[Nice] Réseau Lignes d'Azur

[Vincenzo06]

Salut,

Et merci pour ces belles images! PR100.2... Mes préférés et de beaux souvenirs d'enfance!
La 305 était un véhicule test fourni par RVI. Equipée, il me semble, d'une boîte Voith. Un autre a boîte ZF a - me semble-t-il - silloné nos routes en même temps.
A l'époque les numéros 3xx étaient des chiffres provisoires pour les véhicules de prêt. A la même époque fut testé en parallèle un prototype GX 107 et un prototype R312 (n°304 ou 306, je ne sais plus) mais ce dernier projet n'étant pas abouti (il le sera 2 ans plus tard), le réseau choisit, dans sa volonté de modernisation d'alors - l'acquisition de PR100.2 (et de GX107); déjà parce que la production était lancée en série et parce qu'il faisait suite à une longue histoire de PR100.PA à Nice, assez similaire dans les capacités en côtes (dont la ville regorge), ensuite parce que l'acquisition depuis 1981 d'articulés se faisait sur base PR. Il était donc logique que les TN se tournent vers l'achat des PR100.2. Il y a donc eu suite à cet essai, et ce afin de réformer la série de PR100.PA n°128 à 142 acquise en Août 1976:

- n°17 à 19 de 3/1986 à boîte ZF, engagés sur les lignes 15 (1986-1993), 26 (1993-1996) puis 17 (1996-2001). Les n°17 et 18 furent réformés en 200. La 18 servit pendant quelques années de magasin de pièces et la 17 est désormais préservée par les TCA. Quant aux 16 & 19, il circulèrent jusqu'à l'été 2006 sur des services spéciaux, navettes du personnel, formation mais qu’exceptionnellement en service commercial. Ils ont été détruits.

- n°34 à 43 de 3/1987 à boîte Voith, engagés sur les lignes 22 (1987-1992), 8 & 17 (1992), 20 (1993-2000) et 95 (2000). Réformés entre Novembre 2000 et Juin 2001, les n°34 & 42 sont partis à la société Haut Verdon Voyages, les n°35 & 37 à la SAFB (Furiani), les n°36, 38, 40 et 43 à Longwy. La 39 en Tunisie. Quant à la 41, elle est toujours conservée par son revendeur, Europ'Casse dans la ZI de Nice.

A cela on peut ajouter les GX107 n°20 à 23, acquis en Février 1986 et engagés sur les lignes 15 (1986-1993), 26 (1993-1996) et 20 (1996-2000). Mise à part la 21 réformée 1998 à cause d'un châssis fendu, les autres unités furent retirés en 2000 pour être redistribuées à Yaoundé (Cameroun) où elles doivent toujours s'y trouver...

[lvens]

Le plus simple concernant la vallée du paillon serait de prolonger la ligne 6 vers le centre (mais sa sera difficilement réalisable du fait des travaux de la coulée verte ) et de prolonger le 90 vers le centre par ex a Massena/ Guitry .
Et surtout augmenter sa cadence de déserte parce que avec seulement 2 véhicules qui tourne par jour et le dernier départ vers vauban a 18h20 il est clair que cette ligne n'est d'aucune utilité .
De plus pour la ligne 89 lignes d'azur estime le temps de trajet st André Nice gare vauban a 20mn ce qui est exact mais dans le même temps elle estime celui du 90 a 25mn alors que du fait du peu de clients qu'il transporte (jamais plus de 10 passagers en 10h et 15h) ne dépasse jamais 20 mn pour faire le trajet (parfois 15mn)
Donc il serait temps pour veolia de se poser la question de la si faible fréquentation et chercher des solutions pour améliorer la ligne la première serait de la prolonger

[Vincenzo06]

Ce n'est pas à Véolia (qui va d'ailleurs être supplanté d'ici peu par Kéolis) mais à NCA sde se poser la question car c'est l'OA qui organise tout ça.

[Didier 74]

mobilicites.com, 5 juillet

Christian Estrosi dément le gain par Keolis des transports de Nice

Dans un communiqué du 5 juillet 2012, le député-maire de Nice et président de la Métropole Nice Côte d'Azur, "dénonce avec force" l'information selon laquelle Keolis aurait remporté la délégation de service public des transports urbains contre le candidat sortant Veolia Transdev. Le choix des élus de la Métropole devrait intervenir le 23 juillet.

"J’ai lu avant-hier dans un organe de presse (Mobilettre du 3 juillet 2012, puis Bus & Car, ndlr) que le choix du prochain délégataire de service public pour les transports métropolitains avait été décidé. Je dénonce avec force cette affirmation mensongère. La procédure n’est pas close et les consultations se poursuivent".
Furieux des fuites suite à la présentation d'un rapport d’étape aux commissions Délégations de service public (DSP) Finances et Transport de la Métropole Nice Côte d’Azur, lundi 3 juillet, Christian Estrosi enfonce le clou : "Je n’accepterai aucune pression de qui que ce soit, et j’ai décidé de porter plainte contre ces informations mensongères".

A ou B ?
Contacté par Mobilicités, Keolis déclare n'avoir reçu aucune information selon laquelle la filiale de la SNCF aurait remporté ce marché de transport urbain, l'un des plus gros de l'Hexagone. "Nous savons juste que les élus se sont prononcés en faveur du candidat A mais nous ne savons pas si nous sommes A ou B...", confie t-on chez Keolis.

Selon le député-maire UMP de Nice, "les négociations sont toujours en cours avec les candidats (Keolis et Veolia Transdev, ndlr). Et c’est sur la base d’un rapport final que nous consulterons de nouveau les trois commissions DSP Finances et Transport de façon à ce qu’elles puissent examiner la délibération qui sera proposée au prochain conseil métropolitain".
Selon nos informations, cela devrait être le 23 juillet 2012.

nicematin.com, 6 juillet

La guerre des transports Keolis-Veolia s'invite à Nice

Qui remportera le marché des transports urbains de la métropole pour les huit prochaines années ?

Depuis quelques jours, une rumeur fait été du choix de Keolis, filiale de la SNCF, pour remplacer Veolia. "C'est faux", assure Christian Estrosi. Décision fin juillet.

Le marché du transport urbain est en pleine effervescence. Les remous n'ont pas épargné les rivages de Nice où le contrat de délégation de service public - comme dans 17 autres agglomérations françaises - est arrivé à échéance le 30 juin dernier. En coulisses, une véritable guerre oppose Veolia, l'actuel délégataire, à l'autre géant du marché, Keolis, filiale de la SNCF.

Mais ce qui a mis un peu plus le feu aux poudres, c'est la « fuite » publiée par un bulletin d'informations consacré aux questions de déplacement, faisant de Keolis le futur délégataire niçois. Et ce, alors que les négociations se poursuivent et que la décision sera annoncée par les élus lors du prochain conseil métropolitain.

Hier, Christian Estrosi, le député-maire de Nice, a donc tenu à fermement démentir toute décision : « J'ai lu avant-hier dans un organe de presse que le choix du prochain délégataire de service public pour les transports métropolitains avait été décidé. Je dénonce avec force cette affirmation mensongère. La procédure n'est pas close et les consultations se poursuivent. »Un démenti auquel M. Estrosi ajoute un volet judiciaire : « Je n'accepterais aucune pression de qui que ce soit et je porte plainte. Personne ne perturbera le travail de nos élus et de nos services avant que la désignation du prochain délégataire ne soit opérée en conseil métropolitain. »

Un marché à 130 M€ par an
La réalité, c'est qu'un rapport d'étape a été présenté aux commissions DSP (délégation de service public), finances et transport de la métropole Nice Côte d'Azur, ce lundi. Mais les négociations se poursuivent avec les candidats.« C'est sur la base d'un rapport final que nous consulterons de nouveau les commissions de façon à ce qu'elles puissent examiner la délibération qui sera proposée au prochain conseil métropolitain. Et ce seront in fine les élus métropolitains qui décideront quelle entreprise assurera le transport des usagers pour les huit prochaines années », précise encore le premier magistrat niçois.

Le journal Les Échos, qui publiait récemment un article sur le même sujet, cite le Groupement des autorités responsables de transport (Gart) qui évoque « une concurrence acharnée ». Et pour cause, précise l'article qui insiste sur « l'âpreté avec laquelle Keolis essaye d'arracher à Veolia Transdev son contrat historique de Nice, d'un montant de quelque 130 millions d'euros par an, ce qui en fait le plus important de France ».

Les syndicats, eux aussi, ont réagi à la « fuite » en condamnant « l'obsession de la concurrence financière et du dumping dénoncé à maintes reprises par la CGT au mépris de l'utilité et de la stabilité du transport en commun niçois. La CGT comprend les termes du présent mécanisme d'appel d'offres tout en soulignant - à nouveau - la nécessaire transparence des critères d'attribution. Sans occulter le bilan plus que positif de la société ST2N. La CGT prend acte de la déclaration de ce jour du président de la métropole et en approuve les termes ».

[Didier 74]

mobilicites.com, 9 juillet

Nice veut reprendre ses transports publics en régie

Coup de théâtre, le maire de Nice Christian Estrosi annonce lundi 9 juillet 2012 qu'il abandonne les négociations en cours avec Veolia-Transdev, l'actuel exploitant des transports publics, et Keolis (filiale de la SNCF) et prévoit de reprendre leur gestion en régie.

Décidément, le contrat de transports publics de la cinquième ville de France qui fait actuellement l'objet d'un appel d'offres - et de certaines fuites dans la presse conduisant Christian Estrosi à opposer un démenti le 5 juillet - est source de rebondissements.

Alors que deux candidats, Keolis et le sortant Veolia-Transdev, se disputent le marché du réseau de bus et de tramway (une deuxième ligne est prévue en 2016), le maire UMP annonce lundi 9 juillet qu'il entend proposer aux élus de la métropole Nice Cote d'Azur D'ici la décision définitive du conseil
métropolitain (46 communes autour de Nice), qui devrait se prononcer, non plus le 23 juillet sur l'issue de l'appel d'offres, mais en septembre. En attendant, Veolia-Transdev continue à assurer le service.

"Il nous apparaît que les offres ne correspondent pas aux attentes de la collectivité (...) J'ai donc décidé de proposer au conseil métropolitain l'abandon de cette procédure et que l'hypothèse d'une reprise en régie soit envisagée", a annoncé M. Estrosi à la sortie d'une réunion du conseil des élus de la métropole niçoise, soulignant qu'il n'y avait pas d'alternative au scénario d'une mise en régie.

"Paris, Marseille, Toulouse administrent déjà en régie leurs transports publics. Plus j'avance et plus je suis convaincu que l'administration d'un grand service public par la collectivité elle-même apporte de l'efficacité, de la reconnaissance à l'ensemble de nos administrations et répond aux attentes de nos usagers", ajoute l'élu, cité par l'AFP.

Article à retrouver en ligne http://www.mobilicites.com/fr_actualite ... _1964.html

[Vincenzo06]

Et voilà plus de 1000 personnes qui vont rejoindre les 4000 agents qui composent déjà l'effectif NCA.
S'il y a moins de conflits d'intérêts et une gestion en direct, il y a deux bémols: la seule alternative face aux projets et à la politique de transports sera les syndicats et les comités de quartiers. L'innovation et le dynamisme d'une grande boîte en terme de proposition sera répartie entre ces deux camps De plus,je crains pour mes impôts car une DSP revient en règle générale moins chère qu'une gestion directe.

[Julien-TCAR]

Effectivement dans ce cas là, NCA risquerait d'être exposé plus directement aux demandes des usagers et du personnel, l'avantage tout de même sera la meilleure maîtrise des élus sur la gestion du réseau (tarifs, développements ou création de lignes,...).

Il faut savoir qu'en ce moment les régies publiques, les SPL (sociétés publiques locales) et les SEM (sociétés d'économie mixte) ont du succès par rapport aux DSP, du moins ça commence à se développer.

[François]

De plus,je crains pour mes impôts car une DSP revient en règle générale moins chère qu'une gestion directe.

La preuve immédiate ne semble pas te donner raison. Si ce choix se confirme c'est bien que les prix des offres sont supérieurs à ce qu'avait estimé NCA. Il semble que la mode soit à la reprise des réseaux en gestion directe, les régies et SPL ont le vent en poupe. Comme toute mode, elle passera.

[viadi]

J'ai lu la dépeche AFP ce matin: c'est tout de même un des principaux réseaux de France qui passe en régie!
Et qui plus est d'une ville de droite (dont le maire n'est pas réputé pour etre tres communiste!!)

Keolis crie au loup disant que ca sera un désastre industriel pour le secteur.

Marseille, Toulouse et maintenant Nice passent en régie: l'avantage est que le maire peut directement influer sur la compagnie, le revers de la medaille est qu'il en est directement responsable devant ses electeurs! Après c'est à la municipalité de trouver des cadres de haut niveaux pour gérer les compagnies. Est ce le début d'une tendance?

Par contre si je comprend bien les procédures, le maire peut annuler un appel d'offre pour décider de passer en régie. C'est donc régie OU appel d'offre pour choisir un opérateur privé, au choix de l'autorité organisatrice?

[François]

Comme c'est un coup de tonnerre dans le milieu très fermé des transporteurs, on en parle encore dans la presse spécialisé :

La future régie des tranports niçois souffle le chaud et le froid


Les réactions sont partagées au lendemain de l’annonce du maire de Nice Christian Estrosi de proposer la reprise de la gestion du réseau de transport de l’agglomération en régie municipale.


Il est toujours difficile de plaire à tout le monde. Mais, le moins que l'on puisse dire est que le charme de Christian Estrosi va avoir de plus en plus de mal à agir sur Veolia Transdev et Keolis, notamment son président, David Azéma. Au lendemain de l'annonce du député maire de Nice de l'abandon des négociations sur la future délégation de service public (DSP) du réseau de transport, le chef de file de la filiale de la SNCF s'est exprimé très clairement chez nos confrères des Echos : "C'est une mauvaise nouvelle pour toutes les entreprises du secteur. Elle signe une défaite pour le modèle de la DSP". Christian Estrosi mise sur une victoire de la gestion directe compte proposer au Conseil communautaire la mise en place d'une régie pour prendre les commandes du réseau urbain niçois (voir article du 9 juillet).
En revanche Christian Estrosi va apparaître de plus en plus séduisant aux yeux d'Agir Transport. Dans un communiqué, l'association de réseaux indépendants a salué "le choix des élus niçois de privilégier la gestion directe", une solution choisie par de plus en plus de municipalités selon l'association. En effet, en France, près d’une quarantaine de réseaux urbains et interurbains ont déjà fait le choix d’une gestion directe, à l’instar de Marseille, Toulouse ou encore La Rochelle. "Les élus sont fréquemment confrontés à une concurrence trop restreinte ou trop timorée. Les procédures de DSP les conduisent à arbitrer entre des offres qui ne correspondent pas à leurs attentes et aux ambitions de leurs politiques de transport", ajoute Agir Transport dans son communiqué.


Une industrie fragilisée

La proposition du premier des élus niçois n'a pas encore été adoptée par le Conseil métropolitain. Ce dernier devrait prendre sa décision, et très certainement valider le voeu de Christian Estrosi en septembre. Néanmoins, cette annonce pourrait encourager d'autres élus à procéder de la sorte. Un danger que David Azéma redoute et exprime également dans les colonnes des Echos : "Si d’autres collectivités locales suivent la voie de Nice et délaissent le système de la DSP, c’est un pan de notre industrie qui sera fragilisé". Un avertissement nullement voilé qui pourrait peut-être faire réfléchir les élus de Nice et de Navarre. D'autant plus que le président de Keolis rappelle que les dix millions d'euros de pertes enregistrées dans la précédente DSP et supportées par VTD seraient, dans le cadre d'une régie, payées par la municipalité. Or, rares sont les collectivités à pouvoir s'offrir le luxe de supporter de lourdes pertes.
L'annonce de l'élu niçois est d’autant plus étonnante qu’elle était peu prévisible, alors que Veolia Transdev, jusque-là exploitant du réseau, et Keolis croisaient le fer depuis plusieurs mois sur cet appel d'offres de DSP. Mais tout semble s'être emballé le 4 juillet à la suite de l'émergence d'une rumeur attribuant la gestion du réseau au challenger. Cette information avait été démentie avec force et colère le lendemain par Christian Estrosi. Il est difficile de dire si le dénouement de la bataille pour la gestion du réseau de Nice est la conséquence de ce rebondissement, mais on peut également s'interroger sur une probable mise en scène pour stigmatiser les opérateurs privés. Des deux prétendants, c'est VTD qui encaisse plus lourdement le coup. Keolis perd une opportunité où il pensait être bien placé, alors que son concurrent perd un de ses plus gros contrats hexagonaux qui génère quelques 130 millions d'euros par an. En attendant que le sort du réseau de la cinquième ville de France ne soit scellé en septembre, Veolia Transdev sera chargé de l'intérim. Une manière de prolonger le plaisir ou plutôt de boire le calice jusqu'à la lie.

Bus et Car du 10/07/12

[Julien-TCAR]

En effet Veolia perdrait un de ses plus gros contrats. Et sa situation en France ne s'arrange pas pour autant, déjà après avoir perdu Bordeaux, Metz, Orleans, Aix,...

[Vincenzo06]

Dans ce cas, ce n'est pas la Mairie mais la Métropole Nice Côte d'Azur qui aura en charge directe les transports. Le fait que notre Maire soit de Droite ne change rien, il l'avait fait pour la reprise en régie de la Restauration Scolaire il a tout juste un an et le MIN en 2010. Mais il ne faut pas oublier que les "fausses fuites" de la semaine dernière auraient pu entraver considérablement les négociations et les entraîner vers une voie judiciaire. Ainsi, et c'est mon avis, ce n'est pas qu'une histoire de prix des offres ou autres.

Une catastrophe industrielle? Je ne pense pas, les agents sont les mêmes et ce sont des pros. Et même si ce n'est qu'une mode, si ça marche ailleurs?...

Le seul risque en ce sens il est vrai - hormis pour mes impôts locaux car c'est plus de 1000 agents qui devraient être payés par les caisses de la Métropole! - est que la technique n'influe plus en rien sur le politique car la volonté de garder un marché pour Véolia se traduisait par une dynamique dirigeante de technicité (sous l'impulsion de projets, de savoir-faire, de propositions). De plus, le parc et les dépôts étant déjà à la Métropole, ça fait toujours ça en moins à acquérir!
Les seuls interlocuteurs, hors les exécutants, seront les syndicats et les comités de quartiers.
J'ai bien peur que le politique néophyte en la matière ne se laisse donc aveugler par des modes ou des affaires individuelles et n'ait plus le balancier expert made-in-Véolia pour proposer un réseau rationnel et efficace.
On n'a beau dire mais le secteur met "une pression" en terme de rendement (et donc d'efficacité, sinon il perd le marché) et même s'il s'adonne aux modes pour satisfaire quelques obédiences, il sait s'en affranchir pour garder un objectif, le profit. Le principe même de Service Public réel, et a fortiori assurer par le secteur public, même s'il est commercial n'a plus comme atout majeur de rester à niveau pour prospérer. Et sans interlocuteur de ce type, la dégringolade peut vite arriver (quoiqu'elle avait déjà en réalité bien commencé depuis l'arrivée du tram').Or, malheureusement, c'est le gain qui fait marcher la société.

Après on verra. Malgré tout, je fais confiance à ce stratagème.

Oui, la régie est bien une alternative à la DSP.

Elle peut prendre plusieurs formes:

- SPL: dans ce cas, un écran de capitaux est créé et celle-ci fonctionne comme une boîte privé. A une nuance: le patron est nommé par la Collectivité et est souvent lié par un contrat d'embauche de Droit Public, voire par un lien de fonctionnariat avec elle. Les liens employé vers employeur relèvent du droit privé (dans ce cas précis en tout cas car il n'y avait pas de fonctionnaires au préalable; le statut des salariés reste quasiment le même, leur contrat étant "calqué"), tout comme les liens usagers <-> SPL. Mais les contrats que passent cette SPL pour sa structure et ses marchés relèvent du droit public.

- EPCI: Pour faire simple, la collectivité crée une sorte de mini-collectivité en parallèle qui s'occupe d'une domaine bien particulier (comme les CCAS) et en son sein, avec, dans son conseil des élus. Les salariés deviennent fonctionnaires ou tout du moins agents publics. Les litiges se règlent dans le TA.

- Régie "directe": les transports en communs deviennent une simple direction au sein de l'organigramme de la collectivité, au même titre que la voirie, ou la police municipale par exemple (ici dans le cas d'une commune). Il y a un directeur qui supervise plusieurs services sont les agents sont des agents de la collectivités, fonctionnaires ou contractuels de droit public. Les litiges se règlent devant le TA.

N'oublions pas comme même si la DSP N'est pas renouvelée pour Véolia, elle et sa concurrente Kéolis resteront bien présente dans le secteur, avec de nombreuses activités de transport, ne serait-ce que comme affrétés du réseau via des filiales déjà bien présentes.

[Didier 74]

mobilicites.com, 20 juillet

Nice : chérie, on a rallongé le tramway

A Nice, d'ici à fin 2012, 15 rames de tramway de 33 mètres vont être allongées à 44 mètres dans le but d'augmenter la capacité du réseau des transports publics. Chaque rame ainsi étirée pourra transporter 300 voyageurs, au lieu de 200.
Avant la mise en service commercial, les rames allongées sont en test en juillet : les essais de freinage de la rame n°28 "tête de série" sont prévus les nuits des 23, 24, 25 et 26 juillet sur la zone du mail des universités.

Ces tests auront pour conséquence l’interruption d’une partie de la ligne de tramway entre les stations Garibaldi et Pont Michel, à partir de 22h20 jusqu’à la fin du service etcdes bus de substitution seront mis en place, indique un communiqué de la Métropole Nice Cote d'Azur, l'autorité organisatrice qui doit par ailleurs décidé en septembre si elle va reprendre la gestion des transports en direct ou rester en délégation de service public.

Article publié sur http://www.mobilicites.com/fr_reseaux_n ... _1984.html

[Agora S]

Bonjour à tous,

Aimant beaucoup la nouvelle livrée des lignes d'azur et du conseil général.

Es ce qu'il serait possible de voir des photos des Mercedes Citaro mais aussi des Man Lion's City ? Si possible montrant différentes vues pour voir comment est appliquée cette nouvelle livrée sur ces véhicules.

Merci d'avance

[ElBueno13]

J'ai vu ce Man Lion's City sur la ligne 100 Nice-Menton mais pas pris de photo

[Vincenzo06]

Salut,

Les livrées du réseau Lignes d'Azur ont des nuances qui tiennent compte du caractère urbain ou départemental de la ligne:
- bas de caisse orange pour l'urbain (devrons-nous dire "métropolitain") et cartouche de l'AO NCA
- bas de caisse blanc pour le départemental et logo du CG06.

Pour autant, les anciennes livrées (Ligne d'Azur, TAM), les bus blancs, ou grossièrement logotés les côtoient allègrement.

4 citaros sont dans le coin: 2 en urbain, 1 en départemental (un "logoté") et un sur les navettes aéroport T1-T2 avec une livrée à cet effet.

Si deux Lion's city sont affectés à la ligne départementale 100, il y en a deux autres sur l'urbaine 89.
Tu pourras trouver des photos ici: http://snoazur06.forumalpes.com/

[ElBueno13]

Le citaro est sur quelle ligne?

[JF]

Voici celui qui doit être le "logoté" :



En grand : http://www.crsublille.fr/spip.php?article406

[Agora S]

Salut,

Merci beaucoup pour la photo, je ne pensais pas qu'il y avait des véhicules juste avec le logo sans la peinture orange.

[Stitch]

Bonsoir,

Je profite de ce topic unique sur le réseau de Nice pour savoir si il y aurait un/des passionnés qui pourrait me faire découvrir les réseaux de Nice/Monaco/Menton, étant en vacances à Menton jusqu'au 17 Aout

Pour les personnes qui accepterait de faire une sortie photos sur un ou plusieurs de ces réseaux, merci de me contacter par MP


Kévin

[Lyon-St-Clair]

Encore une variation de la livrée Lignes d'Azur ? Il y a pas des sanctions chez vous pour les exploitant posant des livrées à l'arrache ou n'en posant aucune ?

[Didier 74]

Le site officiel du réseau donne certaines informations sur la desserte du stade du Ray (17415 places) où se joue Nice - Ajaccio samedi 11 août à 21h.

Le Tramway, ligne 1, a un arrêt "Stade du Ray". Sa fréquence avant le match est d'une rame toutes les 4 à 8 minutes et toutes les 15 minutes après la rencontre

Il est également possible d'utiliser la ligne de bus n°4 pour se rendre au stade. Descendre à l'arrêt "Comte de Falicon". Un bus toutes les 14 minutes avant le match. Aucun service après la rencontre.

La fréquence de la ligne T1 est-elle renforcée lors des matches (le site lignesdazur.com est muet sur ce point) ? Idem pour la ligne 4 ?

Sinon, il y a un dispositif intéressant. À l'occasion des matchs de football de l'OGC Nice, Lignes d'Azur met en place des « lignes foot » pour vous rendre au stade du Ray ! Les lignes concernées sont :
- ligne 55 (Saint-Jeannet - La Gaude stade - Sant-Laurent-du-Var - Stade du Ray). Itinéraire normal jusqu'au centre commercial de Cap 3000, (dernier arrêt de prise en charge) puis direct jusqu'au stade du Ray.
- ligne 59 (Plan du Var - Saint-Martin-du-Var - Castagniers- Stade du Ray). Itinéraire normal jusqu'à "Colomars Gare", (dernier arrêt de prise en charge) puis direct par autoroute jusqu'au stade du Ray.
- ligne 62 (Aspremont - Colomars - Saint-Roman-de-Bellet - Stade du Ray). Itinéraire normal jusqu'à Magnan (Nice), (dernier arrêt de prise en charge) puis direct jusqu'au stade du Ray.
- ligne 70 (Carros Pagnol - Stade du Ray). Itinéraire normal jusqu'à l'arrêt "Stade de Tennis" (dernier arrêt de prise en charge) 202 bis, puis direct par autoroute jusqu'au stade du Ray.
- ligne 81 (Port Saint-Jean-Cap-Ferrat - Beaulieu - Villefranche - Stade du Ray). Itinéraire normal jusqu'à Garibaldi (Nice), (dernier arrêt de prise en charge) puis direct jusqu'au stade du Ray.
- ligne 89 (Levens Village - Tourrette-Levens - Saint-André-de-la-Roche - Stade du Ray). Itinéraire normal jusqu'à Pont Barla (Nice), (dernier arrêt de prise en charge) puis direct jusqu'au stade du Ray.
- ligne 94 (Vence - Cagnes-sur-Mer - Saint-Laurent-du-Var - Stade du Ray). Itinéraire normal jusqu'à Grosso Cum (Nice), (dernier arrêt de prise en charge) puis direct jusqu'au stade du Ray.

Les retours sont assurés dès la fin du match au départ du Stade du Ray.

[kyah117]

Quelqu'un connaitrait-il par hasard ce matériel ?

[GX327]

C'est un midi "Ale" du constructeur italien Rampini.
Ils avaient été achetés pour remplacer des A 508 des RCA. Ceux-ci avaient en effet fait tester de nombreux midibus du marché et n'en n'ont pas trouvé, hormis ces midibus italiens, qui puissent négocier les virages et la chaussée sinueuse du parcours de la ligne urbaine 75 dans les collines niçoises. L’homologation en France avait pris une grosse année.

Depuis la 1ère livraison pour la ligne du réseau urbain 75, d'autres exemplaires ont suivi pour la ligne départementale 217.

Pour en avoir testé au bout de 2 ans de service, j’ai pu noter un vieillissement précoce : peinture qui part des barres, plastiques tenant assez mal, un pare-soleil qui est une petite plaque en plastique à faire pivoter avec des charnières et semble fragile.
Elément original : le voyant "arrêt demandé" est un bandeau lumineux qui est éteint par défaut et affiche "arrêt demandé" dès qu'un usager a appuyé sur un bouton.
Comme tout bus italien qui se respecte, on trouve de très nombreux boutons arrêt demandé et un nombre très faible de sièges, les places debout étant privilégiées.

[Lyon-St-Clair]

C'est un Rampini Alé-U 10 pour être exact ...