[Infrastructure] Lignes à rouvrir

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Re: [Infrastructure] Lignes à réouvrir

Messagepar Didier 74 » 20 Jan 2013 20:42

La CGT veut rouvrir la ligne Auch - Agen

La Dépêche du Midi, 18 janvier
Auch. La CGT en pleine bataille du rail

Le mardi 22 janvier prochain, la CGT organise des états généraux, à 17h30 à la salle des Cordeliers, à Auch. A cette occasion, Gilbert Garrel, secrétaire général de la fédération CGT des cheminots et David Aylies, secrétaire général de l'Union départementale CGT du Gers participeront aux débats. Divers organismes ont été conviés, tels que la chambre de commerce et d'industrie, la chambre d'agriculture, divers élus, et les maires des communes des lignes Auch-Agen et Auch-Toulouse. Ces deux dernières seront au cœur du débat.

Pour la ligne Auch-Agen, fermée en 1970, la CGT souhaite qu'elle soit de nouveau ouverte au transport de personnes, notamment avec l'arrivée de la LGV à Agen afin de proposer une alternative à la RN 21. «Il faut prendre en compte l'impact économique, le tourisme, le transport de jeunes étudiants ou lycéens et pour les personnes âgées. Sans compter l'aspect sécurité, car la RN 21 est une route dangereuse et le train serait une bonne alternative», précise David Aylies.

En ce qui concerne la ligne Auch-Toulouse, c'est plus de moyens qui sont demandés afin de répondre aux besoins des voyageurs de plus en plus nombreux, ainsi que l'ouverture de la ligne au transport de marchandises.

Contactée hier par téléphone, la SNCF a indiqué que l'ouverture de la voie Auch-Agen nécessiterait sa remise en état et que cela dépendrait donc plutôt de Réseau Ferré de France. Ces derniers n'ont pas pu être joints hier par téléphone.

Source http://www.ladepeche.fr/article/2013/01 ... -rail.html
Didier 74
 

Re: [Infrastructure] Lignes à réouvrir

Messagepar Didier 74 » 23 Jan 2013 10:59

Sathonay - Trévoux

La Région Rhône-Alpes veut toujours rouvrir cette ligne. L'option désormais privilégiée est celle d'un tram-train entre Sathonay et Trévoux. Une enquête publique est envisagée en 2014, pour une mise en service en 2017. La réouverture est estimée à 110M€. Le traitement d'un PN à Reyrieux serait particulièrement problématique.

Voir à un sujet une courte vidéo avec le conseiller régional PS Michel Raymond http://www.dailymotion.com/video/xwycxu ... P-80GfRqAR

Auch - Agen

La Dépêche du Midi, 23 janvier
Train : et si Auch se rapprochait de Paris à grande vitesse ?

Hier soir, la CGT a organisé des états généraux afin d'aborder le sujet des lignes Auch-Agen et Auch-Toulouse. Avec l'arrivée de la LGV, le lien avec Agen offrirait de larges possibilités.

Quelques heures pour rallier Paris depuis Auch ? Cela semble être impossible et pourtant, certains sont convaincus qu'avec les moyens nécessaires et l'arrivée de la LGV, ce serait envisageable.

Une cinquantaine de personnes était présente hier soir, aux états généraux de la CGT, pour débattre de la réouverture de la ligne Auch-Agen au transport de personnes. Une exposition était également à disposition du public, ainsi que le dernier bulletin d'information de l'Institut départemental d'histoire sociale du Gers, sur les chemins de fer dans le Gers, dont les membres étaient là pour renseigner le public.

L'idée de rouvrir la ligne n'est pas nouvelle. Depuis plusieurs années, le projet était envisagé. En 2009, la réouverture de la ligne avait figuré au projet d'aménagement et de développement durable débattu au conseil municipal. L'un des arguments avancé à ce moment-là par Franck Montaugé, maire d'Auch, est le même que celui que la CGT a mis en avant, hier : la future gare TGV d'Agen et donc, l'arrivée de la LGV.

Fermée depuis 1970, la ligne ne sert actuellement que pour le fret, le transport de marchandises. L'ouverture de celle-ci au transport de personne nécessiterait donc des travaux de remise en état.

A 160 km/h pour Auch-Agen
«Cela peut marcher sur la même voie. Elle n'a pas été entretenue, ni renouvelée comme la ligne Auch-Toulouse, mais avec quelques travaux, les trains pourraient atteindre 160 km/h, un temps intéressant pour les voyageurs. On pourrait faire Auch-Paris en trois heures», explique Frédéric Konéfal, cheminot élu au comité d'entreprise de la SNCF pour les questions économiques.

La seconde requête de la CGT concerne l'axe Auch-Toulouse. Celui-ci est déjà utilisé pour le transport ferroviaire, mais des moyens renforcés sont demandés, afin de pouvoir répondre à la demande des voyageurs. Selon la CGT, ceux-ci seraient de plus en plus nombreux au fur et à mesure des années. Elle souhaiterait également que le fret soit développé sur la ligne.

Le chiffre : 6538
véhicules > sur la RN21. Des milliers de véhicules empruntent la nationale, dont 10% sont des poids lourds. Un trafic qui pourrait être réduit avec la ligne Auch-Agen.

Source http://www.ladepeche.fr/article/2013/01 ... tesse.html

Quimper - Pluguffan

Ouest France, 23 janvier
Les voitures squattent la voie ferrée privée de train

Des voitures stationnées sur une voie ferrée. Le spectacle, rue de Douarnenez, devient presque banal.Mais est-ce normal ? Des cheminots s'interrogent. Ils ne sont pas les seuls.

Rue de Douarnenez, lundi, en début d'après-midi. De part et d'autre de cet axe du centre-ville, quatre voitures sont stationnées sur la voie ferrée. Plus précisément sur l'emprise du passage à niveau sur la ligne Quimper-Pluguffan. Dans cette rue, où il est difficile de trouver une place pour se garer, les usagers ont fait de cet espace un parking. Parce que les trains n'y passent plus, tout simplement.

Pourtant, tout ce qui caractérise un passage à niveau en activité est toujours en place : barrières, feux clignotants, signalisation, panneaux de mise en garde... Rien n'indique que cette voie n'est pas en service. D'où un sentiment de malaise : la pédagogie par l'exemple est sérieusement mise en cause.

« Ce n'est pas anodin... »
Malaise partagé par les cheminots CGT. « Il y a à peu près un mois, le service équipement de « la maison » a posé la question en réunion de CHSCT (comité hygiène et sécurité). Mais à ce jour, à notre connaissance, aucune réponse n'a été apportée », indique Gabriel André, conducteur de train et secrétaire du syndicat CGT des cheminots à Quimper.

« Quand on voit les conséquences des accidents aux passages à niveau, banaliser un PN, ce n'est pas anodin. » Le cheminot y voit un autre danger : « Certains peuvent confondre cette voie avec celle de Brest, en voie unique également. » Sans parler des habitudes prises par les piétons, des jeunes notamment, qui transforment la voie ferrée en chemin de randonnée. Faut-il enlever les barrières, poser des blocs interdisant l'envahissement de la voie ? Cela aurait le mérite de clarifier la situation.

La ligne qui traverse la partie ouest de la ville dessert l'usine d'aliments située à Pluguffan, à 9 km. Le trafic est exclusivement du fret. Il a été important à certaines époques, des trains complets étant tractés régulièrement sur cette voie unique. « L'ouverture à la concurrence a donné un coup d'arrêt en 2008 », estime Gabriel André. Denis Billon, conducteur à la retraite, se souvient. « Avant, il y avait déjà eu une interruption. Quand la ligne avait été à nouveau utilisée, il avait fallu reprendre possession de la voie. Certains éleveurs avaient aménagé des passages pour les troupeaux ! »

Que va devenir cette ligne qui, autrefois, allait jusqu'à Douarnenez ? La voie ferrée, envahie par la végétation, est toujours là. Plutôt en bon état. Certains ont évoqué une voie verte, permettant la randonnée. « Par principe, nous sommes toujours opposés à l'enlèvement des rails. Certaines agglomérations, Nantes pas exemple, ont recours au train-tram », commentent les cheminots CGT. Banni après-guerre par la politique du tout voiture, le tramway a fait son retour en force dans les centres-villes. En sera-t-il de même pour le train de proximité ?

Source http://www.quimper.maville.com/actu/act ... 2_actu.Htm
Didier 74
 

Re: [Infrastructure] Lignes à réouvrir

Messagepar capelanbrest » 23 Jan 2013 20:17

Que va devenir cette ligne qui, autrefois, allait jusqu'à Douarnenez ? La voie ferrée, envahie par la végétation, est toujours là. Plutôt en bon état. Certains ont évoqué une voie verte, permettant la randonnée. « Par principe, nous sommes toujours opposés à l'enlèvement des rails.


Depuis plusieurs années cette ligne n'est plus que l'ombre d'elle même...De Pluguffan à Pont l'Abbé, c'est déféré depuis belle lurette idem de Quimper à Douarn, où c'est une voie verte qui fait la joie des VTTistes.

Seul subsiste de ce moignon, la section Quimper Pluguffan sur laquelle plus aucun train ne circule depuis 2008, non pas faute à la concurrence comme l'affirme la CGT puisque les privés ne sont jamais venus ici, mais parceque le trafic est parti sur la route après moult démêlés avec Fret SNCF....(en clair Fret SNCF ne voulait plus d'une désserte bien compliquée logistiquement parlant..la suite étant facile à imaginer avec une révision de tarif...lorsqu'il fallut renégocier le contrat arriver à échéance...
la concurrence dont parle la CGT fut celle de la route et non d'EF privées pour que les choses soient claires en terme de sémantique). :mrgreen:
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Re: [Infrastructure] Lignes à réouvrir

Messagepar R312 224 » 23 Jan 2013 21:15

Bonjour Capelan,

J'ai bien remarqué que sur différents forums que ton hobby est de dispenser ton avis sur un maximum de sujets, mais tout de même, reprendre à ton compte l'erreur géographique du journaliste est indigne du grand spécialiste du transport que tu sembles être (vu tes nombreux commentaires qui font échos à ce qu'on peut entendre dans un Bar-PMU un jour de marché).

Pluguffan était sur la ligne de Pont L'Abbé, bien qu'elle coupe la Rue de Douarnenez dans Quimper. La ligne de Douarnenez est intégralement déposée depuis le début des années 90.

Kenavo of Quimper

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Re: [Infrastructure] Lignes à réouvrir

Messagepar capelanbrest » 24 Jan 2013 5:45

R312 224 Wrote:Bonjour Capelan,

J'ai bien remarqué que sur différents forums que ton hobby est de dispenser ton avis sur un maximum de sujets, mais tout de même, reprendre à ton compte l'erreur géographique du journaliste est indigne du grand spécialiste du transport que tu sembles être (vu tes nombreux commentaires qui font échos à ce qu'on peut entendre dans un Bar-PMU un jour de marché).

Pluguffan était sur la ligne de Pont L'Abbé, bien qu'elle coupe la Rue de Douarnenez dans Quimper. La ligne de Douarnenez est intégralement déposée depuis le début des années 90.

Kenavo of Quimper

:mrgreen: :beammeup:


Tu as complétement raison...sur le coté géographique.
j'ai confondu les deux lignes.
Ceci étant ça ne change pas le fond du problème.
La fin de la désserte de Pluguffan n'est n'est pas liée à l'arrivée d'un quelconque concurrent "fer".
La voie en direction de Douarnenez est belle et bien une voie verte.

http://www.voiesvertes.com/htm_partenai ... QuiDo2.htm

(Pour ce qui est du café du commerce, il faut parfois entendre ce qui se dit, surtout si ledit café du commerce se trouve placé au sein d'un établissement consulaire....les voies off ne sont pas forcément identiques aux communiqués de presse officiels repris à la virgule prés par les rédactions locales, peu soucieuses de fouiller le sujet et d'apporter un avis divergeant, à leur donneurs d'ordres).
Fin de la digression.
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Re: [Infrastructure] Avenir de la Ligne Tours - Les Sables-d'Olonne

Messagepar Didier 74 » 24 Jan 2013 17:19

Le Messager, 24 janvier
Nouvel éboulement spectaculaire à Meillerie : la falaise reste une menace permanente

L'effondrement a enseveli la route sous 10 mètres d'épaisseur de rochers.

Certains espèrent que la chute de centaines de mètres cubes de rochers sur la route fera accélérer un dossier qui traîne depuis des années et qui permettrait de créer un tunnel sous la montagne qui peut encore tomber.

Plus de peur que de mal. « Un vrai miracle », pour certains. L'éboulement de 500 à 600 tonnes de rochers, samedi 19 janvier, sur la RD 1005, entre Meillerie et Saint-Gingolph, aurait pu virer au drame. L'axe franco-suisse voit en effet passer « entre 7000 et 10000 véhicules quotidiennement », insiste le maire de Saint-Gingolph, Raymond Peray. Surtout le samedi où les Suisses venant faire leurs courses côté français sont nombreux.
Ces centaines de tonnes de gravats qui coupent la route - a priori jusqu'à vendredi 25 janvier - rappellent que le secteur est particulièrement dangereux. Les précédents sont nombreux : en 1995, un éboulement avait anéanti des engins dans la carrière de Meillerie ; en 2004, c'est sur la route que les rochers étaient tombés ; en 2011, encore, la départementale avait été coupée plusieurs jours afin de purger la falaise d'un éperon particulièrement menaçant. Les problèmes semblent se multiplier : « Avant, quand vous passiez et que vous preniez un caillou sur la voiture, vous n'aviez pas de chance ; maintenant, si vous passez sans prendre de caillou, vous avez de la chance », s'alarme le maire de Meillerie, Laurent Pertuiset.

Un danger reconnu par les autorités
A part quelques filets de protection, rien de sérieux n'a été engagé jusqu'à ce jour : « On ne fait que mettre des pansements sur une jambe de bois, ça coûte très cher », raille M. Pertuiset. Les autorités ont pourtant bien conscience du danger : « La RD 1005 (...) est sujette à un risque potentiel d'éboulement de la falaise qui la surplombe. La sécurité des nombreux usagers qui empruntent quotidiennement cet axe est une priorité absolue », écrivait dans un courrier, en 2011, le préfet de la Haute-Savoie.
Signe que le sujet préoccupait l’État et les élus avant même l'éboulement, une réunion s'était tenue au conseil général, dix jours plus tôt. Gaston Lacroix, conseiller général du canton d'Evian, explique qu'il s'agissait de définir clairement « la vision du Département, non pas uniquement sur la falaise et le contournement de Saint-Gingolph, mais sur toute la portion entre Thonon et Saint-Gingolph ». Il s'agit surtout d'aller au-delà des 10 millions d'euros budgétés en 2013 pour d'énièmes travaux de sécurisation de la falaise.
M. Lacroix plaide en effet pour des aménagements globaux et urgents à l'est du Chablais : « A l'ouest, on nous parle de bouchons, c'est un vrai problème. Mais moi je parle de sécurité, je mets l'accent sur la dangerosité de la route. De ce côté, il y a aussi des bouchons, mais avec une falaise qui tombe, en plus. »

Percer un tunnel de 2,7 km pour les véhicules
Deux chiffrages ont été demandés : le premier concerne la mise au gabarit des routes du plateau de Gavot, pour absorber la circulation grandissante ; le second porte sur un tunnel de 2,7 km qui permettrait d'éviter Meillerie et sa falaise. Si 20 millions d'euros ont d'ores et déjà été accordés pour réaliser le contournement de Saint-Gingolph, il va falloir prévoir des phases pour financer le tunnel, qu'une première estimation livre à 200 millions d'euros. Quasiment autant que l'ardoise de la 2x2 voies Machilly-Thonon.
La solution du tunnel semble en effet la seule pertinente, pour Gaston Lacroix : « La montagne, à cet endroit, n'est pas un seul bloc, c'est un empilement de roches. C'est très très très dangereux. » Ce qui est tombé ces derniers jours est infime par rapport à la taille de la montagne, minée de multiples failles, et qui menace toujours de s'effondrer. En cas d'éboulement massif, la fermeture de la route a été estimée à trois ans.
Benoît Grandcollot, qui plaide pour la réouverture de la voie ferroviaire du Tonkin, parallèle à la route, souligne que « la ligne, si elle avait été ouverte, aurait été circulable » même après l'éboulement.
« Les anciens avaient tout compris : pour faire passer le train, ils avaient choisi de creuser un tunnel qui est encore d'une grande qualité », rappelle Raymond Peray, qui soulève, en outre, l'augmentation du trafic routier « de 10 à 15% ces derniers mois ». Ledit tunnel a d'ailleurs été utilisé ses derniers jours par des frontaliers traversant à pied la zone à risque, ou pour ravitailler le village de Saint-Gingolph.
L'idée d'un tunnel pourrait donc être accélérée suite aux événements récents. Après tout, plaident certains, le tunnel du Mont-Blanc, nettement plus long, a été percé pour un trafic bien inférieur, d'à peine 5000 véhicules par jour.

La carrière pointée du doigt ?
En sus des études sur l'aménagement de la route, Agnès Deroudhile, présidente de l'Association pour un développement harmonieux du Pays d'Evian, entend réclamer que soient déterminées les causes de la fragilité de la falaise. Sans prétendre la juger responsable, elle rappelle que juste au-dessus se trouve une carrière : « Lorsqu'il y a des tirs de mine, les maisons tremblent jusqu'à l'autre bout du village. Ce ne doit pas être anodin pour la falaise et les nombreuses failles qui la composent. »

Saint-Gingolph : le maire organise... le système D
Médecins, poste, cantine, boucherie, pharmacie, épicerie... Le maire de Saint-Gingolph, Raymond Peray, doit gérer des dizaines de problèmes à la fois pour que son village soit le moins coupé du monde possible. Les solutions tiennent vraiment du système D : « Le seul avantage c'est qu'à force d'avoir des ennuis, on affine les processus », philosophe l'édile.
Dès la fermeture de la route connue, le maire a tout fait pour s'assurer qu'en cas d'urgence les secours pourraient intervenir sur sa commune : « Nous avons résolu le problème avec des médecins ; même chose en cas d'incendie : les Suisses interviendront. » Puis, au fil des heures de nouvelles questions se sont posées : la livraison des repas aux personnes âgées ou ceux préparés à Thonon pour les cinquante-cinq enfants de la cantine gingolaise. « Nous les faisons passer par le tunnel de la voie ferrée. » Le courrier, comme les médicaments, eux, transitent par-dessus le tas de pierres éboulées : « On fait venir une voiture de La Poste de chaque côté ; on arrête les travaux le temps d'échanger les lettres. »

Farine, viande... pourraient manquer
L'approvisionnement des commerces de bouche reste plus compliqué à gérer : « Je ne sais pas comment organiser les livraisons de farine pour la boulangerie ou de viande pour la boucherie. C'est très compliqué par la Suisse ; il faut que l'on voie cela avec les douanes. » Quitte à plomber, avec les douaniers, les camions, le temps de les faire transiter par le sol helvète.
« La question se pose également pour l'épicerie : elle fait sûrement des affaires en ce moment, mais elle va vite être dévalisée », note Raymond Peray.
Le maire s'inquiète également de son stock de sel pour sécuriser les routes : « On n'a plus de sel et on nous annonce encore de la neige. Or, le camion qui nous livre ne peut pas passer par le Pas de Morgins qui est interdit aux plus de 3,5 tonnes... » Au milieu de toutes ces tracas du quotidien, Raymond Peray tient à rendre hommage à ses amis suisses : « C'est très sympa que les Suisses nous aident ; il y a une vraie solidarité inter-frontalière. C'est le fruit d'un travail local et des liens que l'on a créés. »

Source http://www.lemessager.fr/Actualite/Chab ... ille.shtml

poitou-charentes.france3.fr, 24 janvier
La gare fantôme de Parthenay (79) abandonnée depuis plus de 20 ans : une association demande sa réouverture

C'est en 1983 que le dernier voyageur est descendu d'un train à Parthenay. Les habitants se mobilisent pour que leur gare soit à nouveau opérationnelle. Un combat difficile à une époque de restrictions budgétaires.

La gare de Parthenay sera-t-elle ré-ouverte dans l'avenir ?

Une ville moyenne sans gare.
Les cars ont remplacé les trains et les voies s'étirent, inutiles, dans la campagne de Parthenay. Pourtant ce lieu a connu son heure de gloire, à une époque où les marchés aux bestiaux drainaient régulièrement des centaines d'acheteurs.

Les Parthenaisiens restent nostalgiques de leur gare et ils aimeraient bien pouvoir remonter dans des trains pour se rendre à Paris, Poitiers ou Niort. Une association a été créée depuis cinq ans pour faire aboutir ce projet qui reste pour le moment au point mort.
Le Conseil Régional n'estime pas ce dossier prioritaire et sur place il ne reste que les vestiges du passé.

Vidéo http://poitou-charentes.france3.fr/2013 ... 86941.html
Dernière édition par Didier 74 le 25 Jan 2013 14:16, édité 1 fois.
Didier 74
 

Re: [Infrastructure] Lignes à réouvrir

Messagepar Didier 74 » 25 Jan 2013 10:16

La Nouvelle République, 25 janvier
Nantes-Poitiers : un train en retard

Le tribunal administratif de Poitiers devait examiner, mercredi, les recours de la Fédération nationale des usagers des transports contre les décisions de la SNCF d'avril 1992 (section Bressuire-Parthenay) et d'avril 1994 (section Nueil-Bressuire).

Fermeture
Elles avaient prononcé la fermeture à tout trafic d'une partie de la ligne ferroviaire Nantes-Poitiers.
L'affaire a été évoquée à vitesse TGV puisqu'aucune des parties n'était présente à l'audience, qui s'est terminée par l'avis du rapporteur public, le rejet de la requête. Le jugement sera rendu dans quinze jours.

Recours
Ce dossier de la ligne ferroviaire Nantes-Poitiers a déjà connu par le passé de nombreux recours. Les tribunaux administratifs ont souvent annulé les décisions de la SNCF et de RFF, le Conseil d'État s'est même prononcé dans ce contentieux. Comme l'a rappelé le rapporteur public, la difficulté résidait dans le fait que les communes comme Bressuire, le conseil général des Deux-Sèvres et le conseil régional n'arrivaient pas à prouver que leur assemblée respective s'était prononcée dans un avis préalable.

Plus de trois heures en bus
Néanmoins, il existe une jurisprudence du Conseil d'État de novembre 2011, qui précise, lorsqu'un vice n'est pas substantiel, il n'affecte pas la légalité de la décision.
Pour le rapporteur public dont l'avis ne lie pas le tribunal, elle pourrait donc s'appliquer. D'autres arguments plaident également dans le sens du rejet : aujourd'hui le trajet en bus Nantes-Poitiers est de 3h15 alors qu'en train en 1975 il était de 2h55.

Trop cher
Enfin, le coût de la remise en route de la ligne, dont le trafic est stoppé depuis 1987, serait beaucoup trop cher.

Source http://www.lanouvellerepublique.fr/Vien ... en-retard2

Le Temps, 25 janvier
Des Savoyards laissés pour compte

Une chute de roches coupe Saint-Gingolph du reste de la Haute-Savoie. La Suisse voisine vient en aide aux habitants. Cet incident rappelle que ce territoire cumule les retards dans les réseaux tant routier que ferré

Étranges va-et-vient sur la route départementale reliant Evian à la Suisse. Non loin de Meillerie, à 7 km de la commune frontalière de Saint-Gingolph, les élus de la première bourgade donnent rendez-vous à ceux de la seconde pour leur passer des médicaments et des vivres. Pour cela, il faut franchir une montagne de gravats. Depuis samedi après-midi, la route est coupée à cause d’un éboulement qui a isolé Saint-Gingolph du reste de la Haute-Savoie. 600 tonnes de roches se sont déversées sur la chaussée. En attendant le déblaiement de la voie – une circulation alternée pourrait être possible dès ce vendredi –, les 8000 automobilistes qui empruntent chaque jour l’axe pour travailler en Suisse ont été invités à utiliser une déviation via Châtel, un parcours d’une heure trente au lieu de trente minutes.

Pour les coups durs comme les besoins en assistance médicale, la solidarité transfrontalière joue. «Un médecin suisse est allé soigner une dame âgée, et les incendies et accidents sont pris en charge par les secours helvétiques. Notre boulangère est même ravitaillée en farine par nos voisins», témoigne Raymond Péray, maire de Saint-Gingolph. La CGN a affrété un bateau entre Lugrin et Saint-Gingolph pour embarquer gratuitement les pendulaires et les écoliers. Des frontaliers ont dû juger ces mesures inadaptées puisqu’ils ont posé leur voiture à Meillerie et, éclairés par des lampes de poche, ont traversé à pied un tunnel ferroviaire désaffecté avant de monter de l’autre côté dans les voitures d’amis.

«Trois cailloux tombent et on se retrouve coupé du monde. Cette gabegie n’a rien d’étonnant: notre région avance à reculons», enrage Jean-Christophe Bernaz, président de l’association «Oui au désenclavement du Chablais».

Le spectaculaire affaissement de samedi met une nouvelle fois en lumière la marginalisation de ce territoire. Inertie des élus, pression des écologistes, position excentrée en Haute-Savoie, les raisons sont multiples. Conséquences : on déplore une obsolescence des infrastructures ferroviaires et routières. Il faut au moins une heure pour rallier Annemasse depuis Thonon, distante de 33 km, alors que, de l’autre côté de la frontière, Villeneuve est reliée depuis novembre dernier directement au Bouveret grâce à la Transchablaisienne.

Le Chablais français a pour habitude de se qualifier de «territoire de projets à l’étude». Qui n’aboutissent en général pas. Si aujourd’hui le Genevois français et le bassin annécien possèdent un solide réseau autoroutier, le Chablais se morfond sur ses routes départementales. En 1998, un projet d’autoroute a été refusé par le Conseil d’Etat. Signée en 2006, une déclaration d’utilité publique pour la réalisation d’un tronçon s’est vue une nouvelle fois repoussée par Paris en 2010, faute de moyens financiers.

Vice-président du Conseil général de Haute-Savoie, Denis Duvernay explique: «Une deux fois deux voies a été à l’étude, mais l’Etat s’est désengagé et nous ne pouvons pas assumer seuls le financement.» Le département soutient désormais l’idée d’une autoroute à péage «car, dans ce cas, poursuit Denis Duvernay, c’est à la charge de l’Etat et du concessionnaire privé qui emportera le marché».

A Meillerie, tout le monde attend un tunnel qui serait «à l’étude». Mais on parie qu’il faudra attendre au moins 25 ans avant qu’une percée ne débute. Tandis qu’une sécurisation de tout l’axe routier pourrait demander sept ans… «Jusqu’en 2006, cette route était nationale, mais, avec la loi sur la décentralisation, elle est devenue départementale. On nous l’a livrée telle quelle, sans réel entretien», indique Denis Duvernay, renvoyant l’Etat à ses responsabilités.

Ils sont aussi beaucoup à souhaiter la réouverture de l’ancienne ligne ferroviaire du Tonkin, qui est encore exploitée dans le Chablais valaisan. Restent 16 km entre Evian et Saint-Gingolph pour assurer une continuité avec la Suisse et le reste de la Haute-Savoie, par ailleurs dotée le plus souvent d’un réseau ferré à une seule voie atteint par la limite d’âge. Coût : 124 millions d’euros. La région a donné son accord et avait misé sur un premier train dès 2011. Le Valais finançait lui aussi les travaux, ainsi que l’Etat français et le Chablais. «Mais nos élus ont trouvé cela trop cher, en oubliant au passage de demander à l’UE une participation qui, via le programme Interreg, pouvait se monter à 35% de la somme», dénonce Benoît Grandcollot, de l’association «Sauvons le Tonkin». Qui poursuit: «Par la faute d’un chaînon manquant, on va se retrouver en 2020 avec un RER franco-valdo-genevois qui va venir mourir à Evian.»

Réseau ferré de France, chargé de cette voie désaffectée, estime que, faute d’argent et de volonté politique, la seule activité actuelle consiste «à y entretenir la végétation».

Source http://www.letemps.ch/Page/Uuid/edab0f3 ... Sf9u1egy_K
Dernière édition par Didier 74 le 22 Fév 2013 23:26, édité 1 fois.
Didier 74
 

Re: [Infrastructure] Lignes à réouvrir

Messagepar Didier 74 » 27 Jan 2013 10:22

L'Est Éclair, 25 janvier
Une liaison Troyes-Reims au prochain contrat de plan

Karine Jarry (PCF), Valérie Labarre (Europe Écologie), Jean-Paul Bachy et Olivier Girardin (PS) ont présenté hier à la presse un manifeste destiné au gouvernement

Alors qu'il présente un manifeste qui sera transmis au gouvernement, le président de la Région évoque ses prochaines grandes priorités

Les étudiants aubois pourront-ils un jour aller étudier à Reims en empruntant le train ? Les Marnais pourront-ils de leur côté utiliser une ligne SNCF pour venir jusqu'à l'UTT ? Une ligne ferroviaire entre Troyes et Reims, un projet déjà ancien, pourrait bien devenir à nouveau d'actualité. Le président du conseil régional, Jean-Paul Bachy, ainsi qu'Olivier Girardin, conseiller régional, président du groupe socialiste à la Région, l'ont tous deux évoqué hier lors de la présentation d'un « Manifeste de la majorité régionale » destiné au gouvernement. « Nous n'en sommes évidemment pas au niveau d'un tracé, mais je ne connais pas d'équivalent d'une absence de lien entre deux métropoles telles que Reims et Troyes. C'est une défaillance et il y a là une urgence », estime Olivier Girardin.
Combien une telle liaison pourrait-elle coûter ? « Beaucoup de pognon », résume Olivier Girardin. Ce projet, évoqué voilà quelques années par des élus régionaux centristes, a également été porté par la gauche, et singulièrement par Pierre Mathieu (PCF). « Nous sommes favorables à la mise en place d'un train entre Troyes et Reims. C'est essentiel pour les étudiants. Mais il faut qu'un tel projet soit financé à la fois par l'État, par la Région, les Départements et les villes concernées », estime Valérie Labarre, présidente du groupe Europe Écologie/Les Verts à la Région .
Jean-Paul Bachy est pour sa part formel. Parmi les projets qui seront proposés dans le cadre du prochain contrat de plan État/Région, figurera une liaison ferroviaire Troyes-Reims passant forcément par Vatry. Le débat sur cette forme de contractualisation devrait débuter à la fin de l'année 2013. C'est pour le président de la Région un dossier majeur qui trouve sa place dans « une logique globale d'aménagement du territoire ».

Plutôt Vatry que Nantes
Une nouvelle fois, la gauche champardennaise condamne la différence de traitement entre l'ouest et l'est du pays. Et une nouvelle fois, par la voix de Jean-Paul Bachy et d'Olivier Girardin, en décalage avec le projet du gouvernement, elle regrette que des sommes colossales puissent être investies dans l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, près de Nantes, alors que l'aéroport de Vatry est totalement fonctionnel. « Il s'agit d'intégrer l'aéroport Paris-Vatry dans une stratégie globale de développement des aéroports d'Ile-de-France », souligne en substance le manifeste envoyé au gouvernement de Jean-Marc Ayrault.

Source http://www.lest-eclair.fr/article/a-la- ... at-de-plan

26 janvier
Une ligne SNCF entre Troyes et Reims ? 450 millions d'euros et bien peu de voyageurs

Aube - Une étude réalisée par le cabinet Catram Consultant en 2009 montre qu'un tel projet serait très coûteux et peu justifié en termes de trafic

Mercredi, lors d'un point presse organisé au conseil régional, Jean-Paul Bachy annonçait que le projet d'une ligne ferroviaire voyageurs entre Troyes et Reims serait inscrit au prochain contrat de plan État-Région. Quelle chance un tel projet a-t-il d'aboutir ? Si l'on en croit une étude réalisée voilà un peu plus de trois ans par le cabinet parisien Catram Consultant, la probabilité serait assez faible, sauf à mener une politique volontariste d'aménagement du territoire… fort coûteuse.
Le coût évoqué dans cette étude donne en effet le vertige. Il faudrait notamment rouvrir la ligne aux voyageurs. « La mise à double voie sur la totalité de la ligne Troyes-Châlons pourrait atteindre de 100 à 150 millions d'euros », révèle le document. S'il fallait électrifier la ligne et ne pas laisser circuler des trains diesel, alors il faudra ajouter près de 100 millions d'euros. S'agissant du matériel roulant, une liaison entre Châlons-en-Champagne et Troyes nécessiterait la mise en place de quatre rames pour un total (coût estimé en 2009) de 8 millions d'euros. Il conviendrait de supprimer ou de remplacer des passages à niveau, de rénover les voies, de revoir la signalisation… Cela représente une facture globale de quelque 450 millions d'euros. Ce qu'Olivier Girardin nommait hier dans nos colonnes « beaucoup de pognon ». À titre de comparaison, l'électrification de la ligne 4 entre Paris et Troyes devrait revenir à 270 millions d'euros.

Un taux de remplissage très faible
Une fois le coût évoqué, encore convient-il de rechercher si un tel projet est justifié en termes de trafic. L'étude souligne que, pour être compétitif par rapport au bus qui effectue actuellement cette ligne, « le train devra faire le trajet en une heure maximum entre Châlons et Troyes », ce qui suppose une vitesse de 110 km/h. Les trains de céréales roulent actuellement aux alentours de 50 km/h.
S'agissant du potentiel de passagers, l'étude se montre particulièrement réservée. Elle indique qu'une ligne ferroviaire « ne pourrait éventuellement se justifier que si elle allait de Reims à Troyes ». Et même dans ce cas, « la demande de transport serait faible ». Même si le nombre de voyageurs utilisant actuellement les bus devait doubler et si tous utilisaient soudainement le train, une seule rame TER suffirait dans chaque sens et par jour. « Le taux de remplissage des rames serait très faible », conclut l'étude.
Dans ces conditions, la probabilité qu'un tel projet puisse aboutir semble effectivement bien maigre.

Source http://www.lest-eclair.fr/article/a-la- ... -voyageurs

Il s'agit pour la Région Champagne-Ardenne de créer une liaison ferroviaire pour les voyageurs entre l'Aube et la Marne. Il est difficile de se faire un point de vue complet avec ce seul article. D'abord pourquoi communiquer sur ce sujet maintenant sur la base d'une étude vieille de 4 ans ? Une voie ferrée moderne n'est pas forcément à double voie. L'article n'indique pas le kilométrage entre Troyes et Châlons-en-Champagne. Pour des travaux ferroviaires, un budget de 100 à 150M€ ne parait pas si coûteux. (L'article ne met pas la somme en parallèle avec d'autres chantiers ferroviaires ou d'autres autoroutes). Rien ne semble justifier l'électrification de la ligne. La Région devrait écarter cette option pour que le projet reste crédible. Rien n'est dit sur la fréquence visée des trains. Sur les PN, c'est sans doute encore les effets de la directive Bussereau. Il serait temps qu'elle soit abrogée par le nouveau gouvernement. L'article n'avance aucune donnée précise sur la fréquentation et le report modal permis par ce projet.
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Re: [Infrastructure] Lignes à réouvrir

Messagepar IVAN » 27 Jan 2013 11:35

Il y a si je ne me trompe deux façons de relier Troyes à Reims : soit en passant par l'intérieur de la Champagne Sèche, via Sommesous-Vatry (avec, je crois une partie non exploitée actuellement à partir de Troyes), soit par la Champagne Humide par Brienne et Vitry-le F.
Aucun de ces itinéraires ne traverse une région densément peuplée.
Ce projet fait partie des Arlésiennes de la région.
Et l'étude (chèrement payée, n'en doutons pas) par un cabinet de cons-sultans me parait fort peu à propos.
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Re: [Infrastructure] Lignes à réouvrir

Messagepar sanglier08 » 27 Jan 2013 12:18

pendant ce temps là, en Champagne Ardenne, une liaison où les études montrent que la réouverture serait bénéfique, la courte section Givet/Dinant, ne sert que de prétexte à petit fours et cocktail en tout genre. Pendant le même temps, la région refuse d'investir pour rénover l'axe Charleville-Givet, ce n'est pas sa responsabilité, mais les 900000 passagers par an, c'est un détail.

Vatry, ce n'est même plus un gouffre financier, il n'y a pas de marché, c'est tout, Vatry a loupé l'étape Hub FRET type TNT/DHL ou Fedex, c'est fini, et en voyageur, il est très peu accessible (l'axe Châlons-Troyes, c'est pas un axe naturel voyageur)
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Re: [Infrastructure] Lignes à réouvrir

Messagepar BERTYMAN » 27 Jan 2013 14:47

Budgétiser la réouverture de Chalons Troyes sur la base d'une double voie électrifiée, on croit réver. C'est le meilleur moyen d'enterrer le sujet. S'il y avait du trafic de frêt important, ce qui ne doit pas être le cas, il pourrait passer plus naturellement par Saint Dizier et Chaumont. La ligne Troyes Chalons Reims a essentiellement un profil voyageur pour lequel une ligne à voie unique en diésel serait suffisant, à condition par contre que la voie soit amèliorée pour atteindre une vitesse de l'ordre de 140 km/h afin d' être compétitive. Le trafic actuel est faible, mais il y a du potentiel, au moins sur les 2 villes extrèmes, et l'offre crée le besoin, même si ce ne sera jamais 20 AR par jour.
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Re: [Infrastructure] Lignes à réouvrir

Messagepar MBC » 27 Jan 2013 15:21

Didier 74 Wrote:La Nouvelle République, 25 janvier
Nantes-Poitiers : un train en retard

Le tribunal administratif de Poitiers devait examiner, mercredi, les recours de la Fédération nationale des usagers des transports contre les décisions de la SNCF d'avril 1992 (section Bressuire-Parthenay) et d'avril 1994 (section Nueil-Bressuire).

Fermeture
Elles avaient prononcé la fermeture à tout trafic d'une partie de la ligne ferroviaire Nantes-Poitiers.
L'affaire a été évoquée à vitesse TGV puisqu'aucune des parties n'était présente à l'audience, qui s'est terminée par l'avis du rapporteur public, le rejet de la requête. Le jugement sera rendu dans quinze jours.

Recours
Ce dossier de la ligne ferroviaire Nantes-Poitiers a déjà connu par le passé de nombreux recours. Les tribunaux administratifs ont souvent annulé les décisions de la SNCF et de RFF, le Conseil d'État s'est même prononcé dans ce contentieux. Comme l'a rappelé le rapporteur public, la difficulté résidait dans le fait que les communes comme Bressuire, le conseil général des Deux-Sèvres et le conseil régional n'arrivaient pas à prouver que leur assemblée respective s'était prononcée dans un avis préalable.

Plus de trois heures en bus
Néanmoins, il existe une jurisprudence du Conseil d'État de novembre 2011, qui précise, lorsqu'un vice n'est pas substantiel, il n'affecte pas la légalité de la décision.
Pour le rapporteur public dont l'avis ne lie pas le tribunal, elle pourrait donc s'appliquer. D'autres arguments plaident également dans le sens du rejet : aujourd'hui le trajet en bus Nantes-Poitiers est de 3h15 alors qu'en train en 1975 il était de 2h55.

Trop cher
Enfin, le coût de la remise en route de la ligne, dont le trafic est stoppé depuis 1987, serait beaucoup trop cher.

Source http://www.lanouvellerepublique.fr/Vien ... en-retard2


Ce qui me gêne "intellectuellement" c'est le raisonnement adopté par le journaliste. Dire que "la coût de la remise en route de la ligne [...] serait beaucoup trop cher" oriente profondément le débat. Viendrait-il interroger les coûts pour la collectivité concernant le projet de l'aéroport de Notre Dame des Landes, qu'il serait immédiatement convoqué sur un seul coup de fil de Matignon par son rédac' chef...
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Re: [Infrastructure] Lignes à réouvrir

Messagepar JiBOM » 27 Jan 2013 15:29

L'Est Éclair Wrote:Nous n'en sommes évidemment pas au niveau d'un tracé

Un tracé existe déjà. Est-il question de s'en affranchir ?

L'Est Éclair Wrote:mais je ne connais pas d'équivalent d'une absence de lien entre deux métropoles telles que Reims et Troyes.

On pourrait citer Poitiers-Nantes, bien que la possibilité de changer à Tours/St Pierre soit largement acceptable face à un Troyes-Reims via Paris.

L'Est Éclair Wrote:C'est essentiel pour les étudiants.

C'est tout ? Manque d'ambition ou vision sectorisée de qui peut ou doit utiliser quoi ?

L'Est Éclair Wrote:
Une ligne SNCF entre Troyes et Reims ? 450 millions d'euros et bien peu de voyageurs

Aube - Une étude réalisée par le cabinet Catram Consultant en 2009 montre qu'un tel projet serait très coûteux et peu justifié en termes de trafic

Une autoroute concédée existe pourtant depuis quelques années entre ces deux villes. Alors, besoin ou pas besoin ?

L'Est Éclair Wrote:S'agissant du potentiel de passagers, l'étude se montre particulièrement réservée. Elle indique qu'une ligne ferroviaire « ne pourrait éventuellement se justifier que si elle allait de Reims à Troyes ».

Je ne comprends pas bien. Parle-t-on de l'infrastructure ou des missions ?
De plus, si l'on envisageait de rouvrir la ligne vers Auxerre et Nevers, n'y aurait-il pas des marchés à prendre que la route serait incapable de concurrencer ?
Désolé, j'ai du mal à voir petit. D'autant plus que la zone en question est particulièrement pauvre en liaisons transversales.

L'Est Éclair Wrote:Même si le nombre de voyageurs utilisant actuellement les bus devait doubler et si tous utilisaient soudainement le train, une seule rame TER suffirait dans chaque sens et par jour. « Le taux de remplissage des rames serait très faible », conclut l'étude.

J'ai l'impression que le report modal n'a pas été envisagé de façon globale. Ou bien il faut vite fermer l'A26 pour déficit d'exploitation !

L'Est Éclair Wrote:Il s'agit pour la Région Champagne-Ardenne de créer une liaison ferroviaire pour les voyageurs entre l'Aube et la Marne.

De re-créer, bien sûr ! Ah, les journalistes et leurs fautes de frappe !

Didier 74 Wrote:Rien ne semble justifier l'électrification de la ligne. La Région devrait écarter cette option pour que le projet reste crédible.

BERTYMAN Wrote:Budgétiser la réouverture de Chalons Troyes sur la base d'une double voie électrifiée, on croit réver. C'est le meilleur moyen d'enterrer le sujet.

Assurément.

Didier 74 Wrote:L'article n'avance aucune donnée précise sur la fréquentation et le report modal permis par ce projet.

Le journaliste ne s'y serait pas mieux pris s'il avait voulu faire passer le message qu'il n'y a rien à espérer d'une telle liaison en mode ferré.

IVAN Wrote:Il y a si je ne me trompe deux façons de relier Troyes à Reims : soit en passant par l'intérieur de la Champagne Sèche, via Sommesous-Vatry (avec, je crois une partie non exploitée actuellement à partir de Troyes), soit par la Champagne Humide par Brienne et Vitry-le F.

Dans l'absolu, c'est vrai, mais en pratique, c'est par Paris ou Chaumont. Si l'on veut prendre le train évidemment.

sanglier08 Wrote:(l'axe Châlons-Troyes, c'est pas un axe naturel voyageur)

Ne le prends pas mal, mais j'avoue que je saisis mal le concept.

BERTYMAN Wrote:Le trafic actuel est faible, mais il y a du potentiel, au moins sur les 2 villes extrèmes, et l'offre crée le besoin, même si ce ne sera jamais 20 AR par jour.

Certaines rouvrent et d'autres subsistent pour moins que ça. Mais, en effet, si le trafic généré par les deux extrémités suffit à justifier l'exploitation de la ligne, le fait qu'elle traverse un désert démographique ne doit pas être un problème. Et si les missions peuvent être prolongées intelligemment au delà de cet axe, le marché s’agrandirait de lui-même.
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Re: [Infrastructure] Lignes à réouvrir

Messagepar sanglier08 » 27 Jan 2013 19:10

le trafic actuel en bus roule quasi à vide entre Reims et Troyes.
Il y a plus important à faire dans la région, améliorer déjà Reims-Châlons en Champagne le trafic existe, mais la desserte ferroviaire est assez quelconque,
reposer la courte section vers Soissons, car il existe un vrai flux de circulation, afin de faire Reims Soissons .
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Re: [Infrastructure] Lignes à réouvrir

Messagepar Thor Navigator » 27 Jan 2013 19:47

sanglier08 Wrote:le trafic actuel en bus roule quasi à vide entre Reims et Troyes

Est-ce vraiment par manque de potentiel de trafic ou la conjonction d'une offre lente et peu attractive ou/et mal vendue ? J'ai le souvenir de discussions anciennes sur cette relation, où effectivement le manque de potentiel avait été mis en avant.

L'Est Eclair Wrote:Le coût évoqué dans cette étude donne en effet le vertige. Il faudrait notamment rouvrir la ligne aux voyageurs. « La mise à double voie sur la totalité de la ligne Troyes-Châlons pourrait atteindre de 100 à 150 millions d'euros », révèle le document. S'il fallait électrifier la ligne et ne pas laisser circuler des trains diesel, alors il faudra ajouter près de 100 millions d'euros.

Ce qui donne surtout le vertige, c'est l'approche retenue et la présentation qui est faite d'un tel projet. Comme cela a déjà été écrit précédemment, viser une DV électrifiée dans le cadre d'une réouverture de desserte avec au mieux un train par heure en pointe, c'est du grand n'importe quoi. Plus encore s'il s'agit d'électrifier (alors qu'on peut assurer un service en mode thermique tout à fait pertinent). Quant à la suppression des PN, celle-ci n'est à réaliser -sur la base de la circulaire imbécile maintes fois évoquée sur Lineoz- que sur des infras qui ne sont plus exploitées... La meilleure chose à faire serait de réécrire ce texte à la noix, en revenant à une logique de bon sens, à savoir prévoir la suppression là où c'est vraiment nécessaire au regard du trafic routier + ferroviaire (à savoir sur les grands axes et dans certaines configurations urbaines).

Maintenant si le trafic à espérer est vraiment faible, la solution ferroviaire n'a pas de sens, sur le plan socio-économique.
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Re: [Infrastructure] Lignes à réouvrir

Messagepar Maastricht » 27 Jan 2013 20:01

IVAN Wrote:Et l'étude (chèrement payée, n'en doutons pas) par un cabinet de cons-sultans me parait fort peu à propos.

En même temps, qui fixe le cahier des charges, i.e. l'étude pour une réouverture en DV électrifiée ? Si une solution proposée de la propre initiative du bureau d'études, ce sont des ânes. Si c'est l'autorité politique, ce sont des ânes aussi. On a le choix.

Vu le profil épouvantable de la ligne (enchainement de zig-zags sur terrain quasiment plat), viser ne serait-ce que 110 km'h de moyenne est optimiste. Cela dit on ne sera pas dérangé par les arrêts intermédiaires :roll: Et ce n'est pas déniveler les PN qui permettra d'améliorer la vitesse.

A l'heure où le dernier rapport de l'UPFL pose la question de la pérennisation du réseau existant, du moins pour les lignes les moins fréquentées, ce genre d'étude est incompréhensible.
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Re: [Infrastructure] Lignes à réouvrir

Messagepar sanglier08 » 28 Jan 2013 8:00

Thor Navigator Wrote:
sanglier08 Wrote:le trafic actuel en bus roule quasi à vide entre Reims et Troyes

Est-ce vraiment par manque de potentiel de trafic ou la conjonction d'une offre lente et peu attractive ou/et mal vendue ? J'ai le souvenir de discussions anciennes sur cette relation, où effectivement le manque de potentiel avait été mis en avant..


Je suis champardennais, la raison est simple et terrible à dire,
parce que clairement cette région est une construction artificielle, l'Aube est sous l'influence de PAris et la Bourgogne, la Haute Marne de la Bourgogne, Le trafic essentiel qui existe, ou qui pourrait de nouveau exister, c'est essentiellement vers l'Aisne, le trafic routier entre Reims et Soissons est extrémement important, il faudrait juste reposer 7 km de ligne pour refaire l'axe Reims Soissons, la section Reims-Saint Hilaire mériterait d'être électrifiée avec une accélération de ce parcours, reposer une desserte directe de l'axe Verdun Saint Hilaire serait peut-être plus utile (car je ne donne pas cher de la survie de cet axe dans la configuration actuelle).
La seule réouverture pouvant fonctionner dans la région, est Givet-Dinant, à condition de pas faire comme entre 1984 et 1988, 30 minutes d'attente à Givet, et un loupé systématique de la desserte vers Bruxelles et Namur en gare de Dinant, donc 1 heure d'attente, soit 1h30 pour 15km perdu par sabottage délibérée.
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Re: [Infrastructure] Lignes à réouvrir

Messagepar Didier 74 » 31 Jan 2013 13:01

Encore une voie verte sur l'emprise d'une voie ferrée.

La Tribune de Genève, 29 janvier
Une piste cyclable reliera Divonne-les-Bains à Crassier

Aménagée sur un ancien chemin de fer, la Voie Verte sera inaugurée fin mars. Le prolongement du cheminement jusqu'à Nyon n'est pas prévu.
Tracée sur une ancienne voie ferrée, la bande cyclable débouchera à la croisée des routes de Nyon et de Genève.

Bonne nouvelle pour les amateurs de balades à deux-roues : la Ville de Divonne-les-Bains a créé une piste cyclable de 1,7 km sur l’ancienne ligne de train qui allait jusqu’à Nyon. Elle sera inaugurée fin mars.

La Voie Verte partira du rond-point des Quatre Pierre, à l’est de Divonne, et terminera sa course en cul-de-sac à Crassier, à l’intersection des routes de Genève et de Nyon, juste à la frontière franco-suisse.

Une fois arrivés en Suisse, les cyclistes devront donc s’élancer sur la route, ce qui peut s’avérer périlleux. Mais pour le moment, les autorités n’ont pas prévu de poursuivre le cheminement jusqu’à Nyon.

«Nous n’avons pas encore étudié cette éventualité, confirme Joël Vetter, responsable de la mobilité au Conseil régional. Mais ce qui est sûr, c’est que nous devrons nous poser la question.»

En attendant que les autorités planchent sur le dossier, les cyclistes pourront bientôt bénéficier de l’aménagement d’un giratoire au carrefour des routes de Genève et de Nyon, puisqu’une branche sera créée pour les usagers de la Voie Verte.

«Ces travaux seront réalisés dans le cadre du réaménagement des transports publics, car les bus ont de la peine à circuler à cet endroit, précise Joël Vetter. Cela fera donc d’une pierre deux coups, pour les bus et les vélos.»

Source http://www.tdg.ch/geneve/la-cote/piste- ... y/24383779
Didier 74
 

Re: [Infrastructure] Lignes à réouvrir

Messagepar tram21 » 31 Jan 2013 13:27

Didier 74 Wrote:Encore une voie verte sur l'emprise d'une voie ferrée.

Il faudrait presque créer un sujet avec les voies ferrées transformées (ou en voie de l'être) en (buergl !) "voie verte"...
vive le tramway !

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Re: [Infrastructure] Lignes à réouvrir

Messagepar Didier 74 » 17 Fév 2013 15:33

La Dépêche du Midi, 15 février
Cahors. La réouverture de la ligne coûterait 30 M€

Cahors-Capdenac

Pour les cheminots CGT, la ligne ferroviaire Cahors-Capdenac n'est pas enterrée. Elle aurait même du potentiel selon les résultats du étude réalisée à la demande du syndicat.

Le déclassement de la ligne ferroviaire Cahors-Capdenac par Réseau Ferré de France (en juillet 2011) et les projets de voie verte qui se dessinent tout le long de son parcours n'ont pas découragé les cheminots CGT et la CGT Lot et Aveyron de remettre la ligne sur les rails. Comme avant. Après avoir lancé, l'an dernier, des «États Généraux du service public» au cours desquels le sort de la ligne aurait été souvent abordé, le syndicat par l'intermédiaire du comité d'établissement SNCF de la région de Toulouse, a fait appel à un cabinet d'études, le cabinet «Transversales» basé à Marseille pour évaluer le coût d'une remise en état. «Tout le monde avance des chiffres dans cette affaire, le conseil général parle de 25 M€ pour la voie verte. Nous pouvons à présent leur opposer nos estimations» résume Philippe Jorrey, du syndicat CGT cheminot de Cahors.

Fret. L'étude évalue le potentiel à 650 000 t par an soit l'équivalent de 21600 camions. «Ce sera autant de poids lourds en moins sur nos routes» note Dominique Espinasse CGT cheminot quart Nord-est région Midi-Pyrénées. Un à deux trains de marchandises par jour circuleraient entre Lot et Aveyron en transportant des produits des carrières, le balast de Bagnac, du zinc de Viviez ou Decazeville ou de l'agroalimentaire. Les auteurs de l'étude évoquent la possibilité de transporter 1800 t de fret avec une seule motrice, la ligne étant plane.

Voyageurs. En se basant sur une étude démographique, «Transversales» table sur 2000 voyages par jour en englobant la contribution des 20000 touristes pendant la saison estivale. «Et nous sommes partis de bases inférieures aux objectifs du conseil régional» précise Dominique Espinasse.

Chiffrage. Les besoins de financement de cette réouverture sont estimés dans l'étude, à 30M€ dans un premier temps ce qui permettrait de rouler à 50 km/h. Pour passer à la vitesse supérieure, à 90 km/h, il faudrait investir 90 M€. Une somme conséquente mais pour la CGT «RFF ayant la responsabilité de la voie devrait prendre à sa charge au minimum 50% de l'investissement».

Débats. Les éléments dans l'étude confirment sur de nombreux points les arguments que nous avançons» soutient le syndicat qui organise avec des associations d'usagers 3 débats, le 19 février à Cajarc salle des associations à 18h30, le 26 février à Cahors, bourse du travail et un dernier à Figeac : «Les élus du conseil général,du conseil régional, de la ville de Cahors sont invités. Ce sera projet contre projet».

Source http://www.ladepeche.fr/article/2013/02 ... -30-m.html


«Voie verte : l'étude est finie»

Pour Serge Munté, le président de l'Agence Lot Tourisme, le débat sur la ligne Cahors-Capdenac a été tranché en 2011 lorsque la demande de déclassement émanant de RFF a été actée par le ministère des Transports. «À partir de là, le conseil général a décidé de lancer une étude avec la Région et les trois communautés de communes sur un projet de voie verte. Cette étude est terminée, ses conclusions seront présentées aux élus fin février début mars». La voie verte irait de Douelle jusqu'à Capdenac, sur un tracé de 80 kilomètres. Une voie qui serait rendue, selon Serge Munté à la population lotoise et aux touristes, familles, marcheurs, randonneurs, cyclistes, sur un tracé sécurisé. «Plusieurs variantes nous serons sans doute proposées, ce sera fonction de l'enrobé . En revanche, il n'y a jamais eu d'étude spécifique sur l'implantation d'un train touristique».

Source http://www.ladepeche.fr/article/2013/02 ... finie.html
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Re: [Infrastructure] Lignes à réouvrir

Messagepar chris2002 » 17 Fév 2013 18:19

tram21 Wrote:
Didier 74 Wrote:Encore une voie verte sur l'emprise d'une voie ferrée.

Il faudrait presque créer un sujet avec les voies ferrées transformées (ou en voie de l'être) en (buergl !) "voie verte"...


De toute façon, dans ce cas là, coté Suisse les emprises ont entièrement disparus, et sauf à circuler en souterrain ou en street-running, je ne vois vraiment pas comment il serait possible pour un CdF de traverser le bourg de Crassier.

De plus, pour les cyclistes, coté suisse il y a des tas de chemins agricoles qui permettent de s'approcher de Nyon sans passer par les routes principales...
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Re: [Infrastructure] Lignes à réouvrir

Messagepar JiBOM » 21 Fév 2013 8:55

Tant qu'on peut privilégier la route, on le fait. J'entends par là, l'usage de la voiture individuelle avec 1.2 personne en moyenne, chauffeur compris. Sauf que quand on ne pourra plus bagnoler, on n'aura plus ni l'énergie ni l'argent pour investir et exploiter le réseau ferroviaire car on aura été jusqu'au bout de nos capacités au nom de la liberté de circuler.

Une liberté liberticide, c'est un peu bête je trouve. On appelle cela "foncer droit dans le mur".
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Re: [Infrastructure] Lignes à réouvrir

Messagepar tram21 » 23 Fév 2013 15:38

JiBOM Wrote:Tant qu'on peut privilégier la route, on le fait. J'entends par là, l'usage de la voiture individuelle avec 1.2 personne en moyenne, chauffeur compris. Sauf que quand on ne pourra plus bagnoler, on n'aura plus ni l'énergie ni l'argent pour investir et exploiter le réseau ferroviaire car on aura été jusqu'au bout de nos capacités au nom de la liberté de circuler.

Une liberté liberticide, c'est un peu bête je trouve. On appelle cela "foncer droit dans le mur".


la liberté est aveugle...

par contre les politiques savent très bien compter qu'il y a autant de cartes d'électeurs que de permis de conduire :roll:
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Re: [Infrastructure] Lignes à réouvrir

Messagepar Didier 74 » 24 Fév 2013 22:59

Une ancienne voie ferrée va être reconvertie en piste cyclable en Aquitaine

Sud Ouest, 18 février
Une piste cyclable qui rejoint la côte

L'Aquitaine est l'une des principales destinations vélo du territoire français et son attractivité pour les amateurs de tourisme de nature a été renforcée par l'ouverture de la Vélodyssée au printemps dernier. Autour de cet axe qui longe le littoral atlantique, la réalisation de liaisons vers l'intérieur étofferait encore plus le panel de randonnées cyclistes, permettant aux touristes « côtiers » de découvrir les paysages et le patrimoine de la Haute Lande, comme à ceux qui les apprécient déjà de se rendre au bord de l'océan.

Un constat que partagent Guy Destenave, président de la Communauté de communes du canton de Pissos, et Philippe Aliotti, président des Grands Lacs. Une liaison cyclable serait bénéfique en termes de retombées touristiques et de développement pour les deux territoires. La commune de Pissos dispose d'équipements de loisirs et d'hébergement en régie directe et les communes du canton présentent un patrimoine naturel et culturel remarquable. Le tracé de cette future piste cyclable permettra de rejoindre Ychoux, par Liposthey, depuis Moustey et Pissos et son itinéraire empruntera le tracé de l'ancienne voie ferrée départementale.

Réunion de travail
Guy Destenave a sollicité une réunion de travail qui s'est tenue mardi dernier après une visite sur le terrain, et à vélo ! En présence de Philippe Aliotti, des maires des communes reliées par le tracé de la future piste cyclable, de techniciens et chargés de mission de la Région aquitaine et du Conseil général des Landes, et de la direction des actions de l'État au sein de la préfecture.

L'objectif était de permettre à ce projet qui suscite l'intérêt de la Région (plan vélo) et du Département (schéma cyclable) de démarrer le plus tôt possible et d'obtenir les aides de ses partenaires financeurs. Le coût des 20 km du tracé Moustey-Liposthey est estimé - hors aménagements annexes et signalétique - à 1,2 million d'euros. La partie dévolue aux Grands Lacs sur plus de 4 km se ferait dans la continuité des travaux qui seront engagés au printemps dans le bourg d'Ychoux permettant de relier la piste qui rejoint la Vélodyssée via Parentis, à la gare SNCF.

Enfin, le point délicat de ce projet reste le franchissement de la future A 63. Plusieurs hypothèses ont été évoquées pour aménager en toute sécurité la circulation des cyclistes sur le pont de la D43 franchissant l'autoroute.

Source http://www.sudouest.fr/2013/02/18/une-p ... 43-739.php

22 février
Les rails auscitains démantelés petit à petit

Les traces de la voie ferrée qui restaient rue de Boubée ont été enlevées.

À certains endroits de la ville on aperçoit encore les rails et l’on peut imaginer leur parcours jusqu’à l’ancienne usine de la Seita.

En début de semaine, les travaux sont allés bon train rue de Boubée, entre les artères Jean-de-la-Fontaine et Albert-Camus. L’entreprise Malet y a enlevé les derniers rails qui restaient, vestiges de la ligne de chemin de fer reliant Auch à Tarbes en passant par Mirande, inaugurée en 1869. Laquelle était venue prolonger la ligne Auch-Agen, mise en service trois ans plus tôt.

Le conseiller municipal et historien, Gilbert Sourbadère, se souvient qu’il a été un temps question de relier Auch à Lannemezan, pour permettre de construire une liaison vers les Pyrénées. Malgré la réalisation de quelques ouvrages d’art sur cette voie, cette ligne n’a jamais vu le jour.

Il subsiste bien des traces historiques de prisonniers allemands qui auraient travaillé sur ce chantier en 1919, preuve que les travaux étaient en bonne voie. Mais entre les deux guerres, faute de moyens, ce chantier pharaonique a été abandonné.

Relier les Pyrénées
La voie finalement construite jusqu’à Tarbes se prolongeait le long des berges du Gers, en direction de Pavie, et s’arrêtait au niveau du Garros. Dans les années 1970 encore, ces rails étaient utilisés car ils menaient jusqu’à l’usine de tabac de la Seita, qui se trouvait en lieu et place de l’actuel Centre économique du Garros. Le tabac y était stocké, avant d’être acheminé vers Agen par la voie ferroviaire.

Depuis ce temps, la ligne a été laissée à l’abandon. Aucun train de transport de passagers ou de fret n’y a plus circulé. Une partie des rails qui se trouvaient sur la route avait déjà été supprimée après des travaux, il y a environ huit ans, pour consacrer ce lieu à des espaces verts. En face de la gendarmerie, sur la voie qui longe les services du parc départemental, on voit bien l’étroit passage où le chemin de fer, qui passe encore en direction de Gascoval et de la gare auscitaine, se faufilait.

Les rails qui ont été enlevés au cours de cette semaine laisseront place à un carrefour totalement rénové. Les vestiges de la voie de chemin de fer créaient une surélévation. Les services techniques vont réaliser un nouvel enrobage à chaud, afin de la mettre à niveau. Ils traceront également un nouveau passage piéton.

Auch reste à la croisée des deux lignes de chemin de fer départementales ; celle qui la relie la Ville rose par le TER. Et celle qui joint Auch à Agen, mais qui n’est dédiée qu’au fret.

Source http://www.sudouest.fr/2013/02/22/les-r ... 7-3603.php

21 février
« De la mascarade »

Dans une lettre ouverte, Gérard Barrière redit sa colère après la décision de lundi.

Gérard Barrière, président l’Association des usagers des transports, n’a pas digéré l’abandon du projet de la ligne Villeneuve-Penne. Il s’en ouvre dans une lettre aux élus : « Contrairement à l’unanimité pro-train affichée publiquement par les élus, tous socialistes (Ville, Agglo, Département, Région), le comité de pilotage de lundi a tourné à la mascarade, les décideurs faisant savoir qu’ils avaient sacrifié l’option train au profit du bus. »

Sursaut d’honneur ?
« Il s’agit là d’un reniement des engagements électoraux pris par nos élus. Les associations ne cautionnent absolument pas les mesurettes routières compensatoires. Plus d’un millier de personnes par jour resteront donc exclues du TER. Les Villeneuvois paient beaucoup d’impôts, mais les décideurs persistent à les priver du service public de proximité, moderne, rapide, sécurisé et justifié qu’ils méritent : l’argent (car il existe) non investi dans ce petit projet profitera à d’autres réalisations bien plus voraces en investissements, dont Oloron-Bedous (122 millions d’euros), intégralement financé par la Région Aquitaine des présidents Rousset et Uthurry, maire d’Oloron… Mais ici l’argent public continuera à servir la route, les camions , le TGV, etc. Report modal, respect de l’environnement, désenclavement, sécurité des voyageurs, développement durable, maillage du territoire : refusés ! Voilà comment la Région applique pour Villeneuve sa philosophie de progrès. On nous dit que l’État, via les chiffrages forcément surévalués par RFF, n’a pas voulu contribuer financièrement au projet, condamnant ainsi sa réalisation. Jérôme Cahuzac, élu villeneuvois et ministre du Budget, n’était-il pas en bonne place pour obtenir le complément de financement ? À moins que, d’un commun accord, Monsieur le Ministre, Monsieur le Président de la Région Aquitaine, les élus locaux et départementaux aient fait le choix de l’immobilisme, au détriment des administrés qui leur faisaient confiance. Ils n’ont d’ailleurs jamais donné réponse, depuis un an, à nos multiples questions. Espérons qu’un sursaut de volontarisme et d’honneur politiques pousse les élus et la Région Aquitaine à inscrire cette réouverture de ligne dans le Contrat de projets État-Région 2014-2020. »

Source http://www.sudouest.fr/2013/02/23/de-la ... 87-706.php
Didier 74
 

Re: [Infrastructure] Lignes à réouvrir

Messagepar Jibrail » 25 Fév 2013 19:27

izgood Wrote:Point final pour la réouverture d'Agen-Villeneuve sur Lot via Penne d'Agenais, voir Sud Ouest :
http://www.sudouest.fr/2013/02/20/le-ch ... 09-731.php

Une fois encore, au coût trop élevé de 5M€ le km, pour ne même pas arriver dans la gare historique, sans électrification, ce sont des montants bien élevés à assumer dans un contexte de ville moyenne, où le rail n'est pas aussi compétitif que dans les grandes agglomérations. L'accent mis sur la réouverture d'Oloron-Bedous montre bien la fonction de ces pseudo-"grands projets" qui ne sont là que pour amuser la galerie et ridiculiser le ferroviaire.

Les surcoûts liés à l'arrivée en gare de Villeneuve et au traitement des PN rappelle aussi que pour la réouverture des lignes désaffectées, même si les emprises sont conservées, les mesures conservatoires au niveau de la maîtrise de l'urbanisation, de la voirie, sont fondamentaux pour réduire les coûts de réouverture. Pour l'instant, il ne me semble que ces mesures conservatoires restent, un peu partout, plus que minimales.
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