j'ai cru que le sujet était "cohabitation cycles/bus" et non infractions des cyclistes tout court; dans ce cas je ne comprends pas pourquoi l'automobile qui est surement responsable de plus de morts et de blessés que le tabac par exemple ne soit pas interdite!... après tout, rien de tel pour sortir du trou de la sécu, du gouffre de la dette extérieure, et pourquoi pas révéler l'intérêt flagrant des TC et des trains, et non celui des rocades (ça n'est pas gagné!)...
Cycliste quotidien, voulez-vous que je vous cite le nombre de fois que je frôle la mort à chaque fois que je remonte le cours J Jaurès, non pas en grillant un feu, mais parce qu'un "étourdi" a oublié de faire gaffe avant de tourner, le nombre de **** garés sur les bandes cyclables

etc. . L'automobile fait du bruit et prend toute la place, cela ne vous rappelle-t'il pas une anecdote chère aux plus de cinquante ans? Et oui trams et vélos roulaient efficacement et en masse bien avant tuture...
Pour revenir dans le vif du sujet, et avec le succès de ce mode de déplacement gratuit bien avant d'être propre, c'est sûr que la cohabitation bus/vélo et trams va être de plus en plus difficile puisque ces zones restent, hormis les pistes cyclables, tranquilles et les plus directes : à par Agutte Sembat et Alsace-Lorraine, la fréquence tram et bus reste suffisamment faible pour ne pas créer de gène majeur.
De plus, je n'ai jamais rencontré de conducteur énervé par ma présence, chacun balançant un coup de clochette pour m'avertir d'un dépassement (ceux de la TAG, je n'ai jamais testé les autres villes...) et je les en remercie très cordialement!
De même, en tant que cycliste conscient de ma présence sur un site récemment ouvert aux vélos, je veille à ne pas géner les manoeuvres des chauffeurs, quitte à m'arreter dans une zone sécurisée, et à chaque fois avec de chaleureux remerciements! comme quoi...
le problème est qu'une partie des cyclistes ne s'en rend pas compte :
- les bords de chaussées sont en dévers et bien souvent bosselées donc on roule au milieu;
- présence de pelotons, certains plus rapides que d'autres et doublant sans même jeter un petit coup d'oeil derrière;
- bien que déjà larges, les voies bus/vélos peuvent être agrandies sans trop de difficultés... quoi qu'à Grenoble, on soit gâté par rapport à d'autres villes.
- des sites propres trams auraient pu être pensés avec la mixité tram/vélo ET NON tram/voiture avec stationnement comme Alsace/Lorraine!!! ça gache deux belles zones cyclables de chaque coté.
- la vitesse moyenne du vélo est plus grande en générale que celle du bus (oui, enfin, faut être un tout petit peu un Hinault, le vent dans le dos et aux heures de pointes, mais on peut tenir un bus au moins sur quelques arrêts)
- trouver de vraies solutions car avec la flambée du mazout il y aura de plus en plus de vélos mais aussi de plus en plus de bus! comme par exemple créer au maximum des sites propres aux vélos, faire prendre conscience à ceux qui s'engagent sur les voies bus de jeter régulièrement un coup d'oeil derrière, ou mettre des mirroir...
Voilà, j'attends des témoignages de chauffeurs afin de proposer des solutions.
Bonne route à tous!
actuellement sur la 32 et au chaud à Sassenage...