Modérateurs: kyah117, Urbino, Terroir, jerome, Tchouks
dyonisos Wrote:Article sur les Régiolis de Toulouse, qui selon la DDM sont très en retard suite au dépôt de bilan de l'un des fournisseurs.
http://www.ladepeche.fr/article/2014/05 ... -gare.html
Cramos Wrote:Peut-être tout simplement parce qu'il n'y avait aucun sous-traitant qui avait la santé financière requise dans le domaine recherché. Si les entreprises ne devaient travailler qu'avec des entreprises saines, les plans de reprises, de sauvegarde, de redressement judiciaire ne donneraient aucun avenir.
Ferrovi-Pat Wrote:Bonjour,
La version V200 a bien été étudiée, je crois que c'était dans le cahier des charges, avec un espoir de commande du côté alsacien.
Patrick
rail45 Wrote: il faudra que je fasse des mesures lorsque je prendrais un TER de Laroche-Migennes pour voir ce que font les BB 7200 avec 11 voitures Corail.
rail45 Wrote:Bonsoir
Je n'ai jamais mesuré les performances des AGC ou des TER2N-NG (je n'ai pas encore emprunté ces dernières).
Par contre je l'ai déjà fait avec des Z 5600 et des Z 20500 sur ma ligne (R).
On obtient en moyenne les résultats suivants :
- Z 5600 à six voitures : 700 m la première minute, 2 200 m après deux minutes, 4 000 m après trois minutes.
- Z 20500 à cinq voitures : 900 m la première minute, 2 500 m après deux minutes, 4 500 m après trois minutes.
A l'occasion, il faudra que je fasse des mesures lorsque je prendrais un TER de Laroche-Migennes pour voir ce que font les BB 7200 avec 11 voitures Corail. Pour ces dernières, j'ai déjà remarqué qu'entre Fontainebleau-Avon et Bois-le-Roi (8 km), on arrivait tout de même à "taper" régulièrement le 160 au bout d'environ 5 km.
Amitiés
Pierre
Thor Navigator Wrote:Salut,
merci pour le lien avec la vidéo. On est ici dans une marche d'essais... sur le locodrome de Velim (on aperçoit au passage un Regio2N et un Régiolis, vers 2'30 et 2'45" respectivement). Même si la performance époustouflante (200 km/h atteint en ~35 sec) est évidemment à saluer, on n'est pas vraiment dans de l'exploitation courante (au delà du fait que la loc circule HLP).
Pour les 7600, il est probable que l'équipement de contrôle-commande mis en place pour le fonctionnement avec les VB2N bride les performances, en particulier au décollage (phénomène constaté sur les 27300).
Les performances sont dépendantes de nombreux facteurs, dont la tension au pantographe (sur Moret-Montargis, ça oscille fréquemment entre 1600 et... 1100 V du fait des IFTE conçues à l'économie [le niveau de trafic n'avait rien à voir avec celui d'aujourd'hui, en voyageurs] avec des sous-sta éloignées de 15 à 20 km et monogroupe). Les principes actuels de conception du matériel circulant sur le RFN ont pour effet de réduire fortement la puissance disponible quand la tension baisse ("rabbattement" de puissance bien supérieur à ce qu'il était sur les engins conçus jusqu'à la fin des années 70 : la 26000 est déjà dans ce cas). De plus, là où les engins anciens avaient un surcroît de puissance en cas de tension un peu généreuse, ce n'est plus le cas sur le matériel moderne apte RFN ; on demeure à la puissance nominale dans ce cas).
L'adhérence "sollicitable" compte aussi beaucoup, surtout pour lorsque la configuration est défavorable (cas des Z5600 à six caisses, typiquement : de vrais savonnettes, quand l'adhérence est dégradée). Les Z2N ont aussi fréquemment un BM isolé (quand ce n'est pas deux sur une UM). Avec une quadricaisse, ça se sent à peine (sauf si forte charge ou rampe). En 6 caisses, ça devient poussif à souhait.
La charge voyageurs enfin, intervient aussi. Un conducteur expérimenté vous dira qu'un TGV Duplex à vide ou en charge, ça ne monte pas aussi bien en vitesse, pourtant le rapport masse en charge normale/masse à vide est bien plus modeste que sur des automotrices Transilien.
Les horaires sur le RFN sont calculés avec des trains en charge normale (sauf exception)... ce qui est logique mais conduit à brider les marches au-delà du nécessaire, sur les lignes où très peu de convois sont à pleine charge (pour une Z2N 6c en UM2, cela correspond à près de 3300 voyageurs sont 1510 debout), et tiennent compte (au moins en partie) du niveau de l'alimentation électrique. Sur le tronçon central du RER A et même une partie des branches, il est tout à fait normal de tracer à pleine charge. Sur le RER C, c'est déjà moins avéré (on est debout et vraiment serré qu'en cas de situation dégradée, à qq. exceptions près).
Si la performance pure est importante, ce qui compte encore plus, c'est celle réalisée au quotidien... et là il y a d'immenses progrès à faire, ne serait-ce que pour revenir à ce que l'on a su pratiquer 20 ans auparavant, tant au niveau des démarrages que -plus encore- de la gestion du freinage. En conditions d'exploitation non dégradée, un freinage "propre" (i.e. bien dosé, non hâché, tirant bien parti des performances offertes par le couple infra-mobile, sans pour autant solliciter au maximum les organes mécaniques de frein) sur une Z ou une rame tractée voyageurs courte (ou longue freinée au FEP) permet de gagner beaucoup, surtout sur des missions à arrêt fréquent. Cette approche est beaucoup plus présente à la RATP (effet origine "métro" ?) qu'à la SNCF... où les freinages avec plusieurs paliers et un ajustement (parfois long) à l'entrée en gare sont courants (avec dans certains cas des entrées laborieuses... sur signal ouvert). Sur tout ce qui s'apparente à des conditions restrictives (type signal fermé), le correct côtoie le "médiocre", avec un écart-type devenu élevé. Il n'est pas rare de constater jusqu'à 30" d'écart sur la distance du quai, pour une réception en gare terminus avec un même matériel de 200 à 250 m de long (cas observés à PSL, Paris Nord surface [banlieue]), voire 40 à 45'' avec des compositions longues type TGV en UM (entre 1'20" et 2' pour parcourir 420 m de quai à PLY par exemple). C'est aux basses vitesses que l'on gagne le plus le temps, rappelons le !
Les relevés de Pierre sur les Régiolis sont intéressants (merci pour de les partager ici), et seraient à corroborer avec d'autres marches, afin de les croiser avec les performances nominales reprises pour établir les horaires. Il est important de bien préciser les conditions d'exploitation associées, si la marche n'est pas "nominale" (dans nombre de cas par exemple, le conducteur se limite à 30 km/h jusqu'au dégagement du signal de sortie de gare par la première caisse de son train... lorsque l'arrêt a approché 3', qu'il part d'une gare tête de ligne ou a été reçu en gare avec un signal de sortie fermé : cela influe évidemment sur la performance globale et faussera la comparaison avec une marche non bridée au démarrage). Préciser le lieu et le sens permet aussi de connaître la configuration du terrain (le profil en long pourra jouer favorablement ou défavorablement, surtout lorsque le puissance massique est modeste, cas de la traction autonome), utile pour simuler ensuite la marche théorique.
Christian
rail45 Wrote:Bonjour
J'étais à la Porte de Versailles au salon des Transports Publics ce mardi.
Je suis passé au stand Alstom, ainsi qu'à celui de Bombardier.
Ce mercredi soir, je mettrai en ligne sur mon site internet toutes les infos concernant le "Coradia Liner" présenté par Alstom qui consiste en une rame articulée de 10 voitures apte à V 200 en version Intercités, longue de 175 m, d'une capacité d'environ 450 places et disponible en version électrique ou bimode.
Dans son dossier de presse, Alstom indique clairement qu'il veut par ce produit être sur le marché des trains Corail Téoz pour les relations Paris - Clermont-Ferrand et Paris - Limoges - Toulouse.
Dans le même salon, Bombardier a décidé de présenter son Omneo Premium, destiné aussi au marché des IC et qui est une version améliorée de son Régio2N. Ce constructeur a clairement évoqué son intention de tout faire pour que ces rames, aptes également à 200 km/h, soient choisies pour remplacer les Corail sur les ligne de Normandie, tout en indiquant que le Regio2N ne pouvait pas être utilisée sur l'axe Paris - Toulouse à cause du gabarit trop réduit des tunnels au sud de Limoges.
La bataille semble donc lancée entre Alstom et Bombardier dans le créneau des IC, mais y aura-t-il vraiment une bataille car de ce que j'ai entendu ce matin, tout laisse plutôt à penser à un partage du marché avec le Bourbonnais et le POLT pour Alstom, tandis que la Normandie, et peut-être l'axe Grand Sud et les Paris - Orléans - Tours pour Bombardier.
L'avenir nous dira si j'ai raison ou non.
Amitiés
Pierre
Retourner vers Forum Transport Ferroviaire
Utilisateurs enregistrés: Bing [Bot]
Lineoz.net Tous Droits Réservés 2001-2008 :: Création & DeSiGn by ArNaUd OUDARD Sites partenaires : Grenoble Snotag | Nancy blogOstan | Angers SnoIrigo | Clermont Ferrand TransClermont | Valence SnoCtav | Marseille Marseille-Transports.com | Dijon SnoDivia
Ce site est enregistré à la CNIL sous le numéro 1072137 conformément à l'article 16 de la Loi Informatique et Liberté du 6 janvier 1978