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CESSIEU Une femme se jette sous le TER
Une femme de 41 ans a été percutée par un train à 6h45 ce matin, à hauteur du passage à niveau de Cessieu sur la ligne de TER Lyon-Grenoble. Elle est décédée sur le coup. Fortement perturbé, le trafic est revenu à la normale aux alentours de 9h. Les enquêteurs ont confirmé la thèse du suicide.
SAINT-MICHEL-DE-MAURIENNE (SAVOIE) Une femme tombe sous le train au moment du démarrage
Sans doute victime d'un malaise, la victime a été sauvée par l'intervention rapide du chef de gare
Samedi matin, une femme de 53 ans est tombée entre le quai et la rame d'un TER au moment du démarrage, en gare de Saint-Michel-de-Maurienne (Savoie). La victime semble avoir été prise d'un malaise, et avoir tenté de redescendre du train après être grimpée sur le marche-pied. Le chef de gare, voyant la chute, a aussitôt arrêté le train et prévenu les secours. Les sapeurs-pompiers et le service mobile d'urgence et de réanimation de l'hôpital de Saint-Jean-de-Maurienne se sont rendus sur place pour porter secours à la victime, souffrant d'une importante hémorragie. La réaction rapide du personnel de la SNCF l'a sans doute sauvée : les roues se sont arrêtées à un mètre du corps.
Regny : un train percute une vache à l’entrée d’un tunnel
L’incident s’est produit sur la commune de Régny, vers 18h40.
Le train en provenance de Lyon-Perrache, à destination de Clermont-Ferrand via Roanne, a percuté une vache, à l’entrée du tunnel de l’hôpital. La circulation des trains entre Lyon et Clermont-Ferrand a dû être interrompue dans les deux sens.
En tout, c’est une dizaine de trains qui ont été bloqués à cause de l’accident. Quatre trains qui ont dû être arrêtés en pleine voie durant près d’une heure et demie, immobilisant 160 à 180 voyageurs. Le train express régional roulait à plus de 120 km/h lorsqu’il a percuté l’animal qui a été traîné jusqu’à l’intérieur du tunnel. La vache, égarée, s’est probablement échappée de son enclos. Ce type d’accident n’est pas « extraordinaire », la population de bovidés étant très importante dans la région.
La circulation est finalement revenue à la normale vers 19h55 pour les trains à destinations de Lyon, et 20h40 pour ceux à destination de Clermont-Ferrand.
Seize heures de trajet pour rallier Bordeaux à Lyon en train
Récit d’une voyageuse malchanceuse qui a passé seize heures dans le TGV au lieu des six heures prévues
«Le week-end familial du 31 juillet à Bordeaux était prévu de longue date. Billets d’avion en poche, j’apprends que mon vol est annulé, en raison des grèves, peu avant le décollage. Plutôt qu’un report, j’opte pour le train. Je dois arriver dimanche soir à 23h30 à la gare Part Dieu après six heures de trajet. C’était sans compter « l’accident voyageur » qui s’est produit sur la voie à 22 heures.
Je tente de m’assoupir mais je m’aperçois que le train ralentit. Peu après une courbe, j’entends du bruit sur le toit du wagon pendant plusieurs minutes, comme si une pluie de grêlons et des branches d’arbre venaient de s’abattre dans le secteur. Les lumières s’éteignent. Quelques secondes plus tard, un message de la SNCF nous annonce « un accident voyageur provoquant deux heures de retard » avant l’arrivée de la police et des secours sur place. Les voyageurs sont dépités. La fatigue se fait sentir. Une petite fille d’à peine quatre ans, demande à ses grands-parents, « Pourquoi c’est aussi long le train ? ». Environ une demi-heure plus tard, la SNCF nous interroge : « Y a-t-il un mécanicien TGV parmi vous ? Merci de vous faire connaître. » Aucune information n’est communiquée au sujet des circonstances de l’accident. Seulement « les investigations sont en cours ». Un agent SNCF prend le temps de répondre à plusieurs usagers entre deux wagons. « Une personne s’est suicidée. Le choc frontal à 220 kilomètres/heure a été si violent que l’avant de la première rame est très endommagé, détaille-t-il. On ne peut pas rouler jusqu’à Lyon. Il va falloir attendre l’arrivée d’un nouveau conducteur puis faire demi-tour ». Les gens peinent à croire qu’un suicide puisse avoir de telles répercussions. C’est, en effet, la procédure, pour ce type d’accident, qu’applique la SNCF; Par ailleurs, impossible de connaître notre position. Juste que « nous sommes perdus en pleine campagne à cinquante kilomètres de Massy. » Entre minuit et deux heures du matin, la SNCF nous informe « qu’un autre conducteur doit prendre le relais » et que « le train va revenir en gare de Lyon ». Vers 2 heures du matin, un nouveau message le confirme. « A votre arrivée à Paris, vous aurez le choix entre dormir à l’hôtel ou dans un autre train jusqu’au prochain départ à 6 h 30 ». Décision exceptionnelle: les billets de train des usagers n’allant pas à l’hôtel seront intégralement remboursés. A notre arrivée en gare à 2h35, des coffrets SNCF assistance avec un repas sommaire et une bouteille d’eau sont distribués ainsi que des couvertures. Les lumières s’éteignent dans les wagons. La plupart des voyageurs tentent de dormir. Certains errent sur le quai ou jouent à la guitare. A 6h35, le départ du train est imminent. Il arrive en gare Part-Dieu, deux heures plus tard.
Seize heures. C’est le temps qu’il a fallu pour rejoindre Lyon depuis Bordeaux.
La SNCF indemnisera les voyageurs
Un geste considéré comme exceptionnel par la SNCF
« le TGV a heurté un individu à 22 heures à la hauteur de Crisenoy en Seine-et-Marne. Quatre heures plus tard, les 570 passagers ont été pris en charge à leur arrivée en gare de Lyon », détaille l’astreinte de communication de la SNCF. Elle ne confirme pas le suicide et se veut prudente : « A ce stade de l’enquête, nous savons seulement que c’est un accident de voyageur ». L’entreprise de chemins de fer considère qu’il n’y a pas eu neuf heures de retard.
« Nous avons fait le choix de faire rebrousser chemin au train pour permettre à nos clients de patienter dans de bonnes conditions une fois à Paris ». Quant à la compensation intégrale des billets, elle aurait été seulement effectuée « à titre commercial ». Un geste considéré comme exceptionnel par la SNCF, sachant que la cause du retard ne lui est pas imputable directement. Reste une question posée : disposait-elle du matériel et du personnel pour faire repartir le train immédiatement, comme l’auraient sans doute souhaité les voyageurs.
izgood Wrote:Déraillement d'un TGV en Chine, voir Le parisien :
http://www.leparisien.fr/international/ ... 543055.php
Train chinois : un simple « accident tragique »
La collision de deux trains à grande vitesse a fait 40 morts et près de 200 blessés dans la province du Zhejiang (sud de la Chine), le 23 juillet. Pékin a invité la presse à faire profil bas sur l'événement. Les rédactions chinoises ont donc préféré éviter le sujet ou considérer la collision comme une source d'améliorations futures.
Dans un éditorial, le « China Daily » affirme ainsi que, malgré l'accident, les progrès réalisés « en science et en technologie » par la Chine sont « clairement visibles par tous ». Contrôlé par le gouvernement et régulièrement sujet à l'autocensure, le quotidien en anglais rappelle que la Chine est un « élève avide de savoir » et prend exemple, pour les rattraper, sur les pays les plus développés.
Des efforts doivent encore être fournis pour « garantir une gestion optimale et réduire les lacunes dans le développement du réseau ferré chinois ». Une enquête du Conseil des affaires de l'Etat est chargée « d'identifier et de résoudre les causes de l'accident ». Tous les secteurs de l'équipement chinois doivent recourir à des méthodes qui n'autorisent aucun « relâchement dans le travail et le devoir ». Au lieu de « saper l'enthousiasme du pays pour les trains à grande vitesse », l'accident doit servir de « réveil » et permettre de rectifier les erreurs.
La « surinterprétation » qui remet en question la qualité de la technologie chinoise et le modèle de développement prôné par Pékin est « allée trop loin ». Il est excessif de nier les multiples avancées d'un pays en raison d'un accident, si « tragique » soit-il. Qui, demande l'éditorialiste, aurait pu imaginer en 1970 que Pékin et Shanghai seraient reliés en moins de six heures de train ? Qui aurait pu anticiper « la présence d'entreprises chinoises sur les plus grands chantiers high-tech du monde » ?
Il s'agit de ne pas oublier que l'accident ferroviaire le plus meurtrier reste celui d'Eschede, en 1998 (101 morts). Pourtant, conclut le « China Daily », peu de personnes avaient alors mis en cause les « standards allemands en matière d'industrie et d'efficacité ».
Un incendie perturbe la ligne maudite Lyon-Ambérieu
Mercredi soir, un incident mécanique a provoqué un départ de feu sur une motrice du train.
Un pépin qui l’a obligé à s’arrêter en pleine campagne. [...]
[Le train] transportait près de 150 passagers.
En l’absence de consignes claires, certains d’entre eux sont descendus sur les voies pour rejoindre la gare de La Valbonne à pied. Quant aux autres, ils n’ont été pris en charge qu’une fois le sinistre maîtrisé par les pompiers. Les bus de substitution ont alors fini le trajet.
Quant au trafic ferroviaire, il a pu reprendre à 20h30.
25 trains perturbés par le départ de feu d'une motrice à La Valbonne
Le départ de feu sur la motrice d'un train à La Valbonne, mercredi soir, a perturbé 25 trains qui ont dû être soit détournés soit supprimés.
Près de 25 trains ont été supprimés ou détournés, mercredi soir, suite à l'incident sur un TER à La Valbonne. Sur les lignes Lyon-Genève, Lyon-Annecy et Lyon-Chambéry, des retards pouvant atteindre une heure ont été enregistrés.
Jeudi matin, au départ d'Ambérieu, les trains de 5h34 et 6h34 ont été supprimés. La liaison Lyon-Saint-Etienne correspondant au train de 6h34 à Ambérieu a toutefois été assurée.
L’Arbresle : un tir de mine du chantier de l’A89 entraîne une chute de roc sur les rails
Hier, mercredi, un TER en provenance de Lyon et à destination de Roanne a dû s’immobiliser entre Lozanne et L’Arbresle, aux alentours de 13 heures : suite à un tir de mine un peu plus tôt, sur le chantier de l’A89 à proximité, un bloc rocheux d’environ 50 cm était tombé de la paroi et empêchait le train de passer sur la voie ferrée.
Malgré un freinage d’urgence, le choc n’a pu être évité, endommageant et provoquant des fuites d’air sur la rame de tête.
Selon la SNCF toujours, le système de freinage était alors bloqué par sécurité ; c’est le conducteur, également mécanicien, qui a remis en état les freins ; le train a alors pu être tracté dans le sens inverse, accusant un retard de plus de 45 minutes. Aucun blessé n’a été à déplorer. Les 35 passagers de la ligne ont pu reprendre un autre train à 15 heures et le trafic est redevenu normal. Plus tard, dans l’après-midi, Édouard Gaudemet de Vinci Construction-Terrassement, en charge de cette partie du chantier pour le compte des ASF, soulignait le caractère « exceptionnel et anormal » de l’incident. Il semblerait que les vibrations du tir de mine soient à l’origine du détachement de la masse pierreuse. « Tout est pourtant calculé avec précision pour limiter les projections et les vibrations », assurait le responsable, « une enquête est en cours pour comprendre ce qui a failli. Nous réalisons des tirs de mines en bordure de la voie ferrée depuis juin 2009 et c’est la première fois que cela arrive ».
L’objectif des tirs de mines à cet endroit est de fragmenter les massifs rocheux pour extraire la roche et terrasser la plateforme autoroutière.
Didier 74 Wrote:La motrice du TER Part-Dieu 18h38 - Bourg a pris feu à La Valbonne mercredi 3 août.
mlyon.fr, 4 aoûtUn incendie perturbe la ligne maudite Lyon-Ambérieu
Mercredi soir, un incident mécanique a provoqué un départ de feu sur une motrice du train.
Un pépin qui l’a obligé à s’arrêter en pleine campagne. [...]
[Le train] transportait près de 150 passagers.
En l’absence de consignes claires, certains d’entre eux sont descendus sur les voies pour rejoindre la gare de La Valbonne à pied. Quant aux autres, ils n’ont été pris en charge qu’une fois le sinistre maîtrisé par les pompiers. Les bus de substitution ont alors fini le trajet.
Quant au trafic ferroviaire, il a pu reprendre à 20h30.
leprogres.fr, 4 août25 trains perturbés par le départ de feu d'une motrice à La Valbonne
Le départ de feu sur la motrice d'un train à La Valbonne, mercredi soir, a perturbé 25 trains qui ont dû être soit détournés soit supprimés.
Près de 25 trains ont été supprimés ou détournés, mercredi soir, suite à l'incident sur un TER à La Valbonne. Sur les lignes Lyon-Genève, Lyon-Annecy et Lyon-Chambéry, des retards pouvant atteindre une heure ont été enregistrés.
Jeudi matin, au départ d'Ambérieu, les trains de 5h34 et 6h34 ont été supprimés. La liaison Lyon-Saint-Etienne correspondant au train de 6h34 à Ambérieu a toutefois été assurée.
La ligne de TER Ambérieu-Lyon longue à se remettre de l’incident de mercredi
C’est seulement vers 10 heures hier, que la circulation a pu reprendre
L’incident survenu mercredi vers 18 heures, sur la ligne TER Lyon-Ambérieu a perturbé le trafic jusqu’à hier matin, 10 heures. Le problème touchant environ 3 000 usagers.
Mercredi soir, pas moins de 25 trains à destination de Genève, Annecy ou Chambéry ont été supprimés ou détournés par Saint-André-le-Gaz (Isère), causant d’une heure à trois heures de retard.
Hier jeudi, les autres lignes ont été rétablies, mais la Ambérieu-Lyon, dite « malade », a encore été perturbée au cours de la matinée. Les deux trains de 5h34 et 6h34 ont été supprimés tandis que neuf autres ont été retardés de 5 à 20 minutes.
Pour rappel, le train express régional (TER) qui reliait Lyon-Ambérieu a dû stopper sur la voie, près de la gare de La Valbonne, en raison d’un incident mécanique sur le moteur qui s’est transformé en un incendie d’une motrice. Les 150 passagers ont dû évacuer les wagons. La nouvelle équipe d’assistance rapide (EAR), créée le 1 er juillet, a pris en charge les voyageurs. Mais ce n’est que vers 20 heures qu’ils ont été acheminés, grâce à des bus de substitution, vers les gares de Meximieux, Ambérieu et Bourg-en-Bresse.
Hier, pour Jean-Pierre Frencel, président d’Adula (Association pour la défense des usagers sur l’axe Ambérieu/Lyon), il n’était pas « normal que les gens fassent les frais d’un incident de la veille. »
Ces nombreuses perturbations sont autant d’arguments, pour l’association Adula, contre la SNCF qui « fait beaucoup d’efforts pour la communication envers ses usagers mais n’est pas en capacité d’entretenir son matériel ».
Un train a déraillé dimanche après-midi entre Finhaut (VS) et Vallorcine (F) sur la ligne qui relie Martigny à Chamonix. L'incident a été provoqué par des chutes de pierres sur les voies. Le trafic sera rétabli dans la nuit de lundi à mardi. Ni le conducteur, ni la dizaine de passagers n'ont été blessés.
La voie entre Finhaut et Vallorcine sur la ligne Martigny - Chamonix-Mont-Blanc est interrompue pour le trafic ferroviaire. Les trains sont supprimés entre Finhaut et Vallorcine.Des bus de remplacement circulent Finhaut - Vallorcine. Les correspondances bus / train ne sont pas garanties. Il faut s'attendre à des retards.
chris2002 Wrote:C'est la Z803 SNCF qui semble avoir mangé de la caillasse d'après les photos que j'ai pu voir sur un forum suisse.
EDIT: voilà 4 photos de la rame accidentée:
http://www.20min.ch/ro/news/romandie/st ... --29484944
Importantes difficultés de circulation en région parisienne...
...A la suite de la panne d'un TGV dans le tunnel de Limeil-Brévannes en région parisienne.
Prévoyez des retards compris entre 1h et 3h pour les TGV intersecteurs à destination de Lille, Rennes, Nantes, Bordeaux, Marseille et Strasbourg.
Trois cents passagers d’un TGV bloqués 4 h dans un tunnel
Un TGV à destination de Besançon (Doubs) est resté coincé 4 heures, lundi matin, dans un tunnel ferroviaire qui passe sous la commune de Limeil-Brévannes (Val-de-Marne). A son bord, environ 300 passagers. Parti vers 7 heures de la gare de Lyon, le train est tombé en panne. «Impossible de le réparer, détaille une porte-parole de la SNCF.
Il a fallu envoyer deux autres rames et transborder les passagers. Une trentaine de salariés de la société ont participé à la manoeuvre». Un incident qui a eu des conséquences sur les horaires d’une demi douzaine de TGV qui ont accusé un retard d’une heure maximum. La circulation des trains est redevenue normale vers midi.
Des blessés dans une collision en Argovie
Le train de voyageurs a été heurté par une locomotive de manoeuvre.
Un train régional et une locomotive de manoeuvre sont entrés en collision latérale lundi à 12h10 dans la gare de Döttingen (AG). Huit personnes ont été blessées. La ligne entre Koblenz et Siggenthal-Würenlingen a été fermée au trafic. Un service de bus a été mis en place.
Il y a huit blessés, ont indiqué les CFF. Le bilan est confirmé par la police. Le train régional transportant 50 passagers reliait Baden à Waldhut (D). Un wagon a déraillé lors de la collision. Une locomotive est endommagée. La personne la plus gravement atteinte a été transportée à l'hôpital par hélicoptère. Elle pourrait être touchée au dos. Les autres blessés ont été soignés sur place avant d'être hospitalisés.
Les conducteurs des deux locomotives sont indemnes. La cause de la collision n'est pas encore connue. Le juge d'instruction a ouvert une enquête. La ligne ferroviaire devrait rester fermée au moins jusqu'à lundi soir. Les CFF ont ouvert un service d'assistance téléphonique au 0800 99 66 33.
Incendie dans le Simplon
Précédemment cette année, le 9 juin, un incendie d'un wagon d'un train de marchandises dans le tunnel du Simplon a bloqué la ligne Brigue-Domodossola durant deux jours mais sans faire de blessé. Les travaux de remise en état vont coûter 130 millions de francs. La capacité du tunnel restera diminuée jusqu'en 2014.
Le dernier accident ferroviaire meurtrier en date est survenu il y a un peu plus d'un an en Valais. Le 23 juillet 2010, un convoi du "Glacier Express" déraille près de Goms, tuant une Japonaise et blessant 42 personnes. Un autre accident récent est resté dans les mémoires: le 17 mai 2006, après une course folle en bas de la vallée de la Kander, un train de chantier percute un autre train de chantier à Thoune (BE). Trois pères de famille perdent la vie. Un problème de freins est à l'origine du drame.
Catastrophe en 1891
La plus grave catastrophe ferroviaire jamais survenue en Suisse date de plus d'un siècle: le 14 juin 1891. Ce jour-là un pont ferroviaire s'effondre près de Münchenstein (BL), tuant 71 personnes et blessant 171 autres.
Souillac. Des dysfonctionnements dans les arrêts de train
80 personnes étaient présentes sur le quai souillagais samedi dont le maire, J-C Laval.
L'association « Tous ensemble pour les gares » continue à tenir fermement le terrain sur les quais, comme ce fut le cas le 6 août dernier à Souillac.
Créée pour le rétablissement des arrêts supprimés, sa mission ne s'arrête pas là car elle entend dénoncer tous les dysfonctionnement liés au trafic ferroviaire.
« Nous constatons que les 4 arrêts rétablis par les autorités organisatrices ne figurent pas sur la fiche horaire de juillet à mi-décembre établie par la SNCF, souligne Robert Darnis, membre de l'association ».
Qui plus est, « Tous ensemble pour les gares » annonce, avec beaucoup d'humour, le « grand jeu de l'été de la SNCF et de RFF » qui a déjà fait de nombreux gagnants à Gourdon et à Souillac. Explication : la SNCF vend des billets et RFF supprime le train.
« Au cours du mois de juillet, la SNCF a vendu des billets TER 871608 avec correspondance pour Brive avec le Téoz 3620 et RFF, sous prétexte de travaux entre Cahors et Brive, a supprimé ce TER le remplaçant par un bus au départ de Gourdon vers Brive à 9 h 11 alors que le Téoz décolle de La Gaillarde à 9 h 27, poursuit Robert Darnis ». Seize minutes pour rallier deux villes distantes de 60 km, véritable casse-tête que de voyager au XXIe siècle !
Alors, face aux usagers mécontents et à une situation délicate, parfois houleuse, les agents des gares concernées arrêtent, de leur propre initiative, le Téoz 3620 afin d'en permettre l'accès. L'appel de l'association est clair et concis : « Si cela semble être la guéguerre entre SNCF et RFF, inutile d'agresser verbalement ou physiquement guichetiers, conducteurs ou autres agents mais exiger auprès des responsables un véritable service public ».
Par ailleurs, pour fêter les 14 arrêts récupérés, l'association organise un repas-spectacle, le 10 septembre prochain au Vigan.
Un lundi noir pour la SNCF
Ce lundi 8 août restera comme un jour plutôt chaotique pour les usagers de la SNCF, deux incidents techniques ayant empêché la circulation de TGV et RER autour de Paris.
Ce lundi noir a démarré de la plus belle des façons avec un TGV à destination de Besançon resté coincé quatre heures dans un tunnel situé sous la commune de Limeil-Brévannes dans le Val-de-Marne. Les 300 passagers du train sont restés prisonniers de longues heures avant que le travail d’une trentaine d’employés de la SNCF ne leur ait permis d’être transbordés sur deux autres rames débloquées pour l’occasion. L’incident a eu des répercutions sur les horaires d’une demi douzaine de TGV qui ont accusé un retard d’une heure maximum, en attendant que la circulation redevienne normale sur les coups de midi.
Plus tard dans la journée, vers 18h, c’est la ligne B du RER entre Paris et Aulnay qui s’est vue être fortement perturbée. Une coupure de l’alimentation électrique en gare de Drancy a paralysé la circulation des trains déjà ralentie par des travaux en cours sur la moitié des voies. Jusqu’à 20h15, il n’y avait aucun train circulant entre Paris et Le Bourget, d’où les usagers pouvaient emprunter une ligne de bus pour rejoindre Aulnay. Pendant les réparations, le flux d’usagers était invité à emprunter la ligne E en priorité.
Levée de l'alerte à la bombe à la gare de Charleroi-Sud
L'alerte à la bombe à la gare de Charleroi-Sud a été levée mercredi vers 20h30. Le trafic ferroviaire, qui était interrompu depuis 18h, a désormais repris mais des retards sont encore à prévoir sur cette partie du réseau jusque tard dans la soirée, a indiqué le porte-parole d'Infrabel, Frédéric Sacré.
La circulation d'une trentaine de trains à destination de Charleroi-Sud a été totalement interrompue. La plupart des trains ont été arrêtés dans des gares périphériques mais certains avaient dû être immobilisés sur les voies. Les trains ont notamment été bloqués à hauteur des gares de Marchienne-au-Pont sur la ligne de Bruxelles ainsi qu'à la gare de Châtelet en direction de Namur et sur la dorsale wallonne. Les trains qui avaient été arrêtés vont désormais tous se rendre jusqu'à Charleroi. "Tout est mis en oeuvre par le personnel d'Infrabel pour rétablir le trafic aussi rapidement que possible, a indiqué Fréderic Sacré.
Marmande 400 voyageurs à quai
Affluence inhabituelle en gare de Marmande suite à l'accident survenu, hier matin, entre un TGV et une voiture. Mais pas de pagaille pour autant.
A 14 heures, les passagers du TGV accidenté ont pu enfin remonter dans une rame, direction Bordeaux.
«C'est comme ça. On devait arriver à Paris à 15h04. On y sera pour le dîner. Il n'y a ni mort ni blessé, c'est l'essentiel. » Patrick Roman, Toulousain de 49 ans, prend avec philosophie le retard pris par le TGV 2954 suite à l'accident survenu vers 10h45 hier, au passage à niveaux 90 à Sainte-Bazeille.
« Il n'y a pas à râler, ce n'est pas la faute de la SNCF. C'est la faute à Pas-de-Chance », relativisait une Lorientaise dont la correspondance pour la Bretagne n'avait plus lieu d'être, hier.
Immobilisés sur la voie pendant près de deux heures à hauteur du passage à niveau, ces voyageurs, 350 environ, ont finalement regagné Marmande en marche arrière avant d'être transbordés dans la rame intacte de leur TGV pour repartir vers Bordeaux après 14 heures.
« On n'a pas senti l'impact de l'accident, on a juste eu peur qu'il y ait un mort dans la collision. On n'a pas tout de suite su ce qu'il s'était passé, raconte Laurent Hecquot, Pessacais de 32 ans. Ce sont les gens, en gare de Marmande, qui nous ont pas mal renseignés. »
Dans une voiture du TGV, une passagère donnait, elle, les informations en direct à ses camarades d'infortune. « On ne pouvait pas descendre. Mais la voisine de mes grands-parents, qui vivent à Marmande, est venue à l'endroit de l'accident pour voir. Elle me racontait ce qu'elle voyait par téléphone. » L'enlèvement de la voiture bloquée sur la voie, le témoignage des voisins, « ça nous a fait passer le temps », raconte, fière d'elle, la vacancière.
Pas de pagaille
Quand les passagers ont finalement regagné la gare de Marmande où patientaient des voyageurs, eux aussi en attente de leur train, pas de pagaille remarquée. Mois d'août oblige, les voyageurs étaient peu nombreux à subir les désagréments liés à cet accident. Mais les passagers des TER arrivant d'Agen et Bordeaux ont dû, eux aussi, prendre leur mal en patience dans leur gare respective.
La circulation a été progressivement rétablie sur une voie vers 12h30. « Le centre de régulation de Toulouse a géré le trafic pour minimiser le retard lié à l'incident. En gare de Marmande, tous les agents ont eux été mobilisés pour renseigner, orienter, regarder les correspondances et ravitailler en eau les voyageurs », indiquait-on dans les bureaux marmandais.
Pour passer le temps, certains passagers suivaient les réparations de la rame abîmée par l'accident, entamées immédiatement après son arrivée en gare. Les agents SNCF ont, quant à eux, repris vers 15 heures le cours normal de leur journée. Et enfin avalé un casse-croûte.Le pire évité sur les rails
Une conductrice, bloquée à un passage à niveau, est sortie in extremis avant la collision avec un TGV. Aucun blessé n'est à déplorer.
La circulation des trains a été interrompue sur les deux voies, hier, pendant plus de trois heures.
Elle a eu la peur de sa vie. À dix secondes près, Nicole Lenne, 71 ans, n'était plus là pour raconter. Pour dire l'angoisse qui l'a paralysée, hier, vers 10h50, lorsqu'elle s'est retrouvée bloquée sur le passage à niveaux (PN 90), au lieu-dit Farraud, à Sainte-Bazeille, alors qu'un train à grande vitesse arrivait dans sa direction.
« C'est allé très vite, raconte Nicole, toute tremblante encore une heure après l'accident. J'allais faire mes courses. J'ai emprunté le passage à niveaux comme à chaque fois. J'y ai croisé un camion. Mais pour l'éviter, je me suis déportée et ai bloqué mes roues contre le rail. Je n'arrivais plus à avancer ou à reculer. Et puis le signal a retenti, les barrières se sont baissées, le train arrivait. »
Nicole ne bougeait pas dans sa voiture. C'est Frédéric Dal Compare, 45 ans, arrêté devant les barrières avec son véhicule, qui a hurlé à la septuagénaire de sortir de sa voiture. Il s'est précipité pour l'aider et l'a éloignée de sa voiture juste avant que le train n'emporte la Peugeot 206 de la Bazeillaise. Le train, qui circulait à 160 km/h, klaxonnait et freinait 400 mètres avant d'arriver au passage à niveaux. Il n'a évidemment pas pu éviter la voiture qui lui bloquait la voie et l'a emportée sur 200 mètres environ avant d'arriver à stopper ses deux rames. Au moment du choc, il allait à environ 90 km/h.
Presque 4 heures de retard
Aucun des 350 passagers du TGV 2954, reliant Toulouse à Paris via Bordeaux, n'a été blessé. Ils ont simplement dû prendre leur mal en patience pendant que les agents SNCF et la gendarmerie sécurisaient les voies et évacuaient la voiture verte coincée sous le train.
Près de 4 heures de retard ont été enregistrées sur ce trajet, et sept ou huit trains ont également subi des retards entre Agen et Bordeaux hier, de 10h30 à 14 heures, selon le dirigeant de proximité de la SNCF. « Les deux voies de circulation étaient touchées par l'accident. Il a d'abord fallu sortir la voiture des rails pour rétablir une première voie, vers 12h30. »
Des réparations étaient également nécessaires sur les installations SNCF à l'endroit du passage à niveaux avant de rétablir la circulation des trains.
Trois PN dangereux
Une intervention suivie par les riverains de la ligne de chemin de fer. « Ça a fait un bruit cette collision ! Et toute cette poussière ! On a reçu des pierres jusque devant la maison », commentait Guy qui s'occupait de son jardin avec sa femme Irène au moment de l'impact. « Cette fois-ci, ce n'est pas la faute de la conductrice, mais ces accidents ne me surprennent pas. Les gens ne marquent jamais le stop ici », indiquait-il.
Un accident similaire avait eu lieu le 1er février, toujours sur un passage à niveaux de Sainte-Bazeille. Un train de marchandise était entré en collision avec une voiture, sans faire miraculeusement de blessé.
« Les accidents aux passages à niveaux restent exceptionnels, indiquait-on en gare de Marmande. Mais ils sont de plus en plus nombreux à cause de l'imprudence de certains automobilistes. »
En Lot-et-Garonne, Réseau Ferré de France dénombre 172 passages à niveaux dont trois jugés « préoccupants » : à Boé (le PN 126.2), Beaupuy (PN 94) et à Marmande (PN 98).
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