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C'est l'accident terriblement bête, épilogue précipité d'une semaine de vacances à la neige entre vieux copains d'enfance, devenus cadre, chef d'entreprise, exploitant agricole. Dans cette télécabine de Planpraz, samedi, les quatre garçons éméchés comme des étudiants en virée, ne se sont pas bousculés, comme l'autopsie de la victime l'a confirmé, mais ils ont eu un compotrement potache, déployant leur carrure d'1,80 m dans cette bulle qui n'était pas prévue pour ça. Cela sera fatal à Antoine Laurent, 32 ans, père de famille d'Amiens (Somme) qui, après s'être appuyé sur la vitre, a basculé dans le vide.
Information judiciaire ouverte
Désormais, alors que ses trois amis sont sortis libres de leur garde à vue lundi, l'information judiciaire ouverte hier par le parquet de Bonneville pour homicide involontaire va s'attacher à expertiser la cabine. Pour l'heure, les autorités n'ont pas estimé nécessaire d'interrompre l'exploitation de cet appareil qui n'avait pas connu de précédent, pas plus que ceux du même type dans le monde. Une enquête technique a été néanmoins diligentée au Bureau enquête accidents (BEA). Des experts doivent prochainement examiner la télécabine.
Pour le maire de Chamonix, Michel Charlet, la remise en route de l'équipement paraît justifiée: "Si on ferme cet appareil on ferme tous les autres en Europe. Quand vous êtes en avion, à l'atterrissage on reste assis. Il y a un règlement de transport à respecter quand on est usager". L'autorité de contrôle des remontées, le bureau départemental des remontées mécaniques de Haute-Savoie (BDRM), attend les conclusions du BEA, "pour voir si à l'avenir des mesures seront à prendre".
Le travail de la juge d'instruction va être de déterminer d'éventuelles responsabilités quant au matériel. Chez le constructeur d'abord. Le Suisse CWA est le fabricant numéro 1 mondial. La solidité de la vitre est en question, après la reconstitution. Pour Yves Lagier, représentant CWA en France: "Ces cabines sont faites pour transporter des personnes assises. C'est comme si un usager d'un télésiège se levait et passait par-dessus le garde-corps. Faut-il pour autant, arrêter de mettre en service des télésièges?" Selon CWA, ce type de montage de vitre sur joints a encore cours sur les derniers modèles. Concernant l'entretien des cabines de Planpraz, le BDRM indiquait que l'exploitant, la Compagnie du Mont-Blanc était à jour des contrôles.
source Dauphiné libéré du 05/03/08
Sylvain Wrote:Au moins, les pylones seront plus discrets que ces géants de béton!
Sylvain Wrote:La gare supérieure était accolée à celle (inférieure) du téléphérique du Brévent. Là, la ligne est décalée vers la gauche, et l'arrivée se fait donc un peu plus loin, après être passée sous la ligne du téléphérique.
Donc, si je comprend bien, il faut chausser les skis sur 300 m pour passer du telecabine de Plapraz au Téléphérique du Brévent.
Et comment font les piétons ?
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