83Sandro Wrote:
Dire que les autobus n'appartiennent pas à l'agglo mais à Véolia !!! Je me demande bien où ils vont aller...
Ben sur les autres réseaux Véolia, mais il se peut que l'Agglo les reprenne ou Kéolis.
@+
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83Sandro Wrote:
Dire que les autobus n'appartiennent pas à l'agglo mais à Véolia !!! Je me demande bien où ils vont aller...
GX327 Wrote:Bonjour,
Kéolis a indiqué dans son offre qu'au 1er janvier 2012 (début de la nouvelle DSP) l'âge moyen du parc serait de 0 ans. En effet, Keolis va arriver avec pas moins de 121 bus neufs en location longue durée (+14 véhicules électriques de 6 places pour le centre-ville).
De ce fait, l'ensemble du parc des autobus Aixois sera revendu soit aux autres réseaux Sud Cars soit à d'autres Veolia.
@83sandro : la flotte appartient à Veolia et non à la CPA tout simplement parce que le réseau était détenu par les Autobus Aixois depuis 1963, et qu'à l'époque c'était les transporteurs qui devaient toujours acheter leur matériel, et c'est resté ainsi à Aix.
Kéolis
Le candidat loue l’ensemble de son parc de véhicules en location longue durée. Cependant,
l’entretien et la maintenance des véhicules sont effectués par ses propres salariés dans les ateliers
des deux dépôts projetés ; les réparations sont sous-traitées, y compris la carrosserie, ainsi que les
pneumatiques.
Les équipes d’ateliers sont encadrées par 2 chefs d’équipes et comprennent 4 mécaniciens et 1
carrossier. Ramené au parc constitué de 134 véhicules (hors sous-traitant), le ratio est d’une
personne pour 19,1 véhicules.
L’écart avec les Autobus Aixois, au niveau de ce ratio, s’explique par le fait que les véhicules
utilisés par Kéolis sont bien plus récents et nécessitent nettement moins de maintenance. En effet,
au démarrage de la DSP tous les véhicules proposés par Kéolis sont neufs tandis que dans l’offre
des Autobus Aixois il ne s’agit que 37% du parc.
De ce fait, l’âge moyen du parc du Kéolis est systématiquement plus faible que celui des Autobus
Aixois, comme l’indique le tableau suivant :
Age moyen 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019
Autobus Aixois 3,28 3,26 3,71 4,61 4,03 4,58 5,07 5,94
Kéolis 0,00 0,89 1,86 2,86 2,98 3,83 4,78 5,78
NB : l’âge moyen du parc des Autobus Aixois est calculé au 01 juillet de chaque année et celui de Kéolis au 01 janvier.
Bob9253 Wrote:Donc on va lancer un avis de recherche pour savoir où nos bus vont aller (entre parenthèses mes suppositions personnelles). Rappel de notre état de parc roulant à ce jour (128 véhicules):
Karl36 Wrote:Le problème, c'est qui est en service depuis lundi et est affecté sur une ligne ... inter-urbaine
snobaia Wrote:A aix il faisait, de par sa configuration Péri-urbaine, des lignes péri-urbaines.
AXA cède sa part au sein de la SNCF
AXA Private Equity, filiale du groupe d'assurances Axa, annonce aujourd'hui avoir vendu à la SNCF la part de 21% qu'elle détenait dans l'opérateur de transport public Keolis.
Cette participation, acquise en 2007, était détenue dans un consortium réunissant Pragma Capital et la Caisse de dépôt et placement du Québec, précise AXA Private Equity dans un communiqué.
A la suite de cette transaction, dont le montant n'a pas été précisé, la part de la SNCF dans Keolis représentera 70% et celle de la Caisse de dépôt et placement du Québec 30%.
David Azéma, actuel directeur général délégué du groupe SNCF, succédera à Michel Bleitrach en tant que président du directoire de Keolis.
Veolia-Transdev : Cube aurait déposer une nouvelle offre de rachat
Selon les Echos du 11 juin 2012, le fonds d'investissement Cube Infrastructure, contrôlé par Natixis, aurait fait une nouvelle offre pour racheter une part du capital détenue par Veolia environnement dans la filiale de transport public Veolia Transdev.
Interrogée par l'AFP, une porte-parole du groupe Veolia Environnement, qui détient 50% de l'entreprise de transport public (à parité avec la Caisse des Dépôts et Consignations) et cherche à se défaire de cette participation, n'a pas souhaité faire de commentaire sur cette information.
Selon les Echos, cette nouvelle offre de Cube est réduite de 150 millions d'euros par rapport à la précédente, dont le montant n'avait pas été dévoilé.
Mais elle prévoit en revanche la reprise de l'intégralité des 900 millions d'euros de dette de Veolia Transdev, détaille le journal économique.
"Cette nouvelle offre reflète la baisse de la valeur de l'entreprise depuis début 2012, car il est évident qu'elle ne va pas réaliser son budget 2012, mais elle a de quoi satisfaire (le PDG de Veolia Environnement) Antoine Frérot, dont la priorité est dedésendetter le groupe", a indiqué un connaisseur du dossier aux Echos.
Veolia Environnement, qui cherche à vendre sa part pour se désendetter et quitter l'activité de transport public de voyageurs, avait indiqué en mai avoir reçu une offre d'un investisseur non identifié, et des manifestations d'intérêt de la part d'une autre partie. En mai 2012, le Figaro avait affirmé que cet autre acheteur potentiel était l'Allemand Rethmann, un nom jamais confirmé par Veolia. Rethman est un ancien partenaire industriel de Keolis sur le marché des transports feroviaires régionaux allemands.
La cession de Veolia Transdev se complique de plus en plus
La vente des actifs de Veolia Environnement qui détient 50% du capital de Veolia Transdev à parité avec la Caisse des Dépôts, risque de prendre beaucoup plus de temps que ne l'espérait Antoine Frérot. Si le fonds d'investissement luxembourgeois, Cube Infrastucture, a déposé une offre ferme le 8 juin 2012, les négociations financières mais aussi sur la gouvernance du nouveau groupe reconstitué s'annoncent compliquées.
Lorsqu'il a officialisé la volonté de son groupe de se désengager de l'activité transport, le 6 décembre 2011 lors de l'Investor Day, Antoine Frérot avait tout d'abord avancé un délai raisonnable de deux ans. Quelques jours plus tard, optimiste, le patron de Veolia Environnement (VE) espérait boucler le dossier d'ici à fin 2012.
Même si le fonds d'investissement luxembourgeois Cube Infrastructure, filiale de Natixis, a déposé début juin une offre ferme pour cette reprise (information révélée par les Échos puis Le Monde du 12 juin), "Cela risque de durer un certain temps, c'est compromis pour la fin de l'année", commente un proche du dossier. Contacté par Mobilicités, Cube de son côté, se refuse à tout commentaire.
L'offre du repreneur comporterait deux volets, selon Le Monde : tout d'abord, Cube s'engagerait à reprendre la partie de la dette de Veolia dans sa filiale de transport public, soit 900 millions d'euros (les 900 autres millions de dette sont à la charge de la Caisse des Dépôts et consignations (CDC), l'autre actionnaire à parité avec Veolia dans Veolia Transdev).
Cube proposerait aussi de verser une soulte de 175 millions pour devenir propriétaire de la totalité de la participation de Veolia dans sa filiale transport. Toujours selon Le Monde, cette somme serait inférieure de 75 millions d'euros à la valeur des actions Veolia Transdev inscrites dans les comptes de VE.
Deuxième essai de Cube
Pour rappel, début 2012, les dirigeants de VE étaient entrés en négociation exclusive avec Cube Infrastructure. A l'issue de ce délai, le 1er mai, rien ou presque. Cube n'avait pas mis sur la table les moyens financiers pour reprendre la totalité des actifs de VE dans Veolia Transdev
Tout de suite après, un opérateur industriel allemand avait fait une offre. Selon les informations du Monde, ce deuxième candidat aurait finalement été éconduit. Information non confirmée par les intéressés qui se refusent à tout commentaire.
La CDC, l'autre actionnaire à 50% de Veolia Transdev, aurait-elle opposé son véto à l'arrivée d'un partenaire non pas financier mais industriel ? En effet, Rethmann est un opérateur de transport routier et de voyageurs outre-Rhin, et même l'ancien partenaire de Keolis dans Rhenus, entreprise ferroviaire régionale allemande.
"La Caisse des Dépôts a bon dos, commente-t-on rue de Lille, où l'on est visiblement agacé. "Le fait que l'actuel dirigeant de la Caisse soit en intérim (Augustin de Romanet a quitté ses fonctions avant l'élection présidentielle de mai, et son sucesseur définitif n'a pas encore été nommé par François Hollande, ndlr), n'a aucune influence sur le dossier Veolia Transdev", se défend un porte-parole avant même que l'on ne pose la question de l'intérim.
Ménage à trois ?
Depuis l'annonce du désengagement de Veolia Environnement, la Caisse des Dépôts, sans doute furieuse de voir le partenaire avec lequel elle venait de signer un accord de fusion quitter si vite le navire, a posé, il est vrai, un certain nombre de conditions :
•d'une part, le repreneur doit en priorité être un partenaire financier et pas un opérateur industriel,
•d'autre part, les ambitions internationales de Veolia Transdev implantées dans 27 pays ne doivent pas être démenties.
Donc, pas question de démembrer l'entreprise ou de vendre les parts de Veolia par appartement. "Il est clair que le projet de l'entreprise n'est pas d'avoir une base géographique étriquée", commente un proche du dossier.
Mais pour financer cet appétit mondial, il faut des moyens. Or, selon les informations du Monde, Cube Infrastructure préfèrerait céder une partie des activités internationales de Veolia Transdev pour se recentrer sur l'Europe. Interrogé par Mobilicités, Cube s'est refusé également à toute explication.
Gouvernance
L'autre écueil, c'est la gouvernance du futur ensemble reconstitué. Avant son départ, le 7 mars 2012, Augustin de Romanet avait annoncé la détermination du bras armé de l’État de rester actionnaire majoritaire dans le groupe de transport public, voire de monter au capital. "Son successeur par intérim, Antoine Gosset-Grainville", ne dit pas le contraire, assure un porte-parole de la Caisse.
Mais, au final, ce ne sera sans doute pas lui qui décidera du sort de Veolia Transdev, lequel sera forcément rebaptisé après le départ de veolia ou la cession partielle de ses actifs. Et qui en prendra la tête ?
Selon un proche des négociations cité par Le Monde, "La CDC veut profiter du changement d'actionnaire pour imposer l'un des siens à la direction ou à la présidence de Transdev". Ce qui "commence à faire beaucoup pour un repreneur", poursuit-il.
Entre les aspects financiers et la bataille pour la gouvernance du nouvel ensemble, le bouclage du dossier semble encore bien loin.
La Caisse des Dépôts prête à prendre le contrôle exclusif de Transdev ?
Selon Le Figaro du 16 juin 2012, la Caisse des dépôts et consignations (CDC) aurait refusé la nouvelle offre du fonds d'investissements Cube Infrastructure (Natixis) visant à racheter la part de Veolia Environnement dans leur filiale commune de transport public, Veolia Transdev.
Le Figaro précise que l'établissement public a d'ores et déjà repoussé l'offre révisée de Cube présentée le 8 juin et qui expirait le 15 juin, car elle ne valorisait Veolia Transdev (VTD) qu'à 350 millions d'euros et nécessitait une augmentation de capital de 800 millions d'euros avec participation de la CDC.
Cube aurait également des exigences en matière de gouvernance car il voudrait pouvoir désigner l'équipe dirigeante et il prévoyait des "cessions d'actifs massives aux Etats-Unis, au Canada, en Allemagne, en Australie... qui auraient amputé d'un tiers environ le résultat opérationnel de VTD", ravivant les craintes d'un démantèlement.
Du coup, la CDC aurait proposé une alternative à VE en vertu de laquelle elle prendrait le "contrôle exclusif" de VTD en portant sa participation à 60% en convertissant "tout ou partie de leurs créances d'actionnaires respectives", soit l'équivalent de 800 millions d'euros de capital, croit savoir Le Figaro.
Le quotidien ajoute qu'"un prêt bancaire viendrait rembourser une autre partie de la dette de VTD due à Veolia" et "quelques cessions d'actifs" permettraient à VE "d'atteindre le but ultime recherché: sortir de son bilan l'essentiel de la dette supportée au titre de son activité transport".
Refus tactiques
"Les péripéties de ces six derniers mois avec Cube n'avaient de toutes façons que la vocation tactique d'amener précisément la Caisse des dépôts à faire une offre", a déclaré une source proche du dossier, citée par le journal. Veolia Transdev étant une filiale à parts égales de Veolia Environnement et de la Caisse des Dépôts.
Le Figaro précise par ailleurs qu'outre l'offre de Cube, Keolis (SNCF) et la RATP "sont plus qu'à l'affût" puisqu'elles auraient proposé il y a trois mois un projet commun de reprise d'actifs internationaux et français pour plus d'un milliard d'euros.
Et le groupe allemand Rethmann aurait également fait part récemment de son vif intérêt pour des actifs en Allemagne et en République tchèque, ajoute-t-il.
Mais "si on démantèle le réseau international de VTD, on sape sa capacité à rester un acteur majeur sur le marché français", a prévenu un proche du dossier.
La Caisse des Dépôts rejette le plan de redressement de Veolia Transdev
Sans même attendre que ne soit réglé le dossier du retrait de Veolia Environnement du capital de leur filiale commune à 50-50 Veolia Transdev (VTD), la Caisse des Dépôts et Consignation (CDC) se pose en actionnaire de référence de l'opérateur de transport public. Selon nos informations, les représentants de la CDC au conseil d'administration de Veolia Transdev, réuni hier, aurait rejeté le plan de redressement présenté par son directeur général, Jérôme Gallot, au motif, selon une source proche du dossier, qu'il ne serait pas assez ambitieux, tant sur son volet financier que sur son volet opérationnel. Un message clair adressé à la direction du troisième opérateur français des transports publics avec Keolis, filiale de la SNCF, et la RATP : la CDC n'a pas l'intention de monter au capital d'une entreprise qui n'aurait pas l'ambition de jouer un rôle clef dans l'avenir des grands réseaux de transports urbains.
Selon d'autres sources, la Caisse aurait par ailleurs confié une mission sur Veolia Transdev à Philippe Segretain, l'ancien patron de... Transdev. Celui-là même qui avait démissionné en décembre du conseil d'administration d'Egis, filiale à 75 % de la CDC, du fait, a-t-on dit à l'époque, de divergences avec Augustin de Romanet, le directeur général de la Caisse, sur le dossier Veolia Transdev. Il est de notoriété publique que Philippe Segretain s'était opposé à la fusion des activités transport de Veolia avec Transdev.
Mi-juin, le directeur général par intérim de la Caisse des dépôts, Antoine Gosset-Grainville, a rejeté l'offre présenté par le fonds Cube, au motif qu'elle ne valorisait VTD qu'à 350 millions d'euros et que la CDC serait obligée de remettre près de 400 millions d'euros au pot lors de l'augmentation de capital.
Jérôme Gallot : "Nous devons améliorer les performances opérationnelles de Veolia Transdev en France"
Dans un article du 27 juin 2012, le quotidien Les Échos indique que la Caisse des Dépôts aurait rejeté le plan de redressement de Veolia Transdev présenté par son directeur général Jérôme Gallot. Interrogé par Mobilicités, il dément et évoque un plan d'amélioration de l'efficacité opérationnelle du groupe, en France.
Dans cet article titré "La Caisse des Dépôts rejette le plan de redressement de Veolia Transdev", le quotidien économique explique que "les représentants de la CDC au conseil d'administration de Veolia Transdev, réuni hier, auraient rejeté le plan de redressement présenté par son directeur général, Jérôme Gallot, au motif, selon une source proche du dossier, qu'il ne serait pas assez ambitieux, tant sur son volet financier que sur son volet opérationnel".
Interrogé par Mobilicités, Jérôme Gallot indique qu’il "n’a pas présenté de plan de redressement" mais qu’il a "proposé des premières mesures d’amélioration de l’efficacité opérationnelle de la France, notamment dans le redressement des grands contrats urbains déficitaires. La Caisse a souhaité que j’apporte un complément à ces premières mesures". Précisant par ailleurs, "qu’il y a un dialogue permanent entre les actionnaires et l’entreprise".
Mission Segrétain
Pour celui qui est à la tête du groupe depuis février 2011, il va falloir "en remettre une couche pour aller plus vite et plus fort dans la mise en œuvre de ce plan." Jérôme Gallot ne cache pas que lors du mariage entre Veolia et Transdev il a hérité d’un certain nombre de contrats déficitaires en France mais aussi à l’étranger.
Et de citer le cas de la filiale allemande de Transdev qui s’était lancée dans le rachat de plusieurs opérateurs de bus et qui aujourd’hui, perdrait près de 70 millions d’euros par an.
Pour la France "nous négocions actuellement avec les collectivités locales concernées" explique-t-il, précisant que ce dialogue, entamé depuis plusieurs mois, avait été un peu gelé par la période électorale des législatives.
Jérôme Gallot confirme en revanche une seconde information des Échos selon laquelle la Caisse des Dépôts aurait confié une mission à Philippe Segrétain, ancien patron de Transdev qui s’était ouvertement opposé à la fusion avec Veolia.
Sa mission consisterait à nouer des liens plus étroits avec les élus locaux qui gèrent leurs réseaux via des sociétés d’économie mixte (comme Strasbourg ou Grenoble par exemple. Eux-aussi s’étaient inquiétés, en leur temps, du mariage des deux groupes de transport, Veolia et de Transdev.
Ayrault propose Jouyet pour prendre la tête de la Caisse des dépôts
Le Premier ministre va proposer la nomination de Jean-Pierre Jouyet, président de l'Autorité des marchés financiers et proche de François Hollande, à la tête de la CDC. Il devra notamment mettre en musique la création de la Banque publique d'investissement.
Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a indiqué jeudi qu'il allait proposer la nomination de Jean-Pierre Jouyet, président de l'Autorité des marchés financiers (AMF) et proche de François Hollande, à la tête de la Caisse des dépôts et consignations (CDC). Dans un communiqué, Matignon précise que « les commissions intéressées de l'Assemblée nationale et du Sénat se prononceront sur ce projet de nomination dans les conditions prévues par l'article 13 de la Constitution, après que la commission de déontologie aura rendu son avis ».
« La nomination de Jean-Pierre Jouyet est un symbole fort », juge un familier du dossier, pour qui son « poids politique » indique que la Caisse des dépôts sera bien le maître d'oeuvre de la création de la Banque publique d'investissement (BPI) ce nouvel outil de politique économique. La BPI, un engagement de campagne du président socialiste, doit être opérationnelle dès janvier 2013 et devrait se traduire par une profonde réorganisation des différents outils de financement public qui gravitent autour de la Caisse des dépôts. Elle vise notamment à remédier aux difficultés de financement des petites et moyennes entreprises (PME), des entreprises de taille intermédiaire (ETI) et des « acteurs de l'économie sociale et solidaire », en proposant un guichet unique en région.
Une mission de consultation pour définir les contours de la BPI a été confiée à Bruno Parent, un inspecteur des finances, et devra rendre ses premières conclusions avant le 30 juillet. Le financement de cette banque passe par le doublement du plafond de dépôts du Livret développement durable (LDD), dont la Caisse des dépôts a la gestion. Jean-Pierre Jouyet aura besoin des talents du diplomate européen qu'il fut pour ménager les susceptibilités car la BPI suscite des inquiétudes à la Caisse de Dépôts (CDC), dont certaines filiales craignent d'être marginalisées lorsque ce projet verra le jour. Les interrogations et les sources de tensions sont en effet légion. Qui, de l’État ou de la CDC, contrôlera la BPI ? Quelles filiales seront fusionnées ? Bercy voudra-t-il en prendre le contrôle ? Quelle place auront les régions dans la gouvernance de la banque ? Autant de questions pour le moment sans réponse.
Dossiers chauds
S'il est confirmé à la tête de la CDC, Jean-Pierre Jouyet pèsera aussi sur d'autres chantiers économiques prioritaires pour le gouvernement, comme le logement social avec le doublement prévu du plafond du Livret A. Le financement des collectivités locales, secteur dévasté après l'effondrement de la banque franco-belge Dexia, sera aussi l'une des missions majeures confié à Jean-Pierre Jouyet à travers la direction de la CDC. La nouvelle banque publique de financement des collectivités locales, censée prendre le relais de Dexia, n'est toujours pas opérationnelle et se heurte pour le moment aux fonctionnaires de la Commission européenne.
D'autres dossiers « chauds » attendent aussi M.Jouyet, comme la gouvernance de CNP Assurances ou le redressement de l'entreprise de transport Veolia Transdev dont Veolia Environnement cherche à vendre ses parts
La nomination de M. Jouyet, ancien membre du gouvernement sous la présidence Sarkozy, était pressentie depuis plusieurs semaines. Le mois dernier, le journal « Le Monde » avait affirmé déjà que François Hollande souhaitait nommer l'ancien directeur-adjoint de cabinet de Lionel Jospin à Matignon à la tête de la CDC, ajoutant que dans ce cas, Xavier Musca, ex-secrétaire général de l'Elysée qui lorgnait lui aussi sur ce poste, lui succèderait à l'AMF..
David Azéma prend la tête de l'Agence des participations de l’État
A peine arrivé à la tête de Keolis, filiale de la SNCF, David Azéma démissionne pour diriger l'Agence des participations de l’État où il a été nommé le 1er août 2012 par le gouvernement. Jean-Pierre Farandou le remplace chez Keolis.
Nommé début juin 2012 à la tête de Keolis (lire), l'ex bras droit de Guillaume Pepy quitte les commandes de la filiale de la SNCF spécialisée en transport public pour prendre la direction de l'Agence des participations de l’État (APE), organisme public chargé de piloter la fonction d'actionnaire de l’État dans des entreprises publiques.
Selon un communiqué de la SNCF, Jean-Pierre Farandou, anciennement patron de la branche Proximités et nommé fin mai directeur général délégué de l'Epic SNCF, remplace David Azéma à la présidence du directoire de Keolis.
Concurrence : le contrôle de Keolis par la SNCF examiné par les autorités françaises
A la demande de la Commission européenne, l'Autorité de la concurrence française a annoncé vendredi qu'elle allait examiner la prise de contrôle de Keolis par la SNCF et rendre sa décision "prochainement".
Le 18 avril, la SNCF avait fait part de sa décision de porter à 70% sa participation dans sa filiale de transport public Keolis. Mais cette opération devait être validée par Bruxelles.
Keolis était détenu jusqu'alors à 56,5% par la SNCF, à 40,7% par un holding regroupant la Caisse des dépôts et placement du Québec (CDPQ), Axa Private Equity et le fonds Pragma et à 2,8% par ses dirigeants et salariés.
Si l'opération était approuvée par les autorités françaises, Keolis serait détenu à 70% par la SNCF et à 30% par la CDPQ, plaçant ainsi la société Keolis sous le contrôle exclusif de la SNCF.
"Comme les textes communautaires le leur permettent, les entreprises ont demandé le renvoi de l'opération à l'Autorité de la concurrence" française, au motif que "l'opération envisagée concernait essentiellement le territoire français", explique l'autorité française.
"Dans sa décision du 30 juillet dernier, la Commission européenne a confirmé que l'Autorité française était la mieux placée pour étudier l'opération et a décidé de lui renvoyer le dossier", conclut celle-ci.
La décision sera rendue dans un délai de 25 à 65 jours ouvrés, selon que l'autorité française procède à un examen simple ou à un examen avec un délai supplémentaire.
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