[Exploitation] Léman express

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Re: [Exploitation] RER franco-valdo-genevois

Messagepar Didier 74 » 02 Jan 2013 10:30

Une petite partie des fonds frontaliers utilisés par le Conseil général de la Haute-Savoie pour le financement du CEVA (et une partie plus importante pour des projets routiers)

Le Messager, 20 décembre
« Le gros enjeu, c'est que les personnes non déclarées soient comptabilisées »

Le 12 décembre, une commission mixte réunissant neuf maires et autant de conseillers généraux évoquait la répartition du fonds départemental pour les investissements structurants lié au versement de la Compensation financière genevoise (CFG).

Une manne de 35330310E sur les 152 492753,81E reversés par Genève pour l'année 2012 (sur un total de 239750000CHF, le reste étant attribué au département de l'Ain). Entretien avec Antoine Vielliard, conseiller général du canton de Saint-Julien, présent à cette réunion.

Comment est répartie cette somme ?
Elle se divise en quatre parts : une qui est de 55% et qui revient aux communes (83105568E) ; une allocation directe dans le budget départemental, qui est de 15% (22665155E) ; une qui finance les crédits cantonalisés, canton par canton (10000000E) ; et une que l'on avait augmentée l'an dernier, notamment avec la baisse de la part communale, qui est un fonds départemental pour les investissements structurants (35330310E).

Quelle utilisation avez-vous prévu d'en faire ?
Ce serait plutôt au président du conseil général de vous répondre mais grosso modo, l'an dernier, il y avait 34000000E : 7 ME avaient été au Ceva, 3 ME au Syndicat mixte départemental pour l'eau et l'assainissement, deux fois 1,5 ME pour les passages à niveau, 1,5 ME pour le pont de la Caille, 1,5 ME pour le pôle d'échange multimodal d'Annecy, 1 ME pour le pont de Combe à Archamps, 640 000E pour le BHNS et le tramway de l'agglomération annemassienne, 350000E pour le tramway de Saint-Julien, etc.

Et cette année ?
Je ne vais pas vous donner le détail car ce n'est pas définitif mais nous poursuivons ces investissements. Et dans les grands projets structurants, on retrouve le Ceva et le BHNS de l'agglomération annemassienne, les P + R.

Lesquels ?
L'an dernier, il y a eu Alby-sur-Chéran et Saint-Martin-Bellevue.

Et cette année ?
Difficile de le dire aujourd'hui car il s'agit d'une enveloppe P + R, on le saura dans le courant de l'année. Il y a aussi des provisions pour le désenclavement du Chablais ; des aménagements de pistes cyclables, notamment dans le secteur de Messery et Excenevex ; le carrefour des Mouilles à Neydens ; le pont de Combe à Archamps ; des transports en commun en site propre sur la RD 1005, qui relie Douvaine à Genève ; ou encore des provisions pour le futur échangeur autoroutier de Viry.

Le montant global est-il en augmentation ?
Oui, de l'ordre de 5%.

Une hausse qui évolue chaque année ?
Oui car trois facteurs influencent le montant total : le nombre de frontaliers ; leur rémunération moyenne puisqu'il s'agit de la masse salariale totale ; et le taux de change. Et quand je dis frontaliers, c'est au sens large et pas seulement les permis G, ce sont aussi tous les Suisses qui sont déclarés officiellement et donc prélevés à la source. Et cela est très important parce qu'on a entre 20 et 40% de salariés suisses.

La CFG est un avantage pour nos départements...
Attendez, excusez-moi mais je vous reprends tout de suite : le premier avantage c'est pour le canton de Genève.
C'était l'objet de ma question : la CFG ne représente que 3,5% de la masse salariale perçue par toutes les personnes imposées à la source, pouvez-vous réclamer plus ?
La première chose avant de pouvoir dire quoi que ce soit, je pense qu'il faut que l'on améliore la gestion. C'est ce que l'on a fait et on voit les résultats avec ces équipements structurants.

Parce qu'avant, on les distribuait un peu à l'envie ?
Non, non, sur des projets d'intérêt public mais pas des projets structurants. Maintenant qu'on oriente cela vers des équipements structurants pour l'agglomération, nous sommes en position de demander à Genève d'en faire autant. Or il se trouve qu'avec l'imposition à la source des frontaliers, Genève conserve environ 600 M CHF par an, après avoir versé la CFG. Mais il n'y a malheureusement pas de transparence là-dessus et on sait très bien que Genève ne les utilise pas sur l'aménagement de l'agglomération.

C'est l'objet des négociations entre les départements de la Haute-Savoie et de l'Ain et Genève actuellement ?
Je me mets à la place des contribuables frontaliers genevois, dont une bonne partie sont des citoyens genevois : ils en veulent pour leur argent et demandent que, de manière tout à fait légitime, Genève prenne sa part des coûts publics générés au niveau de l'agglomération.

Et quelle est la réponse de Genève aujourd'hui dans le cadre du Projet d'agglomération franco-valdo-genevois ?
Rien.

La politique de l'autruche ?
Non mais il n'y a pas de réponse formelle. Moi, je dis que ces ressources fiscales transfrontalières sont réparties à 75% pour Genève et 25% pour la partie française ; c'est un ordre de grandeur. J'estime que les charges publiques, notamment de transport en commun, doivent être réparties de la même façon. Il n'y a pour l'instant pas d'avancée mais il va falloir continuer. Et j'incite tous vos lecteurs qui sont contribuables du canton de Genève à demander ce qui est fait de leur impôt.

La clé de répartition entre la Haute-Savoie (+ 0,7% avec un taux de réversion de 76,7%) et l'Ain (23,3% au lieu de 24%) a également évolué : une bonne nouvelle...
Oui, même s'il n'a pas évolué autant que demandé par le président du conseil général de Haute-Savoie, qui estime que la répartition des frontaliers est plutôt de 80 % pour la Haute-Savoie et 20 % pour l'Ain. Nous avons donc obtenu partiellement gain de cause : on voulait 4%, on a eu 0,7%.

Où est affectée cette augmentation ?
En intégralité au financement du Ceva.

Et ce taux peut-il encore grimper les prochaines années ?
J'estime que le gros enjeu pour l'avenir, c'est plutôt le fait que les personnes non déclarées soient désormais comptabilisées.
Il faut inciter à la déclaration des personnes non déclarées. Il y a, selon plusieurs estimations, 20000 habitants qui travaillent à Genève et qui vivent dans le Genevois français sans être déclarés. Cela correspond à un manque à gagner dans la rétrocession de l'ordre de 40ME.
Une somme importante... C'est une somme extrêmement importante donc personnellement, je pense que l'enjeu est plutôt là. C'est un travail qui a été fait jusqu'à présent par les services de l’État mais qui ont dû se concentrer sur des missions plus rémunératrices et je pense qu'il doit y avoir un travail concerté entre le Groupement transfrontalier européen, les services de l’État et les collectivités pour que ces personnes, souvent par ignorance, soient informées de leurs droits, des conséquences et des risques pour eux de se maintenir dans cette situation.

Par ignorance ? Pourtant, les communes communiquent largement à ce sujet au moment des déclarations à effectuer...
C'est plus par ignorance des conséquences et des modalités. Il y a beaucoup de gens qui croient qu'ils vont payer plus d'impôts, ce qui est faux. Au contraire, ils découvrent a posteriori qu'ils paient plus d'impôts sur les plus values. C'est en n'étant pas déclarés qu'ils vont payer plus d'impôts. Et beaucoup ignorent ce qu'ils doivent faire. Il y a donc un travail d'information et de sensibilisation que les partenaires doivent faire.
Et ce montant de 40ME est une opportunité plus importante que les modalités de répartition entre les deux départements.

A trop demander à Genève, n'y a-t-il pas le risque d'entendre un jour : "Maintenant, ça suffit !" ?
Ce serait une réponse absurde pour les Genevois eux-mêmes car il y a 15% des Genevois qui habitent dans nos communes et ces électeurs, l'an prochain, vont demander des comptes à leurs élus : "Qu'est-ce que vous avez fait de notre argent pour l'aménagement de notre agglomération ?" Les Genevois ont intérêt au développement des transports en commun donc il ne s'agit pas de transférer de l'argent au service de la France mais de financer ensemble des équipements publics, dont nous avons besoin ensemble. Pour donner un ordre de grandeur car des millions, on n'en côtoie pas souvent : 600MCHF, cela veut dire que l'imposition à la source des frontaliers rapporte 3000 CHF à chaque famille genevoise par an en terme de ressources publiques.

Les élus genevois en ont-ils conscience dans vos discussions ?
Pas du tout ! Et nous avons un énorme retard à rattraper...

Source http://www.lemessager.fr/Actualite/Gene ... es_n.shtml
Didier 74
 

Re: [Exploitation] RER franco-valdo-genevois

Messagepar Didier 74 » 08 Jan 2013 10:06

La Tribune de Genève, 7 janvier
Travaux Chêne-Bourg s’inquiète pour ses piétons

Avec les travaux du CEVA, la circulation est de plus en plus dense. Le Municipal demande à l’Etat d’intervenir.

Bien qu’elle soit la plus petite commune du canton en termes de superficie, Chêne-Bourg est une localité très dense et traversée par un important trafic. Plusieurs artères pénétrantes, dont la route de Chêne, fréquentées au quotidien par un nombre considérable de pendulaires, la traversent. Craignant qu’avec l’avancée des travaux du CEVA camions et voitures ne viennent encombrer encore davantage leurs rues, les élus chênois ont accepté à l’unanimité, juste avant les vacances de fin d’année, une motion visant à renforcer la sécurité de leurs piétons.

Le texte demande tout d’abord à ce que la police cantonale mène des contrôles réguliers à l’aide de radars mobiles. «Un grand nombre de conducteurs de véhicules à moteur et d’adeptes de la mobilité douce ne respectent pas les règles de circulation», relate le texte, en citant plusieurs lieux où les excès de vitesse sont légion. Comme dans un carrefour avec la rue Peillonnex, où les automobilistes «accélèrent après le gendarme couché et ensuite dans le virage aveugle, ceci dans une zone à 20 km/h». L’hémicycle demande également à ce que toutes les écoles soient désormais situées dans des secteurs limités à 40 km/h.

Les élus souhaitent enfin que la Direction générale de la mobilité (DGM) entame une vérification de tous les passages pour piétons de leur commune, puis établisse un rapport qu’elle transmettra à l’Exécutif.

Plusieurs lieux apparaissent comme particulièrement «dangereux» aux yeux des conseillers municipaux : comme le passage pour piétons situé à la route de Sous-Moulin, «où il est trop difficile de freiner à temps», ou encore le long de la route Blanche, «où il faut courir pour faire traverser une classe complète pour aller ou revenir du centre sportif».

Source http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise ... y/15372343
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Re: [Exploitation] RER franco-valdo-genevois

Messagepar Jojo » 08 Jan 2013 20:36

tom33 Wrote:Si Rhône-Alpes s'inquiète pour son manque de matériel, qu'elle n'hésite pas à aller faire un tour au bout de ses lignes à Bourg St Maurice et à St Gervais, la région devrait y trouver son bonheur...
Et pour tracter tout cela, je suis sur qu'à Sotteville des 22200 sont dispos :mrgreen:

Bonne soirée

Un "RER" en Corail, c'est pas ce qu'il y a de plus pratique...
Puissance sans adhérence n'est que ruine des essieux.

Ps : "Hors" et "Or" sont deux mots différents, mille sabords !
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Re: [Exploitation] RER franco-valdo-genevois

Messagepar ElDwane » 09 Jan 2013 13:07

Jojo Wrote:
tom33 Wrote:Si Rhône-Alpes s'inquiète pour son manque de matériel, qu'elle n'hésite pas à aller faire un tour au bout de ses lignes à Bourg St Maurice et à St Gervais, la région devrait y trouver son bonheur...
Et pour tracter tout cela, je suis sur qu'à Sotteville des 22200 sont dispos :mrgreen:

Bonne soirée

Un "RER" en Corail, c'est pas ce qu'il y a de plus pratique...


C'est surtout pas très performant :)
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Re: [Exploitation] RER franco-valdo-genevois

Messagepar Didier 74 » 09 Jan 2013 13:19

Au passage y-a-t-il quelques infos sur le futur matériel du RER FVG ? je suppose que la commande interviendra au premier semestre 2013

Le rapport du commissaire enquêteur du CEVA est enfin publié ! A télécharger ici http://www.haute-savoie.pref.gouv.fr/Po ... /2011-2012

Sans surprise l'avis est favorable.
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Re: [Exploitation] RER franco-valdo-genevois

Messagepar Didier 74 » 10 Jan 2013 13:59

Le Messager dans son édition du 10 janvier donne la parole en longueur à un opposant au CEVA
« Ce Ceva n'est pas la solution du siècle, loin de là »

Président de l'association Genevois-Faucigny des usagers des transports 74 (AGFUT-DTC 74), Régis Vallier met en lumière les errements politiques en matière de développement des transports collectifs.

L'assemblée générale de votre association qui s'est tenue récemment a mis en exergue plusieurs thématiques récurrentes en matière de déplacements sur notre territoire : figure par exemple en bonne place l'éternel shunt d'Étrembières...
Ce shunt est toujours occulté par Annemasse Agglo : il s'agit-là d'une bagarre politique, qui existe aussi entre parlementaires locaux. Pourtant, celui-ci est primordial pour cette région. Je rappelle qu'un shunt est un court-circuit pour éviter le rebroussement vers la gare d'Annemasse pour les gens qui vont dans la vallée de l'Arve. Il faut le redire aussi : il n'a pas pour objet d'éviter la gare d'Annemasse mais il sera un jour complémentaire pour augmenter les flux ferroviaires transfrontaliers par le rail.

Or celui-ci est occulté...
Nous ne perdons pas espoir : cela fait 40 ans que celui-ci est inscrit dans un contrat État-Région. Mais pour l'instant ce n'est que du papier. A-t-on réellement bien expliqué son intérêt ? Suis-je trop technique ? L'essentiel a-t-il été bien perçu ? Je répète que le shunt d'Étrembières est bien un shunt complémentaire au Ceva si le barreau sud est ouvert un beau jour.

Côté Ceva justement, pourquoi estimez-vous que sa fréquentation future est d'ores et déjà surestimée ?
Nos élus sont de grands baratineurs : ils nous feraient décrocher la lune pour se faire mousser. Mais il faut être terre à terre. Moi, petit usager qui a emprunté la ligne La Roche-Genève (Eaux-Vives) pendant des années, j'ai bien senti le piège. Mais en creusant un peu on s'aperçoit vite que cela ne nous apportera finalement pas grand-chose. Lors de notre dernière assemblée générale, j'ai indiqué qu'il n'y aurait que deux minutes de différence entre ce qui se faisait avant (24 minutes de gare à gare, tram compris) et ce qui se fera avec le Ceva (22 minutes).

Compte tenu du coût du Ceva, le gain en temps est donc trop peu important à vos yeux ?
Je ne veux pas jeter de l'huile sur le feu. Que les choses soient très claires : nous n'avons jamais été contre le Ceva. Du moment que les Suisses ont démocratiquement adopté ce projet, nous nous y sommes pliés. N'en parlons plus, c'est acté : il se fera. Le but de notre association est simplement de rappeler que contrairement à l'idée exprimée par les élus locaux, ce Ceva n'est pas la solution du siècle, loin de là. C'est un très gros mensonge. Les frontaliers qui viendront d'Annecy, de Saint-Gervais ou d'Évian mettront toujours le même temps pour rejoindre la gare de Cornavin. L'autoroute aura donc toujours de beaux jours devant elle, même en perdant 20 minutes à la douane de Bardonnex.

La desserte en transports publics de l'hôpital de Findrol vous satisfait-elle ?
On recense 21 arrivées d'autocar quotidiennement et 21 départs (TAC, Transalis, ligne T 73, etc.) Ces lignes demandent à évoluer car par exemple les lignes du conseil général sont axées sur les déplacements scolaires.

Il faut donc enrichir cette offre à destination du grand public ?
Bien sûr mais surtout faire de la publicité autour de ces offres. Il faut que le grand public sache que ces lignes existent, d'autant qu'il subsiste une confusion entre deux arrêts : celui de l'hôpital et celui du P + R. Une ligne s'arrête au P + R et les autres à l'hôpital. Elles ne sont pas en connexion. Soyons magnanimes : laissons le temps à ces dispositifs pour pouvoir s'installer.

Votre projet de navette Findrol Airport Express (liaison directe aéroport-Chal) a-t-elle séduit les autorités compétentes ?
Difficile de dire : on ne nous dit rien. Il me semble toutefois qu'il y a une ligne de subventionnement du P + R de Findrol au sein de l'ARC. C'est plutôt bon signe. Mais à quelle échéance ? On ne sait pas trop.

En 2013, le lancement des travaux en gare d'Annemasse vous inquiète-t-il ?
Et comment ! A partir du 1er avril, la ligne Annemasse/Chêne-Bourg sera fermée jusqu'en 2017 ! Heureusement un système de substitution sera mis en place avec des bus tous les quarts d'heure : il y en aura donc plus. Par ailleurs, seront mises en place des navettes de bus au départ d'Annecy, La Roche, Thonon et Evian qui iront probablement jusqu'à la gare routière de Genève.

Source http://www.lemessager.fr/Actualite/Gene ... ecle.shtml

Toujours le même refrain : le shunt d'Etrembières, le barreau Sud et des cars en parallèle à la voie ferrée. C'est désespérant. A force, cette personne va réussir à se mettre définitivement à dos toute la classe politique du département, y compris, ceux qui sont très proches politiquement de lui.
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Re: [Exploitation] RER franco-valdo-genevois

Messagepar ElDwane » 10 Jan 2013 22:54

Oh misère... Et ça arrive parfois au messager d'interviewer des personnes qui ont des choses pertinentes à dire?
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Re: [Exploitation] RER franco-valdo-genevois

Messagepar Nat » 11 Jan 2013 8:22

Juste en passant comme ça, je rappelle que l'AGFUT-DTC 74, qui se présente comme une " association d'usagers des transports", a été exclu de la FNAUT.
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Re: [Exploitation] RER franco-valdo-genevois

Messagepar Didier 74 » 01 Fév 2013 14:27

admin.ch, 1er février
CEVA : la convention bilatérale entre la Suisse et la France est paraphée

Berne, 01.02.2013 - La Suisse et la France ont paraphé vendredi à Genève la nouvelle Convention bilatérale relative à la ligne ferroviaire entre la gare des Eaux-Vives à Genève et celle d’Annemasse dans le cadre du projet CEVA. Elle définit les rôles des acteurs étatiques de part et d’autres de la frontière dans la planification, la construction et l’exploitation de cette infrastructure. La Convention doit encore être soumise au Conseil fédéral puis au Parlement avant d’entrer en vigueur.

Cette Convention franco-suisse précise notamment que la gestion du trafic et des circulations de la ligne ferroviaire d'Annemasse à Genève-Eaux-Vives sera confiée au gestionnaire d’infrastructure suisse, à savoir les CFF. Elle inclut aussi les aspects liés à la sécurité, à l’intervention des secours et à la douane.

Un des points encore à régler concernait l'accès des trains suisses grandes lignes, mono-courant, en provenance de Lausanne à la gare d’Annemasse, les deux pays n’utilisant pas le même type de courant. Pour cela, une nouvelle voie à quai alimentée en courant de traction suisse sera aménagée en gare d’Annemasse. La Convention prévoit que la Suisse finance cette mesure (contribution forfaitaire et unique de 15,7 millions d’euros).

La Convention a été paraphée par le sous-directeur de l’Office fédéral des transports (OFT) Toni Eder pour la Suisse et, pour la France, par Fabien Balderelli, sous-directeur à la Direction générale des infrastructures, des transports et de la mer (DGITM).

Après la consultation inter-services en France et le feu vert du Conseil fédéral en Suisse, la Convention pourra être signée par la conseillère fédérale en charge des transports Doris Leuthard et par son homologue français. Sa ratification par les Parlements nationaux respectifs interviendra ensuite.

La modernisation de la ligne Annemasse-Genève-Eaux-Vivres est un élément indispensable de la future liaison Cornavin-Eaux-Vives-Annemasse (CEVA). Cette liaison mettra fin au cul de sac ferroviaire auquel les CFF et la SNCF sont confrontés aujourd’hui et permettra de créer un véritable réseau régional (RER) à l’échelle de l’agglomération franco-valdo-genevoise. Les chantiers sur sol suisse (1,567 milliard de francs) sont financés à 55% par la Confédération et à 45% par le canton de Genève. Les travaux sur territoire français seront payés par la France à l’exception de l’aménagement de la voie alimentée en courant suisse en gare d’Annemasse.

Source http://www.news.admin.ch/message/index. ... g-id=47636

tdg.ch, 1er février
Les CFF gèreront le trafic du CEVA jusqu'à Annemasse

Le convention signée à Genève doit encore être ratifiée par les Parlements des deux pays.

Les CFF seront responsables de l’ensemble de la gestion du trafic et de la circulation de la future ligne ferroviaire du CEVA (Cornavin-Eaux-Vives-Annemasse). La Suisse et la France ont paraphé une convention allant dans ce sens vendredi à Genève. Elle porte essentiellement sur des problèmes d'infrastructure et de signalisation qui seront suisses jusqu'à Annemasse. La question du matériel roulant et de son exploitation donnera lieu à une convention séparée.

Le convention, qui doit encore être ratifiée par les Parlements des deux pays, aborde également les aspects liés à la sécurité, à l’intervention des secours et à la douane, a fait savoir le Département fédéral de l’environnement, des transports, de l’énergie et de la communication (DETEC) dans un communiqué.

Outre le fait qu’elle précise que la gestion du trafic entre Annemasse (F) et Genève-Eaux-Vives est confiée aux CFF, la convention règle également la question de l’accès à la gare d’Annemasse des trains suisses grandes lignes en provenance de Lausanne, les deux pays n’utilisant pas le même courant.

16 millions suisses pour la gare d'Annemasse
Une nouvelle voie en courant de traction suisse sera ainsi aménagée en gare d’Annemasse. La convention prévoit que la Suisse finance cette infrastructure en versant une contribution forfaitaire et unique de 15,7 millions d’euros, a précisé le DETEC. Côté suisse, la convention sera soumise au Conseil fédéral, puis au Parlement.

Les chantiers sur sol suisse (1,567 milliard de francs) sont financés à 55% par la Confédération et à 45% par le canton de Genève, rappelle le DETEC. Les travaux sur territoire français seront payés par la France à l’exception de l’aménagement de la voie alimentée en courant suisse en gare d’Annemasse.

Source http://www.tdg.ch/geneve/france-voisine ... y/22988996

ATS, 1er février
Le trafic du CEVA genevois sera entièrement géré par les CFF

La convention devra encore obtenir l'aval des Parlements suisse et français.
Les CFF assureront entièrement la gestion du trafic de la future ligne ferroviaire reliant Genève à Annemasse (CEVA). Suisses et Français ont signé vendredi un texte en ce sens.

Les CFF seront responsables de l'ensemble de la gestion du trafic et de la circulation de la future ligne ferroviaire du CEVA (Cornavin-Eaux-Vives-Annemasse). La Suisse et la France ont paraphé une convention allant dans ce sens vendredi à Genève.

La convention, qui doit encore être ratifiée par les Parlements des deux pays, aborde également les aspects liés à la sécurité, à l'intervention des secours et à la douane, a fait savoir le Département fédéral de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication (DETEC) dans un communiqué.

Arrangement électrique
Le texte règle également la question de l'accès à la gare d'Annemasse des grandes lignes suisses en provenance de Lausanne, les deux pays n'utilisant pas le même courant. Une nouvelle voie en courant de traction suisse sera ainsi aménagée en gare d'Annemasse.

La convention prévoit que la Suisse finance cette infrastructure en versant une contribution forfaitaire et unique de 15,7 millions d'euros, a précisé le DETEC. Côté suisse, la convention sera soumise au Conseil fédéral, puis au Parlement.
Didier 74
 

Re: [Exploitation] RER franco-valdo-genevois

Messagepar Didier 74 » 08 Fév 2013 15:39

geneve.ch, 7 février
Une nouvelle étape de construction de la halte de Carouge-Bachet débute le 16 février 2013

La première étape des travaux sous l’autoroute de contournement prendra fin le 15 février 2013, soit avec environ deux semaines d’avance sur le planning initial. Une nouvelle étape consistant à construire la partie de la halte située sous la route de Saint-Julien commencera dès le lendemain.

Du 5 septembre 2012 au 15 février 2013 se sont déroulés les travaux de construction de la halte de Carouge-Bachet sous l’autoroute au droit du tunnel du Bachet, à l’entrée du tube direction Perly. Ces derniers ont pu, grâce notamment au travail des ouvriers sur trois samedis, terminer avec deux semaines d’avance. Cela a permis de couler la dalle de couverture, futur plafond de la halte, avant le 21 décembre 2012. En effet, cette dalle a un temps de séchage d’environ un mois et il s’agissait de faire coïncider la pause des fêtes de fin d’année avec cette attente technique. Une tente a simultanément été posée pour garantir les meilleures conditions de séchage. La Direction de projet, les mandataires et les entreprises en charge de la réalisation des travaux ont ainsi pu maintenir les délais les plus optimistes.

Dès le 16 février 2013, les deux voies de l’autoroute (direction Perly) seront rendues à la circulation et la construction d’un nouveau morceau de la halte sous une partie de la route de Saint-Julien débutera. Cela implique une modification importante à la hauteur du carrefour du Bachet-de-Pesay : la suppression du « tourner à gauche » de la route de Saint-Julien, en provenance de Plan-les-Ouates, sur la route des Jeunes pour une durée de 5 mois. Un itinéraire de déviation est prévu en amont via l’avenue des Communes-Réunies ou via l’autoroute de contournement pour se rendre dans le secteur de La Praille, et une signalisation routière sera mise en place.

Les travaux situés sous la route de la Chapelle se poursuivent. Cette dernière sera rendue à la circulation selon le planning annoncé, soit en mai 2013.

Source http://etat.geneve.ch/dt/mobilite/actua ... 13666.html

Fiche info http://etat.geneve.ch/dt/SilverpeasWebF ... nt/Images/

tdg.ch, 8 février
Une nouvelle ligne de bus circulera également entre Annemasse et Cornavin.

[...]

Autre nouveauté printanière ? Une liaison directe entre Annemasse et Cornavin, à partir du 1er avril. Cette nouvelle ligne – No 61 – remplacera le train qui relie aujourd’hui, et jusqu’au 31 mars, l’agglomération française à Chêne-Bourg. Elle circulera selon une cadence de 15 minutes en semaine et passera par Moillesulaz, Chêne-Bourg et Malagnou. Temps de trajet entre Annemasse et Cornavin : 40 minutes environ.

Les bus [...] bénéficieront de planchers surbaissés pour faciliter l’accès des personnes à mobilité réduite.

Source http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise ... y/26935191

Le communiqué de la DIME et des TPG
Mise en service de lignes de bus directes entre Annemasse et Cornavin et Carouge et Cornavin

Dès le 1er avril, une ligne de bus circulera entre la gare d'Annemasse et la gare de Genève Cornavin. Tous les jours de la semaine, cette nouvelle ligne 61 reliera les deux gares en 40 minutes environ. [...] Ce[tte] ligne [fait] partie du catalogue des mesures annoncées en septembre 2012 pour améliorer le réseau TPG.

[...]

Blaise Hochstrasser, directeur général de la mobilité, [...] a ensuite présenté l[a] nouvelle ligne de bus annoncée en septembre 2012 qui, dès le mois d'avril, desservir[a] directement la gare de Cornavin depuis Annemasse.

Ligne 61: une ligne régulière entre Annemasse, les Trois-Chêne et Cornavin
La ligne 61 reliera la gare d'Annemasse à celle de Cornavin en environ 40 minutes, en passant par Moillesulaz, Chêne-Bourg et Malagnou. "L’État a saisi l'opportunité qui se présentait à lui avec l'avancée du chantier CEVA, a expliqué Blaise Hochstrasser. La ligne de chemin de fer entre Annemasse et Chêne-Bourg sera fermée le 31 mars et une offre de substitution par bus était planifiée. Nous avons choisi d'élargir cette offre, de telle sorte qu'elle permette de répondre également aux besoins d'une minorité d'usagers qui souffrait de la suppression d'une liaison directe entre les Trois-Chêne et Cornavin. Particulièrement les personnes à mobilité réduite ou les usagers voyageant avec des bagages ou des poussettes." Mise en service le 1er avril prochain, cette nouvelle ligne sera régulière toute la semaine et les week-ends : elle circulera selon une cadence de 15 minutes en semaine de 6h à 20h, et de 30 minutes de 20h à 22h et le week-end. La ligne 61 permettra par ailleurs de renforcer l'attractivité des transports collectifs transfrontaliers en offrant une alternative à la voiture pour les pendulaires en provenance de la Haute-Savoie.

[...]

Tirer les enseignements du passé et préparer le RER
"Notre entreprise doit tirer les enseignements du changement de réseau de 2011 et de la crise de croissance liée à une augmentation considérable de l'offre de 89% entre 2002 et 2012, a estimé Anita Frei en conclusion. Les TPG doivent à présent pouvoir travailler en anticipation sur l'évolution de leur réseau, en étroite collaboration avec la direction générale de la mobilité." Un enjeu également souligné par Michèle Künzler: "Le travail d'amélioration continue doit être poursuivi dans les mois et années à venir. Et en marge de nos efforts quotidiens pour continuer de rendre plus attractif et stable le réseau TPG, nous devons à présent préparer la mise en service du RER franco-valdo-genevois en 2017, qui va métamorphoser les déplacements dans le Grand Genève. Les TPG devront se réorganiser autour de cette nouvelle épine dorsale des transports collectifs. Cette réflexion s'entame dès cette année avec les travaux d'élaboration du prochain Plan directeur des transports collectifs qui doit être présenté aux autorités à la fin de l'année."

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Didier 74
 

Re: [Exploitation] RER franco-valdo-genevois

Messagepar Didier 74 » 13 Fév 2013 21:00

La Tribune de Genève, 13 février
La gare de Chêne-Bourg va glisser sur des rails

Pour être conservé, le bâtiment sera déplacé de quarante mètres. Une manœuvre rare et complexe.

La gare de Chêne-Bourg va être déplacée sur des rails

Avec la construction du CEVA, quatre nouvelles gares naîtront d’ici à 2016 dans le canton. L’une d’elles, souterraine, émergera à Chêne-Bourg. Mais la halte actuelle, protégée, ne disparaîtra pas pour autant. Afin de la conserver, les ingénieurs du projet déplaceront le bâtiment d’une quarantaine de mètres grâce à un système de rails et de treuil. Un véritable challenge technique.

Déménager un édifice aussi imposant – deux étages, 17 mètres de long sur 9 mètres de large – relève effectivement du défi. Mais comme la gare actuelle se trouve sur le tracé des futures parois moulées de la tranchée du CEVA, elle doit s’éclipser pour permettre aux travaux des tronçons situés entre Grange-Falquet et le Foron de débuter.

Avant d’attaquer la manœuvre, l’équipe d’ingénieurs devra attendre début avril. Le temps que le trafic ferroviaire entre Annemasse et Chêne-Bourg soit stoppé : pour commencer à déplacer la gare, il faudra en effet que rails, ballast et ligne de contact aient disparu.

Détachée du sol
Alors, il sera temps de préparer la halte à sa grande migration. Destination? Quarante mètres plus loin, de l’autre côté des anciennes voies, sur ce qui est aujourd’hui une zone de friche ferroviaire. Comment s’y prendra-t-on ? L’équipe commencera par creuser le terrain tout autour de la gare, au niveau du sous-sol et des fondations. Puis, les ingénieurs construiront une dalle de béton, afin d’aplanir et de stabiliser le terrain.

Pour éviter que le bâtiment, évidemment très lourd, ne s’abîme ou ne s’effondre pendant son transfert, les murs porteurs seront renforcés. Une dalle bétonnée viendra également solidifier l’intérieur de l’édifice. Une douzaine de travailleurs participeront à son déménagement.

Le ripage, terme technique pour décrire le déplacement du bâtiment, aura lieu entre fin juillet et début août. Pour y parvenir, la gare sera littéralement soulevée du sol. «Nous allons créer des trous dans les murs à intervalles réguliers pour y installer le dispositif, puis couper au niveau des fondations pour la désolidariser du sol», explique Tiziano Bernasconi, chef de projet. L’équipe y insérera alors une sorte de rail métallique, en forme de H, qui permettra au bâtiment de glisser. Grâce à l’énergie hydraulique ou mécanique, celui-ci se déplacera à l’aide d’un treuil qui le tirera très lentement.

«Délicate, la manœuvre prendra environ une semaine, remarque Tiziano Bernasconi. Il faudra être très précis, car la structure du bâtiment, construit à la fin du XIXe siècle, n’est pas en béton armé comme c’est le cas pour les édifices actuels. Elle n’est donc pas entièrement rigide. Nous assurerons évidemment une surveillance visuelle et renforcerons la bâtisse au besoin.» Coût de cet exode ? Un peu plus de 1,3 million.

Rôle futur à déterminer
La gare rejoindra alors peu à peu son nouvel emplacement. Un peu de béton, puis le dispositif sera retiré. Qu’adviendra-t-il de l’édifice ? Des discussions sont en cours entre l’Etat et la Commune de Chêne-Bourg, intéressée à l’acquérir.

Une telle manœuvre a déjà été expérimentée à Genève en 2005. La salle de gymnastique de Saint-Gervais, toujours dans le cadre des travaux du CEVA, a été déplacée pour permettre l’élargissement des quais à Cornavin. Un déménagement de moindre ampleur, puisque le bâtiment n’a été ripé que sur 4,5 mètres.

Source http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise ... y/17741500
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20min.ch, 13 février
Le pont provisoire du CEVA franchit l'Arve

Le chantier du RER a passé un cap symbolique et spectaculaire ce mercredi matin. Un ouvrage relie désormais les berges carougeoises au pied des falaises de Champel.

Pousser un pont pour permettre de creuser un tunnel. Telle est l'opération à haute teneur symbolique qui s'est déroulée ce mercredi matin à proximité du boulodrome de la Fontenette. Le chantier du CEVA prend donc un tour nouveau, puisque la passerelle provisoire de 70 mètres de long qui enjambe désormais l'Arve autorisera les ouvriers à accéder aux falaises de Champel. Le percement de celles-ci peut maintenant débuter.

La conseillère d'Etat Michèle Künzler, chargée de la Mobilité, a salué une phase «historique. Nous allons créer un réseau ferroviaire, comme dans les autres grandes villes d'Europe et de Suisse. C'est le chantier du siècle, la même chose que lorsqu'on a abattu les murailles de la ville en 1850. On agrandit Genève.»

Laurent Staffelbach, délégué de la direction des CFF, a pour sa part estimé que le CEVA était indispensable pour assurer «le développement démographique de la région, et donc sa prospérité». Pour lui, contrairement à Lausanne et Genève, les villes suisses alémaniques disposent, en termes de transport régional, de «toiles d'araignée denses avec des cadences de dix minutes, qui changent le mode de vie». Le CEVA doit remédier à cette carence.

Source http://www.20min.ch/ro/news/geneve/stor ... e-27356900

tdg.ch, 13 février
Chantier du CEVA Un pont provisoire a été «poussé» au-dessus de l’Arve

La partie supérieure du pont, de près de 170 mètres de long et 140 tonnes, a été posée mercredi matin dans le secteur du Val d’Arve

L’ouvrage a été installé hier dans le secteur du Val d’Arve.

«Le CEVA ce sont des travaux de longue haleine. Toutes les étapes sont importantes mais celle-ci l’est plus particulièrement car elle marque le début de la construction du tunnel de Champel», a rappelé Laurent Staffelbach délégué de la direction CFF infrastructure mercredi matin devant un parterre d’invités.

Tous étaient conviés au «poussage» du pont provisoire sur l’Arve ; une passerelle, de près de 170 mètres de long et quelque 140 tonnes, pré-construite sur la berge le mois dernier.

Pendant plus d’une heure, le tapis du pont a été «poussé» par une pelle mécanique jusqu’à l’autre rive. Des rouleaux placés sous la surface ont permis de la faire coulisser. L’ouvrage a «accosté» sur chacune des deux piles en métal forées dans la rivière. A chaque arrêt, des ouvriers armés d’échelles sont montés pour vérifier le bon alignement des rouleaux. Ce pont provisoire doit permettre d’acheminer sur l’autre rive les machines et matériaux nécessaires à la construction du tunnel de Champel.

La percée de l’ouvrage dans la falaise du Val d’Arve débutera dès la fin du mois; ce chantier durera trois ans. La première partie des travaux promet d’être spectaculaire. Vue la verticalité de la paroi, les premières pelles mécaniques qui creuseront le front seront attachées à des câbles. L’assemblage du pont définitif débutera quant à lui au printemps 2014.

«Nous sommes dans les temps», précise Antoine Da Trindade, directeur du projet CEVA. Et ce, malgré les oppositions des propriétaires de la parcelle de la falaise, déboutés par le Tribunal fédéral cet été, et malgré les crues exceptionnelles de l’Arve qui ont emporté une partie du matériel amené sur la rivière début février.

Riverains et curieux sont invités à découvrir ce pont jeudi 21 février de 16h30 à 19h au centre sportif du boulodrome, 57 route de Veyrier. «Il faut que les gens puissent s’approprier ce chantier, le chantier du siècle ! Comme l’a été l’abattement des murailles de Genève autrefois, le CEVA doit donner une vision positive de notre ville», a conclu la conseillère d’Etat en charge de la mobilité, Michèle Künzler.

Source http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise ... y/18764786
Dernière édition par Didier 74 le 14 Fév 2013 14:23, édité 3 fois.
Didier 74
 

Re: [Exploitation] RER franco-valdo-genevois

Messagepar Didier 74 » 14 Fév 2013 12:35

Le Dauphiné Libéré, 14 février
RER transfrontalier : un pont sur l’Arve avant le percement du tunnel de Champel

chaque étape marquante du chantier Ceva est célébrée par une cérémonie. Le 15 novembre 2011, le lancement des travaux de la future liaison Cornavin-Eaux Vives-Annemasse (ou RER transfrontalier) était fêté en grande pompe à Lancy. Plus simplement hier matin, l’État de Genève et les Chemins de fer fédéraux célébraient en direct le “poussage” d’un pont provisoire sur l’Arve.

L’ouvrage de 145 tonnes, d’une longueur d’environ 70 mètres a été placé dans une des boucles de l’Arve, au pied de l’imposante falaise du quartier de Champel. Dans cette falaise sera percé un tunnel, l’un des ouvrages les plus emblématiques du parcours de la liaison ferrée. Emblématique par sa technicité et par sa situation, le quartier de Champel étant celui d’où proviennent les oppositions au projet.

L’infrastructure ferroviaire de cette région prospère n’était pas assez développée
Ce pont provisoire, placé pour une durée d’environ 18 mois, aura deux usages. Il permettra d’une part l’accès au futur tunnel par les engins et les techniciens, d’autre part l’accès à l’autre pont à construire, définitif celui-ci distant de quelques mètres.

Le percement du tunnel devrait commencer vers la fin de ce mois de février. « Nous plaçons ce pont provisoire pour ne pas perdre de temps, nous restons sur l’objectif de mise en service en 2017 » explique Antoine Da Trindade, directeur du projet Ceva. Le tunnel de Champel reliera la rive droite de l’Arve à l’avenue Théodore Weber (aux Eaux Vives), cet ouvrage mesurera 1,6 km.

Le délégué de la direction infrastructure des CFF, Laurent Staffelbach, a évoqué le contexte de la réalisation du Ceva : « Cette région se développe davantage que la moyenne suisse et européenne, nous sommes dans un îlot de prospérité dont l’infrastructure ferroviaire n’était pas assez développée pour le trafic régional. » Genève ne soutenait pas la comparaison par rapport aux grandes agglomérations de Suisse alémanique qui ont des cadencements de 10 minutes au lieu d’une demi-heure autour de Genève. Le Ceva et ses connexions avec les grandes lignes mettra le Grand Genève au niveau. La conseillère d’État Michèle Künzler a qualifié ce chantier d’« extraordinaire. »

« On reconstruit un réseau, comme dans les autres grandes villes d’Europe et de Suisse. »

Source http://www.ledauphine.com/economie-et-f ... de-champel

La perspective du CEVA connectant la Haute-Savoie à Genève relance la possibilité que le stade de la Praille accueille les matches d'Evian-Thonon Gaillard FC.

tdg.ch, 14 février
Les Verts franco-suisses veulent que les Savoyards de l'ETG jouent à Genève

Le député vaudois Philippe Martinet relance la question dans une lettre à Michel Platini.

Le député UDC Eric Bertinat, qui ne lorgne pas le Conseil d’État cet automne, voudrait bien que le club haut-savoyard d'Evian-Thonon-Gaillard puisse jouer au Stade de Genève. Il a relayé ce matin sur sa page Facebook cette information du Courrier: Les Verts franco-suisses ont envoyé une lettre au président de l'UEFA pour que le stade de La Praille, qui sera relié au réseau ferré français en 2017 par le CEVA, accueille le club de France voisine. L'ETG joue depuis 2010 en ligue supérieure. Actuellement 17e sur 20, les Savoyards se mesurent sans rougir aux actuels poids lourds du championnat de France, les Paris Saint-Germain, Lyon et Marseille.

En 2010 justement, le patron de l'UEFA, Michel Platini avait écarté une telle éventualité. «L’organisation du football sur une base nationale territoriale constitue un principe fondamental et une caractéristique bien établie du sport», notait alors l'UEFA dans un communiqué qu'0n peut toujours lire sur le site de l'ETGFC. L'UEFA craint de mettre le doigt dans un engrenage qui pourrait inspirer d'autres clubs en Europe.

Pour Philippe Martinet, député de Nyon, actuel président du Grand Conseil vaudois et président des Verts du Grand Genève, que cite Le Courrier, deux événements justifient sa relance de l'ex-capitaine de l'équipe de France. L'agglomération franco-valdo genevoise a acquis une personnalité juridique avec la création d'un Groupement local de coopération frontalière (GLCT). «On ne peut plus dire que que l'ETG jouerait à l'étranger au Stade de Genève,» commente le président du parlement vaudois.

Le deuxième argument tient dans le fait que l'UEFA s'est porté garante du «fair play financier». Or, explique Philippe Martinet, la construction d'un nouveau stade pour l'ETG, évaluée à quelque 80 millions d'euros, contraints les clubs et les collectivités à des «dépenses financières malsaines». Construire un deuxième stade à un jet de pierre de celui de La Praille serait de surcroît, aux yeux du député vaudois, une aberration écologique.

Du côté du Stade de la Praille, qu'on sonde régulièrement sur cette question, le discours n'a pas changé. Benoît Genecand ne croit pas une seconde que Michel Platini va changer d'avis. Hugh Quennec, président du Servette FC, qui devrait partager l'infrastructure avec les Savoyards, étudierait cette opportunité. L'idée d'accueillir les stars du championnat de France pourrait remplir le stade et du même coup les caisses des Grenat.

Eric Bertinat relève que le Stade coûte toujours au canton. Son post matinal lui vaut des like positifs en provenance de tous les bords politiques. Toujours selon Le Courrier, l'UEFA devrait rencontrer une délégation d'élus locaux le 25 février prochain. A suivre donc.

Source http://www.tdg.ch/geneve/france-voisine ... y/21004433

La piste d'un nouveau stade en Haute-Savoie quasi inaccessible en transports publics a perdu beaucoup de soutiens ces derniers temps. Deux solutions sont raisonnables : jouer à La Praille à partir de décembre 2017 ou rester à Annecy (en modernisant encore le stade et mettant en place des transports publics).
Dernière édition par Didier 74 le 14 Fév 2013 14:41, édité 2 fois.
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Re: [Exploitation] RER franco-valdo-genevois

Messagepar gavatx76 » 14 Fév 2013 13:26

La piste d'un nouveau stade, je présume?
D'ici 2017, la problématique d'un grand stade ne se posera plus :mrgreen: .
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Re: [Exploitation] RER franco-valdo-genevois

Messagepar Didier 74 » 22 Fév 2013 21:59

tdg.ch, 15 février
"Il ne peut pas y avoir deux stades de 30000 places dans le Grand Genève"

Une délégation d'élus de France voisine, de Genève et le président d'Evian Thonon Gaillard rencontrera Michel Platini le 25 février.

L'idée n'est pas nouvelle. Elle a récemment été reprise par les Verts franco-suisses. Elle sera surtout portée par une délégation officielle reçue le 25 février par Michel Platini, président de l'Union des Associations Européennes de Football (UEFA). L'objectif des élus : convaincre Michel Platini de laisser Evian Thonon Gaillard (ETG) jouer au stade de la Praille. "On espère démontrer que cela fait partie de la construction du Grand Genève. C'est la solution la plus rationnelle, insiste Christian Dupessey, maire d'Annemasse. Il ne peut pas y avoir deux stades de 30000 places dans le Grand Genève." Surtout en cette période compliquée sur le plan budgétaire pour les collectivités locales. Pour convaincre le patron de l'UEFA, c'est un tir groupé qui s'organise. La délégation sera ainsi composée d'élus de l'ARC dont Robert Borrel et Christian Dupessey, du maire d'Etrembières, commune un temps visée pour accueillir le futur stade de l'ETG, mais aussi du responsable de la coordination des sports auprès de l’État de Genève, d'un représentant de la Ville de Genève, de la Ville de lancy, des concessionnaires du stade de la Praille et du président de l'ETG.

Source http://www.tdg.ch/geneve/france-voisine ... y/28992303

Le budget français du CEVA sera signé en avril

L'accord de principe conclu en avril 2012 débouche sur un texte dont le processus d'adoption est engagé.

Le tour de table réalisé en avril par les différentes collectivités publiques françaises participant au financement des deux kilomètres du CEVA qui séparent la frontière de la gare d'Annemasse est désormais en phase de validation formelle. Le texte dont le point final vient d'être posé doit être adopté pour une signature finale en avril prochain. Le maire d'Annemasse confirme ainsi un entrefilet paru ce vendredi dans le Dauphiné libéré.

Prenant son agenda, Christian Dupessey précise que la commission permanente de l'assemblée de la région Rhône-Alpes se prononcera le 28 mars. D'ici-là d'autres collectivités se seront sans doute prononcées ce qui permettra de publier le texte. Outre la clé de financement des 234,25 millions que coûtera le tronçon haut-savoyard du RER genevois, le document fixe les cadences entre Annemasse et Evian, Saint-Gervais et Annecy. Il précise aussi le montant que Rhône-Alpes devra débourser pour s'acquitter à la société Réseau ferré de France pour que le RER puisse circuler sur le réseau national.

Selon le Dauphiné Libéré, la partie française de la liaison ferroviaire reliant Genève à Annemasse (Ceva) les parts de chacun s'établissent comme suit: l’Etat français (45M€), la confédération helvétique (14,5M€ pour l’arrivée des trains suisses mono-courant en gare d’Annemasse), le département de Haute-Savoie (65M€ sur les fonds frontaliers), la Région Rhône-Alpes (55M€), les collectivités locales (18,75M€), Réseau ferré de France (35M€), l’Union européenne (1M€).

Source http://www.tdg.ch/geneve/france-voisine ... y/29949485
Didier 74
 

Re: [Exploitation] RER franco-valdo-genevois

Messagepar Didier 74 » 25 Fév 2013 23:08

Le Messager, 21 février
« Tout pour Annecy, rien pour nous » : des Chablaisiens s'indignent

La vieille rivalité entre Annéciens et Chablaisiens reste d'actualité. La vieille rivalité entre Annéciens et Chablaisiens reste d'actualité. Le Chablais a au moins réussi à obtenir le contournement de Thonon. Mais depuis ? Tout dépend désormais du choix du préfet - donc d'Annecy ?

Enquête sur un bien étrange ressentiment : fantasme ou réalité ?
Que ce soit dénoncé ouvertement ou glissé entre deux portes, le message est le même : si le Chablais reste enclavé, tenu à l'écart des décisions importantes ou dans l'incapacité de s'unir, c'est à cause d'un lobby annécien.


Alors que, quelques années auparavant, on avait beau jeu d'accuser l'Etat, de plus en plus c'est le pôle de pouvoir que constitue Annecy qui est pointé du doigt.
Simple rivalité ou querelle plus profonde, elle ressurgit désormais sur les sujets les plus divers : désenclavement bien sûr, intercommunalité, grand stade, gens du voyage et même Jeux olympiques... Autant de situations que le Chablais a vécues comme des échecs - desquels les Annéciens pourraient être peu ou prou responsables. Certains ne sont donc pas loin de conclure : « Tout ça, c'est la faute à Annecy ! », comme on dit au carnaval de Thonon : « C'est la faute à Matagasse ! » Côté sportif, par exemple, bien des supporters locaux de l'ETG FC n'acceptent pas l'idée que les matchs à domicile de leur équipe leur échappent pour Annecy, voire pour un hypothétique grand stade à Seynod. Quant aux JO, plusieurs observateurs en sont persuadés, à tort ou à raison : « Les épreuves programmées dans le Chablais n'avaient aucune chance d'être acceptées. En faisant ce choix, les décideurs d'Annecy le savaient bien. » Et concernant les gens du voyage, Astrid Baud-Roche, présidente du Symagev, dénonçait dès 2010 les trop grandes disparités en matière d'aires d'accueil : « Le taux d'équipemenpour 1 000 habitants est de 0,47 à Annecy contre 1,70 à Thonon. » Un déséquilibre délibérément entretenu ?
« C'est faux !, se défend Bernard Accoyer, député-maire d'Annecy-le-Vieux et ancien président de l'Assemblée nationale.
Si le Chablais a plus de passages de caravanes, c'est uniquement pour des raisons géographiques. On oublie trop souvent que tous les étés, c'est aussi intenable à Annecy ; mais ici, les élus ne descendent pas dans la rue pour se plaindre... » L'explication se trouverait-elle là, dans ces mentalités différentes entre Chablais toujours bien rural et bassin annécien résolument citadin ?
Peut-être. Reste que ce ressentiment semble avoir des racines profondes et anciennes, et que ses manifestations réapparaissent régulièrement. Pour certains, c'est surtout une histoire de jalousie, un peu à la façon des provinciaux envieux de Paris.
« Il n'est pas question de vouloir affirmer une suprématie, estime M. Accoyer. C'est simplement qu'Annecy est la ville préfecture du département. » Conseiller général du canton du Biot, Denis Bouchet a une analyse un peu différente : « C'est aussi qu'Annecy a besoin d'exister, plus que nous, dans sa rivalité avec Chambéry : comme quoi on a toujours peur du voisin, de l'autre. Et quelque part, nous sommes sans doute un peu victimes de cette querelle. »

LES "LOBBIES" DU CONSEIL GÉNÉRAL
Un "lobby annécien" au Département ? Vice-président chablaisien du conseil général, Denis Bouchet peut légitimement juger de la prétendue partialité du cette assemblée, et pour lui, c'est un faux procès. « Bien sûr, reconnaît l'élu, on a vu l'inauguration du pont de Saint-Gervais ou les préparatifs du tunnel du Semnoz... » Un tunnel qui, par exemple pour Jean-Christophe Bernaz, mobiliserait des crédits qui auraient pu aider au désenclavement du Chablais. « Un discours un peu rapide », selon Jean Denais, maire de Thonon et ancien conseiller général : « La Haute-Savoie a encore les moyens de financer de gros investissement, au nord comme au sud. Après, c'est un problème de programmation. » M. Denais rappelle ainsi qu'au temps du contournement de Thonon, le plus important projet des vingt dernières années, des élus du Département parlaient de « lobby chablaisien » !
« Il ne faut pas opposer un projet à un autre, reprend M. Bouchet. Nous tâchons simplement d'anticiper. En cela, le conseil général se bat sur tous les fronts, y compris pour ce qui ne relève pas de ses compétences, comme les Navibus ou le Ceva. » Enfin, M. Bouchet précise qu'en matière de dotations, les cantons du Chablais ont reçu en 2012 quelque 4 millions d'euros, sur les 18 millions alloués par le Département, et que ce montant sera en hausse pour 2013 : « Les Chablaisiens sont donc même un peu privilégiés. »

Transports : le Chablais, cinquième roue du carrosse
S'il est un domaine où les Chablaisiens ont l'impression d'être ignorés, méprisés voire spoliés, c'est bien celui des transports. « Lésés... avec un grand B », préfère en rire Jean-Christophe Bernaz, président de l'association "Oui au désenclavement".
Au-delà de la boutade, il le rappelle quand même : « Les Annéciens sont parvenus à s'unir pour gagner une demi-heure en train depuis Paris et être encore mieux desservis, alors que nous galérons toujours pour aller à Bellegarde. » Bernard Accoyer y oppose que « ce sont bien les élus locaux qui ont fait le choix de financer de gros travaux au nord, avec le Ceva, à hauteur de 234 millions d'euros, plutôt que le désenclavement : le sud du département n'y est pour rien. » Un Ceva que, du côté du conseil général, Denis Bouchet justifie facilement : « Il servira aussi aux Chablaisiens. » Même chose pour la route, selon M. Bernaz : « Les Annéciens ont réussi à prendre beaucoup d'argent pour financer leur autoroute jusqu'à Genève, alors que c'est un dossier beaucoup plus récent que notre désenclavement. » Et de pointer ce risque : « Avec cette autoroute, nos frontaliers vont être tentés d'habiter sur Annecy, ce qui se traduira par une perte de fonds genevois pour le Chablais.
» « C'est un peu fort de café !, s'insurge Bernard Accoyer. L'autoroute Liane et l'A400 ont reçu leur déclaration d'utilité publique (DUP) en même temps, en 1995. Il se trouve que l'A400 a été annulée par le Conseil d’État ; mais en ce qui concerne le projet Liane, l'ouvrage n'a pas coûté un centime d'argent public. Et c'est sous mon impulsion que les pouvoirs publics ont essayé de trouver un nouveau financement, avec une DUP autorisant un péage, pour le désenclavement. Je suis d'ailleurs l'élu hors Chablais qui s'est le plus exprimé pour dénoncer cette situation inacceptable qu'est l'enclavement. » Quant à Denis Bouchet, il explique que le président Monteil s'implique lui aussi dans la cause du désenclavement : « Il s'est rendu au ministère, il se bat pour le raccordement entre l'A40 et les Chasseurs... Le conseil général se bouge, le chantier pour Chasseurs-Machilly a commencé, et pour Machilly-Thonon nous n'attendons plus que le feu vert de l’État. » Et de souligner aussi le rôle du Département dans la réalisation du contournement de Thonon, « à hauteur de 80 millions d'euros, et alors que ce n'était pas notre rôle. » « Nous ne sommes mêmes pas propriétaires de tous les terrains pour aller jusqu'à Saint-Cergues, rétorque M. Bernaz, alors que dans son budget, le conseil général a déjà voté les acquisitions en vue du tunnel du Semnoz ! » Encore un projet annécien préféré au désenclavement du Chablais ? « Pour le Semnoz, c'est juste une anticipation, répond M. Bouchet. Les deux projets devront se faire. »

La guerre des grandes agglomérations
Ce sentiment de ras-le-bol contre "l'ennemi annécien" a récemment connu son apogée lors des réunions en vue du redécoupage des intercommunalités, à l'issue desquelles le Chablais n'est pas parvenu à réaliser une grande communauté d'agglomération autour de Thonon.
« Annecy n'a pas envie que se fassent de grandes choses dans le Chablais, estime Jean-Pierre Fillion, président du Siac.
Pour s'en persuader, il n'y avait qu'à entendre le plaidoyer de Bernard Accoyer contre nous, juste avant le vote. » Explication : pas de grande agglomération autour de Thonon, ce sera moins de dotations pour les Chablaisiens, « et donc plus de subventions possibles pour l'agglomération d'Annecy, et pour celle - disons les choses jusqu'au bout - d'Annemasse ». Le président du Siac a d'ailleurs fait chiffrer le montant de la dotation perdue : 3 685 954 euros.
« Les prises de position ont eu le mérite de la clarté, confirme Jean Denais : l'agglomération d'Annecy n'avait aucun intérêt à une grande agglomération chablaisienne. » Là encore pour des raisons économiques : « L'argent public étant de plus en plus rare, il existe de fait une compétition pour certains investissements. » Pour autant, M. Denais relativise : « Les querelles de clocher, c'est d'un autre temps. Il faut raisonner au niveau départemental. Un grand investissement quelque part crée une dynamique d'ensemble. » Mis en cause, Bernard Accoyer justifie son opposition au projet de grande agglomération chablaisienne : « Quand il faut une heure trente pour se rendre d'un côté à l'autre d'une intercommunalité, est-elle bien raisonnable ? Pour cette gigantesque agglomération, il faudrait une nouvelle structure, avec de nouveaux frais de fonctionnement, et il n'est pas certain du tout qu'elle aurait rendu de meilleurs services à la population. Quand on s'unit, c'est pour réaliser des économies, sinon il ne faut pas le faire. » Et d'appuyer là où ça fait mal : « Faire une intercommunalité avec des gens qui ne veulent pas se marier, cela ne marchera jamais. » On en revient donc aux questions de désunion entre Chablaisiens. Toutefois, un représentant du Chablais aux réunions de travail sur les intercommunalités confiait : « En fait, Annecy a peur d'un Chablais qui serait uni, parce que ce Chablais uni serait fort. » Une manière comme une autre de se consoler ?

La faute... aux Chablaisiens eux-mêmes ?
« Je le fais remarquer sans méchanceté, mais quand ça ne va pas, on a toujours le réflexe de se dire que ce n'est pas de sa faute mais de celle du voisin. » Ce point de vue de Bernard Accoyer trouve des échos y compris auprès de Chablaisiens. Ainsi Jean-Pierre Fillion, président du Siac, reconnaît que « si le Chablais avait été plus solidaire, il aurait pu réaliser sa grande intercommunalité.
Annecy est assez "anti-Chablais", c'est vrai, mais là, les torts sont partagés. » Jean-Christophe Bernaz analyse le phénomène sans concession : « Le Chablais montre sa désunion à l'ensemble du territoire, donc aux Annéciens. Nous sommes la risée à Annecy - ça leur va très bien - et jusqu'à Paris, où on nous montre du doigt. » Pourtant, les Annéciens eux aussi connaissent des dissensions. « Oui, ils se battent en coulisses, mais ils apparaissent unis aux yeux des autres. Ce n'est pas comme pour nos guerres des chefs dans le Chablais, juste pour être sur la photo. L'avantage d'Annecy, c'est que pour leurs décideurs, ils n'ont que des leaders, alors que nous, nous n'avons que des deuxièmes couteaux. Mais on a les élus qu'on mérite. » Ainsi, les Annéciens applaudiraient des deux mains aux querelles chablaisiennes... et en engrangeraient les résultats. « C'est facile, et ils ont bien raison de le faire ! Au fond, ils sont bien plus intelligents que nous. » Et pourtant, comme le rappelle Jean Denais, les Chablaisiens sont capables de s'unir en certaines occasions. « Par exemple pour défendre nos services publics, comme le tribunal de Thonon ou les Hôpitaux du Léman. » Mais c'est sans doute insuffisant.

Source http://www.lemessager.fr/Actualite/Chab ... s_ch.shtml

Platini refuse à nouveau l'accès au stade de la Praille à l'étg FC. Les supporteurs n'emprunteront donc pas le CEVA pour se rendre aux matches.

ATS, 25 février
Le stade de Genève n'accueillera pas Evian Thonon Gaillard

Michel Platini a maintenu lundi son opposition à la venue du club professionnel français d'Evian Thonon Gaillard au stade de Genève. Le président de l'UEFA ne veut pas créer un précédent en permettant à un club de jouer ses matches "à domicile" à l'extérieur de ses frontières nationales et révolutionner le système.

L'UEFA a répété son opposition à l'idée qu'Evian Thonon Gaillard, club de première division française, dispute ses matches à domicile à Genève lors d'une rencontre lundi avec des représentants de part et d'autre de la frontière qui espéraient lui faire changer d'avis, a-t-on appris auprès de la Confédération européenne.

"L'UEFA a reçu ce lundi 25 février une délégation du Evian Thonon Gaillard FC, des membres du Servette FC et des élus locaux et a réitéré sa position, telle que communiquée en 2010", a indiqué à l'AFP l'instance dirigeante du football européen.

Il y a trois ans, l'UEFA avait dit non au club haut-savoyard, qui, tout juste promu alors en deuxième division, ambitionnait de jouer au stade de la Praille à Genève, à quelques kilomètres seulement de Gaillard, ce à quoi la Fédération et la Ligue française de football avaient donné leur accord.

L'ETG restera à Annecy
"L'organisation du football sur une base nationale territoriale constitue un principe fondamental et une caractéristique bien établie du sport", avait fait valoir l'UEFA à l'époque. L'ETG s'était rabattu sur le Parc des sports d'Annecy, situé à l'autre bout de la Haute-Savoie par rapport à son centre d'entraînement des bords du Léman, mais la question d'une enceinte plus adaptée reste lancinante alors que le club se bat pour le maintien en première division.

La petite délégation franco-suisse espérait convaincre Michel Platini, le président de l'UEFA, qu'il serait aberrant de construire un nouveau stade dans la région, alors qu'il en existe déjà un sous-utilisé à Genève, où évolue le Servette, le club local.

Le reportage de Couleurs locales sur RTS Un http://www.rts.ch/video/info/couleurs-l ... llard.html
Dernière édition par Didier 74 le 22 Mar 2013 22:23, édité 1 fois.
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Re: [Exploitation] RER franco-valdo-genevois

Messagepar Didier 74 » 12 Mar 2013 20:06

Le CEVA apportera un bol d'oxygène aux HUG

20min.ch, 11 mars
Parquer aux HUG : le calvaire des employés

Il faut attendre en moyenne neuf ans pour obtenir un abonnement au parking de l'hôpital cantonal de Genève. La grogne monte.

La situation est tendue. Sur le site principal des Hôpitaux universitaires (HUG), il existe 900 places de stationnement pour 11000 collaborateurs. La direction délivre 1500 abonnements, mais la demande est telle, qu’il faut patienter en moyenne neuf ans pour obtenir un sésame.

De quoi échauffer les esprits de certains qui n’hésitent plus à s’en plaindre. «On en a marre. Avant, les places de stationnement étaient réservées aux anciens. Maintenant elle sont squattées par les frontaliers !», tonne un employé. En outre, le syndicat SSP dénonçait la semaine dernière des passes-droit auxquels auraient droit certains cadres.

Mesures compensatoires
Pourtant, les critères d’attribution des places ont changé en 2010. De contractuels, ils sont devenus objectifs. Il faut habiter à plus d’une heure de transport public des HUG pour pouvoir prétendre à une place, ou pouvoir justifier de problèmes de mobilité. De fait, 60% des autos qui sont stationnées ne portent pas de plaques genevoises.

«Ce n’est pas parce qu’on est frontalier qu’on est prioritaire», rassure Mouna Asal, chargée du plan mobilité des HUG. Les nouvelles directives sont jugées nettement plus «équitables». «Cette situation évoluera certainement lorsque le CEVA verra le jour», note-t-elle. Des mesures compensatoires ont été mises en place comme le financement d’abonnement TPG.

Source http://www.20min.ch/ro/news/geneve/stor ... s-29354630
Didier 74
 

Re: [Exploitation] RER franco-valdo-genevois

Messagepar Didier 74 » 25 Mar 2013 22:47

Le CG74 affirme être le premier financeur du CEVA avec un apport de 65M€. Un vote important sur ce sujet a eu lieu lundi 25 mars.

Dans le reportage de TV8 Mont-Blanc http://lejt.tv8montblanc.com/Lundi-25-M ... v6333.html , les réactions d'Antoine Vieillard (MODEM) et de Christian Monteil (le président, DVD) qui n'hésite pas à affirmer que sans le département, il n'y aurait pas eu de CEVA.

tdg.ch, 25 mars
Le Conseil général entérine la mobilisation de 65 millions d'euros pour le CEVA

À travers cette participation, le Département haut-savoyard devient le premier contributeur de la partie française du projet qui reliera Genève à Annemasse.
«Pour célébrer le CEVA, beaucoup de gens sont venus chanter la messe, le Conseil général a versé à la quête», a déclaré Claude Birraux, membre du Conseil général de Haute-Savoie, représentant du canton d'Annemasse Sud.


«Pour célébrer le CEVA, beaucoup de gens sont venus chanter la messe, le Conseil général a versé à la quête», a déclaré Claude Birraux, membre du Conseil général de Haute-Savoie, représentant du canton d'Annemasse Sud.

Ce lundi 25 mars, les élus du Conseil général de la Haute-Savoie ont entériné la participation financière du Département au projet du CEVA, sur sa partie française. Estimée à 234,25 millions d'euros, l'enveloppe globale permettra notamment de financer la réalisation d'une double voie entre la frontière et la gare d'Annemasse, l'aménagement du plan de voie en gare d'Annemasse, l'automatisation de la section du réseau comprise entre Annemasse et La Roche-sur-Foron, la télécommande de la gare d'Évian-les-Bains… Premier contributeur financier de ce projet, avec 65 millions d'euros, le Conseil général de la Haute-Savoie vient compléter les fonds apportés par l'État français (45 millions d'euros), l'Office fédéral des transports (14,5 millions d'euros), la Région Rhône-Alpes (55 millions d'euros), les collectivités de la Haute-Savoie (18,75 millions d'euros), Réseau ferré de France (35 millions d'euros) et l'Union européenne (demande de subvention d'un million d'euros en cours).

Le CEVA c'est bien, mais cela ne suffit pas
Si tous les élus se sont félicités du «volontarisme» de l'Assemblée et de son président sur ce dossier, la plupart d'entre eux a tenu à rappeler qu'avec cette démarche, le Conseil général de la Haute-Savoie allait au-delà de ses compétences. «Pour célébrer le CEVA, beaucoup de gens sont venus chanter la messe, le Conseil général, lui, a versé à la quête» a d'ailleurs commenté Claude Birraux (canton d'Annemasse-Sud). Partageant ce constat, le maire de Saint-Gervais, Jean-Marc Peillex, a quant à lui pris soin de rappeler que ce dossier «ne peut pas être séparé» de celui du désenclavement du Chablais et de la vallée de l'Arve. Un avis qu'a soutenu Michel Charlet (canton de Chamonix Mont-Blanc), tout aussi «inquiet» pour l'avenir du shunt d'Étrembières. L'ancien maire de Chamonix craignant que le CEVA enterre définitivement ce projet.

Source http://www.tdg.ch/geneve/france-voisine ... y/23250063
Dernière édition par Didier 74 le 02 Avr 2013 21:28, édité 1 fois.
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Re: [Exploitation] RER franco-valdo-genevois

Messagepar Didier 74 » 28 Mar 2013 22:47

L'Essor Savoyard, 28 mars
Le schéma gérontologique et le Ceva animent la séance du conseil général

Lundi 25 mars se tenait une séance publique du conseil général de Haute-Savoie. Si la plupart des points à l'ordre du jour n'ont pas occasionné de débats, deux ont toutefois suscité beaucoup de discussions : celui sur le schéma gérontologique départemental et celui sur le Ceva.

[...]

Les élus ont ensuite abordé la question du Ceva, puisqu'il leur était demandé d'autoriser le président à signer le protocole d'intention relatif à son financement.

« Une politique volontariste »
Raymond Mudry, vice-président en charge des transports, a rappelé que le projet, qui était désormais sur les rails, coûterait au Département la somme de 65 millions d'euros, quand l'État en mettra 45, la Région 55 et RFF 35. Il aura pour but de permettre la circulation de six trains par heure entre Annemasse et Genève-Cornavin et d'améliorer de fait les liaisons entre la France et la Suisse.
Si Frédéric Zory a félicité la « politique volontariste » de Christian Monteil dans ce projet, et Claude Birraux moqué l'immobilisme des autres partenaires dans ce dossier - « beaucoup ont chanté la messe mais c'est le conseil général qui a versé à la quête » -, d'autres conseillers généraux n'ont pas manqué de rappeler qu'il ne faudrait pas pour autant oublier le reste du territoire.
Jean-Marc Peillex, entre autres, a insisté sur le fait que la Vallée de l'Arve et le Chablais « mériteraient d'être desservis par le TGV ».

Source http://www.lessorsavoyard.fr/Actualite/ ... 6416.shtml
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Re: [Exploitation] RER franco-valdo-genevois

Messagepar Didier 74 » 31 Mar 2013 18:27

C'est dimanche 31 mars 2013 que les derniers trains régionaux ont circulé entre Annemasse et Chêne-Bourg. Voici la liste des 4 derniers TER :
- 884347 Annemasse 20h19 (voie E) - Chêne-Bourg 20h27
- 884396 Chêne-Bourg 20h34 - Annemasse 20h42 (voie E)
- 884349 Annemasse 21h19 (voie E) - Chêne-Bourg 21h27
- 884398 Chêne-Bourg 21h34 - Annemasse 21h42 (voie E).

La desserte ferroviaire entre Annemasse et la Suisse voisine devrait reprendre au démarrage du SA 2018, soit le dimanche 10 décembre 2017.
Didier 74
 

Re: [Exploitation] RER franco-valdo-genevois

Messagepar Didier 74 » 01 Avr 2013 19:26

lemessager.fr, 1er avril
Annemasse-Genève : la région confirme ses 55 M€ pour le Ceva

Lors de sa dernière assemblée en date du 28 mars, le conseil régional a confirmé son engagement financier sur le RER transfrontalier du Ceva.

A savoir l'octroi de 55 millions d'euros sur les 230 du total final. Le protocole de financement du Ceva sera très officiellement signé le 8 avril prochain en sous-préfecture de Saint-Julien.

Source http://www.lemessager.fr/Actualite/Fil_ ... gion.shtml
Didier 74
 

Re: [Exploitation] RER franco-valdo-genevois

Messagepar Didier 74 » 02 Avr 2013 21:04

tdg.ch, 2 avril
Une nouvelle ligne de bus Annemasse-Cornavin

En attendant le CEVA, les navettes par bus se multiplient entre Genève et la France voisine.
En attendant le CEVA, la gare d’Annemasse est reliée à Cornavin grâce à la ligne de bus 61.

Pour remplacer la voie de chemin de fer des Eaux-Vives, une nouvelle ligne de bus, la 61, est mise en service à partir du 1er avril 2013 entre Annemasse et Cornavin.

« La ligne de bus transfrontalière permet de maintenir le service de transport public, en améliorant la desserte avec le centre-ville et avec les gares », souligne Unireso, qui regroupe 7 opérateurs (CFF, TPG, SMGN, TPN, TAC, TER Rhône-Alpes et Frossard/SAT), soit 6 lignes de trains, 6 lignes de trams, 63 lignes de bus et 4 lignes de bateaux sur l'ensemble du Grand Genève.

« La solution, provisoire, de remplacer le rail par le bus est une initiative du Canton de Genève, de la Région Rhône-Alpes, d'"Annemasse Agglo" et du Groupement Local de Coopération transfrontalière », relève encore l'organisme transfrontalier.

La 61 devrait représenter « une solution pratique en reliant les gares d'Annemasse et de Cornavin, en un peu plus de 40 minutes aux heures de pointe – 37 minutes en heures creuses - à raison d'un bus tous les quarts d'heure ».

Source http://www.tdg.ch/geneve/france-voisine ... y/16646359
Didier 74
 

Re: [Exploitation] RER franco-valdo-genevois

Messagepar Didier 74 » 03 Avr 2013 21:21

La Tribune de Genève, 3 avril
Accords transfrontaliers Genève devrait verser 288 millions à la France

Le Conseil d’Etat s’est engagé à financer la réalisation d’infrastructures sur le sol français. Tiendra-t-il parole ?
A ce jour, cinq projets sont passés devant le Parlement.

Si le Grand Genève apparaît aux yeux de certains comme une fumeuse chimère, il est parfois une réalité financière très concrète. A la suite de la signature du projet d’agglomération II, le 28 juin 2012, le Conseil d’Etat genevois s’est notamment engagé à participer «à hauteur de 50%, pour un montant maximum de 240 millions d’euros» ( ndlr: soit 288 millions de francs ) sur dix ans, au financement de projets d’infrastructures trans-régionales. En clair, le Canton devrait verser jusqu’à 29 millions de francs chaque année jusqu’en 2022 pour honorer sa promesse. La Tribune de Genève a obtenu une copie de l’accord qui relate avec exhaustivité les projets concernés.

De quoi parle-t-on? Parmi les projets devant débuter avant 2015: la construction de parkings relais P+R en France voisine (Veigy, Annemasse, Saint-Julien et Valleiry). Ou encore l’extension du tram entre Annemasse et Moillesulaz (29,5 millions), l’électrification et la signalisation de la ligne ferroviaire Bellegarde - La Plaine (28,2 millions).

Seulement voilà, de sa part contributive, Genève n’a encore rien versé pour l’instant, étant donné l’absence de budget. Autorités genevoises et françaises se rencontreront le 22 avril pour aborder le «mode d’emploi» de cette facture.

Source http://www.tdg.ch/geneve/france-voisine ... y/21712223

Voilà du nouveau sur le sujet qui agite en coulisses le monde politique dans l'Ain comme en Haute-Savoie.

Sauf revirement, ce fonds d'infrastructure ira prioritairement au financement du prolongement du tram 12 à Annemasse. L'autre priorité sera la ré-électrification de Bellegarde - La Plaine. Espérons que ce soutien genevois à ce projet permettra à RFF de tenir les délais afin de synchroniser les travaux avec la section La Plaine - Cornavin. Il convient de s'interroger pour savoir si cette enveloppe sera suffisante pour couvrir les coûts de la ré-électrification entre Bellegarde et La Plaine.

Certaines EF ont même écrit aux collectivités locales pour leur demander de financer ces travaux.

Si cela se confirme, c'est aussi un échec cinglant pour certains élus locaux qui voulaient financer des projets locaux avec la manne genevoise et pour Christian Monteil qui comptaient sur cet argent pour construire une 2*2 voies dans le Chablais (en concurrence directe avec le CEVA).
Didier 74
 

Re: [Exploitation] RER franco-valdo-genevois

Messagepar chris2002 » 04 Avr 2013 6:21

Didier 74 Wrote:que ce soutien genevois à ce projet permettra à RFF de tenir les délais afin de synchroniser les travaux avec la section La Plaine - Cornavin. Il convient de s'interroger pour savoir si cette enveloppe sera suffisante pour couvrir les coûts de la ré-électrification entre Bellegarde et La Plaine.


Bah c'est vite vu, s'il n'y a pas synchronisation dans les travaux, les RER omnibus Genève-Bellegarde risquent de ne plus pouvoir circuler, ou alors avec du matériel anti-déluvien (ce que les régions ou la SNCF voudront bien louer aux CFF...), vu que les CFF n'ont pas de matériel bitension 1.5 + 25 kV.
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Re: [Exploitation] RER franco-valdo-genevois

Messagepar ElDwane » 04 Avr 2013 8:04

Didier 74 Wrote:
Sauf revirement, ce fonds d'infrastructure ira prioritairement au financement du prolongement du tram 12 à Annemasse. L'autre priorité sera la ré-électrification de Bellegarde - La Plaine. Espérons que ce soutien genevois à ce projet permettra à RFF de tenir les délais afin de synchroniser les travaux avec la section La Plaine - Cornavin. Il convient de s'interroger pour savoir si cette enveloppe sera suffisante pour couvrir les coûts de la ré-électrification entre Bellegarde et La Plaine.


Les fonds iront surtout en premier lieu à la réalisation de P+R, si la loi permettant de les réaliser est acceptée par le Grand Conseil.
Et pour le financement de la conversion d'électrification, c'est une participation, pas le montant intégral (qui se rapproche plus des 60 M€).
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Re: [Exploitation] RER franco-valdo-genevois

Messagepar clagir » 04 Avr 2013 9:12

En tant que Genevois, j'espère que l'on paiera rien du tout. Pour quel raison les contribuables genevois devraient-ils financer des infrastructure sur sol Français ? Un véritable scandale. J'espère que le peuple genevois ce révoltera par voix référendaire !
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