[Infrastructure] LGV du Sud Ouest

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Re: [Infrastructure] LGV du Sud Ouest

Messagepar RD 16 » 16 Nov 2012 19:44

Pour les opposants aux grand projets utiles et enrichissants, la fin du monde n'est pas la fin du calendrier maya mais le début de chantier de la LGV.
:xmas: D'ailleurs la nuit du 25 décembre le père noel :xmas: leur déposera par la cheminée le bilan de la concertation :yeuxfous: , la déclaration d'utilité publique :yeuxfous: , le tracé exact :yeuxfous: , le bilan des études des nuisances sonores :yeuxfous: en plus de la demande d'expropriation :yeuxfous: (un cadeau ne se refuse pas) :xmas: avec en bonus le CD de l'album :amour: "tranquilité en campagne " :amour: offert par RFF :xmas: pour essayer d'assouplir le son des TGV. :avomir: :xmas:
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Re: [Infrastructure] LGV du Sud Ouest

Messagepar Didier 74 » 20 Nov 2012 13:40

Sud Ouest, 19 novembre
Layrac La LGV fait encore parler d'elle

L'association Tous Groupés Vigilants (TGV) a organisé une réunion publique vendredi 9 novembre, au Foyer des campagnes, avant le premier tour des élections municipales sur la commune. Environ 80 personnes étaient présentes.

Michel Martelli, président, a d'abord expliqué à l'assemblée que l'association, qui existe depuis trois ans, fonctionne grâce à la générosité des gens et aux cotisations versées par les adhérents, refusant toutes subventions et aides de l'État. C'est un combat quotidien que Michel Martelli mène depuis trois ans : « J'étais en première ligne et ma famille était menacée d'expulsion. Depuis huit mois, mon habitation n'est plus impactée par la LGV, mais je ne baisserai pas les bras et je continuerai à me battre. »

Difficultés au financement
Le premier intervenant, Jacques Dousset, porte-parole de l'association Coordination 47 et membre de TGV en Albret, a pris la parole devant un public attentif. Le nouveau gouvernement s'est rendu compte que l'État rencontre des difficultés pour financer le projet. Frédéric Cuvillier, ministre délégué aux Transports, a mis en place une commission le 17 octobre dernier, dont le but est de hiérarchiser l'ensemble des projets - au nombre de 14 - dont le tracé de la LGV Bordeaux-Toulouse.

Cette commission a pour objectif d'effectuer un choix de priorités et devrait rendre ses conclusions courant avril 2013. Cette décision gouvernementale fait renaître un peu d'espoir dans l'assistance, d'autant plus que Jérôme Cahuzac, ministre délégué au Budget avait déclaré, peu de temps après, que « le gouvernement n'aura pas d'autre choix que d'abandonner certains projets. Il faudra élaguer ».

3000 ha et 217 bâtis détruits
Patrick Vaccari, deuxième intervenant de la soirée, a présenté les points forts en possession de l'association Coordination 47. Cette dernière souhaite se faire entendre des membres de la commission Cuvillier. Les points clés du dossier ont été énumérés, avec entre autres la dette du département qui sera doublée. De nombreuses études ont démontré que la LGV ne favorise pas l'implantation d'entreprises, aucune retombée économique n'est donc à attendre, 3000 hectares seront détruits entre Bordeaux et Toulouse, 217 bâtis seront rasés, etc.

Un recours gracieux a été déposé auprès du ministre de l'Écologie de l'ancien gouvernement en début d'année. N'ayant pas obtenu de réponse, un recours en contentieux auprès du tribunal administratif de Paris est en cours d'instruction. Réseau ferré de France (RFF) avait lancé un débat public qui a pris fin le 31 décembre 2005. Suite à ce débat, RFF avait cinq ans pour lancer une enquête d'utilité publique, qui aurait dû se terminer le 31 décembre 2010. Le délai ayant été dépassé, l'association espère pouvoir obtenir l'annulation de la décision ministérielle prise en mars dernier et remettre ainsi le dossier du tracé LGV sur les rails.

Source http://www.sudouest.fr/2012/11/19/la-lg ... 18-647.php
Didier 74
 

Re: [Infrastructure] LGV du Sud Ouest

Messagepar Didier 74 » 24 Nov 2012 11:20

Sud Ouest, 24 novembre
LGV : dossier en attente

Tout est prêt pour la saisine de la commission du débat public mais l’État a demandé un délai.

L'inauguration du nouveau passage souterrain en gare d'Orthez, hier matin, a donné l'occasion à Bruno de Monvallier, le directeur régional de Réseau ferré de France de faire un point sur les dossiers ferroviaires dans le département.

Parmi eux, il n'a pas échappé à quelques questions sur la ligne à grande vitesse (LGV) Béarn-Bigorre. Dans ce dossier, le responsable a indiqué que « le dossier avec ses différents scénari » était prêt à partir pour une saisine de la commission nationale du débat public. Mais un frein est récemment intervenu dans le dossier puisque l’État a demandé à RFF de surseoir au dépôt du dossier. Celui-ci devra donc rester au chaud en attendant les conclusions de la commission d'évaluation du schéma national des infrastructures de transport qui doivent être rendues public au printemps. « Cette commission doit définir les priorités dans les différents projets », a souligné Bruno de Monvallier.

Source http://www.sudouest.fr/2012/11/24/lgv-d ... 56-731.php
Didier 74
 

Re: [Infrastructure] LGV du Sud Ouest

Messagepar Didier 74 » 04 Déc 2012 15:58

Le Petit Bleu de Lot-et-Garonne, 3 décembre
Agen. Des Lot-et-Garonnais à Toulouse contre la LGV

Samedi toute la matinée, une quarantaine de militants de la Coordination 47 «Pour le TGV sur les voies existantes» a distribué des tracts sur le square Charles-de-Gaulle à Toulouse, juste derrière la place du Capitole. Sous un grand portique gonflable, tous vêtus de gilets jaunes et distribuant des toasts de foie gras, ils ont sensibilisé les Toulousains à leur projet alternatif à la Ligne à grande vitesse (LGV), voulue par les régions Aquitaine et Midi-Pyrénées. Selon les militants, rénover les voies existantes coûterait 5 milliards d'euros de moins que construire une LGV, et ne ferait perdre que 12 minutes sur un Paris-Agen par rapport à un trajet en LGV.

Source http://www.ladepeche.fr/article/2012/12 ... a-lgv.html
Didier 74
 

Re: [Infrastructure] LGV du Sud Ouest

Messagepar Didier 74 » 15 Déc 2012 12:08

La Dépêche du Midi, 11 décembre
Agen. Le H 228, petit frère de la LGV pour Moirax et Layrac

Depuis prés de trois ans, les panneaux fleurissent le long de la RN 21 entre Moirax et Layrac. Début 2013, on devrait être fixés.

Réunion de travail entre élus et techniciens de Réseau ferré de France hier à la préfecture. Pour l'écueil à Moirax et Layrac, un troisième tracé est envisagé.

Les élections municipales anticipées de Layrac passées, les réunions officielles ont repris autour du tronçon Moirax-Layrac. Hier, autour du préfet, les élus concernés ont mis sur la table leurs arguments. Le prochain rendez-vous est fixé au 17 décembre prochain, toujours à Agen. Lundi prochain, Réseau ferré de France avancera aussi ses pions.

Contexte politique layracais
Pour mémoire, si les écueils ont été levés pour le passage de la LGV ailleurs en Lot-et-Garonne, il restait depuis juin dernier un obstacle de taille : le contexte politique à Layrac et l'opposition des associations locales, qui entraient en collision frontale avec la nécessité pour RFF d'avancer alors que l'enquête d'utilité publique est annoncée pour juin.

Réseau ferré de France n'a pas abandonné le H 222 (double franchissement de la Garonne à Boé) mais la nouveauté de cette fin d'année, c'est l'officialisation d'une troisième voie, le H 228 en lieu et place du H 226. «On demande encore des améliorations», explique Henri Tandonnet, le sénateur-maire de Moirax. Sa commune doit être traversée par un tunnel sous le plateau de Lecuissan mais les dernières propositions de RFF permettraient de revoir l'emprise du tunnel, sa largeur, sa longueur. «Ce tracé que nous souhaitons voir encore améliorer est d'un moindre coût», poursuit l'élu. «Mais, de toute façon, il n'est pas concevable que le coût supplémentaire (80 à 100 M€, N.D.L.R.) soit imputé aux collectivités en fonction du relief. Si on divise le territoire en fonction des coûts, on devrait diminuer la part de la CAA et du conseil général.» Le sénateur-maire rappelle aussi que les choix de la CAA d'implanter la gare LGV rive gauche «fait économiser 120 millions d'€ au projet».

Dossier évolutif
À l'échelle des obstacles rencontrés sur sa route par la LGV, Moirax n'est qu'un incident par rapport à Layrac. Là aussi, le dossier a évolué, comme nous nous en étions fait l'écho dans ces colonnes fin octobre. RFF a rencontré le maire de la localité Pierre Pujols la semaine passée, et l'élu ne cachait pas qu'il restait encore du chemin. Layrac cumule une série d'écueils : l'autoroute, le Gers, la Garonne, la voie ferrée actuelle. Dans ses grandes lignes, le H 228 propose désormais une solution mixte entre un remblai et des viaducs moins hauts, avec moins d'impact visuel donc. Reste la distance entre les voies LGV et les habitations. Une équation difficile à résoudre.

Source http://www.ladepeche.fr/article/2012/12 ... ayrac.html
Didier 74
 

Re: [Infrastructure] LGV du Sud Ouest

Messagepar Didier 74 » 20 Déc 2012 13:02

Sud Ouest, 18 décembre
LGV : le tracé agenais toujours pas acté

Réseau Ferré de France (RFF) juge « infaisable » le nouveau tracé proposé par la nouvelle municipalité layracaise. Le préfet a souhaité plus de précision dans les arguments de RFF.
Le tracé H 228 et la proposition layracaise pour la LGV Bordeaux-Toulouse vont être soumis à l'avis du préfet de Région.

Si la Ligne à grande vitesse (LGV) Bordeaux-Toulouse voit le jour, on pourra néanmoins dire que son tracé n'aura pas été simple à configurer... surtout en Agenais. Hier, une nouvelle commission consultative s'est tenue en préfecture de Lot-et-Garonne et ce, afin de proposer une solution qui sera déposée sur le bureau du préfet de la région Aquitaine dans les jours qui viennent.
On se souvient qu'initialement, Réseau Ferré de France (RFF) porteur du projet GPSO (Grand projet Sud-Ouest) avait proposé que la LGV traverse l'Agenais via Boé avec deux ponts enjambant la Garonne. C'était le tracé H 222. Solution que les élus de l'agglomération agenaise avaient rejetée, du moins dans leur majorité, lui préférant le tracé H 226 passant sous un tunnel à Moirax et sortant sous le nez des Layracais. Un tracé qui coûtait la bagatelle de 80 millions euros supplémentaires du fait... du tunnel.
Si les élus de l'agglo plébiscitaient cette alternative « sous tunnel », les Layracais dont la commune fait partie intégrante de l'agglomération d'Agen, eux, tordaient le nez. S'en suivait une bataille rangée dans le bourg où le maire, Pierre Pujol, était mis en difficulté, accusé par ses détracteurs de ne pas défendre suffisamment sa commune. Dix-huit démissions et une nouvelle élection municipale plus tard, Pierre Pujol était réélu à la mairie de Layrac et reprenait les négociations avec RFF.
Lundi dernier, la municipalité layracaise soumettait une nouvelle proposition à RFF qui de son côté, avait légèrement revu sa copie. RFF proposait en lieu et place du H 226, le tracé H 228. Ce dernier était, de nouveau détaillé, hier, en commission consultative. Il ne s'agit, en fait, que du tracé H 226 avec de légères modifications dont : la longueur du tunnel et l'abaissement de 5 à 3 mètres du remblais sur lequel va débouler la LGV au pied du prieuré de Layrac. « Une solution moins impactante visuellement et qui a satisfait les élus présents à la rénion en préfecture », faisait remarquer, hier soir, un participant. D'autant que le surcoût de 80 m illions du H 226 d'euros serait allégé de 30 millions d'euros.
Pour autant, le préfet de Lot-et-Garonne, Marc Burg, a souhaité que la proposition layracaise d'un énième tracé, qui passerait plus loin du bourg, soit examinée. RFF, qui en a pris connaissance lundi dernier, a annoncé, hier, qu'il n'était pas faisable évoquant entre autres raisons, les risques liées aux inondations. Une fin de non-recevoir que le préfet de Lot-et-Garonne a jugé insuffisamment précise. C'est pourquoi il a souhaité que la proposition layracaise soit, tout comme le H 228, déposée sur le bureau du préfet de région avec des éléments circonstanciés de RFF sur son éventuelle « infaisabilité »...
Parallèlement, Jean Dionis du Séjour, président de l'agglo agenaise recevait, hier, tard dans la soirée, les associations lot-et-garonnaises militant contre la LGV et ce, quel que soit son tracé.

Source http://www.sudouest.fr/2012/12/18/lgv-l ... 0-3603.php

19 décembre
LGV : Le tracé layracais à l'étude

Pour le maire, Jean Dionis du Séjour, la proposition de Layrac exige une analyse comparative par RFF.
Le tracé H228 proposé par RFF devrait sortir au pied du bourg de Layrac au niveau des serres, devant le prieuré du XIIIe siècle.

Lundi après-midi et soir, la LGV a occupé les esprits avec une réunion de la commission consultative GPSO (Grand Projet Sud Ouest) en préfecture où Réseau Ferré de France (RFF) porteur du projet de Ligne à Grande Vitesse Bordeaux-Toulouse a rencontré les élus de l'agglomération d'Agen dont des membres de la nouvelle municipalité de Layrac. Le soir, RFF se pliait de nouveau à l'exercice de l'argumentaire devant des élus du Conseil municipal d'Agen qui avaient également convié le collectif des associations lot-et-garonnaises anti-LGV, la Coordination 47. Président de la Communauté d'agglomération d'Agen et maire d'Agen, Jean Dionis du Séjour participait à ces deux rendez-vous.

« Sud Ouest ». Comment le dossier LGV en Agenais a-t-il évolué au cours de cette année 2012 ?
Jean Dionis du Séjour. Plutôt favorablement ! RFF nous proposait au départ le tracé H222 qui passait par Boé-bourg et enjambait la Garonne via deux ponts. Les élus de l'agglo d'Agen ont refusé cette solution et ont demandé à RFF de réflechir à un autre tracé. C'est ainsi que le tracé H226 nous a été proposé: la LGV passerait alors sous un tunnel à Moirax et ressortirait à Layrac. Une solution qui s'avérait plus coûteuse de 80 millions d'euros que le H222. RFF a de nouveau travaillé dessus et revue sa copie avec le H228 : un tracé comprenant un tunnel un peu plus haut sur les collines de Moirax et donc moins coûteux, et qui sortirait à Layrac sur un viaduc dont la hauteur a été revue à la baisse passant de 5 à 3 mètres. Donc moins impactant que le H226 et moins coûteux de 30 millions d'euros.

Au H228, s'est ajouté, il y a une semaine, une nouvelle proposition de tracé émanant de la nouvelle municipalité layracaise. Qu'en pensez-vous ?
Tout à fait. On pourrait appeler cette proposition de H228 bis. Ce tracé avancé par les Layracais passerait au nord et non plus au sud de l'autoroute A62, et au nord du Gers. On aurait toujours un tunnel sur Moirax mais Layrac serait moins impacté. Avec le préfet de Lot-et-Garonne, Marc Burg, les élus de l'agglo ont demandé à RFF d'étudier cette proposition au même titre que les précédentes en comparant les impacts environnementaux, les nuisances hydrauliques, le coût. Il faut appliquer une analyse multicritères. RFF s'est engagé à le faire. Et cette analyse sera soumise au comité de pilotage GPSO présidé par le préfet de région.

Lundi soir vous avez reçu, avec l'opposition agenaise RFF et la Coordination 47 qui elle, souhaite l'aménagement des voies existantes. Cette dernière vous a-t-elle convaincue ?
Il ne s'agit pas de nous convaincre. Nous sommes convaincus de la nécessité de la LGV. La Coordination 47 continue son travail d'imprégnation et elle le fait bien. Sa présence et celle de RFF ont permis aux élus agenais d'avoir un argumentaire à charge et à décharge pour la ligne. Je leur ai rappelé que nous allons vers une date importante : celle d'avril 2013. Date à laquelle la commission Cuvillier, du nom du ministre des transports, va rendre sa copie et décidera de maintenir ou non le projet LGV Bordeaux-Toulouse. Et je suis très confiant sur sa décision.

Source http://www.sudouest.fr/2012/12/19/le-tr ... 18-641.php
Didier 74
 

Re: [Infrastructure] LGV du Sud Ouest

Messagepar Didier 74 » 23 Déc 2012 16:50

Sud Ouest, 22 décembre
LGV Bordeaux-Toulouse : Layrac présente son alternative

Les Layracais soumettent à RFF et à l'État un tracé qui, selon eux, limite les impacts humains, économiques et environnementaux pour la commune

Le tracé H228 privilégié par Réseau ferré de France passerait au niveau des serres au pied du bourg de Layrac et de son église.

Lundi dernier, élus de la Communauté d'agglomération d'Agen, préfet de Lot-et-Garonne et responsables régionaux de Réseau ferré de France (RFF) en ont pris connaissance, en présence des élus layracais. De quoi ? De ce nouveau tracé agenais alternatif de la future LGV Bordeaux-Toulouse. Un tracé présenté par la nouvelle équipe municipale layracaise, autrement dit par l'ancien et nouvellement réélu maire, Pierre Pujol et sa majorité.

Rappelons que le tracé initialement prévu par RFF sur l'Agenais était le H222 qui passait par Boé et enjambait par deux fois la Garonne. À la demande des élus de l'Agglo d'Agen, le H222 a été mis au placard au profit du H226 passant par un tunnel sous Moirax pour ressortir sous le nez des Layracais.

Par la suite, RFF a légèrement revue sa copie en sortant le petit frère du H226 : le H228. Autrement dit un tracé identique, aux bémols près que le tunnel moiracais serait moins profond et que le talus, passant devant le bourg de Layrac, aurait un dénivellé abaissé de 3 mètres passant de 14 à 11 mètres de haut, soit selon RFF, un impact visuel moindre pour les habitants de la commune.

Pour les Layracais, ces deux améliorations sont bien maigres au regard de « l'impact économique et humain du H228 qui condamne six entreprises layracaises dont trois commerces, soit 37 emplois induits ainsi que 55 bâtiments dont 25 maisons d'habitation. Sans compter que du point de vue de la sécurité, le H228 prévoit la construction d'un talus de presque 600 mètres en avant du talus déjà pénalisant de l'A 62, faisant ainsi un double obstacle à l'écoulement des eaux du Gers en cas de crue. »

C'est du moins ce que présente la majorité municipale dans un document remis seulement jeudi après-midi à la presse. Et dans ce document Pierre Pujol et son équipe avance les caractéristiques d'un tracé alternatif passant plus au nord de l'A 62 et du Gers, sur lequel leur collègue Frédéric Baron, conseiller municipal, ingénieur de profession, a planché. « Tout d'abord, ce tracé alternatif permet de préserver 4 entreprises et 30 emplois, tout en épargnant 33 bâtiments dont 13 maisons d'habitation. Notre patrimoine historique est également préservé c'est le cas du château de la Gravade et des autres sites classés dont notre prieuré », précise Frédéric Baron.

On attend l'étude de RFF
Ce tracé alternatif prévoit le franchissement du Gers par un viaduc aérien de 800 mètres de long situé à 900 mètres des premiers bâtiments inondables. « Et ce viaduc ne devrait pas perturber Garonne en cas de crue puisqu'il sera parallèle au flux des eaux », ajoute l'ingénieur.

Un avis que ne partage pas RFF qui, lundi dernier , en préfecture jugeait cette alternative « infaisable ». Une infaisabilité que le porteur du projet LGV Bordeaux-Toulouse lie aux risques d'inondation. Un argumentaire que le préfet de Lot-et-Garonne, Marc Burg a, quant à lui, estimé insuffisant demandant à RFF d'étudier de manière plus précise le tracé proposé par Layrac. « Sans compter que RFF sort également l'argument du coût et du temps. Notre alternative devrait avoir un coût équivalent en terme de construction des viaducs à celui du H228. Mais notre tracé prévoit un tunnel sous Moirax plus court ce qui sera une source non négligeable d'économie.

Quant au temps, notre tracé induirait une baisse de la vitesse du TGV de 320 km/h à 290 km/h sur deux kilomètres. Soit une perte de temps de... 5 secondes ! », conclut Frédéric Baron.

À noter que le H228 et l'alternative layracaise seront soumis au préfet de région qui devra donner un avis (en s'appuyant sur une étude circonstanciée de RFF à venir) avant que le ministre des Transports ne tranche par un arrêté de validation du tracé choisi.

Source http://www.sudouest.fr/2012/12/22/la-mu ... 56-731.php
Didier 74
 

Re: [Infrastructure] LGV du Sud Ouest

Messagepar Didier 74 » 02 Jan 2013 16:07

La Dépêche du Midi, 25 décembre
Layrac. Et pourquoi pas un viaduc pour la LGV ?

Le tracé proposé par le maire et ses conseillers passerait entre l'autoroute et la Garonne, plus loin du vilage.

Le conseil municipal qui s'est réuni lundi dernier comportait un ordre du jour chargé. [...]

Et l'on revient pour la énième fois sur le tracé da la LGV.

Lors d'une réunion à la préfecture, les représentants layracais ont présenté une variante du tracé 228 qui, après le tunnel, passerait sur un viaduc, entre l'autoroute et la Garonne près du confluent. Cette hypothèse de bon sens puisqu'elle épargnerait le village et préserverait plusieurs entreprises, avait été imaginée et même proposée, mais elle ne répondait pas au cahier des charges. Pourtant elle serait plus économique et plus discrète. Avec l'appui des élus présents, le préfet du Lot-et-Garonne a accepté de faire remonter au préfet de région comme alternative crédible. Et RFF devra motiver son refus s'il y a lieu.

On se demande bien pourquoi les ingénieurs ont pu négliger, pendant deux ans, la solution que Jérôme Benoît et Frédéric Baron ont trouvée en quelques jours et développée, tableaux à l'appui, lors de ce conseil municipal.

Source http://www.ladepeche.fr/article/2012/12 ... a-lgv.html
Didier 74
 

Re: [Infrastructure] LGV du Sud Ouest

Messagepar Didier 74 » 03 Jan 2013 21:32

ladepeche.fr, 3 janvier
LGV Bordeaux-Espagne : un ex-conseiller de Bercy a-t-il fait épargner la maison de sa mère ?

La maison de la mère de François-Gilles Egretier a-t-elle échappé au tracé de la LGV Bordeaux-Espagne sous la pression de l'ancien conseiller de Christine Lagarde à Bercy ? C'est ce que croit savoir l'association "Les voix du fuseau nord", dont certains membres ont été entendus le 17 décembre dernier par le juge Van Ruymbeke.

Citant des mails révélateurs, les dirigeants de l'association, basée à Uchacq-et-Parentis près de Mont-de-Marsan, soupçonnent François-Gilles Egretier, ancien conseiller de l'ancienne ministre de l’Économie Christine Lagarde, d'avoir "intrigué", "fait jouer ses réseaux" et "directement agi pour que le fuseau soit dévié" dans le tracé final retenu en 2010 et ainsi évite la maison de sa mère. Le fuseau final, qui passait au sud d'Uchacq, a été déplacé de 3 km au nord, par rapport au tracé initial de 2009.

Certains membres de l'association ont été entendus par le juge Van Ruymbeke au pôle financier du Tribunal de grande instance de Paris. Ils ont déposé plainte pour trafic d'influence contre l'ex-conseiller de l'actuelle directrice générale du FMI.

Selon le maire de la commune de 600 habitants, Jean-Claude Lalagüe, le deuxième tracé, retenu en 2010, "était dans l'intérêt de la commune, impactait beaucoup moins de propriétés au total, et faisait économiser des millions à RFF" (Réseaux ferrés de France). Pour l'édile, les opposants à ce dernier projet sont "une bande d''incorruptibles' touchés par le tracé et qui se cherchent un bouc émissaire", ajoutant que François-Gilles Egretier n'a fait que "transmettre le dossier au ministre des Transports" de l'époque, Dominique Bussereau. Me Bertrand Domenach, l'avocat de François-Gilles Egretier, qui a toujours nié le moindre acte délictueux, n'a pu être joint mercredi par l'AFP.

L'association "Les Voix du fuseau nord" a déposé plainte en 2010. Celle-ci a été classée sans suite en 2012. Son avocat a alors saisi le doyen des juges d'instruction d'une plainte avec constitution de partie civile, cette fois au nom des riverains eux-mêmes, a précisé Me Ville. Les plaignants se sont déclarés "déterminés à aller au bout", dans un dossier qui pourrait être requalifié de trafic d'influence en prise illégale d'intérêt.

Source http://www.ladepeche.fr/article/2013/01 ... -mere.html
Didier 74
 

Re: [Infrastructure] LGV du Sud Ouest

Messagepar Didier 74 » 05 Jan 2013 12:20

La Dépêche du Midi, 4 janvier
Tracés LGV : la contre-proposition de Layrac à l'étude

Dans quelques semaines, une réponse doit être fournie aux élus de Layrac qui proposent un tracé de la ligne à grande vitesse plus au nord. Bras de fer avec RFF.

Au début de l'histoire il existait les tracés H 222 (pour Boé) puis H 226 (Layrac) proposé à la suite d'une étude commandée par l'agglo agenaise. Le premier écarté, le second a été revu pour donner naissance au H 228. Seulement voilà, explique Frédéric Baron, cette option «ne diminue que l'impact visuel. Le tracé reste inchangé, menace toujours notre village d'un point de vue foncier, économique et social.» Et ce conseiller municipal chargé du dossier LGV d'égrener les 55 bâtiments (dont 25 maisons) pouvant être détruites, «les six entreprises de Layrac et les trente-sept emplois induits» menacés si le H 228 devait rester la solution miracle.

Dégâts humains, risques pour la sécurité aussi. «Ce tracé H 228 prévoit la construction d'un talus de 600 mètres, faisant ainsi un double obstacle avec l'autoroute, à l'écoulement des eaux du Gers en cas de crue.»

Dans les mains de RFF
Frédéric Baron s'est attaché à proposer une alternative aux options officielles de RFF. À la mi-décembre, à l'issue d'une réunion à Agen de la commission consultative, le préfet Marc Burg a demandé à RFF de justifier son refus technique. «Le principal argument de Réseau Ferré de France» poursuit Baron «est que les trains ne passeront pas à 320 km/h ce qui est imposé par le cahier des charges, mais à 290 km/h. Certes, mais cela occasionne une perte de temps de moins de cinq secondes. Que les techniciens de RFF nous expliquent leur mode de calcul !»

Sur une carte, le tracé alternatif proposé par les élus passe derrière au nord de l'autoroute dans les gravières. «Il permet de préserver des entreprises, des emplois, épargne des maisons d'habitation et préserve l'essentiel du patrimoine de la commune» château de la Gravade en premier lieu. Dans le détail, les plans sur la comète du conseil municipal de Layrac annonce un viaduc de 800 mètres moins haut de 3 à 4 mètres que les constructions prévues dans le dessin de RFF (et au même niveau que l'autoroute.»

Même prix ?
L'une des racines du refus de RFF dans le bureau du préfet en décembre était le coût majoré de cette proposition, de 20 à 30 millions d'€. Faux, rétorquent les élus de Layrac. «Nous prévoyons un viaduc alors que le tracé de RFF annonce trois ouvrages d'art, deux ponts… Les coûts de construction seront donc voisins mais notre solution permet de raccourcir le tunnel sous Moirac de 250 mètres, ce qui est une source non négligeable d'économie.» Verdict lors de la prochaine réunion du comité de pilotage du Grand projet du Sud-ouest (GPSO), annoncé à la fin du mois.

«Pourquoi RFF n'y a-t-il pas pensé ?»
À la tête de l'association «Ouvrons L'œil de Layrac», Thierry Pilliaudin ne ferme pas la porte aux propositions de l'équipe Pujol. Mais il s'étonne. «Si ces propositions sont recevables, comment se fait-il que Réseau Ferré de France n'y ait pas songé avant ? Si la solution est là, on dit oui mais nous restons très circonspects face à cette étude qui sort du chapeau comme ça. Pendant la campagne électorale (T. Pilliaudin est conseiller d'opposition, NDLR), rien n'a filtré.»

Le porte-parole de l'opposition reste convaincu que le H 222 et le double franchissement de la Garonne à Boé «reste d'actualité. L'arrêté ministériel de mars dernier indique bien qu'en cas d'absence de solution sur le tronçon de Layrac, RFF reviendrait à cette option.»

Thierry Pilliaudin rappelle qu'il n'est pas opposé au projet de ligne à grande vitesse. «Le H 228 est le moins pire, mais la voie passerait toujours à moins de 400 mètres du prieuré.»

Source http://www.ladepeche.fr/article/2013/01 ... etude.html

Saint-Rustice. Interview: AZS pour lutter contre la LGV

Éric Subtil, président d'AZS

Quels sont les buts d'AZS ?
L'association Zone Sinistrée est une jeune association qui regroupe les habitants de la plaine impactés par le tracé LGV. Nos buts sont d'abord d'aider les gens à se défendre: que ceux qui voudraient partir, même s'ils ne sont pas dans la zone d'expropriation, puissent le faire dans de bonnes conditions - vivre à 100 mètres d'une LGV n'a rien de réjouissant - et que ceux qui veulent rester voient leurs besoins pris en compte comme l'isolation renforcée des habitations,la construction de murs de protection,le changement d'entrée de la maison...Nous sommes aussi proches de STRES, qui se bat pour l'aménagement des lignes existantes car les sommes qui vont être dépensées pour la LGV sont énormes, le bilan négatif : aucune possibilité de rouler vite entre Toulouse et Montauban, billets très chers donc pas accessibles à tous et surtout nous craignons que cela se fasse au détriment des TER. Déjà une partie du budget d'étude réservé aux TER doit être transférée sur la LGV.

Quelles actions avez-vous menées ?
Nous avons participé le 26/11 avec Alternative TGV 82 à une réunion débat à Castelnau où un cabinet d'experts a montré, chiffres en main, la fausseté des calculs faits par GPSO et a proposé un projet alternatif viable, à une journée d'information au Capitole avec plusieurs associations opposées à la LGV. Les gens, mal informés,ont bien accueilli notre action. Le 19 décembre nous avons rejoint les opposants devant le Conseil régional. Le 29 janvier nous organisons une réunion à Saint Rustice.

Qu'espérez-vous ?
Nous savons que nous ne faisons guère le poids face aux élus et à RFF. pourtant nous espérons démontrer que le projet en cours n'a aucune utilité publique car il se fera au détriment des travailleurs qui prennent chaque jour les TER, qu'un autre projet, mieux pensé, plus économe, moins destructeur de l'environnement et rentable peut exister.

Source http://www.ladepeche.fr/article/2013/01 ... a-lgv.html
Didier 74
 

Re: [Infrastructure] LGV du Sud Ouest

Messagepar Didier 74 » 05 Jan 2013 18:48

izgood Wrote:Alain Rousset réfute tout enlisement du projet ferroviaire Bordeaux-Toulouse-Hendaye. Il en précise le financement, voir Sud Ouest :

http://www.sudouest.fr/2013/01/05/indis ... 82-626.php

Erreur d'Alain Rousset
C'est un chantier colossal, historique, créateur d'emplois, qui mettra Toulouse à deux heures de Paris,

Toulouse à 2h de Paris c'est hors de portée pour le TGV !
Didier 74
 

Re: [Infrastructure] LGV du Sud Ouest

Messagepar Harold92 » 05 Jan 2013 20:08

Didier 74 Wrote:
izgood Wrote:Alain Rousset réfute tout enlisement du projet ferroviaire Bordeaux-Toulouse-Hendaye. Il en précise le financement, voir Sud Ouest :

http://www.sudouest.fr/2013/01/05/indis ... 82-626.php

Erreur d'Alain Rousset
C'est un chantier colossal, historique, créateur d'emplois, qui mettra Toulouse à deux heures de Paris,

Toulouse à 2h de Paris c'est hors de portée pour le TGV !


Extrait des propos de M.Rousset:
"La commission Mobilité 21 doit établir des priorités. Certains projets seront financés. Je rappelle que les 12 milliards dont il est question sont encore peu de choses au regard des capacités d'investissement de l'État. Que la LGV vers Toulouse et vers Hendaye est déjà estimée comme des plus rentables. Que, retenu au réseau transeuropéen de transports, le projet pourra recevoir, notamment dans sa partie transfrontalière, un soutien de 1 milliard d'euros. Et que les gains de temps de transport spectaculaires justifieront une certaine augmentation du prix des billets. Le tour du Sud-Ouest est venu pour ces investissements ferroviaires. "

Il est urgent que M.Rousset prévienne M.Cahuzac qu'il y a des dizaines de milliards dans le budget de l'Etat qui restent en attente d'affectation aux transports.
Pour l'Europe, il y a entre 40 à 50 Milliards prévus (?? mais tout le monde demande un budget européen très "contraint") sur 5 ans, et à partager entre..27 pays, par définition.Et le total comprend bien d'autres investissements que le réseau transeuropéen de transport.

Bah, il n'y a qu'à prendre le milliard € sur le financement européen non-défini du tunnel ferroviaire du Fréjus, c'est une ressource sûre dit M.Hollande.
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Re: [Infrastructure] LGV du Sud Ouest

Messagepar Didier 74 » 10 Jan 2013 12:05

AFP, 8 janvier
La LGV Bordeaux-Toulouse pas encore condamnée

Malgré l'abandon de plusieurs grands projets d'infrastructures jugés coûteux en temps de crise, le préfet de Midi-Pyrénées a laissé entendre que la ligne à grande vitesse (LGV) Bordeaux-Toulouse pourrait finalement voir le jour.

Sur la liste des grands projets d'infrastructures menacés car jugés trop coûteux, la LGV Bordeaux-Toulouse n'a pas encore été enterrée selon Henri-Michel Comet, le préfet de la région Midi-Pyrénées. En effet, les services de l’État continueraient de travailler avec les collectivités à son prolongement. En attendant le rapport des parlementaires chargés de faire le tri entre les projets viables ou non et rendu au printemps, le préfet a révélé que les études portant sur la précision du profil du tracé et sur la mise en place des crédits d'enquête publique et de cession foncière se poursuivent. Prudemment, il a estimé que le fait que le travail continue autour de la LGV Bordeaux-Toulouse "pourrait être interprété comme un signe". Pour rappel, les travaux sur la ligne ont commencé en 2012 et devaient s'achever en 2017 pour une mise en service en 2020.

Source http://www.francebtp.com/infrastructure ... damnee.php

sudouest.fr, 9 janvier
LGV : la Haute-Garonne agite le spectre du deuxième aéroport

"S'il n'y a pas la LGV, il y aura inévitablement une discussion nouvelle sur un (nouvel) aéroport", dont le débat pourrait tourner à la querelle façon Notre-Dame-des-Landes

Le président socialiste du conseil général de la Haute-Garonne, Pierre Izard, met en garde contre un abandon du projet de TGV à Toulouse et le risque de voir se reposer la question d'un nouvel aéroport dans la région toulousaine, avec le danger d'une évolution à la Notre-Dame-des-Landes.

Pierre Izard s'inquiète d'un abandon de la ligne ferroviaire à grande vitesse (LGV) qui doit mettre Toulouse à un peu plus de trois heures de Paris, contre cinq heures vingt actuellement. "S'il n'y a pas la LGV, il y aura inévitablement une discussion nouvelle sur un (nouvel) aéroport", a-t-il dit en marge de ses vœux à la presse. Car "la LGV est une réponse à trop d'avions".

Avec "bien entendu", dit-il, le danger qu'un tel débat tourne à la querelle façon Notre-Dame-des-Landes, dans une région réputée très contestataire.

La construction d'un deuxième aéroport dans la région toulousaine est un vieux serpent de mer. Ressortie des cartons par les pouvoirs publics au début des années 2000 pour parer à une future saturation de Toulouse-Blagnac, l'idée avait profondément divisé et suscité de vives protestations. Avec l'arrivée attendue du TGV, cette idée passe aujourd'hui pour enterrée.

Mais la prolongation jusqu'à Toulouse de la future LGV Tours-Bordeaux, dont les travaux ont commencé en 2012, est à présent remise en question par le gouvernement au nom du réalisme budgétaire.

Une mission composée de parlementaires et de personnalités qualifiées a été chargée d'opérer le tri dans toute une série de grands projets de liaisons ferroviaires, routières et fluviales issus du Grenelle de l'environnement sous la présidence Sarkozy. Le gouvernement juge le coût évalué des investissements (245 milliards d'euros sur 25 ans) insoutenable pour l’État et les collectivités.

Avant la remise à plat de ces grands projets, le premier coup de pioche de Bordeaux-Toulouse était prévu en 2017 pour une mise en service vers 2020.

Source http://www.sudouest.fr/2013/01/09/lgv-l ... 0-5377.php
Dernière édition par Didier 74 le 11 Jan 2013 10:04, édité 1 fois.
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Re: [Infrastructure] LGV du Sud Ouest

Messagepar Didier 74 » 11 Jan 2013 9:44

sudouest.fr, 11 janvier
En Gironde, Hollande confirme la LGV : "C'est l'avenir"

Le chef de l’État a confirmé à Latresne que la LGV verrait bien le jour. Entre Tours et Bordeaux, mais aussi après. "Ça passera parce que ça doit passer"

De l'aéronautique au rail, il n'y a donc qu'un pas. Et François Hollande, en déplacement ce jeudi en Gironde, l'a franchi sans encombre. En effet, c'est sur le site d'Aérocampus, ce fleuron de la formation aéronautique situé à Latresne, où il a achevé cette journée placée sous le signe des investissements d'avenir, que le président de la République a confirmé son engagement en faveur d'un des projets phares de la région - et l'un des plus décriés - : la LGV.

Sur ce dossier particulièrement sensible au sud des Landes et dans le Pays basque, le chef de l’État a été clair : "En Aquitaine, il y a les 250 km de ligne à grande vitesse entre Tours et Bordeaux et puis même la suite, même si je sais qu'il y a quelques endroits où c'est toujours difficile, mais ça passera parce que ça doit passer. C'est l'avenir." Une dernière remarque qui lui a valu quelques applaudissements.

Entouré de Denis Guignot, le président d'Aérocampus, et d'Alain Rousset, le président du Conseil régional, François Hollande ne s'est toutefois pas cantonné aux seuls trains. S'il a reconnu ne pas avoir "tout compris" lors de la visite du laboratoire de chimie des polymères organiques à Talence, il a indiqué - comme prévu - qu'il soutiendrait la création ici, à Latresne, d'un lycée professionnel franco-allemand.

Une première européenne qui, surtout, appelle d'autres investissements. A commencer par une remise à plat de cette politique et plus précisément du choix des projets. François Hollande l'a dit :" l’État ne connait pas suffisamment ses propres investissements et n'établit pas une hiérarchie suffisante entre les projets."Une mission qui est désormais dévolue au Commissariat général à l'investissement. Et ce pour une raison simple : "nous ne pouvons pas manipuler les deniers publics pour annoncer des investissements si nous n'avons pas la ressource nécessaire." "Il faut toujours se méfier de ces incantations à coups de milliards", ajoute-t-il.

Pour remédier à ce flou, François Hollande a plaidé pour une méthode claire et pragmatique. Laquelle passera par ce qu'on appelle les partenariats publics-privés. "Ils sont soit encensés soit décriés, c'est une tradition française, gardons-nous de ces à priori", prévient-il en prenant comme exemple la réalisation du viaduc du Millau: "Quand une concession de service public permet de le réaliser en trois ans au lieu quinze sans un euro d'argent public, pourquoi nous en priver?"

Parallèlement à la mise en place de cette mécanique, le chef de l’État a ciblé cinq grands domaines prioritaires. Le logement. Avec un impératif, accélérer le temps de réalisation de ces habitations. Pour se faire, François Hollande s'est engagé à ce que les terrains publics seront cédés gratuitement aux collectivités qui voudront construire des logements sociaux. Viennent ensuite, l'innovation thermique, le développement numérique, l'aéronautique et les transports, donc. Sur ce dernier point, il a confirmé vouloir moderniser le réseau ferroviaire "d'au moins mille kilomètres par an".

Enfin, François Hollande a pris un dernier engagement concernant les collectivités locales. Bien conscient qu'elles jouent un rôle essentiel dans la réalisation de ces projets, il a indiqué avoir demandé à la Caisse des Dépôts de débloquer 20 milliards d'euros pour les accompagner. Une manne qui devra aussi irriguer les hôpitaux. C'est ce qu'on appelle un train de mesures...

Source http://www.sudouest.fr/2013/01/10/en-gi ... 8-5137.php
Didier 74
 

Re: [Infrastructure] LGV du Sud Ouest

Messagepar Didier 74 » 12 Jan 2013 22:39

Sud Ouest, 12 janvier
Pourquoi François Hollande soutient la LGV ?

Le soutien, jeudi en Gironde, du président au prolongement du TGV au-delà de Bordeaux intervient à un moment d'intense lobbying.

Le soutien public apporté jeudi en Gironde par François Hollande à la construction, au-delà de Bordeaux, d'une ligne nouvelle à grande vitesse en direction de Toulouse et d'Hendaye avait de quoi ravir son hôte. Alain Rousset, le président du Conseil régional, rappelait il y a quelques jours dans nos colonnes l'importance qu'il y avait, selon lui, à ne pas baisser la garde aujourd'hui sur ces projets.

Ce soutien mérite décryptage. D'abord, notons que François Hollande, qui est un homme prudent, ne s'est pas risqué à préciser de date : « C'est l'avenir, cela passera » ne veut pas dire quand et jusqu'où (Toulouse et/ou Hendaye) cela passera.

Il n'a pas non plus dit comment serait financé cet énorme projet, dont le coût est, aujourd'hui, estimé à quelque 12 milliards d'euros pour 450 kilomètres de ligne nouvelle à grande vitesse au-delà de Bordeaux. Le pouvait-il d'ailleurs ? Le gouvernement a justement demandé à une commission, baptisée Mobilité 21, de hiérarchiser tous ces nouveaux projets d'infrastructures. Le Schéma national des infrastructures de transport (SNIT) annonce pour environ 260 milliards d'euros de projet sans qu'aucun financement ne soit à ce stade prévu. Cette commission rendra son verdict, c'est-à-dire les projets qu'elle estime prioritaires, d'ici au mois d'avril. Et la bagarre fait rage entre les territoires et les élus qui souhaitent, dans toute la France, voir leur projet rester en haut de la pile.

Le président de la République a ainsi voulu aider Alain Rousset, un ami qu'il n'a nommé à aucun poste national pour l'instant, à conforter le camp de ses partisans en Aquitaine. Les collectivités, qui payent cette année et l'an prochain le plus gros de leur contribution respective à la construction de la ligne Tours-Bordeaux, commencent à trouver tout cela un peu cher. Et elles se demandent comment elles feront pour payer les ardoises à venir, surtout sur fond de budgets en stagnation. Des rumeurs insistantes, relayées au plus haut niveau, circulent même sur l'explosion des coûts de Tours-Bordeaux, comme pour affaiblir les soutiens à ses prolongements au sud de Bordeaux. Il est plus que probable qu'Alain Rousset a demandé au président de monter au créneau sur ces projets qui lui tiennent à cœur. François Hollande l'a fait devant un grand nombre d'élus locaux. Qui vivra verra la portée, à court, moyen et long terme, de cette déclaration présidentielle.

Source http://www.sudouest.fr/2013/01/12/pourq ... 54-710.php

La Dépêche du Midi, 12 janvier
LGV Bordeaux-Toulouse : ce qu'ils pensent du «feu vert» présidentiel

Le chef de l’État a donné un signal «favorable» à la poursuite de la LGV vers Toulouse, jeudi à Bordeaux.

François Hollande a confirmé, jeudi à Bordeaux, le projet de prolongement de la LGV Tours-Bordeaux jusqu'à Toulouse. «C'est l'avenir» a-t-il déclaré.

«Je sais qu'il y a quelques endroits où c'est toujours difficile mais ça passera parce que ça doit passer, parce que c'est l'avenir». Jeudi à Bordeaux, à l'occasion d'un déplacement sur les investissements d'avenir, le chef de l'État a, en substance, donné sinon son feu vert au moins un «signal favorable» à la réalisation du tronçon Bordeaux-Toulouse. «C'est une bonne nouvelle en ce début d'année» a déclaré, hier, Martin Malvy, le président de la région Midi-Pyrénées.

Cette annonce présidentielle met un terme à plusieurs mois d'atermoiements sur cette ligne à grande vitesse.

En effet, le tronçon Bordeaux-Toulouse, partie de l'itinéraire Paris-Bordeaux-Toulouse, était inscrit dans le schéma national des infrastructures de transport (SNIT). Issu du Grenelle de l'environnement lancé sous la présidence de Nicolas Sarkozy, le SNIT prévoyait 245 milliards d'euros d'investissements sur 25 ans. Or, faute de pouvoir réaliser ces investissements colossaux eu égard au mauvais état des finances publiques, une commission, dite Duron, avait été nommée en octobre 2012 par le nouveau ministre des Transports, Frédéric Cuvillier, pour faire le tri parmi les projets de nouvelles lignes TGV et fixer les priorités. D'aucuns s'étaient alors inquiétés de la remise en question du tronçon Bordeaux-Toulouse, d'autant que le ministre du budget, Jérôme Cahuzac, avait renforcé le doute en déclarant, sans dire lesquels, que «certains projets devaient être abandonnés» sur l'autel de la rigueur budgétaire

Seule la liaison Tours-Bordeaux, confiée par concession à la société Vinci, et les projets Le Mans-Rennes, le contournement NÎmes-Montpellier et le dernier tronçon du TGV Est vers Strabourg, échappaient, alors, à cette rigueur.

Un intense lobbying avait alors suivi, notamment de la région Midi-Pyrénées qui avait rappelé que son cofinancement, à hauteur de 102 millions d'euros, du tronçon Tours-Bordeaux, n'avait été voté qu'à la condition que le TGV arrive un jour à Toulouse.

A la sortie d'un entretien, en novembre 2012, avec le ministre des transports, plusieurs élus, dont Martin Malvy, le maire de Toulouse, Pierre Cohen, le président du conseil général de la Haute-Garonne, Pierre Izard, s'étaient déclarés «rassurés sur l'avancement du projet de la ligne grande vitesse Tours-Bordeaux-Toulouse».

L'annonce du chef de l’État, qui intervient alors même que la commission Duron, chargée de prioriser les projets, n'a pas encore rendu son rapport, confirme, selon Martin Malvy, l'unité de l'itinéraire Paris-Bordeaux-Toulouse. «C'est la notion d'axe ferroviaire pour le désenclavement du grand Sud-Ouest que nous défendons depuis maintenant dix ans» a-t-il ajouté. Derrière ce feu vert se profile donc l'enquête publique, qui pourrait débuter en septembre 2013 si l'autorité environnementale valide, au printemps prochain, l'étude d'impact du tracé contesté par plusieurs associations qui réclament des aménagements. La déclaration d'utilité publique devrait intervenir en 2014 et les premiers travaux en 2017 sous réserve que les financements soient arrêtés.

Source http://www.ladepeche.fr/article/2013/01 ... ntiel.html

LGV : «carton rouge» à Hollande

Une quinzaine d'opposants à la LGV ont mis un «carton rouge» au président de la République. Jeudi, François Hollande a dit clairement oui à la ligne à grande vitesse entre Bordeaux et Toulouse.

«Je sais qu'il y a quelques endroits où c'est toujours difficile mais ça passera parce que ça doit passer, parce que c'est l'avenir.» En visite jeudi en Gironde, François Hollande a confirmé à demi-mots la réalisation de la ligne ferroviaire à grande vitesse au-delà de Bordeaux, vers Toulouse, qui figurait parmi les grands projets d'infrastructures de transport remis en cause par le gouvernement au nom du réalisme budgétaire.

Et la réaction des opposants ne s'est pas fait attendre. Rassemblement dès hier devant la préfecture à Agen. Charles d'Huyvetter, porte-parole de la Coordination 47 des anti-LGV : «C'est un acte d'ingérence majeur alors que son ministre des Transports a mis sur pied une commission chargée d'étudier les priorités en matière de transports ferroviaires et de ligne à grande vitesse. Nous avons d'ailleurs demandé à être auditionnés par cette commission, mais notre demande est restée sans réponse.»

En attendant Godot et la réponse du ministère, les opposants à la ligne à grande vitesse ont mis le feu à une botte de paille devant la préfecture à Agen, avant de lever les bras au ciel avec un «carton rouge à François Hollande» dans les mains. Acte symbolique, qui annonce d'autres rassemblements dont celui du 23 mars à Nérac.

Les conclusions de la mission d'études du ministère sont attendues pour la mi-avril.

Mission d'études
Le gouvernement a en effet décidé de passer au crible toute une série de grands projets de liaisons ferroviaires, routières et fluviales issus du Grenelle de l'environnement sous la présidence Sarkozy. Il juge le coût évalué des investissements (245 milliards d'euros sur 25 ans) insoutenable pour l’État et les collectivités, et incompatible avec un retour à l'équilibre des finances publiques. Une mission composée de parlementaires et de personnalités qualifiées a été chargée d'opérer le tri entre les projets. Elle est censée remettre ses recommandations vers le printemps.

Avant la remise à plat de ces grands projets, le premier coup de pioche de Bordeaux-Toulouse, prolongement de Tours-Bordeaux était prévu en 2017. La ligne serait mise en service vers 2020. En Lot-et-Garonne, le président du conseil général comme son voisin du Gers ont accepté de financer la Tours-Bordeaux, mais pas le prolongement vers Toulouse, considérant que la coupe des efforts financiers à faire pour cette ligne à grande vitesse était pleine.

Le Lot-et-Garonne s'est engagé à hauteur de 34 millions d'€ pour le tronçon jusqu'à Bordeaux et Pierre Camani estime par ailleurs que Tours-Bordeaux permettra, dans un premier temps, de désenclaver le département.

Rassemblement le 2 février
Une quinzaine d'associations organise le 2 février à Sainte-Colombe-en-Bruilhois un rassemblement à triple facettes. Selon Joseph Bonotto, de l'association TGV en Agenais, «il s'agit de protester et de sensibiliser la population sur la zone économique de Sainte-Colombe, sur l'implantation de la gare LGV et sur la consommation des terres agricoles».

Source http://www.ladepeche.fr/article/2013/01 ... lande.html

Layrac. LGV : croire au projet

L'idée du projet dit «228 alternatif», présenté lors du conseil municipal du 17 décembre, a aiguisé la curiosité. Lundi soir, à la salle de Prestige, les concepteurs de ce tracé pour la LGV ont présenté leur projet aux adhérents de l'association «Ouvrons l'ŒIL». Jusqu'alors, il y avait le tracé 222 qui passait par la plaine de Boé (le moins perturbant pour Layrac), puis il y a eu le 226, qui impactait fortement notre commune. On en était au 228, empruntant le tracé du 226 en en atténuant les effets. Le tunnel débouchait 50 m plus tôt, ce qui diminuait de 4 m la hauteur des ouvrages d'art permettant de franchir et l'autoroute et le Gers. Exit le 226.

C'est alors que le 17 décembre, les représentants de la mairie layracaise, reçus par M. le préfet et tous les élus du département, présentaient une variante du tracé, conçue par eux, qui passerait sur le confluent du Gers, ne franchirait plus l'autoroute et épargnerait 4 entreprises sur 6 concernées. Il est bien évident que cette solution serait beaucoup moins perturbante que celle proposée par RFF.

«A l'unanimité, s'est réjoui Frédéric Baron, les élus présents ont appuyé notre présentation. Le préfet a demandé une étude et une réponse motivée.»

Dans le public, plusieurs ont demandé si cette proposition ne condamnait pas le tracé 222, plus économique, mais qui, lui, impacte fortement la commune de Boé. Ils ont eu la réponse d'Alain Garbino qui a avoué qu'avec cette proposition on s'assurait de l'appui de tous les élus. «Si non, on se retrouvait seuls». Un pas a néanmoins été franchi par la municipalité qui reconnaît que Layrac sera mieux entendu, si l'association de défense et les citoyens sont associés à ses démarches. Maintenant, RFF retiendra-t-il ce projet, malgré le ralentissement de 320 à 290 km/h qu'impose la courbe, pour que le TGV passe plus au large ?

«On le saura bientôt, tentait Jérôme Benoît. A part que…».

En attendant des entreprises, comme des particuliers, sur tout le trajet supposé, ne savent plus sur quel pied danser. Vont-ils rester là ? Vont-ils partir ? Auront-ils assez d'indemnités pour faire leur vie ailleurs ? En auront-ils le courage ? Le suspense est angoissant.

Source http://www.ladepeche.fr/article/2013/01 ... rojet.html

15 janvier
Bressols. Réunion publique jeudi soir

La concertation menée auprès de Réseau ferré de France depuis de longs mois a donné lieu à deux nouvelles propositions concernant le mode de passage à Bressols, objet de toutes les polémiques ces derniers temps. RFF, qui campait sur ses positions, notamment celles concernant la construction d'un remblai de 12 mètres de hauteur et traversant toute la commune, présente deux alternatives à cette première projection qui n'avait pas fait grande sensation auprès de l'opinion publique. Des voix s'étaient élevées de part et d'autre.

Deux propositions
La première idée consiste en un viaduc d'une distance de 1 kilomètre sur une hauteur de 12 m poursuivi par des remblais de même hauteur. La deuxième prévoit la mise en service d'un remblai de 6 m de hauteur jouxtant l'autoroute A20 jusqu'à la gare de Lestrade, avec cinq ponts-rails élargis à 45 m. Rappelons que ce projet de ligne à grande vitesse prévoit un trafic attendu et estimé à 1200000 voyageurs par an pour près d'une trentaine de passages quotidiens, soit, chaque jour, treize TGV aller-retour vers Paris ou Toulouse, cinq TGV aller-retour vers Bordeaux ou la Méditerranée et cinq TGV aller-retour vers Bayonne et l'Espagne sans passer par Bordeaux. Jeudi à 20h30, dans la salle polyvalente de Bressols, une réunion publique présentant les deux nouvelles propositions concernant le mode de passage aura lieu en présence des élus bressolais. Un film en 3D présentant les deux options sera diffusé à cette occasion.

Source http://www.ladepeche.fr/article/2013/01 ... -soir.html
Dernière édition par Didier 74 le 16 Jan 2013 10:16, édité 2 fois.
Didier 74
 

Re: [Infrastructure] LGV du Sud Ouest

Messagepar Didier 74 » 16 Jan 2013 9:30

La Dépêche du Midi, 16 janvier
LGV : les enquêtes publiques seront lancées en septembre

Réseau Ferré de France a établi son programme de travaux pour 2013. Un calendrier largement dominé par la LGV Bordeaux-Toulouse et le lancement des enquêtes publiques.

Tout le confirme, à commencer par les assurances données récemment par François Hollande, relayées dans la foulée par les élus : la LGV Bordeaux-Toulouse est sur la bonne voie et tient les délais. Réseau Ferré de France l'a rappelé hier par la voie de Christian Dubost, délégué régional, et André Bayle, chef de mission pour le Grand projet du Sud-Ouest (GPSO). Même si la feuille de route reste inchangée, même si les garanties sont quasi certaines, il faut attendre l'incontournable étape de la Commission Mobilité 21 mise en place par le gouvernement. C'est elle qui est chargée de hiérarchiser les projets inscrits au Schéma national des infrastructures de transport. Cette commission formulera ses recommandations au printemps et les enverra au ministère. Les travaux de la commission permettront du même coup de redéfinir les calendriers.

Enquêtes d'utilité publique à la rentrée
En attendant, RFF poursuit l'ensemble des études et dossiers en prévision des enquêtes d'utilité publique prévues en septembre. L'objectif est inchangé : parvenir à une déclaration d'utilité publique (DUP) fin 2014.

Compte tenu de l'ampleur du projet, trois enquêtes seront conduites en même temps : une en Haute-Garonne pour les aménagements de la ligne existante entre la gare Matabiau et Castelnau-d'Estretefonds ; une enquête en Gironde pour l'aménagement du tronçon existant Bordeaux-Saint-Jean jusqu'à Saint-Médard-d'Eyrans, et, enfin, une enquête sur les six départements d'Aquitaine et Midi-Pyrénées traversés par les futures lignes Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Espagne.

Pour l'heure, il reste à RFF à résoudre les derniers obstacles dans l'instruction du dossier GPSO : dans les Pyrénées-Atlantiques, à Agen, mais aussi Auvillar et Bressols (82). «Ces questions vont être réglées. Nous sommes en capacité de faire remonter nos propositions finales au ministère dans les prochaines semaines», indique André Bayle. Bien entendu, les enquêtes seront menées en se référant au tracé arrêté le 30 mars 2012.

En attendant, Tours-Bordeaux poursuit ses travaux au long cours. Ils dureront jusqu'en 2017 et mettront Toulouse à 4 heures de Paris. Il faudra attendre 2020 et peut-être 2022 avant que la capitale ne soit reliée à Toulouse en un peu plus de 3 heures.

Demeure le cas très sensible de la jonction Toulouse-Narbonne pour laquelle aucune décision n'est prise. Plusieurs scénarios ont été comparés, du tout-TGV à l'aménagement des voies existantes, cela dans un contexte de restriction budgétaire qui pèsera lourdement sur le choix final. L'avis de la Commission 21 est très attendu. Il s'agit d'un tronçon symbolique puisque, avec lui, sera parachevée la grande boucle hexagonale à grande vitesse.

Matabiau réorganisée
La circulation des trains en gare de Matabiau à Toulouse, va être réorganisée d'ici le second semestre 2015 (35 M€ investis). La semaine prochaine, la démolition de l'ancien tri postal, entre la gare et le pont de la Médiathèque, va dégager l'espace pour une nouvelle voie tandis que les 11 autres seront dédiées aux trains selon leur provenance ou leur destination. Côté Marengo, les trains du nord-est (Tarn); au centre, les trains de Bordeaux-Narbonne; et, côté gare, ceux de l'Ariège, du Gers et des Hautes-Pyrénées. L'accessibilité handicapés va aussi être améliorée.

Source http://www.ladepeche.fr/article/2013/01 ... embre.html

Roquefort

Les vœux du maire à la population .

De nombreux Roquefortais s'étaient rendus à Arlabosse, samedi 12 janvier, pour les traditionnels vœux à la population. « Un rituel », comme le précisait le maire, auquel chacun se prête avec plaisir. Les maires du canton, le sénateur, la suppléante du Conseil général étaient présents. Après avoir salué les nouveaux arrivants et évoqué le contexte national, Jean-Pierre Pin se tournait vers les projets et les réalisations de la commune.

[...]

La ligne à grande vitesse
Sujet d'actualité préoccupant un grand nombre de Roquefortais, la LGV occupait une part importante des informations. Au conditionnel toutefois, mais les hypothèses se confirment. Le tracé H213 est proposé par GPSO. Celui-ci s'inscrit dans l'entreprise du Schéma directeur de l'aménagement de l'agglomération agenaise, positionné sur la route des Mûres. La nouvelle gare, quant à elle, serait implantée plus à l'ouest (Brax-Roquefort), au lieu dit Cocard. De ce fait, le Transport express régional (TER) serait également déporté vers l'ouest et n'impacterait plus le secteur de Cabanot. Par contre, la route de la Plaine serait traversée aux lieuxdits Laclèdes, Pont-de-Lassalle. Peu de résidences seraient touchées : « Néanmoins, nous veillerons à ce que la route de la Plaine conserve son originalité … sans être enclavée ! ».

Source http://www.sudouest.fr/2013/01/16/le-pr ... 68-731.php
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Re: [Infrastructure] LGV du Sud Ouest

Messagepar lgv2030 - eomer » 16 Jan 2013 9:36

C'est incroyable ce type d'infos: entre l'APS et la MES on sera passe de 3G€ à 10 G€ soit 33 Millions d'Euro / km !!!
C'est vraiment le projet de tous les superlatifs et je dirais même du foutage de gueule: le rails seront en or massif ou quoi ?
Espérons que l'Etat en récupérera une partie grâce aux impôts.

J'aimerais bien savoir pourquoi ce type de dérive financière se produit pour le projet de SEA mais pas pour les Est 2, BPL et Montpellier-Nimes. A moins que Vinci ne soitr "en train" d'enfumer tout le monde, on devrait constater prochainement les mêmes effets sur les autres chantiers en cours et prévus...et je n'imagine même pas ce que cela peut donner pour le Lyon-Turin.
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Re: [Infrastructure] LGV du Sud Ouest

Messagepar dyonisos » 16 Jan 2013 10:32

C'est pour cela que JP Denanot a émis publiquement l'idée qu'il ne faut surtout construire la LGV Poitiers - Limoges en PPP; il a du surement auditer le coût de sa participation régionale à SEA et en tirer les conclusions qui s'imposent.
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Re: [Infrastructure] LGV du Sud Ouest

Messagepar Didier 74 » 16 Jan 2013 18:20

izgood Wrote:Bonjour

LGV Bdx-Toulouse, les enquêtes publiques seront lancées en septembre voir La Dépèche :

http://www.ladepeche.fr/article/2013/01 ... embre.html

Article déjà cité auparavant ici viewtopic.php?f=9&t=18397&start=300#p409750
Didier 74
 

Re: [Infrastructure] LGV du Sud Ouest

Messagepar Didier 74 » 19 Jan 2013 12:37

La République des Pyrénées, 18 janvier
Train : pourquoi RFF estime que ses projets LGV iront à terme

Alors que les conclusions de la commission chargée de réviser les projets d'infrastructures sont attendues en avril, les responsables de RFF sont confiants en la réalisation des voies vers Toulouse et l'Espagne.
Les responsables régionaux de Réseau ferré de France croient fortement que les projets de lignes ferroviaires grande vitesse (LGV) dans le Sud-Ouest passeront entre les gouttes des restrictions budgétaires. Cela vaut pour Bordeaux-Toulouse, Bordeaux-Espagne et même, plus surprenant, pour un Béarn-Bigorre qu'on imaginait déjà promis au cimetière des grands projets évanouis.

Mercredi matin à Bordeaux, le directeur régional de RFF Bruno de Monvallier entourés des responsables des programmes GPSO (Grand projet du Sud-Ouest), André Bayle, et SEA (Sud-Europe Atlantique), Christophe Huau, ont en tout cas affiché leur optimisme.

>> Quels atouts ?
Qu'une commission, baptisée Mobilité 21, travaille actuellement à hiérarchiser les projets n'effraie pas les responsables de RFF. "Au contraire, nous pensons même que nous sommes très bien placés" confie Bruno de Monvallier. Et de lister les arguments en faveur des axes Bordeaux-Espagne et Bordeaux-Toulouse : "L'amélioration des dessertes du territoire, le maillage du réseau européen, la priorité de l'Europe pour le corridor Atlantique, l'engagement de nombreuses collectivités… Tout cela fait que nous n'avons pas beaucoup d'inquiétudes."

>> Quels soutiens ?
Mais l'argument principal est peut-être politique. Une fois dévoilé en avril, le travail de la commission doit en effet être confirmé par le gouvernement. C'est en effet lui qui aura le dernier mot, même si, théoriquement, il ne devrait pas s'écarter des conclusions de la commission. Or sur les projets GPSO, le président de la République en personne a lui même annoncé la couleur la semaine dernière. "Cela passera parce que c'est l'avenir" a indiqué François Hollande lors d'une visite en Gironde.

>> Quel calendrier ?
2017 : il faut retenir cette date. C'est cette année-là que la LGV Tours-Bordeaux sera mise en service mais ce sera peut-être aussi celle qui verra lancer les prolongements vers Toulouse et l'Espagne. Pour l'instant, RFF continue à avancer ses pions. Les tracés sont prêts et les enquêtes publiques programmées cet été. La déclaration d'utilité publique (DUP) est espérée pour fin 2014. De quoi donc pouvoir avancer cette date de 2017 pour un démarrage de chantier. Même si André Bayle reconnaît qu'il s'agit là de l'option la plus optimiste.

>> Quid de Béarn-Bigorre ?
Côté Béarn-Bigorre, le dossier n'est pas aussi avancé. "Nous attendons de voir ce que dira la commission. Mais tout est en tout cas prêt pour le débat public" explique Bruno de Monvallier. RFF, à l'instar des élus béarnais, aurait d'ailleurs souhaité déjà saisir la commission nationale du débat public, organisatrice de ce type de débat, mais c'est le gouvernement qui lui a demandé d'attendre. Le ministère des Transports, tutelle de RFF, souhaite en effet que la commission Mobilité 21 délivre d'abord ses conclusions. Ce qui ne signifie pas qu'un enterrement se prépare pour Béarn-Bigorre. En aparté, Bruno de Monvallier relève ainsi les atouts du projet. Comme le coût relatif des travaux (comparés à d'autres projets) mais aussi le statut de Pau comme deuxième ville d'Aquitaine. Pour autant, même si la commission devait être clémente avec Béarn-Bigorre, rien ne sera acquis : organiser un débat public est une étape de plus mais ne garantit pas que le projet aille à terme.

Source http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2 ... 113844.php
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Re: [Infrastructure] LGV du Sud Ouest

Messagepar Eurostar Italia » 19 Jan 2013 14:03

lgv2030 - eomer Wrote:C'est incroyable ce type d'infos: entre l'APS et la MES on sera passe de 3G€ à 10 G€ soit 33 Millions d'Euro / km !!!
C'est vraiment le projet de tous les superlatifs et je dirais même du foutage de gueule: le rails seront en or massif ou quoi ?
Espérons que l'Etat en récupérera une partie grâce aux impôts.

J'aimerais bien savoir pourquoi ce type de dérive financière se produit pour le projet de SEA mais pas pour les Est 2, BPL et Montpellier-Nimes. A moins que Vinci ne soitr "en train" d'enfumer tout le monde, on devrait constater prochainement les mêmes effets sur les autres chantiers en cours et prévus...et je n'imagine même pas ce que cela peut donner pour le Lyon-Turin.


Bonjour,

c'est le début de la sagesse Eomer ?

Sur le fond, dans Les Infos, le journal interne de la SNCF (saine lecture !), j'avais été frappé de lire des critiques en creux du dispositif de PPP.

Plusieurs raisons au fait que la SNCF ne soit pas enthousiaste à l'idée des PPP.

Nulle position idéologique là-dedans, de la part de SNCF.

Simplement, en tant qu'opérateur, la SNCF ne veut pas avoir à payer des péages exorbitants pour exploiter la ligne.

Les lignes Paris - Bordeaux - Toulouse, d'un point de vue commercial, intéressent la SNCF, car il y a pas mal de trafic aérien à capter. Mais si les parts de marchée gagnées sur l'avion sont grignotées par Vinci, on peut comprendre que SNCF ne soit pas enthousiaste.

Ensuite, c'est encore une façon de s'opposer à RFF. En effet, les dirigeants de RFF sont depuis le début favorables au PPP, qui leur permet de mettre une couche d'interface supplémentaire dans une pâtisserie ferroviaire qui en compte déjà pas mal. La place de la SNCF est une fois de plus diluée, dans l'une de ses missions historiques.

Mais la boule puante lancée par Pépy a peut-être une part de vérité, en tous cas cela ne m'étonnerait pas du tout qu'on se retrouve avec une facture exorbitante. Parfois je pense aux images des autoroutes du Nigéria, inachevées suite au second choc pétrolier de 1984.

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Re: [Infrastructure] LGV du Sud Ouest

Messagepar Didier 74 » 23 Jan 2013 18:28

La Dépêche du Midi, 22 janvier
Bressols. LGV : la réunion publique dévoile deux options

C'est avec un intérêt flagrant, teinté d'interrogations et d'inquiétudes, qu'une partie de la population bressolaise s'est rendue dans la salle polyvalente pour une réunion publique autour du projet de ligne à grande vitesse.

Les habitants des secteurs les plus impactés étaient là, mais aussi ceux de tout le territoire qui se sentent concernés par cette réalisation qui aura des conséquences majeurs à plusieurs niveaux. Autour des élus bressolais, les représentants de Grands Projets du Sud-Ouest ont présenté deux options visant à intégrer le passage de la ligne mais aussi de la gare multimodale du Grand Montauban avec les TGV, TER, bus urbains et interurbains. Un court passage sous forme de viaduc est désormais évoqué, tout comme le rabaissement d'un éventuel remblai à 6 mètres de hauteur avec des concepts de ponts-rails élargis à 45 m. En s'appuyant sur une projection animée en 3D, les techniciens proposent pour la première fois un visuel qui met en exergue des axes de communications, chemins d'accès et ronds-points qui viendront transformer la physionomie du paysage malgré la volonté répétée d'orner le pourtour de la ligne avec des végétaux. La commune et de nombreux administrés ont conscience de l'atout de l'implantation d'une gare TGV et du potentiel économique qui en découle.

Des interventions poignantes
Dans l'assistance, les interventions fusent parfois avec virulence: «Vous passez sous silence la vérité car, en fait, entre le nombre de trains et celui des passagers, il y a, dans les documents de RFF, d'énormes contradictions!», martèle un responsable d'association. De son côté, Daniel Donadio interpellait l'assemblée sur le carnage paysager et populaire : «Je suis né à Bressols. Je vous demande, au nom de la population, de faire davantage d'efforts car les solutions que vous proposez sont consternantes.» La réalisation de l'équipement nécessite la démolition du site de Borderouge et d'un pigeonnier restauré et l'expropriation d'une trentaine de foyers. Elle traverse le village dans une diagonale saillante, d'Ouest en Est.

Au-delà des interpellations remettant en cause l'utilité du projet dans un contexte économique incertain, quelques questionnements sur le contenu des projections trouvent des réponses plus ou moins convaincantes. Deux alternatives ont été proposées, et de nombreux observateurs remettent en cause le temps d'un trajet jusqu'à Paris avec la prise en compte des arrêts répétitifs.

à la sortie de cette réunion, des tracts étaient distribués aux participants, en attendant la grande vitesse jusqu'à l'enquête d'utilité publique. Il s'agit peut-être d'un simple arrêt en gare!

Source http://www.ladepeche.fr/article/2013/01 ... tions.html
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Re: [Infrastructure] LGV du Sud Ouest

Messagepar RD 16 » 26 Jan 2013 17:11

Captieux, 1 416 habitants, aura tout d'une grande ville :?: : une autoroute avec sortie, stationnements et péages, 5 routes départementales et 1 nationale, un hotel de ville et on annonce deux LGV 360km/h qui s'interconnecteront en forme de triangle avec sauts de moutons et base maintenance en plus d'une gare nouvelle, avec futur site écopole à coté de la gare, Captieux ne sera t-il pas une future grande ville avec le centre de Bordeaux à 25 minutes? 8-) Pas mal pour 1 416 habitants... 8-)
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Re: [Infrastructure] LGV du Sud Ouest

Messagepar lgv2030 - eomer » 28 Jan 2013 9:05

RD 16 Wrote:Captieux, 1 416 habitants, aura tout d'une grande ville :?: : une autoroute avec sortie, stationnements et péages, 5 routes départementales et 1 nationale, un hotel de ville et on annonce deux LGV 360km/h qui s'interconnecteront en forme de triangle avec sauts de moutons et base maintenance en plus d'une gare nouvelle, avec futur site écopole à coté de la gare, Captieux ne sera t-il pas une future grande ville avec le centre de Bordeaux à 25 minutes? 8-) Pas mal pour 1 416 habitants... 8-)

Et peut être un noeud autoroutier: l'A65 pourrait se poursuivre vers Bergerac, Périgueux et Limoges afin de créer un grand contournement de Bordeaux par l'est.
Comme c'est bien precise sur ce site, "AUTOROUTE" n'est pas un gros mot. http://www.devlopso.fr/plaquette2.pdf

Eurostar Italia Wrote:c'est le début de la sagesse Eomer ?

En temps de crise, la sagesse consiste a realiser de grands travaux pour relancer l'emploi et l'investissement tout en réduisant parallèlement les dépenses de fonctionnement.
Encore faut il payer le juste prix et ne pas se laisser avoir par les fournisseurs.
Salutations,
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Re: [Infrastructure] LGV du Sud Ouest

Messagepar Didier 74 » 28 Jan 2013 19:05

ville-rail-transports.com, 28 janvier
Pierre Camani attend le TGV à Agen en 2016 ou 2017

Perçue comme « un outil de développement, d’attractivité pour le département », la LGV SEA au-delà de Bordeaux a les faveurs du président PS du conseil général et sénateur du Lot-et-Garonne, qui s’est exprimé sur une radio locale, 47FM. Mais, dans le même temps, Pierre Camani reste très réservé quant au mode de financement : « Le Lot-et-Garonne n’a pas la capacité de financer à hauteur de ce que demande l’Etat, même si le conseil général a été un des premiers à dire oui pour le tronçon Tours - Bordeaux. […] A l’horizon 2016 ou 2017, Agen sera à trois heures de Paris », a-t-il assuré. Pas les moyens ? Pourtant, le département verse plus d’un million d’euros au budget de fonctionnement de la ligne aérienne Agen - Paris, pour trois rotations quotidiennes… « Elle coûte cher mais c’est un investissement pour le Lot-et-Garonne tant que nous n’avons pas la LGV », a-t-il justifié.

Source http://www.ville-rail-transports.com/co ... m=facebook
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