@ES
pour quelqu'un d'idéologiquement opposé à la Grande Vitesse, il est touchant de vous voir prendre le parti de la LGV Poitiers Limoges.
Entre être idéologiquement opposé à la grande vitesse et être opposé à ce qu'on est en train d'en faire en France, il y a un monde... je ne veux pas développer, cela sortirait du cadre de cette discussion.
Quant à la remarque sur Poitiers - Limoges, elle relève sans doute de l'humour...
Sur les dessertes LGV est, que des circulations TGV soient subventionnées, où est le problème ? Elles auraient aussi besoin de l'être pour être assuré en Corail.
De quelles dessertes TGV parlez-vous ? Celles du TGV Est ne sont pas subventionnées, à part celle, éphémère, de Commercy. Je n'ai d'ailleurs pas prétendu qu'elles l'étaient.
L'affichage "politique" des dessertes est-il un mal touchant spécifiquement les TGV ? Il est avéré que dans l'histoire ferroviaire, de nombreux élus ont voulu avoir "leur" ligne, et qui fut parfois fermée aussitôt après (on n'en est pas encore là pour les LGV, mais peut être que si on fait LGV Poitiers Limoges+concurrence entre transporteurs, il n'y aura personne pour l'exploiter !).
Je n'ai pas écrit que l'affichage politique était un mal en soi...
Sur les trois points ci-dessus, vous me faites dire ce que je ne dis pas.
D'une manière générale, je crois que vous gagneriez à mieux lire les contributions auxquelles vous répondez : souvent, vous ne répondez pas à ce que votre interlocuteur vous dit mais à ce que vous lui faites dire.
Du temps des trains rapides classiques, de nombreux élus voulaient aussi "leur arrêt en gare", parfois en dépit de toute considération sur les autres trajets de bout en bout (il est vrai qu'avec LGV, l'arrêt coute "plus cher")
Les arrêts de trains Corail Intercités Paris - Nancy n'étaient pas dépourvus de considération : le train desservait, en gros, toutes les préfectures et les sous-préfectures du parcours, les villes moyennes. Le temps de bout en bout, de l'ordre de 3 h 15, restait parfaitement en phase avec celui de la route (environ 4 h), sur un parcours où la concurrence de l'avion était marginale, et où il n'y a pas de concurrence de l'autoroute et une clientèle étudiante nombreuse compte tenu de la vocation étudiante de Nancy.