Le gouvernement autorise 230 nouvelles liaisons en autocar longue distance en France
Suite à la mise en service par Eurolines de lignes routières inter-régionales sur des trajets internationaux en juillet 2011, le ministre des Transports Thierry Mariani a annoncé le 5 septembre l'autorisation de 230 nouvelles liaisons en autocar à l'intérieur de l'Hexagone. Au total, 500 demandes de lignes ont été déposées au ministère, y compris de la part de transporteurs espagnols et portugais.
Les passagers du Paris-Valenciennes n'en croyaient pas leurs yeux : embarqués à bord du Paris-Liège de 17h30 (pas le train, mais l'autocar), à la gare routière internationale de la porte de Bagnolet à Paris, ils ont vu monter à bord le ministre des Transports qui leur a souhaité "bon voyage" !
Thierry Mariani venait d'annoncer devant la presse l'autorisation de 230 nouvelles liaisons en autocar à l'intérieur de l'Hexagone, dans le cadre de transport international.
Concrètement, l'autocar Eurolines qui assure la liaison entre Paris et Liège peut dès aujourd'hui embarquer des passagers à Valenciennes où il fera un stop. Le billet Paris-Valenciennes coûte 34 euros (contre 38 à 62,90 euros sur le site de la SNCF pour un départ le 5 septembre).
"Des tarifs très abordables, même s'il ne s'agit pas du tout de concurrencer la SNCF", s'est immédiatement justifié Thierry Mariani.
8... puis 230... puis 500 lignes
En juillet 2011, Eurolines France, filiale de Veolia Transdev, avait dégainé la première en ouvrant la porte de ses autocars sur six (puis huit) lignes régulières européennes. Principalement dans l'ouest de la France (lire). Objectif, assurer le remplissage de ses autocars.
La recette est maigre : "870 passagers en cabotage en juillet et août", reconnaît Antoine Michon, directeur général d'Eurolines France. Mais, c'était un galop d'essai, le vrai coup d'envoi des lignes inter-régionales en autocar, c'est dès ce soir", ajoute-t-il.
Le transporteur vient en effet d'ouvrir 150 lignes, 80 autres suivront dans les prochaines semaines.
Le cabotage permet à un transporteur assurant un trajet international de faire des arrêts en France pour prendre des passagers à bord. Pour rappel, le cabotage international est autorisé par l'Union européenne depuis une directive de 2009, transposée par décret en France, fin 2010.
Les critères d'autorisation de ces nouvelles liaisons en car reposent sur un équilibre entre le nombre de passagers embarqués pour le trajet international et ceux qui ne feront qu'une partie du trajet, à l'intérieur des frontières françaises. Ces derniers ne doivent pas représenter plus de la moitié des voyageurs et pas plus de 50% du chiffre d'affaires de la ligne.
Autre élément pris en compte par le ministère avant d'accorder son autorisation : l'avis de la région concernée par l'ouverture d'une liaison routière. Les régions sont d'autant plus soucieuses de ne pas compromettre l'équilibre économique des lignes TER qu'elles les subventionnent !
"Nous avons reçu 40% d'avis négatifs des régions pour les 230 nouvelles liaisons routières", indique Thierry Mariani. Ajoutant, "mais ce ne sont que des avis..."
Des Espagnols et des Portugais sont sur les rangs
Deux-cent soixante dix autres demandes d'ouverture de lignes sont en cours d'analyse, émanant d'Eurolines mais aussi de transporteurs étrangers, l'Espagnol Alsa et les Portugais Internorte et Intercentro.
Au total, 500 liaisons en autocar inter-régionales pourraient ainsi être lancées sur les routes françaises. Mais toujours dans le cadre de cabotage international.
Thierry Mariani s'est bien gardé de se prononcer sur l'autorisation de "vraies" lignes régulières hexagonales en autocar, sans passer la frontière.
Les cars à la conquête de la France ?
La compagnie Eurolines est désormais autorisée à desservir des villes françaises.
Sur un trajet de car Paris-Lisbonne, on pourra désormais monter à Poitiers et descendre à Bordeaux. Depuis ce lundi, Eurolines dessert soixante-dix villes françaises, sur un total de deux cent trente trajets interrégionaux, dont cent cinquante sont déjà ouverts à la vente. La nouveauté : la compagnie a été autorisée à faire du "cabotage", à la suite d'une loi de 2010, qui a elle-même suivi une nouvelle réglementation européenne sur le transport en autocar.
En d'autres termes, ces véhicules sont autorisés au cours de leurs voyages transnationaux à déposer des passagers. Mais aussi, ce qui est nouveau, à en prendre sur le chemin. A une condition toutefois : que ces passagers ne dépassent pas la moitié des voyageurs du car. Une concession faite à la SNCF, qui risque d'être concurrencée par cette faveur faite à l'autocar. Entre les deux moyens de transport, le cœur des politiques, et désormais celui des usagers, semble balancer.
Moins cher, plus long
Jusqu'ici, pour parcourir les 300 kilomètres environ qui séparent Paris et Angers, il fallait compter 50,30 euros et au minimum une heure trente de trajet en TGV. Eurolines rend désormais le même service pour 17 euros en quatre heures quarante-cinq minutes. Autres prix tout aussi compétitifs : 30 euros pour un Grenoble-Strasbourg, ou encore 8 euros pour un Paris-Rouen. La rapidité ou le meilleur prix : à chacun d'établir, désormais, ses priorités.
Côté tarifs, en tout cas, l'écart risque de se creuser encore entre une compagnie d'autocars plus rentable et une société de transport ferroviaire dont les prix n'en finissent pas d'augmenter : ils se sont élevés de 2,85 % en février, et pourraient grimper encore à cause de la hausse des péages de 7 % pour les TGV, selon le syndicat SUD Rail. Enfin, un nouveau décret accorde à l'entreprise une plus grande flexibilité sur le prix de ses billets, susceptibles donc de fluctuer encore plus à la dernière minutes. Ce n'est pas le cas des tickets de car, qui restent stables.
Des villes mieux desservies ?
Avec plus de un million de kilomètres de routes contre 29 473 kilomètres de lignes ferroviaires, selon les chiffres du ministère de l'écologie, le car peut, théoriquement du moins, accéder à davantage de communes françaises. Antoine Michon, directeur général d'Eurolines France, a assuré, lundi, que les nouvelles lignes de car se concentreront essentiellement "sur des secteurs mal desservis", afin de "combler un vide" dans le réseau de transport.
Même écho chez Dominique Vlasto, eurodéputée (UMP) membre de la commission transports : "Les cars viennent compléter le train. Ils desservent les petites gares délaissées par la SNCF : Embrun ou Briançon sur la route entre Marseille et Turin, par exemple." Pour la députée, cette nouvelle offre de transport permettra donc de désenclaver des régions, "à l'heure où de plus en plus de gens vont chercher une qualité de vie dans les petites villes de province".
L'argument vaut pour les villes mal desservies. Mais qu'en est-il des trajets tels que Paris-Lyon ou Angers-Bordeaux? Pour l'eurodéputée, le car offre alors une plus grande mobilité à une population moins fortunée, plus jeune, sans empiéter sur la clientèle de la SNCF. Michel Dubromel, responsable des questions de transport à la fédération FNE (France nature environnement), n'est pas du même avis : selon lui, les cars feront doublon avec les trains, notamment Corail et Intercités. "Il y a une confusion totale du message politique : depuis six mois, l'Etat s'est engagé à investir dans ces 'trains d'équilibre du territoire', avec nos impôts. De l'autre côté, il favorise la concurrence routière, en faisant une fleur à une compagnie privée possédée par Veolia."
Un transport moins vert ?
Selon le ministère de l'écologie, le transport routier est responsable de 94 % des émissions de gaz à effet de serre, avec une large part imputable aux véhicules particuliers, contre 0,5 % pour le ferroviaire. A l'heure du transport propre, il peut donc sembler paradoxal de favoriser l'autocar. D'autant que le plan d'action transports lancé en 2001 et pour dix ans par la Commission européenne prévoit depuis son évaluation de mi-parcours de renforcer la compétitivité des chemins de fer.
Toutefois, cette mesure de cabotage ne mettra pas plus de cars sur les routes. Elle permet au contraire d'optimiser leur usage. "Je préfère qu'il y ait un car en transport en commun que dix voitures sur le même trajet", fait remarquer Dominique Vlatso.
Mais pour Michel Bromel, cet argument ne vaut que dans une première étape. Car, en rendant la compagnie plus rentable, plus attractive et donc moins chère, cette mesure risque de "remplir les cars à 100 %. Et quand les bus afficheront complet, ils en mettront de nouveaux. Ce qu'on craint, c'est un effet d'entraînement", explique le militant. D'ailleurs, le ministre des transports, Thierry Mariani, a concédé, lundi, qu'il y avait "une réflexion" sur une future autorisation de transporter des voyageurs en bus entre deux villes françaises, sans qu'elles se trouvent sur une ligne internationale.
Moins sûr ?
La route a la réputation d'être bien plus meurtrière que le train. Et pour cause : en 2009, il y a eu 72 315 accidents routiers, contre 171 en train. Les premiers ont fait 4 273 morts, les seconds 76 selon les chiffres du ministère de l'écologie.
Toutefois, si l'on y regarde de plus près, les accidents de car (associés aux bus) ont fait seulement quatre morts selon les chiffres de l'Observatoire national de la sécurité routière. Le niveau de risque reste donc, en fait, très faible.
Toutefois, si l'on y regarde de plus près, les accidents de car (associés aux bus) ont fait seulement quatre morts selon les chiffres de l'Observatoire national de la sécurité routière. Le niveau de risque reste donc, en fait, très faible.
Eurolines accélère la cadence sur son Paris-Lyon
A partir du 7 décembre 2012, la filiale de Veolia Transdev spécialisée dans les liaisons longue distance par autocar double ses rotations entre Paris et Lyon avec 13 départs hebdomadaires dans chaque sens, soit 26 trajets entre les deux villes à partir de 28 euros. La cadence devrait encore augmenter début 2013, promet l'autocariste dans un communiqué.
Le leader européen des transports internationaux par autocar qui, dès l'autorisation accordée aux transporteurs en septembre 2011 d'ouvrir des liaisons routières en cabotage (1) entre des villes françaises, avait déposé une demande au ministère des Transports pour ouvrir 230 liaisons (il en a déjà obtenu 170), étoffe aujourd'hui son offre entre Paris et Lyon.
Eurolines double en effet le nombre de ses rotations hebdomadaires entre les deux villes, passant de six à treize (soir 26 aller-retour).
Avec un positionnement "crise" : l'autocar est "une alternative économique aux autres moyens de transport sur les trajets en France". Pour preuve : les billets Paris-Lyon sont à partir de 28 euros, et à l’occasion du lancement de ces nouvelles rotations, Eurolines met en vente des billets au tarif promotionnel de 9 euros jusqu’au 20 décembre 2012.
D'autres autorisations en attente
En obtenant l’autorisation de doper sa ligne Paris-Lyon (la demande a pris plusieurs mois avant d'aboutir), Eurolines affichent des horaires complémentaires aux horaires déjà commercialisés : les voyageurs partiront de la gare routière Paris Gallieni, porte de Bagnolet à 8h15 (arrivée à Lyon à 14h) tous les jours de la semaine ou à 14h45 (arrivée à Lyon à 21h15) du lundi au samedi.
Le retour depuis Lyon Perrache est à 6h30 (arrivée à Paris 12h15) du mardi au dimanche ou à 15h (arrivée à Paris 21h30) tous les jours de la semaine.
Paris-Lyon est l’une des 170 liaisons entre villes françaises aujourd’hui proposées par l'autocariste qui attend d'autres autorisations pour ouvrir d'autres liaisons, sans vouloir révéler lesquelles "car la concurrence est féroce", commente t-on chez Eurolines. Longtemps seul sur le marché, le transporteur doit aujourd'hui ferrailler avec les iDBUS de la SNCF et la compagnie Starshipper.
Une chose est sûre, la liaison par autocar entre Toulouse et Perpignan ne se fera pas : "Nous avions obtenu une autorisation qui nous a ensuite été retirée, pourtant, selon notre étude de marché, la demande est là", ajoute cette même source.
Pour lancer une liaison routière entre deux villes françaises, les autocaristes doivent obtenir l'autorisation du ministère des Transports dont les services se concertent avec les régions car ce sont elles qui financent les liaisons TER, et ces nouvelles lignes routières ne doivent pas mettre en danger l'équilibre économique d'autres lignes existantes.
(1) Le cabotage offre la possibilité pour un transporteur de prendre et déposer des voyageurs en France lors d'un trajet international
Beaucoup de personnes voient Eurolines de couleur bleue et blanc pour la plupart.
Mais le groupe dirigé par Veolia Transdev présente d'autres dessins en Pologne et Slovaquie.
gede Wrote:Beaucoup de personnes voient Eurolines de couleur bleue et blanc pour la plupart.
Mais le groupe dirigé par Veolia Transdev présente d'autres dessins en Pologne et Slovaquie.
Attention, Veolia ne dirige pas le "groupe" Eurolines, qui n'en n'est pas un. C'est un groupement de transporteurs : plusieurs sociétés appartiennent à Veolia, comme Eurolines France, Belgique ou Luxembourg, mais Eurolines UK appartient à National Express (comme Alsa en Espagne) et en Allemagne c'est Touring filiale de la Deutche Bahn (DB). Veolia avait aussi des filiales Eurolines dans certains pays de l'est, mais ils sont en train de vendre leurs actifs est-europeens à la DB.
Eurolines lance une ligne d'autocar Lyon-Marseille
L’opérateur privé Eurolines lance une nouvelle liaison quotidienne en autocar reliant Lyon Perrache à la gare routière de Marseille. Désignée capitale européenne de la Culture 2013, Marseille pourrait ainsi bénéficier d'un afflux touristique conséquent. Il faudra cependant compter entre 5h et 6h pour rallier la deuxième à la troisième ville de France. Les billets seront eux, vendus à partir de 19 euros en plein tarif. Les jeunes et seniors bénéficient de 10% de réduction, et les enfants de 40% à 80% selon leur âge.
Transport routier de voyageurs : Eurolines lance un Paris - Marseille
Premier opérateur privé à avoir obtenu l’autorisation de commercialiser des liaisons interrégionales en septembre 2011 (dans le cadre du cabotage sur des lignes internationales), et notamment la ligne Paris - Lyon, Eurolines poursuit le développement de son offre en proposant désormais Paris - Marseille quatre fois par semaine, puis quotidiennement à partir du 1er avril. Avec toujours des tarifs attractifs : 39 euros l’aller-retour en plein tarif, les jeunes et seniors bénéficiant de 10% de réduction, les enfants de 40% à 80%. Durée du trajet 13 heures 30 (départ de Paris-Porte-de-Bagnolet) ou 14 heures 45 (départ de Marseille). « Dans le contexte actuel, l’autocar reste plus que jamais un moyen de transport pertinent. Cette nouvelle ligne a un beau potentiel de croissance », estime le DG d’Eurolines, Antoine Michon. Paris - Marseille est l’une des 175 connexions interrégionales d’Eurolines.
Eurolines ouvre une liaison Paris-Marseille en autocar
Depuis le 12 mars 2013, la filiale de Veolia Transdev qui fait rouler des autocars sur des lignes internationales, relie Paris à Marseille via Lyon. Deux nouveaux arrêts marqués sur la ligne Amsterdam-Marseille. Un voyage de nuit, en plus de 13 heures, au prix de 39 euros pour un adulte.
En attendant de pouvoir vraiment ouvrir des lignes réguilères en autocar entre deux villes françaises (cette possibilité est inscrite dans le projet de loi de décentralisation qui sera présentée le 10 avril en conseil des ministres), Eurolines ouvre le 12 mars une nouvelle liaison interrégionale : cette fois entre Paris et Marseille, via Lyon.
Toujours dans le cadre du cabotage international, puisque les arrêts à Paris et Lyon sont marqués sur une ligne existante entre Marseille et Amsterdam.
La capitale et la cité phocéenne sont reliées en 13h30, de nuit (contre trois heures en TGV). "Pour gagner un peu de temps, nous avons supprimé quelques arrêts intermédiaires, comme à Anvers, par exemple", indique Nicolas Boutaud, directeur commercial d'Eurolines.
La liaison est assurée quatre fois par semaine, et devient quotidienne à partir du 1er avril 2013. Les voyageurs au départ de Paris prennent le car à la gare routière de Paris-Gallieni, porte de Bagnolet, et débarquent à la gare routière Saint-Charles à Marseille (avec une possibilité de dépose à Lyon-Perrache).
13h30, à partir de 39 euros
Le plein tarif pour un adulte est à partir de 39 euros pour un trajet Paris-Marseille et à partir de 19 euros pour un Paris-Lyon ou Lyon-Marseille. Les jeunes et les seniors bénéficient d'une réduction de 10%, les enfants de 40% à 80% selon leur âge.
Et comme à chaque lancement d'une nouvelle liaison, Eurolines met en vente des billets à 9 euros (1200 billets à ce prix).
A titre de comparaison, la SNCF propose des tarifs Prem's à partir de 25 euros en TGV Prem's et entre 10 et 85 euros en Ouigo, le nouveau TGV low cost au départ de Marne-la-Vallée.
Eurolines a lancé ses premières liaisons interrégionales en cabotage dès que le ministère des Transports l'y a autorisée en septembre 2011. "Nous avons quasiment atteint notre objectif de 50000 pax en cabotage", indique Nicolas Boutaud qui espère en faire 75000 en 2013.
La filiale de Veolia-Transdev est challengée depuis par les iDBUS de la SNCF, Megabus (filiale du groupe britannique Stagecoach) et par Starshipper, compagnie regroupant les autocaristes indépendants de Réunir.
Eurolines : offre étendue vers Lyon
Eurolines, filiale de Transdev, complète son offre entre Paris et Lyon (sur l’axe Lyon - Bruxelles - Amsterdam) et propose dorénavant cinq allers-retours quotidiens (à partir de 19 euros le trajet) entre les deux villes pour satisfaire la demande des Lyonnais et des Parisiens. Ces deux nouvelles rotations seront effectuées en 6h30 « à bord d’autocars neufs 4 étoiles », précise le leader des lignes internationales par autocar en Europe, qui entend vraisemblablement ainsi contrer son challenger iDBus présent sur Paris – Lyon depuis décembre 2012 avec trois allers-retours. Et qui rappelle aussi qu’il est le premier opérateur privé à avoir obtenu l’autorisation de commercialiser des liaisons interrégionales en septembre 2011.
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