Haute-Loire

[Didier 74]

Le Progrès, 18 mai

Le Chambon-sur-Lignon. Au Chambon, mobilisation pour le maintien d’une ligne de transport

La ligne de car de mi-journée entre Saint-Agrève et Saint-Etienne serait sur la sellette. Voilà pourquoi lundi, en fin de matinée, les Amis de la Terre s’étaient donné rendez-vous pour manifester. Ils demandent au conseil général de Haute-Loire ne pas supprimer cet horaire, et d’ouvrir des discussions avec les associations locales et les usagers de la ligne 37.

L’association pense qu’avec « l’augmentation du coût des carburants qui grève le budget de l’automobile, il ne sera bientôt plus possible aux citoyens du Plateau Vivarais-Lignon de se déplacer à un prix abordable. A-t-on pensé aussi à ceux qui n’ont pas les moyens d’avoir une voiture ou à ceux qui ne peuvent plus conduire ? Comment faire pour aller à Saint-Etienne ». Et d’ajouter : « Il n’y a plus de bus non plus pour Valence à partir du Chambon. Et quels transports pour Le Puy ? Après la maternité et l’hôpital, c’est au tour des transports publics de réduire la quantité et la qualité du service public en milieu rural ! »

[Didier 74]

Le Progrès, 21 mai

Une pétition pour sauver la ligne de bus 37 entre Saint-Agrève et Saint-Étienne

Actuellement, la ligne d’autocar 37, entre Saint-Agrève et Saint-Étienne, compte trois trajets par jour. La suppression de l’aller-retour de la mi-journée est programmée par le conseil général de la Haute-Loire, actuellement dans une phase d’appel d’offres en matière de transports.

Ce projet inquiète les habitants du plateau Vivarais-Lignon. Après une manifestation, lundi au Chambon-sur-Lignon, le président des Amis de la terre de Haute-Loire, Yanni Hadjidakis, a sollicité un entretien, à trois reprises, avec le président du conseil général, Gérard Roche. Ses demandes étant restées sans réponse, l’association lance une pétition auprès de la population pour demander la suspension de la décision, et l’ouverture des discussions avec les associations locales et les usagers de la ligne en question.

[fabuire]

un MB O 303 15 Europa Barros en excellent état :


(photo de l'auteur)

[tommy42]

Pour info Europa Barros a été racheté par Faure.

[agora1000]

[quote="tommy42"]Pour info Europa Barros a été racheté par Faure.[/quote]

Bonjour,
je suis surpris de cette info, mais pourquoi pas, c'est récent? la source est fiable?.
merci

[azer123]

[Didier 74]

Le Progrès, 15 septembre

Ligne de bus n° 37 : un aller-retour en moins, des usagers mécontents

L’insuffisance des transports publics entre le Plateau Vivarais-Lignon et Saint-Étienne ainsi qu'entre ce territoire et le Puy-en-Velay est mis en évidence par AT 43

Les nouveaux horaires actent la suppression d'un trajet par jour, sauf le mercredi, sur la ligne qui mène de Saint-Agrève à Saint-Étienne. L'association les Amis de la terre s'inquiète de cet abandon

« La décision de suppression de trajets de service public de transports va à l'encontre de l'histoire », s'alarment les Amis de la Terre 43. Après avoir organisé une manifestation, puis fait circuler une pétition, AT 43 a poursuivi sa mobilisation en prenant l'attache de la conseillère générale du canton de Tence, Jacqueline Decultis.

En sa présence, une rencontre avec les responsables techniques et politiques chargés des transports, MM. Vignancour, Laurençon et Malfreyt, à l'hôtel du département, a permis de préciser certains points, sans pour autant satisfaire totalement les attentes.

AT 43 conteste l'annulation d'un trajet sur trois (celui de 11 heures) de la ligne de bus N° 37 de Saint-Agrève à Saint-Étienne, sans préavis et sans discussion préalable avec les usagers. Cette décision a pris effet à la rentrée. Elle fait suite à une étude sur les transports menée par le conseil général.

Au terme de cette étude, on a décompté un nombre moyen de passagers par jour sur la ligne 37 de 72, pour trois trajets aller-retour en semaine, deux allers retours en week-end.

Pour comprendre le processus, il faut rappeler que l'entreprise de transports qui assure cette ligne est conventionnée par le Département, mais pas subventionnée. L'entreprise choisie sur un trajet donné, après une procédure classique d'appel d'offres, doit financer seule son budget, et donc financer, le cas échéant, son déficit. Le kilomètre parcouru par un autocar étant de 2 euros en Haute-Loire, avec un nombre moyen de passagers par jour limité à 72, selon le conseil général, « aucune entreprise n'aurait répondu à l'appel d’offres si le même nombre de trajets quotidiens qu'auparavant avait été maintenu ».

Le nouveau cahier des charges a donc validé la suppression d'un trajet sur trois de la ligne 37 et demandé à la société Armand Tourisme, pour continuer à assurer cette liaison, des aménagements tarifaires, réduction de 15 % pour les personnes handicapées ainsi que pour les étudiants.

Parallèlement, le conseil général met en œuvre une tarification sociale départementale. Cette réduction de 75 % est consentie en faveur des bénéficiaires du RSA, sans activité ou avec des revenus mensuels inférieurs à 500 euros.

Le coût pour l'usager pointé du doigt
Autre point sensible, le coût pour les usagers. « Il est très élevé comparativement à ce qui se pratique dans les départements proches. Il faut compter de 2 à 3 euros par trajet dans la Loire et l'Ardèche. C'est 11 euros sur la ligne 37 pour un trajet équivalent alors le revenu moyen mensuel de la population de notre territoire est de 1 000 euros par mois, pour une famille de 4 personnes ».

Pour Yanni Hadjidakis, président d'AT 43, c'est une évidence : « La réduction du nombre de trajets et le coût exorbitant de ces derniers vont conduire à la diminution du nombre de personnes susceptibles de les utiliser et, donc, à leur annulation dans un futur proche. Alors que les coûts des carburants grimpent, les citoyens seront enclins à moins utiliser la voiture particulière au profit des transports publics, qui répondront aux besoins de la population si leurs coûts sont abordables. »

Vingt minutes qui changent tout
Hortense Cornillon, élève en première S au Cévenol est une utilisatrice régulière de cette ligne

Outre des personnes âgées, des étudiants qui se rendent à Saint-Étienne, des scolaires du secteur utilisent cette ligne.

Ainsi, Hortense Cornillon, de Saint-Pal-de-Mons, élève au lycée international Cévenol du Chambon-sur-Lignon, depuis la classe de quatrième, apprécie sur ce parcours « le mélange des générations sur une ligne où l'on rencontre des étudiants qui vont prendre le train à Saint-Étienne comme des mamies ». Problème, avec le changement des horaires en vigueur depuis le 3 septembre, ça coince pour sa rentrée en première S. Le car passe désormais à 16h04 au lieu de 16h22. Ses parents, Patricia et Florian, assurent, pour l'heure, les trajets mais s'apprêtent à saisir le conseil général pour qu'une solution soit trouvée.

[Didier 74]

Le Progrès, 20 septembre

Demain, prenez les transports publics. C’est gratuit

Dans le cadre de la journée nationale du transport public, le conseil général propose la gratuité sur ses lignes régulières de cars

Demain, partout en France, c’est la journée nationale du transport public.

En Haute-Loire on joue aussi le jeu, comme le soulignait hier le conseiller général Philippe Vignancour.

A cette occasion, le Département, en partenariat avec les transporteurs, propose la gratuité sur ses lignes régulières de cars, y compris sur les transports à destination des personnes en situation de handicap.

Une réalité. En Haute-Loire, les lignes sont avant tout fréquentées par des scolaires, (à près de 90 %) « et on espère attirer davantage les autres publics », note Jean-Pierre Malfreyt, responsable transport au Département. Onze mille cinq cents enfants sont des usagers quotidiens des transports publics et près de deux mille utilisent ces moyens de déplacement de façon hebdomadaire.

En ce qui concerne le transport à la demande à destination des personnes en situation de handicap, ce dernier connaît une évolution forte. Il vient d’atteindre mille soixante-sept passagers en 2010-2011.

Le conseil général s’efforce de maintenir les lignes dites « fragiles » en terme de clientèle pour garantir ce service public malgré les contraintes budgétaires. Un soutien financier est même alloué aux transporteurs sur les lignes qui sont peu voire pas rentables. C’est le cas sur les lignes Alleyras-Le Puy ; Craponne-Saint-Paulien-Le Puy ; Craponne-La Chaise-Dieu-Brioude, et la ligne Saugues-Monistrol d’Allier-Le Puy. Elles ne dégagent pas suffisamment de recettes.

Il y a même eu des suppressions, comme à Champagncac le Vieux, ou la ligne Vorey-Le Puy « où on s’est effacé devant la SNCF. Il faut aussi savoir garder l’équilibre budgétaire », admettent les protagonistes.

Sur les vingt et une lignes au total, il y a eu aussi des regroupements depuis le 1 er septembre.

Les conventions décennales viennent tout juste d’être signées avec les transporteurs, ce qui garantit une certaine stabilité.

Les transports publics sont un lien indispensable de l’aménagement du territoire et des liens vers les centres de vie et lieux de travail.

[SETRAMICHEL67]

Qui connait l'entreprise Didier Leyredu Bouchet Saint Nicolas?
Quels véhicules ont ils en parc?
Par contre il semblerait que cette entreprise soit assez ancienne d'après la photo:
http://www.flickr.com/photos/jhm0284/6328663290/sizes/l/in/set-72157627805454817/
aimablement postée par l'ami jhm0284
Il semblerait que Didier ait pris la suite de son père.