tram21 Wrote:on peut également dire que la ligne 4 ne supporte pas vraiment un trafic fret lourd, usant pour la voie !
Il doit bien y avoir le combustible pour la centrale de Nogent sur Seine.
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tram21 Wrote:on peut également dire que la ligne 4 ne supporte pas vraiment un trafic fret lourd, usant pour la voie !
lgv2030 - eomer Wrote:Il doit bien y avoir le combustible pour la centrale de Nogent sur Seine.
tram21 Wrote:non, tout simplement parce que les RR (remplacement de rails) ne sont pas partout, mais par zones...
Aig Wrote:A noter que 50 km de rail, ça correspond à 25 km de voie (tout le monde est d'accord, je pense ), 100000 t de ballast, ça correspond à peu près à 40 km de voie et 21000 traverses, ça correspond à 12 ou 13 km de voie. Tout n'est donc pas changé au même rythme.
Suppression du train de 22h13 au départ de Paris à destination de Troyes
Jusqu'au mois de décembre, le dernier train pour Troyes sera celui de 20h11
Dans le cadre du vaste chantier mené depuis plusieurs mois sur les voies de la desserte Intercités Paris-Troyes, Réseau Ferré de France (RFF) annonce la suppression du train de 22h13 au départ de la gare de l'Est à partir d'aujourd'hui et jusqu'au 10 décembre, du lundi au vendredi.
Le dernier train, samedi inclus, est donc celui de 20h11. Le 1645 ne circulera désormais plus que le dimanche pour une arrivée prévue à Troyes à 23h45.
Le train de 18h19 au départ de Mulhouse connaît quant à lui une limitation de parcours : il s'arrête à Troyes et non plus à Paris. La SNCF ajoute que les horaires de quelques liaisons pourraient également être modifiés (se renseigner sur www.intercites.com).
Menés de nuit pour limiter la gêne des usagers, les travaux - qui concernent aussi la desserte Paris-Provins - doivent aboutir à la mise en place de 21 000 nouvelles traverses, 100 000 tonnes de ballast et 50 km de rails neufs et s'attacher à la rénovation de six passages à niveaux pour un budget global de 30 millions d'euros.
Avec l'objectif d'améliorer la ponctualité des trains, sachant que 70 % des irrégularités sont liées aux infrastructures, selon RFF.
SNCF / Paris-Troyes : l'argent enfin réuni pour réaliser l'électrification
L'Etat, Réseau Ferré de France, la Champagne-Ardenne et l'Ile-de-France ont signé hier le bouclage du financement de l'électrification
« C'est la fin d'un serpent de mer ». Avant d'apposer sa signature sur le document, François Baroin a résumé le sentiment de toutes les personnalités présentes hier à l'hôtel de ville de Troyes. « Nous avons signé la fin de 25 ans de débats champenois », a observé le ministre des Finances.
Ce document signé par l'État, Réseau Ferré de France et les régions Champagne-Ardenne et Ile-de-France entérine le bouclage financier de l'électrification entre Paris et Troyes.
Les 270 millions d'euros nécessaires pour les travaux ont été enfin réunis.
Les 135 millions nécessaires pour réaliser le tronçon en Champagne-Ardenne étaient déjà acquis. La signature de ce « protocole de financement complémentaire » entérine le montage financier en Île de France où l'État apporte 62,5 millions d'euros, le conseil régional d'Ile de France la même somme et Réseau Ferré de France 10 millions.
En tout, sur la totalité du tracé, l'État a débloqué 107,5 M€, le conseil régional d'Ile-de-France 62,5 M€, la région Champagne-Ardenne 45 M€ et Réseau Ferré de France (propriétaire de la ligne) 20 M€. Le reste de l'argent est apporté par différentes collectivités locales dans l'Aube : conseil général, Grand Troyes, etc.
François Baroin a qualifié cet investissement de « puissant par ces temps de réduction des financements ». Le ministre des Finances a assuré qu'il « faisait partie des priorités où il n'y aura pas de réductions budgétaires ».
Autre bonne nouvelle, les études qui sont pratiquement achevées entrent dans l'enveloppe arrêtée depuis plus de deux ans. « Nous avons serré au plus prêt malgré l'augmentation du coût du cuivre. Mais nous tenons dans le budget », révèle Hubert du Mesnil, le président de RFF.
Dans son allocution, il a attribué la fin du serpent de mer à trois raisons. D'abord à la relance du projet par Jean-Louis Borloo lorsqu'il était ministre des Transports. Ensuite au fait que le conseil régional de Champagne-Ardenne ait, sous Jean-Paul Bachy, lié sa participation financière à la réalisation concomitante de la deuxième tranche du TGV Est et de l'électrification du Paris-Troyes. « Cela a été un élément clé » a observé Hubert du Mesnil. La visite, enfin, du président de la République à Troyes « qui a permis de réaliser le pas qui manquait et nous a permis d'aboutir notamment en Ile-de-France ».
Dans ses propos, Jean-Paul Bachy a estimé « que le Président de la République n'avait fait que confirmer ce qui avait été négocié et conclu plusieurs mois auparavant avec l'Ile-de-France ». En l'occurrence que cette région ne financerait l'électrification que si l'État mettait autant d'argent qu'elle. Ce qui a été fait.
Maintenant que le bouclage financier est entériné, l'heure est à l'optimisme. « Oui c'est gagné », estime Pierre Mathieu, le Troyen vice-président du conseil régional de Champagne-Ardenne qui se bat depuis vingt ans pour obtenir l'électrification.
Pour autant, tout n'est pas encore réglé. « L'amélioration de l'infrastructure est essentielle mais elle ne fait pas tout. Le prochain enjeu réside dans le matériel », relève-t-il. En d'autres termes, dans des trains circulant à la fois à l'électricité et au diesel pour qu'il n'y ait pas de rupture en gare de Troyes.
RFF : « La gêne sera minime »
Maintenant que l'argent a été réuni, le chantier va pouvoir commencer. Pas dès janvier mais dès l'année suivante, en 2013.
Car les études sont quasiment achevées. « Elles seront présentées aux élus en janvier », révèle Nagi Rizk, en charge du dossier au sein de Réseau Ferré de France. Il restera ensuite au conseil d'administration de RFF de les valider puis au ministre des Transports.
Lorsque tout cela sera achevé, RFF lancera l'enquête d'utilité publique. Elle sera effectuée l'an prochain. C'est la raison pour laquelle le chantier ne peut démarrer qu'en 2013.
Les travaux prendront alors quatre ans, a annoncé Hubert du Mesnil, le président de RFF. Ce qui donne une mise en service de l'électrification en 2017.
Pourquoi autant de temps ? Il faudra rehausser ou reconstruire 41 ponts, installer 6 000 poteaux caténaires, 320 km de câble de signalisation, 160 km de câble Télécom et remplacer le poste de signalisation de Romilly.
Cependant, pour Nagi Rizk, ces gros travaux ne devraient engendrer « qu'une gêne minime » pour les usagers. Il considère qu'il n'y aura « qu'une dizaine de week-ends difficiles ». Lorsque RFF sera obligé de démolir des ponts et de remplacer les trains par les bus.
En revanche, le tunnel des Bouchots ne devrait par être l'épouvantail annoncé. Car au lieu de le creuser pour abaisser la voie, Réseau Ferré de France prévoit de le remplacer par un pont. « Les Bouchots sont en fait un faux tunnel », explique M. Rizk.
Les futurs trains bimode pour la ligne Paris-Troyes
Aube- Quels trains vont rouler sur la future ligne électrifiée ? Alstom et Bombardier se concurrencent sur les nouveaux matériels hybrides
Les élus aubois sont formels. Pas question d'accepter une rupture de charge à Troyes, autrement dit pas de changement de train en venant de Paris pour les voyageurs allant jusqu'à Culmont-Chalindrey en Haute-Marne. Ce qui suppose, lorsque la ligne sera électrifiée jusqu'à Troyes, en 2017, l'utilisation exclusive de trains bimode : électrique et diesel.
Des trains hybrides circulent déjà sur la ligne 4 depuis 2007. Il s'agit des AGC Bombardier bimode et bicourant. Financés par le conseil régional à raison de 6 millions d'euros par rame, ils sont au nombre de huit, venant compléter les anciens trains Corail. Lorsque la ligne sera électrifiée entre Paris et Troyes, ces trains rouleront encore. Bombardier leur prédit, en effet, une durée de fonctionnement entre trente et quarante années. Mais d'autres matériels devront être acquis pour assurer la globalité du service sur cette ligne. Lesquels ? Sur ce créneau, deux sociétés sont en concurrence : Alstom et Bombardier. Avec des matériels déjà commandés par la SNCF pour le compte de nombreuses régions.
Chez Alstom, le train bimode se nomme Regiolis, dernier-né de la gamme Coradia. Cent soixante-six exemplaires ont déjà été commandés par onze régions.
Constitué de quatre caisses, il bénéficie d'une double motorisation diesel et électrique. Les premières rames seront livrées à partir de fin 2013. Près de mille rames pourraient sortir à terme des cinq usines françaises le fabriquant. Capable de rouler de 160 à 200 km/h, ce train peut, selon sa configuration, accueillir de 160 à 360 personnes par rame, soit jusqu'à 1 000 places assises en réunissant trois rames. Chaque rame revient à environ 8 millions d'euros.
Moins de pollution
Du côté de Bombardier, ce sont les AGC hybrides qui restent d'actualité. Ces autorails grande capacité, déjà en service, peuvent accueillir de 160 à 220 personnes par rame. Lui aussi peut rouler aux alentours de 160 km/h.
Il faut rappeler que, si l'électrification n'a pas pour but de diminuer sensiblement le temps de parcours - guère plus de six minutes -, elle va, en tout cas, faire baisser la pollution sur la ligne et dans la gare de l'Est, chaque année, de quelque 23 000 tonnes équivalent CO2.
Quel sera le choix pour la Champagne-Ardenne ? Il est bien entendu trop tôt pour avancer une réponse.
Gageons toutefois que le choix sera fait d'un matériel confortable, d'une capacité suffisante, et conçu pour une longue distance, et non pas seulement pour des courts trajets régionaux…
chris2002 Wrote:Le choix est vite vu, sauf à trouver des BiBi d'occasion auprès d'autres régions, le seul matériel bimode disponible sera le Regiolis...
Tchouks Wrote:Les BGC Rhône-Alpes vont aussi être excédentaires avec l'électrification du sillon alpin et pourraient être remplacés par des rames purement électriques. Je ne sais pas si c'est prévu, mais ça pourrait être une piste.
L'avantage des BGC en Champagne serait d'unifier le parc (que les supplémentaires viennent d'Île-de-France, de Rhône-Alpes ou d'ailleurs).
Didier 74 Wrote:La desserte IC TER du sillon alpin devrait être assurée avec du matériel Corail.
Les BBGC devraient circuler sur Lyon - Annecy.
thalys75 Wrote:L'électrification de la ligne nécessitera 2 interruptions totales de trafic de 4 à 5 semaines :
102.010 Wrote:, mais par le stemps qui courent...
Tchouks Wrote:Bonjour,
Pendant les semaines de travaux de coupure entre Nangis et Provins, est-il utopique d'envisager un passage des Intercités par la ligne 28.7 et Montereau (avec une arrivée à Bercy par exemple) ? Ca serait certainement moins pénalisant qu'un transbordement entre Longuveille et Nangis (à minima), et peut-être des cars sur plus de distance que ça...
Pour l'autre interruption, il n'y a pas cinquante solution en revanche...
Que vont devenir les B 82500 franciliens après l'électrification ? Il en faudra tjrs pr la ligne 2, mais certainement pas 24. Champagne-Ardenne en récupèrera-t-elle ?
Jérôme
L'Est éclair Wrote:Lors d'un comité de pilotage qui s'est tenu récemment à la préfecture de l'Aube, Réseau Ferré de France a dévoilé ses choix. Et ceux-ci ont été validés par tous les élus qui ont participé à cette réunion.
Pour qu'il y ait le moins de gêne possible, les travaux s'effectueront de nuit. Sauf que ce n'est pas possible sur la totalité du tracé. « Il y aura deux interruptions totales du trafic. RFF ne peut pas faire autrement », révèle Pierre Mathieu, le Troyen vice-président du conseil régional en charge des transports.
Réseau Ferré de France prévoit une première interruption totale de la circulation des trains de trois à quatre semaines entre Nangis et Provins. « Cela pour permettre la destruction du tunnel des Bouchots », explique Pierre Mathieu. Ce tunnel doit être remplacé par un pont car la hauteur sous sa voûte ne permet pas l'installation de la caténaire.
Une seconde interruption totale du trafic sera nécessaire entre Troyes et Romilly-sur-Seine. De l'ordre de cinq à six semaines. « Cette fois pour abaisser les voies sous les ponts », signale Pierre Mathieu.
Ces deux interruptions se dérouleront pendant les vacances d'été, lorsqu'elles seront moins pénalisantes pour les Aubois qui vont travailler à Paris. D'autre part, elles n'auront pas lieu toutes les deux la même année. L'une se produira probablement en 2014, l'autre en 2015.
Pierre Mathieu était au début, personnellement, opposé à toute interruption complète de la circulation. « J'avais demandé à la SNCF d'étudier un passage des trains par d'anciennes gares, comme celle de Saint-Lyé. Elle a expliqué que ce détournement serait encore plus pénalisant pour les utilisateurs de la ligne », dit-il.
Il s'est donc rangé à l'avis général mais en demandant que le conseil régional soit associé aux choix des moyens de substitution qui seront alors mis en place.
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