agglomération d'Agen de partager ces avis et de s'associer au financement de cette étude à parité.
- Demande conjointement avec l'Agglomération d'Agen au préfet de Région de soumettre le tracé alternatif Layrac aux études préalables à l'enquête publique par les services de l’État.

La délibération a été votée à l'unanimité.

Elle sera soumise au Conseil Communautaire pour que les élus de l'Agglomération soutiennent ce tracé H228 alternatif comme ils ont promis de le faire oralement.

Source http://www.ladepeche.fr/article/2013/03 ... ondie.html
Didier 74
 

Re: [Infrastructure] LGV du Sud Ouest

Messagepar Didier 74 » 15 Avr 2013 18:47

Sud Ouest, 10 avril
LGV : priorité à la ligne Bordeaux-Toulouse ?

La commission Duron demande une étude séparée des deux LGV. Le projet de ligne vers Hendaye pourrait être différé. Le rapport définitif est attendu fin juin.

La commission Mobilité 21, présidée par le député socialiste du Calvados, Philippe Duron, à qui le gouvernement a demandé de faire un tri drastique parmi les 70 projets inscrits au Schéma national des infrastructures de transport (Snit), a repris hier ses travaux. La tâche est lourde pour ses dix membres, dont six parlementaires, qui doivent proposer, en période de disette budgétaire, un sérieux élagage dans des projets estimés à 245 milliards d’euros.

Les TGV recalés
Selon une source proche du dossier, plusieurs propositions feraient d’ores et déjà consensus. Le raccordement ferroviaire de Roissy à Creil dans l’Oise, l’interconnexion des LGV au sud de Paris ou le contournement ferroviaire de Lyon figureraient en tête des projets retenus comme prioritaires à l’aune de leur impact budgétaire et écologique.

Première surprise de cette sélection, qui ne sera définitive et soumise au gouvernement qu’au mois de juin prochain : les grands projets de lignes nouvelles à grande vitesse - les plus budgétivores - ne figurent pas, selon nos informations, dans la première catégorie, celle des projets à réaliser d’ici dix à quinze ans.

La commission demandera aux porteurs de projets d’étudier plus sérieusement les autres solutions. Ce « tout sauf le TGV » serait, s’il se confirme, dans la ligne du rapport sur l’avenir du ferroviaire que s’apprête à remettre Jean-Louis Bianco, ancien ministre de l’Équipement, au gouvernement, fin avril.

Recalé aussi, le projet de canal Seine-Nord pour lequel un contrat a pourtant déjà été signé. Selon d’autres sources plus difficilement vérifiables, la LGV Paca, entre Marseille et Nice, et la Montpellier-Perpignan sauveraient, à ce stade, leur position en haut de la pile. Mais le Poitiers -Limoges passerait bien à la trappe.

L’autre information qui intéressera directement les habitants du Sud-Ouest est le sort qui sera fait au Grand Projet du Sud-Ouest (GPSO), c’est-à-dire au prolongement de la LGV au-delà de Bordeaux vers Toulouse et vers l’Espagne, un projet estimé à 12 milliards d’euros au total. Il fait partie, au même titre que l’A 45, entre Lyon et Saint-Étienne, des dossiers non encore classés. La commission demande que la branche Bordeaux-Toulouse soit étudiée séparément de la branche Bordeaux - Hendaye. Cela diminuerait la facture par deux au moins. Toulouse est très demandeur, plus que le Pays basque français, où l’opposition reste frontale.

C’est la première fois qu’une instance nationale, qui ne donnera certes qu’un avis, propose un étalement du projet dans le temps. Réseau ferré de France (RFF) confirme étudier un phasage dans la construction des deux branches du projet. S’il était confirmé, l’accord politique initial Malvy-Rousset volerait en éclats. Et les opposants basques pourraient mettre le champagne au frais. Mais ce sera au gouvernement de trancher.

Source http://www.sudouest.fr/2013/04/10/lgv-p ... 78-731.php

11 avril
Le projet de LGV divise toujours

Les détracteurs pensent avoir gagné une bataille tandis que la Région réaffirme une logique d’ensemble du projet.

Dans l’éternel débat concernant les futures Lignes ferroviaires à grande vitesse (LGV), les membres du Collectif des associations de défense de l’environnement (Cade), opposés à la LGV, se réjouissent de noter que « le point de vue qu’ils défendent continue de s’imposer peu à peu ».

Cet enthousiasme tranche avec le contenu d’un communiqué de la Région Aquitaine sur le Grand projet du Sud-Ouest (GPSO), qui planifie les LGV au sud de Bordeaux. En effet, la Région conteste l’idée selon laquelle RFF envisagerait de découpler la branche Bordeaux-Espagne de la branche Bordeaux-Toulouse.

Alain Rousset, président de Région, rappelle que « GPSO intègre une logique d’ensemble qui ne peut pas se résumer à la seule branche entre Bordeaux et Toulouse. »

Toulouse autant qu’Hendaye
Par ailleurs, le préfet de Région, Michel Delpuech, rappelle le caractère « insécable » du projet, « qui sera soumis à l’enquête publique et fera l’objet d’un décret d’utilité publique sur la totalité des trois sections : tronc commun Bordeaux-Captieux, Captieux-Toulouse, Captieux-Espagne. »

Cela n’empêche pas le Cade de noter un « déclassement de la ligne Bordeaux-Espagne », auquel s’ajoute, selon lui, « la préconisation (dans le prochain rapport Bianco) de l’arrêt de toutes les nouvelles LGV, causes d’un gouffre d’endettement du ferroviaire français ». Dans un communiqué, les détracteurs du projet estiment néanmoins que « le match n’est pas terminé » : « Nous savons que les présidents des Conseils régionaux d’Aquitaine et de Midi-Pyrénées continuent, en ces temps de ‘‘transparence politique’’, à œuvrer en sourdine dans les couloirs. »

Le Conseil régional, lui, entend dire haut et fort qu’il « reste tout autant investi pour garantir la poursuite de la liaison LGV vers Toulouse que celle vers l’Espagne, qui, rappelons-le, permettra de recevoir une aide de plus d’un milliard d’euros de la part de l’Europe. »

Source http://www.sudouest.fr/2013/04/11/le-pr ... 43-626.php

Landes sans LGV : un mal ou un bien ?

Si le projet de LGV entre Bordeaux et Hendaye était repoussé aux calendes grecques, ce serait une catastrophe pour certains, les grands élus notamment, mais un bienfait pour d’autres.
La commission Mobilité 21, aurait demandé que les lignes vers Hendaye et Toulouse soient étudiées séparément, la priorité étant donné à la branche vers la région Midi-Pyrénées.

Les dernières tendances sur la création d’une ligne à grande vitesse (LGV) entre Bordeaux et Hendaye n’incitent pas à l’optimisme (lire notre édition d’hier). Si rien n’est encore acquis, les réactions vont bon train. Florilège.

Geneviève Darrieussecq
Maire de Mont-de-Marsan et président du Marsan Agglomération

« Il y a un point d’interrogation mais néanmoins... Je suis très en colère parce qu’on ne serait pas au niveau des enjeux du territoire. Pour moi, il est impensable de scinder en deux le GPSO (Grand projet ferroviaire du Sud-Ouest) et de faire Bordeaux-Toulouse sans faire Bordeaux-Hendaye sachant que les deux lignes ont un tronc commun conséquent en Gironde. Si c’était le cas, ce serait un énorme camouflet pour la région Aquitaine et ça creuserait encore les inégalités territoriales. Et je ne parle pas du Y basque qui arrive à la frontière. Ce serait une incohérence complète en terme d’aménagement européen, français et régional doublé d’un non-sens quant à la politique de transition énergétique et de diminution du fret routier.

« C’est une décision que l’on voit arriver depuis quelque temps. Alain Rousset (président de la région Aquitaine) porte le projet mais Martin Malvy (président de la région Midi-Pyrénées) sans doute plus et puis aucun grand élu d’Aquitaine ne siège au sein de la commission mobilité 21. Il faut absolument que nous nous réunissions pour montrer que ce projet, nous le voulons.

« Chacun sait que l’État n’a pas d’argent mais s’il y a des choix à faire, c’est vers des projets de ce type qu’il faut se diriger. »

Jean-Marie Abadie et Gabriel Bellocq
Président du Grand Dax ; maire de Dax et premier vice-président du Grand Dax

« Nous apprenons par la presse que le projet de LGV Bordeaux-Espagne serait remis en cause. Nous n’avons aucune information sur ce sujet et cela reste donc à l’état de rumeur. Nous ne pouvons que rappeler que dans toutes ses prises de position publiques et dans toutes ses délibérations, l’agglomération du Grand Dax a exprimé son attachement au projet de LGV Bordeaux-Espagne. Pour autant, l’important aujourd’hui est de rappeler qu’en 2017, quoiqu’il advienne, Dax sera à 3 heures de Paris grâce à la LGV Tours-Bordeaux. C’est ce tronçon qui est particulièrement important pour nous et qui nous procurera le gain de temps le plus significatif. C’est ce tronçon qui confortera la position de la gare TGV de Dax, qui est aujourd’hui la seule gare TGV des Landes. »

« Le Grand Dax est, par essence, attaché au développement ferroviaire. Nous avons investi plusieurs millions pour l’aménagement des quais de la gare. Le chantier des abords de la gare avance aujourd’hui de manière spectaculaire et sera achevé fin 2013. Nous travaillons au développement de ce quartier parce que, grâce au train et grâce à la LGV Tours-Bordeaux, ce secteur est porteur d’attractivité pour les populations et pour les acteurs économiques. »

Philippe Jacquemain
Président de la CCI des Landes

« Si ce projet ne passe pas, c’est une catastrophe pour notre territoire et notre région. La LGV, c’est une bouffée d’oxygène pour l’économie landaise. Depuis toujours, on est resté vigilant parce qu’on savait que ce n’était pas gagné. Actuellement, l’État est contraint de faire des économies sur ses charges de fonctionnement mais là, il s’agit d’investissement. Je ne peux pas imaginer que ce projet ne sorte pas, ce serait suicidaire. S’il y a un léger décalage dans le temps, ce n’est pas grave mais il faut qu’il se fasse. Avec la LGV, on aurait une autre vie. »

Jean-Pierre Pédespan
Président de l’Accril (Association de coordination des citoyens et riverains landais)

« Ce sont des fuites. J’attends comme tout le monde les deux rapports officiels qui doivent sortir bientôt. Celui de la commission Mobilité 21 en juin et celui de Bianco sur la SNCF et RFF qui aurait dû déjà sortir et dont on sait qu’il préconise d’arrêter toute nouvelle construction de LGV et de plutôt promouvoir un modèle intermédiaire entre train Corail et TGV. C’est ce qu’on prônait depuis le début. Dans le Schéma national des infrastructures de transport, il y a 70 projets représentant un coût total de 245 milliards. Rien que le Grand Paris Express va en consommer minimum 40. Il est évident qu’un bon paquet de projets LGV vont passer à la trappe. Lesquels, quand et comment ? Je ne sais pas. »

Didier Paquet
Vice-président de l’Accril et membre de vivre à Lucbardez

« Cette information, nous l’avions eue en primeur quand nous avons été auditionnés par la commission Mobilité 21. Ce qui est sûr, c’est que quel que soit le choix politique et le classement, il n’y a pas d’argent pour tout faire. Il est d’autant moins possible de faire plaisir à tout le monde que les politiques sous-estiment volontairement les coûts pour faire avancer leurs dossiers. Bianco comme Pépy, le PDG de la SNCF, estiment que la priorité doit aller aux trains du quotidien.

« Je crois que le gouvernement commence à prendre conscience du problème mais j’ai peur qu’on reste dans une non-décision. Honnêtement, je crois qu’on ne peut préjuger de rien. »

Éric Kerrouche
Président de Macs

« La LGV constitue une condition de développement et un enjeu stratégique fondamental. Quoi qu’on en pense, notre région reste peu connectée au reste de la France. certes il y a eu une mise à niveau de l’A 63 mais cela ne suffit pas. Certes cela n’empêchera pas que notre région garde son attrait et que les touristes viendront... Mais cette information est encore au conditionnel. Pour notre part, nous n’avons aucune information et nous continuons à travailler normalement avec RFF, le calendrier se déroule comme prévu, les échanges se poursuivent. Si cette information était avérée, ce serait en tout cas une très mauvaise nouvelle. »

Henri Emmanuelli, président du Conseil général, n’a pas souhaité s’exprimer à chaud sur ce dossier.

Source http://www.sudouest.fr/2013/04/11/lande ... 26-637.php

12 avril
La peur de la division

Le projet risque d’être repoussé aux calendes grecques entre Bordeaux et Hendaye. Réactions.
Et si le TGV empruntait la voie actuelle pendant encore quelques décennies ?

L’information n’a pas encore été officialisée par la commission Mobilité 21 qui doit rendre ses conclusions en juin. Mais il semble fort probable que cette instance présidée par le député du Calvados, Philippe Duron, recommande à l’État de diviser le Grand projet ferroviaire du Sud-Ouest (GPSO) en deux et de privilégier la future ligne à grande vitesse Bordeaux-Toulouse plutôt que le tronçon atlantique Bordeaux Hendaye.

Même si l’État n’est pas censé suivre à la lettre les conclusions de la Commission Mobilité 21, cette information a provoqué des réactions diamétralement opposées chez les deux partisans des LGV Martin Malvy (Midi-Pyrénées) et Alain Rousset (Aquitaine). Ce dernier a contre-attaqué rapidement en mettant en avant « le caractère insécable du projet » et en « appelant les uns et les autres à faire preuve de la plus grande circonspection sur les rumeurs pouvant être rapportées ».

Du côté de l’aménageur Réseau Ferré de France, c’est la prudence qui domine : « Nous travaillons sur la même feuille de route depuis 2012. L’État n’a pas donné de nouvelles consignes. L’objectif est de préparer l’enquête d’utilité publique, qui englobe les deux tronçons, pour l’automne 2013 ». Mais André Bayle, chef de mission GPSO, n’évoque pas le caractère insécable du projet : « Si l’État nous donne d’autres directives, nous nous adapterons. »

En attendant de savoir si le GPSO pourrait être scindé en deux et pencher vers Toulouse, les partisans scrutent chaque déclaration. Pour les pros, dont le président de la CCI Pays basque André Garreta fait partie, il faut éviter de sombrer dans l’affolement : « Je ne suis pas du tout inquiet car RFF continue son travail normalement. Le projet concerne deux tracés, avec un tronçon commun. Peu importe si l’un se fait avant l’autre tant que la LGV voit le jour. Il serait regrettable que l’État fasse des économies en rayant le tronçon Bordeaux-Hendaye de la carte sachant qu’il y a un gros trou blanc ferroviaire dans le Sud-Ouest. On ne peut pas rester à l’écart de l’Europe. »

« Du pur délire »
Pour le porte-parole du Cade, Victor Pachon, farouchement opposé au projet, ce déclassement annoncé est une évidence : « Nous avons participé cette semaine à une réunion de l’Observatoire des trafics (la première depuis 9 mois) où le directeur de la Banque de France a confirmé les prévisions pessimistes de croissance dans la péninsule ibérique pour les années à venir. La saturation des lignes existantes interviendrait donc bien plus tard que les 2030-2035 annoncés. »

Dans ces conditions, la tenue d’une enquête publique pour un projet qui ne verrait le jour qu’un quart de siècle après est « du pur délire », selon Victor Pachon. Une raison pour laquelle les antis resteront mobilisés contre cette enquête publique annoncée pour octobre.

Coup dur pour l’Espagne
Si la France reculait sur le projet de nouvelle voie entre Bordeaux et Hendaye, le réveil serait glacial pour les défenseurs de la grande vitesse au sud des Pyrénées. « Cette ligne est nécessaire pour le développement de nos « eurorégions » de l’axe atlantique, comme pour rattacher Madrid au reste de l’Europe », martèle la conseillère à l’Environnement et à la Politique territoriale du gouvernement autonome basque, Ana Oregi. En Euskadi, près de 2 milliards d’euros ont déjà été investis dans la construction du « Y basque » (1).

« Cependant, il reste encore 4 milliards d’euros à trouver et compte tenu de notre état d’asphyxie, qui peut croire qu’un tel investissement soit opportun ? », s’interroge Mikel Alvàrez, porte-parole du mouvement écologiste AHT Gelditu ! (Stop à la LGV !). « Si aucun raccordement européen ne se matérialise, cela voudrait dire que l’Espagne restera une île, enclavée et noyée par ses dettes. » Mais Ana Oregi ne veut y croire : « Cette information n’a aucun fondement. » Et de rappeler l’engagement des présidents d’Aquitaine et d’Euskadi de promouvoir cet axe comme une priorité.

(1) Le tracé qui doit raccorder à l’horizon 2018 les trois capitales d’Euskadi à la Castille.

Source http://www.sudouest.fr/2013/04/12/la-pe ... 33-648.php

La Dépêche du Midi, 12 avril
LGV : la ligne Bordeaux-Hendaye reportée ?

Le Grand projet du Sud-Ouest est estimé à 12 milliards d'euros.

La commission Mobilité 21, à qui le gouvernement a demandé de faire un tri parmi les 70 projets inscrits au Schéma national des infrastructures de transport (Snit), ne retiendrait pas les lignes à grande vitesse, aux coûts exorbitants, parmi les dossiers prioritaires.

La commission s'est ainsi penché sur le Grand Projet du Sud-Ouest (GPSO) - LGV Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Hendaye - un projet estimé à 12 milliards d'euros au total. Elle demande que la branche Bordeaux-Toulouse soit étudiée séparément de la branche Bordeaux -Hendaye. Une séparation qui diviserait la facture par deux et qui donnerait priorité à l'aménagement de la ligne Bordeaux-Toulouse, alors que la branche Bordeaux-Hendaye, serait reportée. La commission Mobilité 21 ne donne qu'un avis (en juin prochain), mais c'est la première fois qu'une instance nationale propose un étalement du projet dans le temps. Réseau Ferré de France (RFF) confirme étudier un phasage dans la construction des deux branches du projet.

Source http://www.ladepeche.fr/article/2013/04 ... ortee.html

13 avril
Lacourt-Saint-Pierre. Rencontre entre RFF et les habitants impactés par la LGV

C'est à l'initiative de la municipalité de Lacourt, représentée par le maire Denis Lopez et les adjointes Françoise Pizzini et Françoise Curbelié, et l'association Sauvegarde du patrimoine Lacourt Montbeton, que 17 habitants impactés fortement par la future LGV ont pu se retrouver jeudi, à la mairie, pour exposer leurs doléances à RFF.

Cette réunion faisait suite à une action menée par la municipalité qui avait regroupé les lettres de doléances des habitants concernés par la LGV, qui avaient envoyé individuellement un courrier à M. Castan, directeur de la mission GPSO pour la région Midi-Pyrénées, lui demandant de répondre à leurs inquiétudes et aux problèmes soulevés par le passage de la LGV sur leur propriété respective.

La municipalité avait joint une lettre répertoriant tous les points non élucidés à ce jour: expropriation des habitants, rétablissements de voirie non satisfaisants, déblai insuffisant pour la LGV au niveau de Croix-de-l'Agneau, protections acoustiques très insuffisantes sur l'ensemble du parcours, chemins de randonnée détruits, voies délaissées... Toutes ces questions ont été abordées lors de cette rencontre.

Les représentants de RFF n'ont pas pu apporter les réponses attendues, mais ont pris note une fois de plus, s'engageant à répondre par écrit à toutes les personnes qui avaient envoyé un courrier. Toutes les questions posées et les problèmes soulevés par le passage de la future LGV devront figurer dans l'enquête publique qui aura lieu en septembre 2013.

La municipalité exige que RFF apporte des réponses précises sur les points évoqués et suivra avec beaucoup de vigilance le dossier d'enquête publique.

Source http://www.ladepeche.fr/article/2013/04 ... s-lgv.html

ville-rail-transports.com, 15 avril
Snit : la région Midi-Pyrénées s’inquiète

Le président de la région Midi-Pyrénées Martin Malvy (PS) a prévenu le 12 avril qu’il accepterait très mal que la ligne ferroviaire à grande vitesse (LGV) entre Bordeaux et Toulouse soit remise en cause à la suite de l’examen, actuellement en cours, de la pertinence d’une série de grands projets. « Si le projet n’est pas retenu, ce serait un vrai sujet, un vrai problème », a-t-il indiqué, en rappelant que les collectivités de Midi-Pyrénées ont accepté de participer au financement de la liaison Tours - Bordeaux afin qu’elle soit prolongée jusqu’à Toulouse. Si la ligne Bordeaux - Toulouse était recalée, « on arrêterait immédiatement de payer pour Tours - Bordeaux, mais ce serait dramatique. Toulouse est la 4e ville de France et Midi-Pyrénées est une immense région […], on ne peut pas imaginer que la métropole toulousaine ne soit pas reliée au réseau à grande vitesse », a-t-il ajouté.
Rappelons qu’une commission mandatée par le ministère des Transports est en train de hiérarchiser les projets contenus dans le Schéma national des infrastructures de transports (Snit), dont le montant avoisine les 245 milliards d’euros. Le rapport est attendu en juin.

Source http://www.ville-rail-transports.com/co ... m=facebook
Dernière édition par Didier 74 le 05 Mai 2013 15:05, édité 6 fois.
Didier 74
 

Re: [Infrastructure] LGV du Sud Ouest

Messagepar intermodalite » 16 Avr 2013 10:07

Martin Malvy dit qu'il accepterait trés mal....C'est déjà l'aveu d'une faiblesse. il entrevoit déjà d'accepter un échec de son projet même si c'est trés mal..
Mauvaise communication ou bien gaffe énorme, c'est déjà une position qui tremble...une certitude qui se dilue.
intermodalite
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Re: [Infrastructure] LGV du Sud Ouest

Messagepar Didier 74 » 23 Avr 2013 20:35

La Dépêche du Midi, 16 avril
Montauban. Un œil sur la gare TGV

Un conseil municipal de principe… Voilà ce qu'il en fut hier soir lors d'une séance édulcorée en informations déterminantes pour la vie de la commune. À l'exception de la création d'une zone d'aménagement différé (ZAD) en vue de l'arrivée de la ligne à grande vitesse et de l'implantation de la future gare TGV au sud de la ville, à Bressols, dont on peut imaginer qu'elles ne seront pas sans conséquences sur le devenir urbain du secteur. Le… principe consiste à constituer une réserve foncière (630 hectares, cf. plan ci-joint), permettant une maîtrise du développement et empêchant les risques de spéculations. La ville demande au préfet que lui soit reconnu le droit de préemption pour six ans renouvelables. La délibération aurait suscité l'unanimité si Marie-Claude Bouyssi n'avait pas, pour le… principe, évoqué des craintes environnementales l'amenant à s'abstenir.

Source http://www.ladepeche.fr/article/2013/04 ... retgv.html

Sud Ouest, 17 avril
Une autre physionomie pour le pôle de la gare

Débutés le 11 mars, les travaux battent leur plein dans le quartier de la Gare où un Pôle d’échange multimodal doit être aménagé d’ici Noël prochain. Point d’étape.

La communauté d’agglomération n’a heureusement pas attendu l’arrivée de la LGV en gare de Dax prévue en 2017 pour réaménager le quartier de la Gare. La Ligne à grande vitesse pourrait en effet prendre un sacré retard comme on l’a appris depuis, mais les travaux du Pôle d’échange multimodal (PEM) débutés le 11 mars avancent à bon train et malgré les intempéries, selon le président Jean-Marie Abadie et le vice-président en charge du dossier, André Drouin.

À l’étude depuis 2006 en partenariat avec la SNCF, RFF, les Conseils régional et général et la ville de Dax, et chiffré à 7 millions d’euros (1), le PEM est aujourd’hui concrétisé avec la Satel, le groupe d’ingénierie Egis et l’atelier toulousain Villes et paysages. Il a pour ambition de réunir « au même endroit tous les moyens de transport », du train au vélo, via la voiture, les taxis et les bus », mais aussi de redessiner « un espace à la hauteur de la première ville thermale de France et d’une agglomération en plein bouleversement ». Les points à retenir :

1 Un parvis, des miroirs d’eau, un parc, une nouvelle gare routière…
À terme devant la gare, un parvis refait, en partie piétonnier et surmonté d’une ombrière, avec deux miroirs d’eau et un parc baptisé de l’Adour et planté d’arbres. L’actuel bâtiment de la gare routière sera détruit et reconstruit plus près de la gare SNCF. Elle pourra accueillir 17 bus qui arriveront dans le même sens « pour éviterles accidents ».

Un nouveau local à vélos sera aménagé avec 30 places et 40 arceaux installés, ainsi qu’une nouvelle station de taxis. L’ancien siège du Grand Dax sera conservé mais son parking supprimé.

Face à la gare, de l’autre côté du bâtiment où loge désormais le Grand Dax et du siège de la Caisse d’épargne, un appel à projets va être lancé pour meubler les friches jusqu’à Monsieur Bricolage avec des logements et des activités économiques.

2 Un nouveau parking payant de 300 places et des dépose-minute
Le chantier est impressionnant et prévu jusqu’à la fin du mois : les anciennes halles de la Sernam sont en cours de destruction et laisseront la place d’ici à décembre à un nouveau parking payant de 300 places, qui s’ajoutera au parking déjà géré par Effia côté ouest de la gare.

« Nous sommes en négociation avec cet opérateur pour qu’il y ait un temps gratuit », précise André Drouin. Des dépose-minutes seront également aménagés sans possibilité pour le conducteur de stationner.

Entre l’avenue de la Gare et l’avenue Saint-Vincent-de-Paul, le parking communautaire redeviendra aussi payant. « Notre idée est de favoriser la durée d’une journée de travail, une douzaine d’heures, pour les gens qui partent travailler en train. Au-delà de la 12e heure, les tarifs seront beaucoup plus élevés pour éviter les voitures ventouses. »

3 Un rond-point à l’angle des avenues de la gare et Saint-Vincent-de-Paul
Plus de feux tricolores bientôt à l’intersection des avenues de la Gare et de Saint-Vincent-de-Paul, mais un nouveau rond-point. Celui qui fait déjà le lien entre l’avenue Georges-Chaulet la RD 129, en direction de la deux fois deux voies, sera restructuré pour que la chaussée soit élargie.

Un nouveau giratoire sera aussi réalisé un peu plus en amont sur la RD 129, à l’entrée de la ville, avec accès direct au parking de 300 places et à la gare routière. En sens unique depuis le 11 mars de Saint-Paul vers Dax, l’avenue Saint-Vincent-de-Paul doit retrouver ses deux voies de circulation fin mai. « C’est une surprise parce que beaucoup d’usagers et certains commerçants trouvent que c’est bien mieux », souligne André Drouin.

Mais que ceux qui estiment que c’est pire au contraire se rassurent : le retour à l’habituel est programmé fin mai.

Le PEM sera aussi sillonné de voies cyclables et piétonnes.

4 La fin du chantier programmée en décembre prochain
Si le chantier suit son tempo, la plupart des travaux devraient être achevés fin décembre 2013. L’avenue de la Gare restera en sens unique jusqu’au bout, à part du 1er au 20 août.

Un animateur chargé de communiquer sur l’avancée et les modalités du chantier tient des permanences au Grand Dax et répond à un numéro vert gratuit (0 805 800 844) et aux mails : infos.pem@grand-dax.fr. Pour les amateurs, le PEM a aussi sa page Facebook.

(1) Financés par le Grand Dax, le Conseil général, la Région, l’État et l’Union européenne.

Source http://www.sudouest.fr/2013/04/17/une-a ... 05-731.php

La Dépêche du Midi, 19 avril
Montauban. Le foncier placé sur une voie de garage

une zad créée autour de la future gare lgv

La création d'une zone d'aménagement différée (ZAD) autour de la future LGV et de sa gare bressolaise aura pour conséquence le gel du foncier sur une zone de 632 hectares.

«Ferme condamnée par la LGV» lit-on sur l'enceinte d'une bâtisse installée au bord de la RD.928 entre Montauban et Montech. Ici, la RD.928 constitue la limite nord de la nouvelle ZAD actée lundi soir à Montauban en conseil municipal. Globalement, cette ZAD sera délimitée à l'est par le chemin du Quart, au sud par la D.77 et à l'ouest par la D.39.

Cette ZAD d'une surface de 632 hectares sur les communes de Montauban et Bressols ne sera pas sans conséquence sur ce territoire pourtant faiblement urbanisé. À l'intérieur de cette ZAD, on trouve effectivement un habitat relativement diffus constitué de maisons individuelles plus ou moins récentes, quelques arboriculteurs et un nombre plus conséquent d'entreprises (industrielles ou artisanales) dont la plupart est installée en zone Albasud.

Maisons à vendre
Pour l'heure, la création de cette ZAD et ses conséquences éventuelles sur le foncier, inspire des sentiments contrastés aux premiers concernés. Et notamment celui-ci, sceptique : «Cette LGV n'est pas encore faite. On parle de 2020 mais d'ici là, il peut encore se passer beaucoup de choses et la LGV ne jamais se faire», observe ce riverain du chemin de Rebéquet. Au sein de cette future ZAD on voit aussi quelques maisons à vendre. Ces vendeurs cherchent-ils à anticiper un black-out sur les transactions ? «Les gens ont peur», assure M. Castella (ImmoPartners) qui propose quelques biens à la vente dans le secteur. Et même si «Bressols est toujours coté», poursuit cet agent immobilier, «la création d'une ZAD risque de freiner le business ; Ca va nous bloquer»… Pourtant, ce professionnel temporise en raisonnant sur le long terme. Une période troublée risque de s'ouvrir sur le terrain des transactions immobilières dans ce secteur, mais elle pourrait aussi prendre fin «avec à la clé, des biens qui pourraient prendre de la valeur car se trouver à proximité d'une gare TGV est un atout», note M. Castella.

Attendre et voir
La création de cette réserve foncière a également pour but d'empêcher la spéculation et in fine, de faciliter d'éventuelles procédures d'expropriations. Mais dans l'immédiat, le marché de l'immobilier risque de ne pas aimer la ZAD.

Ce retraité habitant route de Lavilledieu depuis 1975 regarde évoluer le projet LGV avec un attentisme contraint : «Partir d'ici ? À mon âge on n'y pense pas vraiment et on est bien ici. Maintenant tout dépend des nuisances qu'on subira», explique Jean Cazé, 73 ans, qui craint surtout d'être cerné par des hôtels alors que la gare LGV ne sera qu'à quelques centaines de mètres de sa maison.

Industriel pragmatique
Quant aux industriels présents sur cette future ZAD, eux aussi attendent de voir les contraintes de la procédure. Philippe Vie, PDG d'Ateca (chemin du Quart) dont la société affiche une belle santé, a des projets d'extension. «Pour l'instant, nous envisageons une extension sur le terrain de l'entreprise. Cette ZAD ne serait donc pas un problème à court terme. Mais ça pourrait le devenir dans 5 ou 6 ans si nous ne pouvions nous agrandir autour du site et que nous devions déménager. Vu l'importance de nos machines, cela impliquerait l'arrêt de la production»… Mais Philippe Vie n'est pas outrageusement inquiet. L'homme croit au bon sens et au pragmatisme des décideurs. Il imagine que cette maîtrise foncière voulue par les collectivités ne prendrait pas le risque de perturber le développement économique sur le secteur. «Il y aura, j'espère, toujours la place pour négocier», confie Philippe Vie pour qui la LGV reste fondamentalement un bon projet d'avenir. Une place d'autant plus grande que le contour actuel de cette ZAD est appelé à rétrécir pour finalement cerner une zone plus ramassée autour de la future gare TV qui accueillera… 1,5 million de passagers à l'année.

Au nom de l'intérêt général
«Assurer la réussite d'un projet urbain conciliant les enjeux de desserte du territoire et d'optimisation de l'effet de levier sur son développement»…. C'est là l'esprit de cette ZAD destinée à maîtriser l'évolution du secteur et à anticiper la spéculation. Cette ZAD aura pour effet d'instaurer un droit de préemption sur le secteur concerné qui permettra à la collectivité de se porter acquéreur prioritaire du foncier «à des fins d'intérêt général». Le préfet aura la charge de créer, via un arrêté, cette ZAD au profit des communes de Montauban et Bressols.

Source http://www.ladepeche.fr/article/2013/04 ... arage.html

AFP, 23 avril
Malvy refuse un TGV "au rabais" jusqu'à Toulouse

Le président socialiste de Midi-Pyrénées Martin Malvy a prévenu que la région ne se satisferait pas d'un TGV "au rabais" et a refusé qu'une liaison intermédiaire entre TGV et TER se substitue à la réalisation d'une ligne à grande vitesse entre Bordeaux et Toulouse.
M. Malvy réagissait mardi à l'une des préconisations soumises lundi au gouvernement par l'ancien ministre Jean-Louis Bianco en vue d'une réforme du système ferroviaire français: développer une offre alternative entre TGV et TER, avec des trains roulant à 200-220 km/h.
Selon M. Bianco, cela offrirait une solution plus abordable aux métropoles et aux régions "sans attendre 20 ou 30 ans". Cela ne signifie pas un renoncement définitif à de nouvelles lignes TGV, assure-t-il.
Une telle offre entre Bordeaux et Toulouse "n'est pas envisageable", a dit M. Malvy dans un communiqué, "Midi-Pyrénées ne peut pas se satisfaire d'un TGV au rabais que je récuse sans appel".
Cette possibilité a déjà été étudiée, dit-il, "le résultat était sans appel: de 1,5 milliard d'euros à 4 milliards d'euros de dépenses pour un gain de temps marginal (...) Cette solution laisserait Toulouse à quatre heures de Paris, donc toujours au-dessus du seuil de 3 heures, ne permettant pas la compétition avec l'avion et relançant ainsi la question d'un second aéroport" dans la région toulousaine.
Si la LGV Bordeaux-Toulouse est remise en cause, Midi-Pyrénées se retirera immédiatement du financement de Tours-Bordeaux et demandera à être remboursée, a-t-il prévenu.
M. Malvy rappelle constamment que les collectivités de Midi-Pyrénées n'ont accepté de participer au financement de la LGV Tours-Bordeaux (qui prolonge Paris-Tours et dont les travaux ont commencé) que pour que la ligne soit ensuite prolongée vers Toulouse.
Les préconisations de M. Bianco sont un signal d'alarme supplémentaire pour M. Malvy et les nombreux défenseurs de l'arrivée du TGV à Toulouse, quatrième ville de France. Ceux-ci attendent avec impatience le rapport d'une commission chargée par le ministère des Transports de se pencher sur le bien-fondé et l'urgence d'un ensemble de liaisons ferroviaires, routières et fluviales que le précédent gouvernement voulait voir réaliser mais que l'actuel exécutif dit impossibles à toutes financer. Ce rapport sera remis en juin, dit-on aux Transports.
Avant cette remise à plat, les travaux de Bordeaux-Toulouse étaient censés commencer en 2017 pour une mise en service vers 2020.
Toulouse est à cinq heures vingt de Paris par le train aujourd'hui.
Dernière édition par Didier 74 le 10 Mai 2013 22:49, édité 2 fois.
Didier 74
 

Re: [Infrastructure] LGV du Sud Ouest

Messagepar lgv2030 - eomer » 28 Avr 2013 8:11

izgood Wrote:Bonjour

Avec qui peut discuter, dès à présent, le Président de Lisea ?

On reparle de gares bis pour Poitiers et Angoulême dont "les gares historiques ne seront pas faciles d’accès": les dessertes en crochets seraient elles devenues trop pénalisantes ?
On finit par se demander si les villes moyennes n'ont pas intérêt a se retrouver sur des antennes comme dans les cas de Reims, Metz ou Nancy. Pour des agglomérations moins importantes, une bonne correspondance dans une gare bis peut être aussi efficace qu'un TGV transforme en tortillard sur une ligne secondaire.

Je me souviens d'ailleurs d'avoir effectue un trajet Nice-Paris en empruntant un Corail entre Nice et Marseille: le temps de parcours total était moins long qu'en empruntant le TGV Nice-Toulon-Marseille-Paris car la correspondance a St Charles était plus rapide qu'un retournement.
Salutations,
Eomer pour lgv2030

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Re: [Infrastructure] LGV du Sud Ouest

Messagepar secteurPublic » 28 Avr 2013 9:04

eomer Wrote:Je me souviens d'ailleurs d'avoir effectue un trajet Nice-Paris en empruntant un Corail entre Nice et Marseille: le temps de parcours total était moins long qu'en empruntant le TGV Nice-Toulon-Marseille-Paris car la correspondance a St Charles était plus rapide qu'un retournement.

Possible, mais des Nice-Marseille-Paris qui font le retournement à St Charles, je crois qu'il y n'y en a qu'un par semaine....

Par contre, ta remarque est parfaitement valide pour des trajets Nice Lyon ou Nice Montpellier Bordeaux (et pire pour Nice Bordeaux vu que c'est le retournement d'un corail tracté !).
L'idéal serait des correspondances parfaitement conçu entre les radiaux Nice-Toulon-AixTGV-Paris et des TGV intersecteurs Marseille-AixTGV-Lyon ou Montpellier/Bordeaux/Espagne. L'usager y gagnerait un accès rapide au réseau grande vitesse où il ferait correspondance. La SNCF pourrait y gagner des sillons sur Marseille Nice et une diminution du nombre de trains en rebroussement et cisaillant toutes les voies à Marseille, et ainsi répondre au développement des TER voulu par la région en attendant les 2 extrémités de la Ligne Nouvelle, ainsi qu'au développement des TGV Grandes Lignes (Marseille est dans une situation très délicate pour recevoir les nouveaux services "Grand Sud" crée par le CNM vers Perpignan/Espagne, ainsi que Bordeaux si la LGV BT se fait avant la gare souterraine de St Charles.
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Re: [Infrastructure] LGV du Sud Ouest

Messagepar RD 16 » 30 Avr 2013 18:20

Image
Dans la carte, les tracés rouge, magenta et blanc sont tracés à titre indicatif, à main levée, sans être précis.

Salut à tous
Voila un schéma de raccordements que l'on pourrait faire à Montauban.
Le raccordement rouge permettrait des liaisons Paris - Montauban gare centrale ainsi que des Portugal - Espagne (ouest) - Mont-de-Marsan - Montauban - Limoges, ce qui rendrait inutile l'éventuel raccordement sud - sud ou triangle d'Iteuil ou triangle de Rodet selon le tracé de la LGV Poitiers - Limoges, ce qui pousserait à la SNCF et RFF à ce que les Bordeaux - Limoges empruntent la LGV SEA entre Bordeaux et Angoulême et la ligne classique Angoulême - Limoges électrifiée avec d'éventuels shunts ce qui améliorait le service TER et fret qui en a cruellement besoin
Le raccordement couleur magenta permettrait des liaisons Limoges - Brive - Cahors - Montauban gare centrale - Toulouse - Carcassonne - Narbonne - Béziers - Montpellier - Nimes - Avignon - Marseille - Côte d'Azur ou vers les alpes du sud depuis Montpellier avec un raccordement à Crest, ce qui constituait une desserte entre de nombreuses villes saisonnières en hiver et en été grâce à la méditerranée entre Narbonne et Vintimille et aux sports d’Hivers avec les Alpes du sud. Ce raccordement permettrait aussi des liaisons Limousin - Midi - Espagne (est) avec Barcelone et Madrid.
Les deux raccordements précédemment cités permettraient donc d'éviter à la gare centrale de Montauban qu'elle ait peu ou aucun TGV malgré la gare nouvelle et au Limousin de se connecter au réseau Grande vitesse au sud puisqu’au nord elle le sera par la LGV Poitiers - Limoges.
Quand au raccordement blanc, il permettrait en cas de panne sur la LGV entre Montauban et Toulouse de servir de déviation ainsi que de raccordement d'accès pour des travaux d'entretien. D'ailleurs, sur le schéma, on voit que la plateforme est large à l'ouest de la nouvelle gare, on peut donc imaginer des voies de garage et de services qui seront connectés au raccordement blanc.
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