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15063 Wrote:L'ATER est un matériel adapté à ces dessertes de proximité, d'autant qu'il est équipé (mais non utilisé) pour la marche à agent seul.
tram21 Wrote:15063 Wrote:L'ATER est un matériel adapté à ces dessertes de proximité, d'autant qu'il est équipé (mais non utilisé) pour la marche à agent seul.
FAUX !!
les X 73500 ATER circulent à agent seul dans le Morvan, avec un distributeur de billet embarqué !
15063 Wrote::oops: Dont acte et excellente nouvelle !
damienf Wrote:
et la SNCF s'est dépêchée d'enterrer les 3 A2E x97150, appareils trés simples, équipés à agent seul, qui n'avaient pas mauvaise réputation sur la ligne de Carhaix, appareils qui l'ont remise sur les rails et aujourd'hui remplacés par des 73500 ou parfois des 2200
Le doc Wrote:Je crois qu'on peut même dire que les 73500 circulent partout à agent seul, depuis dix ans,avec une exception pour la Région Midi Pyrénnées qui a tenu à avoir deux agents, y compris sur ce matériel EAS...
Thor Navigator Wrote:Salut,Le doc Wrote:Je crois qu'on peut même dire que les 73500 circulent partout à agent seul, depuis dix ans,avec une exception pour la Région Midi Pyrénnées qui a tenu à avoir deux agents, y compris sur ce matériel EAS...
matériel EAS ne signifie pas nécessairement missions à agent seul (i.e. le conducteur). Qui peut le plus peut le moins. Les TER2Nng ont aussi l'EAS par exemple, idem pour les AGC (ce qui permet de gagner du temps lors des arrêts en gare pour ces derniers).
tram21 Wrote:après les OFP (dont un est sur le point de démarrer dans le Morvan : voir articles dans LVDR), faudra t-il des OTP ? (Opérateur TER de Proximité), ou bien OVP ?
c'est ce que les CFD faisaient sur Avallon - Autun dans les années 50/60 avec les autorails Billard / CFD 900 de 90 Ch. rien que le fait de passer des Billards aux X 5500/5800 (U 150), les frais de traction ont été multiplié par 2 !
maintenant, il y a des X 73500, au confort certes supérieur, mais au coût de fonctionnement certainement bien supérieur au petit Billard de 90 Ch.
j'oublie toujours que le mot "SIMPLE" ne fait pas partie du vocabulaire de la SNCF !
ici : le 902, lorsqu'il était à Sabres, dans les Landes
damienf Wrote:Sauf que les 97150 c'est 50 places et font de l'UM avec ses collègues ou des 2200 (même les 2800) voire tirer une remorque, puisque l'un des 3 n'était plus utilisé qu'én remorque alors ne dénigrons pas; dans le genre pas simple, on à oublié de faire que les 73500 puissent tirer des remorques
Thor Navigator Wrote:Salut,
sur les performances, on a précisément critiqué avec raison la solution de facilité qui consistait à ajouter des remorques aux autorails, ce qui avait pour effet de les rendre nettement moins véloces, surtout sur les dessertes à arrêts fréquents (pour circuler à 60 ou 70 km/h en plaine ce n'est pas un problème mais est-on pertinent vis à vis de la route -souvent modernisée- en circulant à de telles vitesses ?). L'AGC tricaisse (l'essentiel du parc AGC thermique ou bimode 1,5 kV), au niveau capacité, c'est l'équivalent de 2 ATER. Il y a donc bien une graduation correcte entre les deux engins. La prise en compte des attentes des AO a aussi joué dans le sens d'une amélioration des performances des matériels (elles critiquaient à juste titre les marches poussives des EAD à VL120, et même celle des X2100/2200 avec remorques ou leurs pendants EAD à VL140, dès lors que les conditions de circulation n'étaient plus idéales : palier ou pente, pas de vent contraire...).
Le choix de la double-motorisation adoptée sur les 73500 est d'ordre technique et facilitait l'adoption d'un plancher bas sur une grande longueur. Les modèles étrangers sont le plus souvent à couple 120, ce qui permet d'offrir des accélérations satisfaisantes avec une puissance moindre, au détriment de la VL (un bon choix quand l'utilisation se limite aux lignes régionales parcourues à faible vitesse, sans parcours d'approche sur lignes plus rapides, voire utilisation pour partie sur ces dernières, comme c'est le cas en France, avec des missions pouvant être semi-directe : on a cherché l'engin polyvalent... forcément plus coûteux à l'achat et en exploitation). Enfin, ne pas oublier que l'augmentation du confort offert (ventilation réfrigérée notamment) n'est pas neutre sur le plan énergétique, et que les moteurs des 73500 servent pour une part non négligeable (de l'ordre de 15 à 20% de la puissance en sortie d'arbre) à alimenter les auxiliaires.
Pour revenir à l'A2E, pour l'avoir emprunté à plusieurs reprises autour de sa zone d'attache de Guingamp/Carhaix, j'ai plus eu l'impression d'être dans un autocar sur rail que dans un autorail, confort en voie et acoustique compris (mais l'armement DC et la qualité de voie dégradée des deux ex-lignes du réseau breton y était aussi pour beaucoup). Ce que la population acceptait il y a cinquante voire 75 ans, lorsque le développement de l'automobile était limité et le confort de ces dernières vraiment rudimentaire, n'est plus transposable tel quel dans le contexte actuel. Un "autocar sur rail" aura aujourd'hui du mal à être attractif vis à vis du car (moderne) et de la VP. Evitons donc l'erreur consitant à transposer une situation passée dans le contexte actuel en imaginant que rien n'a changé dans le rapport entre les modes et l'équipement automobile. En Europe (je connais mal les exemples hors du continent), pourquoi l'autorail léger moderne n'a t-il pas percé ? On ne peut invoquer un ostracisme franco-français... Rendre les matériels actuels et leurs successeurs plus économes est par contre une orientation qu'il faut clairement privilégier (attention quand même à conserver une adhérence suffisante et une tenue de voie correcte, deux caractéristiques qui n"étaient pas le fort des A2E... sans parler des problèmes de shuntage sur les engins trop légers [aggravé par la suppression des semelles de frein mais c'est un autre sujet]).
Christian
Thor Navigator Wrote:Salut,
sur les performances, on a précisément critiqué avec raison la solution de facilité qui consistait à ajouter des remorques aux autorails, ce qui avait pour effet de les rendre nettement moins véloces, surtout sur les dessertes à arrêts fréquents (pour circuler à 60 ou 70 km/h en plaine ce n'est pas un problème mais est-on pertinent vis à vis de la route -souvent modernisée- en circulant à de telles vitesses ?)...
damienf Wrote:
Par ailleurs le A2E peut être classé en léger, mais c'est justement parce que la masse des trains roulants est divisée par deux et pas la caisse (courte) qui est justement aux normes crash-test et ce n'est pas un mythe d'autocar sur rail;..
Thor Navigator Wrote:Salut,
sur les performances, on a précisément critiqué avec raison la solution de facilité qui consistait à ajouter des remorques aux autorails, ce qui avait pour effet de les rendre nettement moins véloces, surtout sur les dessertes à arrêts fréquents (pour circuler à 60 ou 70 km/h en plaine ce n'est pas un problème mais est-on pertinent vis à vis de la route -souvent modernisée- en circulant à de telles vitesses ?).
L'AGC tricaisse (l'essentiel du parc AGC thermique ou bimode 1,5 kV), au niveau capacité, c'est l'équivalent de 2 ATER. Il y a donc bien une gradation correcte entre les deux engins. La prise en compte des attentes des AO a aussi joué dans le sens d'une amélioration des performances des matériels (elles critiquaient à juste titre les marches poussives des EAD à VL120, et même celle des X2100/2200 avec remorques ou leurs pendants EAD à VL140, dès lors que les conditions de circulation n'étaient plus idéales : palier ou pente, pas de vent contraire...).
Le choix de la double-motorisation adoptée sur les 73500 est d'ordre technique et facilitait l'adoption d'un plancher bas sur une grande longueur.
Enfin, ne pas oublier que l'augmentation du confort offert (ventilation réfrigérée notamment) n'est pas neutre sur le plan énergétique, et que les moteurs des 73500 servent pour une part non négligeable (de l'ordre de 15 à 20% de la puissance en sortie d'arbre) à alimenter les auxiliaires.
Pour revenir à l'A2E, pour l'avoir emprunté à plusieurs reprises autour de sa zone d'attache de Guingamp/Carhaix, j'ai plus eu l'impression d'être dans un autocar sur rail que dans un autorail, confort en voie et acoustique compris (mais l'armement DC et la qualité de voie dégradée des deux ex-lignes du réseau breton y était aussi pour beaucoup).
Ce que la population acceptait il y a cinquante voire 75 ans, lorsque le développement de l'automobile était limité et le confort de ces dernières vraiment rudimentaire, n'est plus transposable tel quel dans le contexte actuel. Un "autocar sur rail" aura aujourd'hui du mal à être attractif vis à vis du car (moderne) et de la VP. Evitons donc l'erreur consistant à transposer une situation passée dans le contexte actuel en imaginant que rien n'a changé dans le rapport entre les modes et l'équipement automobile.
En Europe (je connais mal les exemples hors du continent), pourquoi l'autorail léger moderne n'a t-il pas percé ? On ne peut invoquer un ostracisme franco-français...
Rendre les matériels actuels et leurs successeurs plus économes est par contre une orientation qu'il faut clairement privilégier (attention quand même à conserver une adhérence suffisante et une tenue de voie correcte, deux caractéristiques qui n"étaient pas le fort des A2E... sans parler des problèmes de shuntage sur les engins trop légers [aggravé par la suppression des semelles de frein mais c'est un autre sujet]).
tram21 Wrote:un bémol, à propos des X 73500 : avec un moteur HS, la demande de secours est très rapide, non à cause de la puissance perdue, mais à cause de la production d'air : le consommation d'air des X 73500 est énorme (suspension, portes, servitudes, freinage, etc.), et un seul compresseur n'arrive pas à étaler la demande...
PARIS (AFP) - France: les petites lignes de train menacées, faute de moyens
Les fonds manquant pour entretenir convenablement le réseau de chemins de fer français, il va falloir faire des choix et peut-être fermer une partie des "petites lignes" qui ne voient passer que très peu de trains.
Hubert du Mesnil, le président de Réseau ferré de France (RFF), avait tiré la sonnette d'alarme en mai, devant la commission des finances de l'Assemblée nationale: "L'avenir de certaines lignes reste menacé; jamais on n'aura les moyens de les maintenir en bon état, étant donné leur faible niveau d'utilisation".
"Avec un réseau où il y a de moins en moins de trains et qui coûte de plus en plus cher à entretenir, on se fait du souci", a-t-il expliqué à l'AFP.
Si un ambitieux programme de rénovation a bien été mis en oeuvre ces dernières années, les ressources du gestionnaire public des voies ferrées françaises ne suffiront pas, d'autant qu'il est très lourdement endetté.
Et ce alors que certaines régions ont déjà rajouté au pot, comme l'Auvergne et Midi-Pyrénées.
D'où la tentation de regarder une carte des circulations: elle est édifiante. De très nombreuses lignes, généralement rurales, sont quasiment désertées.
"Il y a 3.000 ou 4.000 km vraiment à problème, sur un réseau de 30.000 km", note le patron de RFF. Le seuil d'alerte a été fixé à dix trains par jour.
Faut-il s'en débarrasser et transporter les voyageurs en car, pour concentrer les moyens disponibles sur les sections les plus fréquentées?
Cette perspective peut surprendre, alors que le Grenelle de l'environnement a fait du rail une priorité nationale.
"On ne cherche pas à fermer des lignes! Notre métier, c'est de les exploiter", insiste Hubert du Mesnil. "Mais on est parfois affligés de voir que des lignes sont à bout de souffle alors que nous manquons de moyens pour les entretenir".
"Il est de la responsabilité de RFF de débattre de leur avenir", conclut-il. D'où l'idée d'un audit qui passerait en revue le potentiel de développement du trafic régional et du fret, prendrait en compte le bilan carbone, les impératifs d'aménagement du territoire, etc.
Dans l'entourage du secrétaire d'Etat aux Transports Dominique Bussereau, on juge cette préoccupation légitime.
La SNCF, qui exploite la quasi-totalité des trains menacés, "n'est pas responsable de la consistance du réseau", rappelle son président Guillaume Pepy.
"Pour la consistance du réseau ferroviaire, comme celle du réseau routier, on parle du degré de maillage du territoire. C'est une question politique, et je ne serai pas partie prenante à ce débat-là", estime-t-il.
Les regards se tournent donc vers les Régions, qui organisent --et subventionnent-- les TER. Et craignent d'être davantage sollicitées pour "sauver" des lignes.
"Dans l'état actuel des choses, RFF ne peut pas compter sur les Régions pour se substituer au rôle de l'Etat", souligne le président (PS) du conseil régional des Pays-de-la-Loire, Jacques Auxiette, le "monsieur trains" de l'Association des régions de France (ARF).
"Ce n'est pas leur responsabilité et, de toute façon, elles n'en ont plus les moyens car on leur a supprimé toute ressource fiscale directe", a-t-il ajouté, estimant que c'est au Parlement de se saisir du problème.
"Cela dit, quand il n'y a personne dans les trains et que la voie nécessite des investissements énormes, je ne suis pas dans une logique dogmatique. Mais avant de supprimer une voie et de transférer le trafic sur la route, il y a une vraie réflexion à mener", juge l'élu.
Dans le pire des cas, les petites lignes deviendraient des "voies vertes" (des pistes cyclables). A défaut de les fermer, on pourrait aussi moduler le degré d'entretien en fonction du trafic, glisse un proche du dossier.
Dans le pire des cas, les petites lignes deviendraient des "voies vertes" (des pistes cyclables). A défaut de les fermer, on pourrait aussi moduler le degré d'entretien en fonction du trafic, glisse un proche du dossier.
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