Transport. Pour leur déplacement urbain, les Mâconnais favorisent de plus en plus le bus. En ville, le bus a un ticket
Ces dernières années, le réseau Trema a su s’adapter aux besoins des usagers. Du même coup, le développement du transport urbain s’est développé en ville.Nouvelles offres sur le réseau et d’autres renforcées, cadencement régulier sur certaines dessertes, amplitudes horaires correspondant le mieux aux attentes des usagers… au fil du temps, le réseau Trema a évolué pour coller du mieux possible aux besoins des utilisateurs. C’est au prix de ce travail de longue haleine, couplé par une campagne de communication agressive, que le bus en ville a fini par séduire un grand public. Les derniers chiffres livrés par Carole Venet-Campagne confirment d’ailleurs cette tendance. « Après une bonne année 2011, la fréquentation est de nouveau en hausse depuis début 2012. Elle est de l’ordre de 7%. À fin septembre de cette même année, les abonnements ont bondi de 8% », avance la directrice de CarPostal à Mâcon. Ces bons chiffres augurent d’un confortable bilan pour l’année en cours.
7800 clients par jourPour la seule année 2011, 2830000 voyageurs se sont ainsi laissés transporter par les 30 bus qui sillonnent le réseau urbain. Fin octobre 2012, 2125000 usagers ont déjà été recensés par la direction. Sachant que 7800 clients empruntent quotidiennement le réseau, Trema devrait approcher cette fréquentation… voire même la dépasser compte tenu des nouveautés mises en place depuis septembre dernier. À commencer par les dessertes à des heures matinales en direction des zones commerciales de Mâcon nord et sud. Les lignes qui desservent la gare de Mâcon ville et celle de Loché TGV ont été calquées sur les départs et arrivées des trains. « C’est à nous d’adapter l’offre aux personnes et non l’inverse. C’est un service que nous devons aux usagers », insiste Carole Venet-Campagne.
Sur le terrain, cette offre se traduit concrètement par un réseau qui, tous services confondus allant du transport à la demande jusqu’aux lignes régulières, fonctionne de 5 heures à 21h30. Une telle amplitude horaire permet ainsi au réseau Trema d’irriguer de façon homogène l’ensemble du territoire intra-muros de la ville. Pour les communes périphériques, le transport à la demande se pose comme meilleur allié des habitants. Ce service transporte jusqu’à 10200 voyageurs par an.
Pour conclure, disons simplement que le développement de l’offre du transport urbain à Mâcon et ses environ est une véritable alternative à l’utilisation de la voiture. Oui, à Mâcon, les solutions existent. À vous de jouer maintenant.
Sécurité : L’installation des caméras a porté ses fruits Depuis l’installation des caméras, les incivilités à l’intérieur des bus ont complètement disparu.
Il y a un an jour pour jour, les directions respectives du réseau Trema et du Situm (syndicat intercommunal des transports urbains du Mâconnais Val de Saône) s’arrachaient les cheveux pour trouver la meilleure formule afin de mettre un terme aux incivilités sans cesse grandissantes dans les bus urbains.
Après mûre réflexion, la décision a été prise d’équiper de caméras l’ensemble du parc de bus. Au total, 96 caméras ont ainsi été installées, pour un coût important de 110000€. Depuis, les incidents à l’intérieur des bus ont disparu. Mais force est de constater que les dirigeants ont dû mettre le prix fort pour venir à bout des nombreuses incivilités qui finissaient par pourrir le quotidien des chauffeurs, mais également celui des usagers.
L’aménagement des arrêts de bus dans les zones dites sensibles, mais aussi le travail mené en étroite collaboration par Trema avec les différents services de la Ville de Mâcon et la police municipale, sont deux autres éléments à prendre en considération dans cette évolution positive du comportement des jeunes.