Modérateurs: ToBoZZ, BoDiAbLe, Nico54300, stan75
L'Est Républicain.fr Wrote:Ferroviaire : réflexion sur les railsLes étudiants nancéiens ont planché pendant trois mois sur cette l'étude. Sept étudiants nancéiens préconisent un développement du transport de voyageurs vers le sud, via l'axe Nancy-Epinal-Belfort.
Considérée nécessaire pour « l'ouverture vers le sud », orientation favorable pour « l'attractivité et le développement de la région », l'idée a été proposée initialement par le Conseil économique et social de Lorraine. Sept étudiants nancéiens (cinq de l'école des Mines, deux de l'Institut commercial de Nancy) ont planché pendant trois mois autour d'une étude visant à réfléchir sur l'opportunité de développer la ligne ferroviaire Nancy-Epinal-Belfort.
La présence d'Epinal sur le tracé
L'étude naît d'un constat : celui que la Lorraine ferroviaire « diffère des autres régions de France par ses inégalités de dessertes entre le nord et le sud ».
Si le réseau apparaît « bien maillé »au nord de Metz, permettant un délestage des lignes principales notamment le sillon lorrain entre Nancy, Metz et Thionville, le cercle des étudiants nancéiens considère « pertinent » de développer la ligne Nancy-Belfort pour les voyageurs, plutôt que l'autre axe Nancy-Toul-Dijon.
Ce, bien qu'elle « constitue actuellement l'axe principalement pour gagner le sud ». Autour d'études précises incluant le calcul des courbes sur les tracés, les études statistiques des transports de fret et voyageurs, ils appuient leur conviction de cette option par les Vosges, par la présence sur le tracé d'Épinal, pôle urbain intermédiaire entre Nancy et Belfort.
Ce alors qu'entre Toul et Dijon, « aucune ville majeure n'est à desservir ».
De 2 h 15 à 1 h 35
L'hypothèse invite à la réalisation de travaux pour favoriser la vitesse sur l'axe le plus perfectible, entre Épinal et Lure. Elle pourrait permettre notamment d'obtenir un raccourcissement des délais voyageurs entre Nancy et Belfort, de 2 h 15 environ à 1 h 35. Surtout, l'amélioration aurait pour effet de permettre un raccordement à la LGV Rhin-Rhône. Parmi différentes hypothèses structurées, les étudiants préconisent celle d'une option incluant l'électrification de la seconde partie de la ligne entre Epinal et Belfort.
L'investissement aurait, en outre, pour effet de « permettre à la Lorraine de s'orienter vers du matériel ferroviaire innovant », sous forme de rames pendulaires.
Et puisqu'il faut bien matérialiser tant de belles intentions, le projet ne fait pas l'impasse sur le financement nécessaire d'1,3 milliard d'€.
« Ressouder les Lorrains »
Mais à l'échelle européenne, sur une ligne entre Luxembourg et le sud de la France, la question mérite d'être posée. Surtout qu'outre ses bienfaits écologiques rattachés aux mesures préconisées par le Grenelle de l'environnement, elle aurait une autre vertu, soulignée par le vice-président du Conseil Economique et Social de Lorraine : « Du nord au sud, permettre de ressouder les Lorrains ».
apetry@estrepublicain.fr
Antoine PETRY
L'Est Républicain.fr Wrote:Train pendulaire : 8 à 15 % de gain sur le temps de parcours
Au cœur des pistes d'amélioration visant l'étude des performances de la ligne ferroviaire Nancy-Epinal-Belfort, les étudiants nancéiens considèrent que le « principal gisement de diminution des temps de parcours se trouve aujourd'hui au niveau des lignes classiques ».
Considérant à, la fois des arguments économiques et techniques et ceux relatifs à l'aménagement du territoire, ils soulignent l'intérêt d'un train pendulaire.
Ces derniers permettent d'aborder l'inclinaison des courbes du paysage et du tracé des voies à vive allure avec un bon niveau de confort pour les voyageurs, « sans avoir à réaliser la construction très coûteuse de nouvelles lignes ».
Le gain en temps de parcours est estimé entre 8 et 15 %, suivant le nombre de courbes sur la voie et la réglementation en vigueur.
Selon l'étude, la construction d'une ligne TGV est « six à dix fois plus chère que l'aménagement de l'existant. »
L'Est Républiacin.fr Wrote:Pour un TGV Lorraine - Franche ComtéLorrains et Francs-Comtois militent pour une interconnection des réseaux TGV, Est et Rhin-Rhône.
À l'inverse des rails -un de gauche et un de droite- les hommes politiques des deux bords finissent par se rejoindre sur des grands dossiers. Exemple avec la création de l'association pour la Liaison de la Lorraine et du Nord Franc-Comtois au TGV Rhin-Rhône Méditerranée. Dieu merci, les promoteurs du « bébé », baptisé devant force caméras et manieurs de plume, ne lui ont pas choisi de sigle. En revanche, ils lui ont donné quelques ambitions, une mission de lobbying, et des parrains officiels.
Désenclavement
À bord d'un TER comtois, de la ligne des « Hirondelles », les Lorrains conduits par le président du Sénat, Christian Poncelet, le député-maire d'Épinal, Michel Heinrich, le vice-président du conseil régional, Jean-Pierre Moinaux, le préfet des Vosges Albert Dupuy ont rendu visite à leurs amis comtois et sonné à Belfort le rassemblement politique autour d'un futur chantier alimenté par des opportunités.
Michel Heinrich a hérité bien volontairement d'une présidence de plus, et à l'autre bout du sillon, au bas des Vosges, Étienne Butzbach, premier magistrat de Belfort le secondera. Le bureau provisoire compte un secrétaire, Christian Biston, un Vosgien. Cet élu du Conseil économique et social de Lorraine, est le moteur de cette démarche facile à comprendre et répondant à une logique territoriale, stratégique et économique. La poursuite du désenclavement du Sud du sillon lorrain et de la Haute-Saône passe par là, ça saute aux yeux en consultant les cartes ferroviaires.
Chaînon manquant
La mise en service du TGV Est et celle, à l'horizon 2011, de la branche Dijon-Mulhouse du TGV Rhin-Rhône-Méditérannée, ont donné des idées aux Lorrains du Sud. En connectant les deux réseaux à grande vitesse, le Grand Est serait irrigué dans toutes les directions hexagonales, avec en prime une formidable ouverture sur l'Europe du Nord et du Sud Est.
Vu sous cet angle, et sur le papier, l'affaire paraît simple. « Il s'agit, résume Michel Heinrich, de relier Épinal et les Vosges à la nouvelle gare de Méroux en modernisant et en électrifiant la ligne existante ». La 16 pour les connaisseurs. « Rêvons un peu. Actuellement, il faut cinq heures pour faire Epinal-Lyon. En passant par le TGV, on mettrait deux heures ». Et une de plus pour atteindre Marseille !
Jean-Louis Mignot, doctorant en géographie à l'Université Nancy 2, a remarquablement posé toute la problématique dans une étude publiée par les « Cahiers du transport ». Pour ce Luxovien, c'est clair : « Epinal-Belfort, c'est le chaînon manquant, du moins une ligne à améliorer pour régler les problèmes des voyageurs, mais aussi ceux du fret, puisque les axes Strasbourg-Mulhouse et Toul-Dijon sont saturés ».
Une étude lancée par le conseil régional lorrain, dans le cadre du contrat de projet Etat-Région 2007-2013, doit démontrer le bien fondé de l'électrification du corridor Epinal-Belfort. « Cette électrification est un des sept projets prioritaires pour le département des Vosges », a appuyé Christian Poncelet.
[center][/center]
G.M. & V.H. (photo)
19/05/08
EST REPUBLICAIN Wrote:Nord Lorraine - sud Franche Comté : prendre le bon train
Le Conseil économique et social de Lorraine a planché sur les différentes hypothèses pour accélérer les dessertes ferroviaires entre Metz-Nancy et le Sud. Complexe !
« Même moi, je ne comprends pas tout ! ». La blague de Roger Cayzelle, président du CES de Lorraine, illustre parfaitement la complexité de l'étude que vient de mener l'institution régionale sur « l'ouverture ferroviaire de la Lorraine vers le Sud ».
Actuellement, lorsqu'on veut prendre un train pour rallier la grande Bleue, la meilleure solution est encore de passer par Paris. Ce qui désespère les élus régionaux. Avant que le préfet Hubert Blanc ne se penche sur les compensations à allouer aux Mosellans, le CES a donc passé à la loupe les différentes options envisageables pour faciliter le transit des voyageurs en direction de Lyon. Comme l'a souligné Patrick Sanglier, le volubile président de la commission transports du CES, pour relier la Lorraine voire le Luxembourg à Dijon, Lyon et la Méditerranée, trois axes se dessinent. Evidemment, leur intérêt est conditionné à la réalisation de la branche Sud de la LGV Rhin-Rhône, projet qui fait hurler bon nombre d'associations environnementales. Si elle ne voit pas le jour, les gains de temps entre la Lorraine et Lyon ne pourraient pas dépasser 30 à 45 mn. Mais en tenant compte de cette nouvelle ligne, les trajets seraient écourtés, dans certains cas, de 75 à 90 mn. Ça change tout. Le premier axe consisterait à passer par Strasbourg, une fois la seconde tranche du TGV-Est achevée. Avantage numéro un : il n'y aurait pas d'investissements supplémentaires à prévoir. Inconvénients : les temps de parcours et le coût des billets seraient revus à la hausse. Ce qui n'est pas vraiment le but recherché.
Canal « historique »
Second axe : l'amélioration du canal « historique » desservant Épinal et la Haute-Saône en direction de la future ligne LGV Rhin-Rhône. L'option est soutenue par les Vosgiens, les Nancéiens mais boudée par le président du conseil général de Moselle. Le CES plaide pour un raccordement direct avec Rougemont et non avec la future gare TGV de Moval dans le Territoire de Belfort. Pourquoi ? « Pour gagner du temps, il faudrait construire un nouveau barreau entre Lure et Rougemont », argumente » Patrice Sanglier. La ligne serait électrifiée entre Nancy et Belfort (pas vraiment un luxe) ce qui autoriserait la circulation mixte de TER, de TGV jusqu'à une vitesse estimée à 200 km/h et les trains de fret. Le coût des infrastructures oscillerait entre 500 à 800 millions d'euros.
Troisième axe : l'aménagement de la ligne chère à Philippe Leroy, Nancy-Toul-Dijon. Les gains en temps sont sensiblement équivalents, mais la facture elle, pourrait varier de 100 millions d'euros à plus d'un 1 milliard si on y inclut le contournement de Nancy ainsi que la réalisation d'un barreau entre Culmont et la gare nouvelle de Dijon. Vous suivez toujours ? Cette option aurait un autre avantage : elle désenclaverait une partie de la Champagne-Ardenne. Le CES, on l'aura deviné, ne cache pas sa préférence pour le canal « historique ». « Il s'agit d'une hypothèse intéressante pour l'ensemble de la Lorraine si on établit un passage à droite de Lure, analyse encore Patrice Sanglier. Mais il faut une solution complémentaire pour Epinal-Belfort.
Aujourd'hui, il faut dans le meilleur des cas 2 h 20 pour effectuer ce trajet. Les trains circulaient plus rapidement il y a 20 ans ! ».
Jamais à court d'idées, Patrice Sanglier imagine aussi grappiller de précieuses minutes en évitant la gare « cul-de-sac de Nancy », au profit, pourquoi pas, de Pompey ! André Rossinot, c'est certain, va apprécier...
• dcampistron@estrepublicain.fr
Dominique CAMPISTRON - 28/01/09
EST REPUBLICAIN Wrote:Epinal-Belfort : un train à attraper
EPINAL.- L'unanimité entre les deux régions est de bon augure. Elus de Lorraine et Franche-Comté sont tombés d'accord sur un principe : ne pas rater le train des subventions prévues par l'Etat pour financer les études «d'électrification et de modernisation» de la liaison Epinal-Belfort. Il y va de l'intérêt bien compris de deux régions également frappées par la crise, souligne Christian Biston, représentant de la CGT au CES de Lorraine : « Les deux bassins d'emploi souffrent énormément, les Vosges avec la sous-traitance automobile, le Territoire de Belfort avec Peugeot. ll y a une possibilité de revitalisation à travers les échanges avec la Franche-Comté.»
Une réunion est prévue entre les deux régions en avril. Il s'agit de lancer rapidement le calendrier des études d'amélioration de la ligne Epinal-Belfort : il faut utiliser l'enveloppe de 500.000 € accordée par l'Etat avant le prochain contrat de plan Etat-Région, en 2012. Un dossier que doivent activer chacun de leur côté élus et représentants de l'Etat. Pour l'heure, le projet rallie les suffrages d'élus de tous bords. Présidée par Michel Heinrich, maire d'Epinal, l'association pour la promotion de la liaison TGV entre Epinal et Belfort compte aussi bien Jean-Pierre Chevénement et Etienne Butzbach, maire de Belfort, que Christian Poncelet et Michel Raison, maire de Luxeuil, parmi ses militants. L'enjeu, c'est de relier rapidement en TGV la Lorraine à la Suisse, l'Italie, le sud de la France, via la gare nouvelle de Méroux, sans avoir à changer de train. Le projet est concurrencé par la ligne Nancy-Dijon, saturé et dédié au fret.
J.-P. V. (Jean-Paul VANNSON)
guill Wrote:Donc finalement, il y aurait un net avantage pour Epinal et sa région à améliorer la ligne entre Epinal et Lure. Il n'y en a pas pour Nancy, à part si cela permet d'étoffer l'offre Nancy-Sud de la France, mais ces parcours seront augmentés d'au plus 48 minutes pour joindre Dijon.
Retourner vers NANCY - Les transports du bassin de vie nancéien
Utilisateurs enregistrés: Bing [Bot], Google [Bot]
Lineoz.net Tous Droits Réservés 2001-2008 :: Création & DeSiGn by ArNaUd OUDARD Sites partenaires : Grenoble Snotag | Nancy blogOstan | Angers SnoIrigo | Clermont Ferrand TransClermont | Valence SnoCtav | Marseille MarseilleTransports.com | Dijon SnoDivia
Ce site est enregistré à la CNIL sous le numéro 1072137 conformément à l'article 16 de la Loi Informatique et Liberté du 6 janvier 1978