Modérateurs: jerome, Dorfmeister, Terroir, kyah117
BUS TPG Wrote:Quand je suis passé à Macon et quand on consulte les horaires du réseau, il faut avouer que seules deux lignes ont des fréquences cadencées, mais il faut compter sur 20 à 30 minutes, les autres passant environ toutes les heures...
BUS TPG Wrote:Le concept des navettes Transpark est bon, mais il faudrais restreindre les accès voitures en ville pour que les parking extérieur fonctionnent !
le logo et la nouvelle livrée ont déja été publiée sur la page précedente...
bus 01 Wrote:septembre de cette année ? Ca me semble rapide alors que Car Postal vient seulement d'avoir le marché maconnais...
A Bourg, Car postal est devenu exploitant en janvier 2006 et le nouveau réseau a été mis en place en septembre 2007
keata91 Wrote:Bonjour à tousle logo et la nouvelle livrée ont déja été publiée sur la page précedente...
ha bon ?
Remarque : il existe déjà une marque "Trema" à Reims il s'agit d'une société dédiée au TPMR
http://www.trema.fr
bus 01 Wrote:un nouveau réseau dès septembre...
jerome Wrote:la nouvelle DSP prévoit contractuellement un kilométrage annuel de 823 000 alors qu’on est actuellement tout juste à 800 000.
transports urbains
À Mâcon, Transpark ne roulera plus gratuit
Au 1er juillet, Transpark ne sera plus. Le Situm qui gère les transports urbains mène une réflexion active pour le remplacer. La ville de Mâcon souhaiterait, elle, garder la gratuité.
En 4 ans de service, les petits bus jaunes sont devenus incontournables pour les Mâconnais et les autres. Gratuites, rapides, et pratiques, les navettes qui partent des parkings pour amener les automobilistes au centre-ville avaient tout pour plaire et l'ont fait... un peu trop. «C'est devenu un substitut aux bus classiques ou à la marche» explique Jean-Pierre Pagneux, le président du Syndicat intercommunal des transports urbains en Mâconnais Val de Saône (Situm). « Il s'est également détourné de son objectif de désengorger le centre-ville ». Il faudra donc faire sans, puisque le réseau Transpark disparaîtra au 1er juillet, faute d'être rentable.
À quelques semaines de l'échéance, le Situm est en pleine réflexion pour proposer un système équivalent mais payant. « Le réseau va changer et l'axe Nord-Sud va être amplifié. Et le système de transport de parkings aux extrémités de Mâcon est toujours envisageable ». Et d'évoquer notamment un terrain sur la commune de Saint-Laurent vers le pont urbain sud ou vers le pont de l'A 406.
Du côté de la ville de Mâcon, la suppression du Transpark n'est pas une bonne nouvelle. « Il est vraiment utilisé par les gens de l'extérieur, explique Jean-Patrick Courtois. Les commerçants eux-mêmes avaient demandé à repousser les horaires à 19 h 30 ! » Quant à la réflexion sur des parkings plus périphériques, le sénateur-maire n'est pas contre, si la gratuité des navettes est conservée. Au contraire, c'est même l'essence du système. « Si on a un parking, il faut une navette gratuite. Ça marche très bien dans d'autres grandes villes. Il faut simplement choisir ce que finance la taxe de transport aux entreprises que le Situm récupère... » Il en va de même « du développement durable. Faire payer le Transpark c'est aberrant. »
Il reste encore quelques semaines pour trouver une solution, qui conviennet autant aux exploitants qu'aux utilisateurs, prêts à mettre un peu de leur poche pour garder leurs petits bus.
Fanny Dutel-Pillon
A partir du 1er juillet prochain, ce n’est plus Mâcon Bus qui assurera l’exploitation du réseau des transports en Mâconnais mais CarPostal France, la filiale française du groupe suisse, déjà implantée dans d’autres villes françaises. En effet, c’est le SITUM qui lui a confié l’exploitation du réseau par délégation de service public (DSP) pour une durée de huit ans.
Depuis 20 ans et jusqu’au 30 juin 2009, le réseau Mâcon Bus était exploité par la société du même nom (filiale du groupe Transdev). Nouvel exploitant, nouvelles méthodes, réseau restructuré, nouvelle image… des changements en perspective afin d’améliorer le service.
Les principaux objectifs sont de replacer le pôle SNCF au cœur de l’organisation du réseau ; promouvoir une desserte de la gare TGV de Loché en connexion avec celle de Mâcon-Ville ; valoriser l’axe des quais de Saône ; alléger les traversées dans le centre où la circulation devient de plus en plus difficile en heure de pointe ; mieux desservir les nouvelles zones d’activités ; améliorer la fréquence et l’amplitude horaire des lignes que le contexte et l’usage justifient et rationaliser l’offre de celles dont l’usage commercial est plus faible.
Retour à une tarification payante
Le Situm, avec cette nouvelle convention de DSP qui commence pour 8 ans, souhaite se donner les moyens de poursuivre une voie de développement quantitatif autant que qualitatif des transports publics. Afin de poursuivre dans cette optique, il est contraint de donner de nouvelles orientations en matière de tarification et souhaite revenir à une grille tarifaire payante, le service public ayant un coût très important (4 millions d’euros par an). Il a ainsi décidé de supprimer le service Transpark de navette gratuite qui circulait dans Mâcon depuis 2005, les dérives de son usage et les tensions budgétaires ne permettent pas de financer ce service de confort qu’était devenu majoritairement Transpark. De plus, le SITUM n’a pas de vocation sociale.
Le transport restera cependant gratuit les samedis matin. Le SITUM va également revoir la gratuité des transports scolaires et une participation financière minime sera désormais demandée aux familles qui devront s’acquitter dès la rentrée de septembre 2009 d’un abonnement annuel qui leur donnera, en plus de l’aller-retour quotidien en période scolaire, un accès illimité à tout le réseau, toute l’année scolaire, du lundi au dimanche (avec une restriction toutefois sur le transport à la demande aux horaires scolaires). Ainsi, c’est à l’unification de la tarification sur l’ensemble de son réseau, urbain et interurbain, que tend le SITUM : les mêmes tickets et abonnements pourront être utilisés par tous les usagers pour emprunter indifféremment les lignes urbaines, interurbaines et le transport à la demande. Il reviendra aux CCAS des communes de prendre en charge s’ils le souhaitent le remboursement partiel ou total de cette nouvelle tarification. Enfin, le Situm a souhaité une légère augmentation des tarifs (inchangés depuis 2005) : le ticket unitaire passe de 1 € à 1,10 €.
TREMA
CarPostal apporte quinze bus neufs qui répondent aux dernières normes en vigueur. Il propose une offre portant sur 10 lignes urbaines et 12 lignes de transport scolaire par autocar, un système de bus à la demande pour les zones périphériques et durant les heures non couvertes par le réseau classique. L’effectif de l’actuel exploitant, 44 postes de travail au total, sera repris et conservé. CarPostal, c’est aussi une nouvelle approche du transport avec TREMA, la nouvelle marque du transport public sur le territoire mâconnais… TRansport En MAconnais…
Le SITUM
Le Syndicat intercommunal des transports urbains du Mâconnais Val de Saône (SITUM) est chargé de l’organisation des transports urbains sur le périmètre appelé Périmètre de transport urbain (PTU), il est à ce titre ce qu’on nomme une Autorité organisatrice de transports (AOT.) Suite au transfert de compétence (en 2006) du Conseil général de Saône-et-Loire, il prend également en charge le transport des élèves au sein de son périmètre et reçoit à ce titre une dotation générale de décentralisation (DGD). Son périmètre s’étend sur 28 communes, soit sur un bassin de 67 000 habitants. Le SITUM gère trois types de services, une dizaine de lignes régulières urbaines, un service de transport à la demande et des services à vocation scolaire. Il est présidé par Jean-Pierre Pagneux, maire de St-Laurent-sur-Saône.
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